HOR
La prem.iere ,. les ouvriers qni font les groffes hQrlo–
ges
de< c1oehers,
&e.
on les .P?elle
hoyjo~erJ-~'o/Ji.ers.
La Ceeonde eCt eelle des ouvriers qni font les peD–
dules, on
1 ..
appelle
horlogerJ-pe~d,,¡;er!.
L. rroifieme ell celle des ouvflers qUl font les mon–
tr(sl; on
les appelle
oltvriprs
~n
petit .
10.
L es ouvriers qui fabriquent les grolfes
horlogu
fonr des efpeees de Cerruriers-l)1ael¡iniOes . I1s fom .eux–
ml!mes tout ce qui concerne ces
horloges ,
forgent les
nlOntanS dans lerquels doivtlm .élre plaeées les rOUes .
Jls forgent au m leurs roues, qui fom de fer & lems
pignons d'acicr; i1s fom les dems des roues & des pi–
gDOIlS
¡,
la lime, apres les avoir di\'jfées 3U¡tol)"lbre des
panies convena»les: ouvrage tres-long & pénible.
11
faut
~[Te
plus
q¡,'ouvricc pour difpo(er ces for.tes d'ou–
vrages; car
iI
fauJ de l'inrelligea¡ce pour diOribuer avan–
lageufcme!), les rouages, pro?ortionner les forees des
roues aux efforts qu'elles ont a vaincre.,
f3l)S
cepcnd:lnt
les rendre plhs pefantes qu'il
n'c~
befoin, ce quí aug–
..menteroit Jes frortemens ma)I' -propos. Les conlhoéliollS
de ces machines varienr felon les licUN ou elles fom
placées; les ,onpui,es des aiguilles ne fop' pas fadles;
13
grandeur 'o,ale de la m.erine & des roues,
&e.
c:1l
rel3livc
~
la grandeur des
aiguilles
qu'elle
doir
meuv{'ir,
:1
la c1 a e/le qoi doi,
é,~e
employée ¡¡our fonner les heu–
J:es;
e~
¡¡ui dérermioe la force du Illarre,u,
&
~e1ui·cí
l~
force des rques .
Po~r
compofer
~vantageufement
ces
fQ~te~
de machi–
pes,
I1
~n
néeelfatre de polféder la ,héorte de I' H oFlo–
gerie : ces
m~mes
ouvriers font auffi les
forloges
de
ch~Fe~Q,
d'erealier,
&e:
'
2°,
Voil ~
le détail des· ouvriers pour les peodules.
.lQ.
j
~
prem!er ouvragc
q~e
Pon fait faire no}: ou–
vrters qnl travalllent aux peodules, ea ce qu:on
~ppelle
le
mOlt-peYlunt en
blang,
Jequel
confiOe
dan~
les
rones,
les pignolls & les dé,e",es .
C~s
auyriers , que I'on "p.
pelle
faif~ltrJ
de molt'Vement en blane,
ne font qu¡ébau–
cher I'ouvrage, donr le méri,e eonl;Oe dans la dureré
des · roues & pigllons; \es dems' des roues doi verir
erre
fgalement grolfes, diflan¡es
~ntr'elles,
avoir les
form~s
ti
·courbures requifes ,
& c.
20.
Le finilfeur ell eelui qui termine les deors des
~oucs,
c'ell-a-dire,
q~'il
fait
les
courtll1res
des dents ,
finir leurs pivo,s, fai, les trolls dans le(quel,
i1s
doivent
tour~er;
iI
fait les
engr~nages ,
l'tahapperncnt,
faje
faire
~es
effe,s
a
la fonneríe,
€
:te.oua Iª ·répéti'ion. ·
Il
~ju
fle les aiguilles, enfin les Iini, ; ajurle les pendules ou
lentilles, & fai, mareher la peñdulc. Reae
ª"
méeha7
nille, e'e(l-a·dire
a
I'horlugcr, de revoir les elfers de
la macpíl1e ,
fi,
par exemple , les
ell~rénages
rain
bipll
faits, ainfo que les pÍl'Qts ' des roues.
fi
I'éehappemerii
fair pareourir au
pendul~
I'arc
¿onvena~le
I
fi la pefun–
reur de la lentille & les ares ·qu'elle décrit fop,
r~latifs
.. la torce motriee,
&
e.
les elfets de la Connerie ou
répéti,ion.
..
3°.
La fendeufe ell une ouvriere qui fend les roues
d~s
peod\!les , & ne fait que eeta.
'
4°.
Le faifeur des re[f(>rtS fait les re(forls des pen–
dules; il ne s'occupe
uniqu~ment
'qu'3.
cel!l . Ce que
I'on peut exiger d'lI,n f ..ifcm de relIbm, c'ell qu'il fa(fe
le relIort fon long & de boo acíer, que
1.
lame di–
minue
infc\lfi~lemen, '
de force depuis le bout e"érieur
jufqu'au centre; qu'il foi, trempé
alfe~
dur pour ne
pa~
perdre ·fon é la(liel¡é, máis
pos
alfe~ ·
pour ealfer.
11
fau t
que I'aélinn du relfo", en fe déba\1danr, foir la plus
égale po(Uble, que les lames ne
Ce
frotlem pas en fe
développ.n!.
.
.
rO.
11 Y
a les f.ifeurs de lemilles, de pold$, pour
faire march.. le, pendules: ces ouvriers fom aum les
aiguilles d'acíer de pe\1dule.
.
.
6
Q
•
Le gra,vellr, 9ui f,1i, les cad,ans de cuivre pour
les gendules a (econdes,
&
f .
8 :
Le polilfeur ell un o.uvrier qui poli, les piee"s de
cuivre 'du 'mouvement de la pendulc; le finifle\1r ter–
mine ·& goli, eelles d'acier. '
9°.
Les 6!ll.illeurs ou
faifeu.rsde ea<;lrans de pendllles.
10° .
.
Les ouvrlcrs qoi argentent les cadrans de cuivre.
Il 0.
Les cífeleurs fom les baltes a cartels pour les
pendules.
120.
Les ébéniOes font les ho1tes de marqueterie &
::lutr<s : les horlogers. doi>;ent a.iriger les
éb~nilles
& cí–
feleurs pour le delfem des bOltes; & comme i1s ne fom
pas
t~op
en étar de le faire par
eúx-m~mes;
iI
ell
a
propos qu'ils confultent des arehileéles ou de bons def-
flnareurs.
. ,
13°.
Les doreuli, pour
1",
bron7.esdes bOltei
&
des
~artell,
&<." ,.
'
"
HOR
14• .
Les metteurs en couleurs: cellx-ci donnenr la
co!,!leur
.tI!
pron'!.es des bolt.s de p..endule,
.3"1
eartels ,
cadrans,
&c.
ee'te couleur im,te la dorure .
I fO.
L es foodeurs pour les roues de pendules, & de
dilférontes
.ut~es
pieces \jui s'cmploieot pour
~es
moll,–
veme!)s.
,6°. Les fondeurs qui font les timbres, les rOUrneJlt
&
les politrent.
Voila en gros les ouvriers qui ,tl.vaillenr aux pendu–
les ordinaires.
11 Y
en
a
d'autres, <¡ui fom plus volon-
tiers des pendules
a
earillon.
.
LeS' pendules a équation, ou autres machines
com~
po(ées; fom exéelllées par dilférens ouvriers en blanc,
finilfeurs,
&c.
& 10m conduites
&
eompofées par l'.bor-
log.er,
.
Des
ou 'VY;er J
'luí tra'Vaíj/ent
,OflX
rd(J(ttr~s.
1°.
~e
f. ifeur de monvemens en bla!)e : il (ai, de mpme .que
eeux des pendules , des roues & des pignons, leequels
exigem
a
peu-pr"5 les memes precautious . Ces ouvrJers
ne fonr que les mOllvemens des monrres fiQlples .
20.
Le
(aitem de rOllage; e'e/! une fone d'ouvrierell<
bl.nc, qu;" ne s'occu1'e qu'a faire les rou.ges des mon–
tres ou répéritions.
3\1.
Le. ''luadraturíers fom ceux !lui f(>nt
o~te
par{ie
de la répétition qui ea fous le eadran, dont le rr.éeba.–
nifme eO rel que lorfque I'on poulfe le bouton ou pouf–
foir de la
in~ntre,
cela
f.irrépéler I'heure
&
le quart'
marqu.é par les . iguilles.
.
,
.
,
.
4
P .
L e fin i(feur cO I'ouvrler
qlll
tertll'!1e
J
ouvra~e
du faífeur ¡:le mOllvemens.
1I Y
a deux forles de fint e–
fCllrs
celui
ql1i finit
le
mouvernent
des
lnontres
lim–
pIes
~
'&
celni
ql1i
teqnjne
le.ro~l:\&e
d
'u.nemon~re
a
ré–
péti,iQn. L 'uq
&.
1"4Ire fiOlfIem le, p,vots des roues,
tes em¡rénages. Quand les monrres· Com
i\
roue. de re!,–
eontre ' les finilTeurs font aum I'éehappemen! . J-.e Iinlf–
reUf
é~.tife
la fufée avec fon relfoTl;
il
ijulle le
m
OU -
vemenr dans la bOI'S:,
rema~te I~
montre :dqr,ée,
&
!a
f.io. mareher . Re(le a I'horloger
~
!a revo" , a
examl–
ner les engrénages,
l¡;s
grolfeQrs de.> p.ivo,s , leur liberté
d.nsleur 'rou , les ajulleme'1s du fpipl,
l'éeh~IlPfmeut,
le poids du
b~lancier,
I'égaliré de la fqfée,
"$e.
l!
re–
rOllcher~
lui-meme les
pani~s
qui ne
[oP¡
pas felon les
regles, & donnem ainfi I'ame
i
la
m~e~Í1)c;
lIjais il
fallt premieremenr qu'clle ait é,é conOrUl,e fur des !¡O!!'
principes.
•
fO.
L~s
faifcurs d'éehappemons des ¡no:!tres
ii,
cy'IIt~dre · ceux-ci ne font que les échaBpemens, c'etl-a-drre,
la ;oue de
cylindr~,
le cy\Índre meme fut
le~\lel
ils
fixe,!! le bq!a'lcier, ils ajulleot la eouliq-e
Il¡
le
fpir~l:
Coml1\e
~ueun
des é"h' pp'emens eOllll\l no eorrtge
nt
ne doi!
corrill.erles inégálités' de la force mortÍae,
c'eít
a
ce> méehamlles, qui fon' f..i,e des éehappcmells ,
~
prefcrire la difpoli,íon & les dimenfions de I'éoh;¡ppe,
tnent ;
c'etl ~~~djre,
a
~.xer
1: "C!mbrc des v.ibratlons, la
grandeur des
ar~s
qu
,1
don farre pareou"r, le paids
du balander relarlr
a
la difpolirion de la machin.
&
a
l. force du relfon, puifque, eommc noos le vecrons,
e'ell fm ce rappor¡ que roule tou'e la julleffe des montrés.
6°. Le faireur des relforts des montres,
il
oe fair
que le,
pe[i~s
re{fo¡ts .
. ..
7°.
La faifollfe de chalnes de montres; on
~ire
eet
ingénieux a{femblage de Geneve ou de LOndres .
8
0
•
"Les
faifeufes de fpiraux; on tire aum les Cpirallx
de Geneve . ' .
~
..' .
Un
epiral exige be.ueoup
de
fo(o pour étre bon, &
f. bonré ca errentieHe
dan~
une montre.
11
fom qu'il
foi, du :!",eílle?r acier poOible; :qu'i1 ·foi, bien trempé ,
ali,n .qu
¡J
ref\ltue
tou'~
la qnanmé
~e
r(lOuvemellt qulil
reero", on la plus .pproch.ante.
.
, 9°.
Vérru(íIleur, on le fai{em de cadranL
10Q.
Les faifeurs d'aigllilles.
11°.
lLes graveurs, quí fom les 0roemens \les coqs,
rofettes,
&e,
·
,
nO.
Les. doreufes . font des feromes qui
no
font que
dorer les platines, les: <;oqs & les au\rc.l partleS.
d~
mon–
tres.
11
faut qu 'elles ufent de boaucoup de préeautiOIl'
pour que le degré ·de
chaleu~
qu'elles donnent
it
ces
pieees ne les amolif\ent p.s.
.
'
13°.
Les
pO\Íf\~ufes
font oecupées a polir les pieces
de euivre d'une momre, eomme les rOlles,
& e.
qui ne
fe dorent pas .
. '
,
14°.
L .es ·ouvriers qui po!ilfent les pieees d'acíer, com-
me 1es marteaux;
&c.
.
-
.
1
fO:
Les fendeuCes de rOlles.
16°.
Ceux qui ,.¡!lent les fufées
&
les roues d'échap–
"ement; la junelfe 'd'une TOnCo d'éehappement dépend
fur-tout de la Julleae de la machine quiTen a la
raíl–
ler, elle dépcnd auffi des fains de celui qui la fend ,
~ e~