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---

HOU

(ur-toul la

fup~rieure,

les dents tres-bl3nches, les four–

cils épais,

13

,é,e grolfe, le

corp~

m.igrc, les membres

ulcnos; ils nc vivent

guér~

patlc

qU0l

'3.me

:1O~ ;

la

fa–

leté dans laquelle ils fe plaleem,

&

les v..nc!es mfcétées

dom ils font leur principale nourriture, (On! au nombre

des cauCes qui

cOn!ribu~.nt

!e plus nu peu de

,dur~e

d.

leur vi•. T ons les partlculters du bourg du Cap om de

ce fauvagcs qoi

~?emploknt !~tontiers

au fcrvicc le plus

bas

&

le plus (ale de la ma:lol1.

lis von! pre(que nuds, la

,é,c

toujours déaouvcrt<,

&

les cheveux ornés de coquilles; leur> cabolles por–

ten! neuf

i

di. pié> d. hauteur, (ur dix

a

dou1.e de lar–

gcur; ce

l~lOt

d."

pieux fichés qui

C.

rejoignent par le

h.u,; les c6,és

&

le falte (om

des

bral1ches graffierc –

m ent t:ntrelacécs

avee

les p:cux; le bOllt

en

couvcrr de

Jonc ou

d.

peau, . A un des coins de la cabane, ell

une O\1Verture

de la hauteur de

qUl.tre piés pOllr .:ntrcr

&

(mtir; ils fOIll le feu au milieu,

&

couchent •

tcrre

.

lis

n'oIH

ni temple, ni icoles, ni

culre,

fi

ce

n'dl

qu'o n ycuillc

car3a.~rifcr

ainfi leurs- d3.nfcs notlurncs ,

i

la nouvelle

&

a

la pleine lune. Le nom de

Holtm–

t oe.

,!te! donné par les Européens

:l.

ces peuples

r.~u,'ngcs ,

paree que e'eli

un mot qu'i1s fe

r~;>e[ent Hlll~

celle les uns aux autres lorfqu'ils

d~n(cnt.

(D.

J.)

H

O

T

T O

N IA,·.f.

f.

(B.tal';'!. mod"",)

pl~llIc

aquatiql1c, :linfi

nomtnée

a

l'hnnncur

de

M.

Hotton,

profelfenr en BOlaniq

u~

i

L eydo. Voici fes cornacres

d'apres Boelhaavc.

La tlcur ell en rore, eompo(ée d'un (eul pétale dl–

viré en clnq (egmens. Les divilions 'pénetrent ju(qu'au

fO'ld de la flenr; il part de (on centre un pillil qui dé–

génere en

un

fruir cy\indri4uc, dans lequel Com COUle–

nues plufienrs Cemences (phériques. L lllllteus aJoOlc que

ks

éumines ione

cinq fihunens droits, courts,

eoni–

ques , plneés fur les Meoupures de la tleur.

Ou trOU"C ee'te plante dans les fotfés

&

dans les

cayx

profondes

&

croupillantes. Ses feuil les paroilfent

fur la (urCace de l'cau en Avril

&

en Mai;

(e<

ft

urs

en épi croilfenc fur des tiges alfe1. longucs

&

unies; el–

les font couleu" de roCe, d'lIne de!eollpnre tres-tine,

&

fOn! un 5el oro.ment fur la Curface des e,mx.

( D .

'J.)

W

O

U, H

O

U,

H

O

l1, A

P

R

E'S

L'

A

M [ ,

(l/Enerie.)

eri dOlll le vale, de limie. dolt uCer quand

iI

biCle

courre un loup

&

un Cangller.

H O U (/,

oap

d. 1,,)

Glqg.

cap d' Afdque dans l.

Hau,e Guillée, habité par les negros Qunqlla. Ce cap,

00

commenee la cll,e des Bo nes-Gens, ovance alfa

peu vers la mer.

11

en par les

fd 10'

de

lat.

¡eplm–

tríonale,

:1

environ monie: dt:

b

dillance qu'il

y

a

entre

le eap de Palmes

&

celui dos Trois-Pointes.

(D.

'J.)

H O U ll(

CHE,

O U A 1

CHE,

f.

m.

(/'Il"r;11_.)

e'en

la

tr:l~C

que fai, un "a¡¡feae

(m

les eaux en lillan! .

H O U

AL,

(G/og.)

r yaume d'Afriquo dans

la

Ni–

grilie, all bord du Sénégal . II a CJlvjron 46. Iieues de

¡;ell

i

I'ouefl, mais il'

di

bcaucoup plll ¿tendll 3U (ud

de la rivie.e.

11

ell gouvcrné par on Prinec qu¡ fe fa't

• ppeller

h,·ul<,

e'en-ii-d·ire

roi :

3ulJi

M. de

Li,lc éc,il

le royau me de

B llk,

on

Ollall<,

& le

P.

LobA'

Hoval.

(D.'}.)

• HOUAiVI,E ,

ou

1;I0U.'\INE, (.

m.

(Flifl.

mod.)

tcae M homé,anc. L es

Ho""mu

eónren, l' Ara'

pie; ils

l1\)11

~~

logernen

que

leurs

tl~ntes.

lis Ce

roO{

rair une lni

particuliere;

i1s

n'éntrent point

d!\ns les

mo(quées; ils fOLH leurs prieres

&

lenrs cérémonies fOlls

loms pavillons,

&

finitlem léurs exercices pieux par s'oe–

euper de la

prOpa!;~tion

de

I'e[pece qu'ils rega,dent eom–

me le premier devoj,. de l'homme; en conf¿quellce 1'0 -

jet leur eft indiftc reOl. lis fe prclcipitellt

Jitr

le premier

qui fe préCente.

11

nc s'.gi, pos

ék

Ce procurer un plnilir

recherehé ou de ('Iisraire ,)ne paffion qui tommente,

mais de remplir un

acre

religieux: oelle

01\

laide, jeune

ou vieille.., ñlle ou femme , un

hOltame

fer me le

~enx

&

aeeomplit

Ca

loi.

11 Y a

quelqucs

ho",,,,ze!

3

Alexan–

drie, ou ce €ul,e

u'ell

pas toléré ; on y bnlle tOUS

cellX

qu'on y déeouvre.

H

O

U A T,

(Gt!o~.)

petite isle de Frallce fur

f'

0-

cbn, pres de,

c{\te~

de I3reta¡;ne, ii trois licues de Belle,

rsle. Elle a qualrc Iieues de tour.

L ong.

14,

36.

lae,

i7,

20 .

(D.

'J. )

ldOUBLON,

I"pulru ,

f. m .

(B?t.)

gemc de

plante

a

fleur, cQmpo(ée de plulieurs élamlOcs, [oure–

t1\1es (ur un

e~lice.

Gctte fleur en Ilérile, comme

I'a

obfervé CeCalpin . Les embryons naírfenr Cur des pian–

tes qui ne portent point de fleurs,

&-

deviennenr des

fruits éeailleuI, compo[és de plulieurs feuilles qui font

2uachées

a.

un eoinqon,

&

qui c0l!vrcnt des Cemenees,

~nveloppées

chaeune dlune coetre. Touroefort,

bljl,

( ti

hu;.

V.y.>:.

!'

~

A N'

E.

(IJ

HOU

Les tacilles du hooblon fom menue,

&

cm b ctes

le unes dans

l~s :ll1tf~S;

iI

t:n

ton

des

t~,

e..

l'\fbTt-t )

tr\:s-longnc

1

t\Jn il1écs,

rud'.

..

3n~uleut:':~.

\....

!lC~ ,

el

U–

fe , purpllrincs ,

f3AS

vriHcs

Icfi.tud

les cmhr

.\lren

éuoi–

rement 1es perches

&

les

1

pl3.nt

~

Cut ldqtl..!,k , cHes

grimpent . Ses fC:liUes Corte:\! des nreu"

de"

J

d"u . ,

o ppofées-, ponét:.!

[uc des

qU(:\lCi

longm.-s

d'unc

palme

,

rudcs,

&

que\qnefois

rOUAcJ.trC) ; qUC:lqucf\lis

elll.:) imi–

tent

les ft!llilles de mürie- ,

&

tout

enl1::!n..

s ,

[crminécs

par une poiotc;

le

plu~

fo\\v\.'nr c!lI ·, l{fIlt

dé'co\1pécs

en trois

ou

en cinq partics qni

00(

:luts:nt de

poilUC'S

,

demclées

a

IClIr bord , 12010t d'u" coté ,

t.mó

, de

l'autre .

L'efpe:ce

qui porte les

Renrs

fila

point

d~

grninc"

&

ceBe qui

porte

les graines u'a poiot d'¿um"nt:s .

L es

tleurs

naifft!lu

daos le

h"ubloiJ

ta .;!.,

.

l'aill'cllc

des feuilles; elles fom en Il"'ppes, cn'''lIle colles du

chanvrc,

de eoulcur d'herbe p:ile

1

tbu.;

péu'cs,

com–

p"í6es de plufieur é'!llnincs

&

d'un ealiee

ii

cinq tcuil–

les; elles Com Ilérilcs.

L'e(peee remelle pOl te

des

fmil qui (ont eOm11l0 des

pClmmes de pin, comporées de pluhems ¿".lille,

Illcm–

brancures,

pCll

l(,orré'e::s, de

cOllleur

pllc,

Ol1

d'

m

'"crd

jallOe, att.ehées

[,Ir

un

pivot eOlOInUn,

l

1':dli:lIe dcC–

Qucls

naiJfene

de pedtes

graincs.,

npp:atie¡;,

roull~s

1

de

l'odeur

de Pail,

:llncrcs,

&

envcloppécs

¿Jn" mI!

cocffc

membraneufe. Cene pllnte en

tri:~-c"mmlln"

dan. les

haies

&

les prés des pays ,

(0'1

¡rOl :!s ,

1,,:,

ch~\lds.

Ma,s en An;;lc,err., en Hollando , on 1·I:!no!re<

&

en ABcmagne , on reme

&

on cuhh l!

.1"""C

~t.\tl~i

loin,

&

avee bcaueoup de dt!pcn[c, le

houb!oll

d.llh dt hou–

hlonnieres,

oU

·I'on plante de grande pcre!", lilr I.C–

quellc; les

li~""

de

hOllbloll

moment,

C<

I

Cilrp.ltfem

m(!mc:.

Il

fe plale dans un

tcrrdn

h\1mic.k,

c' r~\

.....

hien

funlé: to"ee

cette pL

Ilte deviene

beaucoup

¡..

l

'\

hCt!~

plr

12.

clllture;

fes

~pics

chargés ¿e

ficc r ~ ,

(l.'"

éC:lillc",

&

fa graine [olle plus

gr;uuJ..·

que d-,ms.

h.1\1 ....

\t

C111\·:1gC.

Ses épi , qui

Ion:

les pon. mes de

p'n,

&

'jl

r

l'oll ap–

pelle

fOUVCIH,

müis

Ílnpropr~I1JCrH, fI~ft,.r ~

le

r~

llcillent

au mois

J'

,~OUI

&

de

Septen' bre .· On

k S

feche daos

un fo\\r préparé

poOt

cela; on les

Il'nf~(tne

cnr"irc

dans

des t,cs,

&

on les

gordc

pom- faire

la biere . O

n man–

ge les jeunes poutTcs de

ho!(b!ofl

qu! plroitfclH 3U com–

rnencemc:nt

du printcms.

Les feuilles

(001

ameres;

I~ur

(ue r.e l"hon¡;e point

la

eoulel1r

d"

papier bleu ; les frui,s,

011

les ¡iOllltnCs

de pill fraiehes, om llne odeur agrélb1c,

&

"ontien–

ncnt

l'!ne grnilfe oa réfillc

aromo.tiquc ,

un pea vif..ll1eu–

Ce,

qui parolt

~trc

le prineipc de kur od<llr

&

de

leur

amcrtnJl1C . lIs rcnf rmcnt

llll

fel

3tnmoniacal un pcu.

niercl1~,

uni

3

unl:

~r:\!ldc

qllantité

d'huilc.

(oit

l"ubtile,

roie

épaiOe,

aromilriqn~

&

un

peu

:unerc: e '

cll

pnT

cctte

r. iloll qu'on n'ell

pCl\! PO'I\!

ti.er

de

fd

el!cmiel cry–

Oallin; e.u le

fc1

~l1unonil.cal,

rur-eo\1[

~'il

Clt

joillt

:l

une

grande

quantité d'huilc , nc forme point

de

cty–

Ihtl1 x;

&

ét:me

f~ché

1

il dc\'icnt

C0I1111".C,.

011

rJblc

tcr–

rC!ux .

1I ,érlllle de eet

c~poré,

que

le.

hMblM

renf,'..

"e

un

rel

illurnineu~

t:1rhue:.H, atncr.

¡,,"'())'r.:-

anide

Cll1\":lnt,

fes proprié,és médicin.les ,

(D.

:7 :)

H

o

u n r.

o

N.

En Snede, le< habit1ns ete

la

pro vince

de

Jellitc10nd

&

de celle de M¿dolpadie,

ti;

ItJrvellt :tvec

{hcces des

tit;e~

dI!

hotthlon

pour ell prépnrer de la

fi–

lafT~,

donr ils fom une

toile

groffif!rc; p:lr ce

1n n )'CIl

le

holt"blo"

leur ticm \ien de oh.nvre. Pour cet eITe"

al1

¡ien de lt!lter ce" tiges commc ¡nudles , on

en

dét:\che

les fcuillcs,

en{utte on mce ces tiges en mncét:tti n 01.1

~

fOuir d:lns do I'eau, on bien on les étcnd fur des

roit. de chaumc pour

y

reller expofées pendnO! Phiver

aux injures de I'air; rouvem elles

y

dcmcurcllt loog–

tems coUVertes de lleige 1 quelquefols on

le

l:tille trcm–

per d:lns I'eau de la .mer,

&

enfuile on les expo!'c

. 1-

tcrnativemco[

a

l'air libre, en les

tn::u :tnt

fUf

13

terre,

eu(bite de qllc,i

011

les lailfe tremper dans dC5

enox

Cnu–

rantes. D 'ourres , avan! que de

f~irc

ron'r les

ti~es o~

hlrmens de

hOllhloll,

les expoCent pcndant 1, nUlt

¡¡

la

rofée. Eutin, on les fait (éehcr

:l.

I'air, nn les bat ;

on le, faie de nouveall (é her dan

s

nn rour ,

&

o n

ri–

níe pnr les traiter de la mEme maniere qnc le cl1luvre,

LorCque 10 tnaeération

a

~té

bien faite, on " o,ielll

de

h

lil.rfe 3uffi 611e que eelle d,\ \in ou du chJllvre:

rnais juCqu', préfenr on n'a pl1 10 bl.nchi¡- I'arfi,itemcnt;

mais elle n'en a que plus de Colidité,

va

'1'1. k

bhm–

¿hitfage ne

fai~

que nuire

a

la duré.. de la toilc .

011

pont cepend.m teindre la toile 'lui a

é,é

.intl fJite,

&

I'employer

i

do~

uCages cornmuns . VuyC1.

1<"1

m,tmoi–

r4J de 1'lIcad!mie de S",d(,

'''1,,1,

/7fO. (-)

Ho '-