H
o s
Il n'y a point de viHe mieuA rcglée que le clmp
du
g~and-f~lgneur;
&
.pour
eonnoitr~
13
gra!1deur . de
ce punce
1
11
ruar le
VOlr
campé;
·car
11
y
en bten rnu:Ul:
logé qu" Conl1antinoplc, ni qu'en aueune autre ville
de fon e",pire.
11
a to ujOQTS deux gamitures de tebtes, :lfin que pen–
dam qu'tl ell dans l'une ; l'on aille tendre l'autre au líeu
on il doit aller .
1
I a pour eet effet plus de quatre ecos rnpimers, 'p–
pellés
horta)
(ili.rs,
qui vont toujours une jomnée de–
vant, afiu de ehoilir un líeu propre pOllr la drelfer. lis
tendeO! pretnieremcn! ccllc du fultau,
&
puis ceHes des
otli ciers
&
des foldat' de la Porte, fdon leur rango
D iO.
d. Trlvo/lx . (G)
H
O R T O LAG E, fub. m.
(]ardinllg•. )
la partie
d' uu jardin potager, qlli ell eonpée par des couches
&
e:lrreaux de plantes bailes
&
de
1¿~lll1les
tel, ql\'iI s'eu
voit dans le grand pot'ger du Rot
3
Verfailles .
HORVA
A'
l\IOr THEAU,
(V
<n.ri•. )
eri du
piquclIr ,
lorf~u'il
app. lle les chiens
a
lui pour les faire
enlrer eu quelque taill!s ou fon.
HOSANNA,
f.
m.
(TUolo.til.)
eCt le uom que
les J lIifs donnent
a
une priere qu'ils récitent le feptictne
Jour
a
13
f~le
des tobernacles.
Voy'z
T ABER NACLE .
Ce mor fignifie
f(lIl'lJ~Z-"OItJ, GQnfer'V~z·"OHJ
•
R. Eli.s dlt qlle Ics' J uifs donnent aum le nom
d'no–
famJa,
aux oranchcs de c'1ule qu'ils portellt eo cene fete;
parce qu'en agitant de touS cOtés ces branches de f.1ules
dans la eérémoni. de ce jour-liI, ils chanrent fréql\em–
meO!
hofa nna .
Ce qu'AntOnius Nebriifcmis, dans
Con
commentaire des mo!s hébreux de l'ElOriture,
appli~ue
oux ]uifs q ui res;uren¡ Joú" ChriCt commc le Meme
eo
charl[~1I1t
holanl1a .
G
rotius
dans
Con
cOtnlnentaire
fu r
le
chapo
XX;.
de S. M attbin"
fr.
9.
oblcrvc que les
f~tes d~s
J uifs,
&.
ell
partieulier celle des tapernaclcs ,
ne lip,nifioient pas feulemcnt leur CorlÍe d'Egyptc, dOn!
ils c61ébrpicO! la mémoirc, mais a.uOi l'aneDte du M eC–
/ie,
&
q\)e meme encore les Juifs modernes, le jour
qu'ils portent ces r.meaux, diCent qu'ils fouh.item cé –
lébrer Cdlte
f';~e
a
l'av~lIement
du Meme qu'il, anen–
dem. D'oú il conclUl que le peuple en pOrtallt ces ra–
meaux devant ) .
C.
témoignoit fa joie, le reconooiifam
ponr le
M.JTu.
Simon,
S,'ppllm-nt al/x <lr/monies da
J " if¡
11 Y
a pluGellrs de ces
hofannas:
les )uifs les nom–
mem
hofchannoth,
c'en-o-dire!es
hofa'ma¡.
Les uns fe
r¿citent le premie, jour, les alltres le fccond,
& c.
&
,'appellem
I'hofanna
du premier jour,
I'hofanna
du fe–
cond,'
&c.
lfofal'!7d rabba ,
01\
grand
bifanna,
eCt le tlom que
les ]
ulf~
donnellt
a
lcur fete des tabernacles, qlli dure al\
m oins huit iours, paree qu'''' y demandem fréquemment
le fecours de D ieu, la rélnimvn de leurs péchés,
&
f.1
béllédiéHon fur I'atlllée 'lui vient de commcnccr ;
,&
pour ces demandes ils re rer\lcllt
f.
équcmmcnt des
hofcal1J/1oeb,
ou priercs dom nous avans parlé.
Les Juifs donnellt ellcore le 110 m
d'hofllnl1a rabba
en
particu)ier, au feptieme jonr des tlbornacles , parce que
c'ell ce jour-I. qu'ils demanden! plus par¡icul¡eremelll
le fecours de Dieu.
(G)
HOSCHE, fub. fém .
011
HOCHE, OUCHE,
Oli
OULCHE,
('jli, i(pmd. )
tiré du
"10 t o{"'I,
¡erme de
la borre lalinité qui el1 employé daos quelqlles
cOÓ;p–
lncs pO\1r (jKnifi er \lne certaine étendue de tene Iabou–
rabié
&
cultivéc qui ell prcs d'une mai«m,
~ntourée
de foifés ou de haies,
&
qui Cert .u. commodités de
cctte maifon , comme pour faire venir des légllmes
l '
met–
Ire des arbres fruitiers.
Vo)'ez
la courume de N e vers ,
ch.
V.
Rre.
t.
&
le
Gloff.
de Duc:mge, au
mOl
o/che
&
o(ta.
(A)
HOSI,
(Glo)(.)
ville de la Chine, dOl1s la province
de J unlllO, au dé pnrtemem de Lingao,
&
la tro;ueme
m¿tropol~
de ee\te provll1ee . Elle
~I1,
dit Martinius
dans
Con
Atlas Chinois, de
!4
d
>9'
plus oecidemale que
Pékin , •
24d 10'
de
Intitlld.
(D.
'j.)
.
HOSrES,
C.
m.
pI.
(A'ltiq.)
c'eCt ainn qu'on ap–
pello lt les clllq faariticaleurs en titre d'office, prépoCés
daos le ",mple de Delphes pour
l~s
facrifices, qu'on ve–
noit "Hr;r av:'nt que 'de confuller I'oracle d!Apollon.
J
ls immoloiellt
el\.-in~l11es
les '{iaimes,
&
~pportoient
toll1e 18m allemioo pour qulflles fuifent pures, C.ines,
enrieres,
&
biell cQnditionflées. 11 falIoit iI
Delp~es
que
la viaime trembl:l'
&
frémlt dans toutes les panies du
corps, lorfqll
1
elle reeeypil le,' efh¡nQns d'eau
&
de vin;
car ce n'étoir paí a(fez gu'elie
fec~u~t
la
t~te,
comme
dans le< Cacritice. ordinaires; ti 'quelqu'une d. Ces p.r–
ties ne fe f(¡t pas relfentie de celle palpitatioo, les facrifi–
cateu"
hofia
n'cuúem poin! innallé la Pytliic fllf le Irépié .
H O S
Leur nom
~
..,,' ,
fi~n;fie d~s
p,cns d'une Cltinttté
éproh–
\'ée ,
&
la vi8 ime
qU'oll l1nn'10loit
:i
l.:ur
ré..:c~,üon,
s'appel1oit
o~,c-'r';', .
Ces lnio'fhcs éroicnt perpétuds,
&
1:l
facrifi c3.ture
pa
ffi
lit
fa
Icltrs
COIaIlS; (111
les
croyoit
deCcendus de
D~ucalion
lis
a voicnt Cons cux un grand
nombre de facriti cateurs fu ' alterne, ;
&
c'en Eur 'pide
qui nous en a inllmit le plus p' rt;culiNemcllt;
la
leehlre
des pocles gree, ell une Couree de cononill311CCS • (
D. 'j. )
HOSOPLOTZ,
Olt
HOTSEPLUTZ,
(Glog.)
petite ville de Silélie, dans la princi¡>auré de Grotkau .
HOSPICE,
r.
m.
(]lIriJp,II'{. )
liguific qudquefois
la partie d'un monaOere dellinte
3
loger les hOles ou
étrangers; quelquefoi.s . c'eO
u!,
logemelll détacht' du
couvem, que les rellgleu, bluifent pour
y
recevoir k s
étf3ngers du memc ordre, qui
OO!
befoin
d'y
CéjOllrner
quelque tems. On emend encore par
hofpia,
un \icu
ou emrepllt que le
monall.rea dans quclque cndroit
qui en eft éloigllé, pour y retirer en palfam les rcligieu\
qui vont ponr les atla ires du couvent.
(A)
HOSPITA,
(JI<[w hologi<.)
fu room de V<Enus :
01\
lui
rendnit
un
cuhe"
rO\ls
ce 110m,
&
elle
avoit un
tt!ln·
pie
a
Memphis en Egypte.
HOSPITALIER,
C.
m.
(Myth.)
[uroom que
les
ancieos Romaios donl\oient
iP
Jupiter,
le
BomOlant
JI!–
pil<r hofp<s,
parce qu'ils le regardoienr comme le di.n
proteéleur de l'hoCpitahté. Les Grecs I'appelloieot por
la
l1l~m~
rairan
e
h ,¡"" vengcur des
¡njures faitcs
3.
des
hOtes;
Jllpiur hofpitilJlIJ nam te
di/re
l ura filt entlJr;
mais Jupiler n'étoi, pns le fenl des dienx qui eut le ti–
tre de proteéleur de
l'hofpitalit~
.
VOl'r:¿
ce mOt on
0 1\
le prouve.
'
Ce n'étoil pas non plns, pour le dire en paifant,
a
]npiter
hoJPitR1ia ,
que les Samaritains <on laererem cur
temple de Garizim, cnmme le prétend
M .
Bo lfuet,
mais c'étoit
a
]upiter Olympicn, fa ns ¡'in vocatian
dll·
qucl il ne Cublilla pJS me ma "mg
tcm~,
li I'on adopte
pour vrai ,
le
recit que fair J ofcphc.
/." 'fll' 1;" .
'(
IIl.
ch.
vj.
de la di[pute qui s'élev:l en
E~yptc
fous Pt'1lo–
mée Philométor entre les
J
uifs
&
le,
S~m".;rail\s ,
3U
fujet de leur temple; les Samaritains foutcnam que le
temple de Garizim étoit le feul vrai lemple du
'>ej–
gneur,
&
les Juifs préteodant
9U
contraire, que c'é toit
celui de ]érufalem.
(D..
"1 .)
Hc;>sl'rTt\.LtERS, f. m. plur.
(H;¡;.
«clifialf. )
reli–
gieux que le pape lnnocent
111.
a é rablis pmlT rerirer
les pauvres pélerins . les \'oyageurs
&
les enfans trO\1-
"és ;
ils [om habillés de noir comme les pr<'!tleS,
&
Out
une croix blaqchc Cur leur robe
&
fur leur mameau.
11 Y
a
3
Paris des reli/;ieufes de l'ordre de
S.
Au!!u '
Oin, que l'on
~ppelle
hoJpit nlier<s
de la ch. rit.! de No–
tre-D ame; elles porreO! I'hab;t de S . F rall,OI>, aveo le
rcapulaire blanc
J
l'honnem de l. V ierge,
&
le voHe
noir. Ces religicuCes font vreu d'hoCpitalité,
Out
re les
trois
\'Q!11 ~
ordinaires ,
&
ont,
Inrfqu~cllcs
vont au
Chcel1T,
un mampu /1."is-brun, Ccmbbblc
J
Icur habit . 11
Y
en a
d' antres qni font aulli de I'ordre de
S.
A ugna in,
&.
qui
fom les rp<'!mes vreux, on les appelle
hofpllali"res
de la
milericorde de Jefus . Pendant I'<!,é , elles n'oO! qu'une
robe blanche, aycc une guimpe
&
un rochet de ti ne roi–
le
de lin: !'hiver)
lorfqn'clles font
au
chc:ellr
1
Ol)
qn'on
porte l'cxtréme-onélioq
¡¡
quelque pouvre malade de l'hll–
p'tal, elles mellent pn grand mallteau noir par-delfus
leur rochet ., C'eCt l'archevllque de Paris qui
ea
leur fu–
périeur .
DiflitJl1.
de Moreri .
!;lo
PITALlERES["'Hrs, f.
f.
pI.
(HiP . de Malehe.)
e'dl le nom primitif des religieuCes de I'ordre de Mal–
the; e)les furem établies
ir
)érufalerr¡ au mil ieu <le l'on–
zieme Gecle par les mémes marehands
d'
Amalphie, qui
établ ireot les fteres
hofpitali. rs
de S . Jean de J éruCa–
Icm, pour avoir foiq des
chr~riens
d'Europe qui alloieot
viliter los faims lieux . Elles renoncerCD! au tie"le quel–
que tcms apres comme les freres
hofpital;ers ,
&
Ce
eon–
facreren' au rervice des pauvres
&
des pélerines. Elles
prirent l'habit régulier qui conGlloit dans une /imple ro–
be nqfre, [ur laquelle étoit a!tachée du cOré du creur
une croix de tOHe blanche
a
huil pointe,; cjles tirent
auffi les trois valUX fnlemuels de reli-¡ion qu'clles pro–
noucerent au pié du faillt
fépul~hre,
&
que le patriar–
che de Jérufalem re,lIt. Apres la prire de ce
He
ville par
Saladin, les
f"!IIrs hqjpitalúres
fe retirerent en Europe ,
&
y
formere", depuis des établilfemens
con
/idérables .
Leur nai{[ance devoit étre noble,
&
l'on ex igeo it
a
leur égard' les memes preuves que pour les
che~aliers.
Leor habillement conljnoit dans une robe de drap rou–
ge,
~vcc
un mameau de drap noir, .fur lequel on atta–
choit une eroix de roile ' blanche
3
huit pointes : ufage
qui a varié eo diHcrentes proviDees
&
en différens /ic–
oles .
Vmot. (D .
."/. )
HOSPI-