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HOR

Les paulos 'lui eoneeroent I'art de I'Borlogerie, ronr

d~pendantes

de la eommunauté.

Extra;ts

par

F. B.

d"

I;'/),.e des

ftatus

des Horloger$

J(

Paris.

HORLOGERIE,

(ord" cncydop1di'l'U,

M~chani-

1ue,

Phyjiq11t, fti<7"e d" mosn,,,!,,,nt ,

~c.)

L

Horlo–

-lcric

ett l'an cie f;tire des machmes

q~t m~rl1~en[

.

le

tems. L'art de meCurer le tems a du falre I ob]et ocs

rcchcrches des hommes daos les {jedes les pi

U$

recuIés ,

puiCquc eelle cooooieraoce eft oécelfair.c ponr difpofcr

dcs momens de la

vie~

eependant il

OC

parolt pas que

Jes. aociens ayellt eu aucnne connoilfance

de

l'

Hor/ose–

rie,

:l

moins que l'on n'appelJe

de

ce nom r art de tra–

eer les

oadrans J%i"s,

de faire des

depfydr<J

ou

fa–

bli,,_,

des

hor/oges

d'eau,

&e.

11

di vraiJfelJlblabLe qne

les pr,emiers moyens que I!oo a mis en uCage pour me–

fUTer

le

tems, Ol1t

éré les ré.voludons jourllaEeres du

foleil: ainn le tems qui s'écoule depuis le lever juCqu'au

eoueher du foleil, fir nne meCnre qui fot appellée nn

jONr,

&

le lems compris .dep"is le concher dn Coleil

jufqll'a

11.,0 lever

fit

la

¡filie;

m.ais

on

dm bient6t s'ap–

pereevoir qu'une tdle meCure élDir défeaneu[e, puirqne

ces Cortes de jours él0ieot plns Jongs en élé qu'en h'i–

ver:

ti

p:uoir

que

Pon

re

(crvit

enruite

du

telDS

qui s'é–

couie depuis le poim de la plus grande é1.évariol1 du

Co–

leil nL1-¿elTus 'de l/horilon (Icqucl on nOOlme

midi),

jufqll'a

fon

re.tollr 3\1

l1\1~hllC

PQint;

nlais commc"lcs be–

foins des homrnes

aUnmel1te~el)t

a

mdbre qu'ils devin–

rcut plus inllro1ts, cela les obligea

a

avuir

dl'S

di,viCions

du

tem qui tulf"nt plus petites, lis di\'iCerer.t done le tems

qui S'éc,)tl1e

entre

a~Ul:

rQidis,

c'el\-a~dire

une

révolu '

rion du i;lleil en vingt-quarre porties

00

heures,

d~-I:l

l'origint! des

c~dra ns

lolaires dODr

les hCl1res

í.bnt

m:lr- '

quées par

de~

lignes; voilu

ell

g'os I'origine de

la

me–

fint! du

rcms pª,r le

JT)OUVCIHCUt

du folcil:

ar

0 11

voir

que

ccae

manÍ<"re

étoíe

rnjcrre

a

bien des difficnltés,

car

on ne pou\'oiJ f:\v oir l'heure pcnd:mt la nuj[,

ni

lorf–

que le Coleil étlli! coché

p~r

des nn"\\e6 ; c'di ce qui

donn. Jieu

a

l'inventioD des cicpCydrcs ou porlogcs

d'C311,

&c,

Cetro dCI niere man'.cre de meCurer le tems, 10IJte im–

pnrfai,t~

qn'e1le di,

~

Cervi j nf,u" la fin du dixiemc fie–

ele, 'lu; eH I'époqm.:

de l'invcmion

des

horlogcs, donr le

m (;uvement ell communiqL1é par des roues dentées ,

la

vitd re réglée par l1l1 balancier, l

'impulr.oQ

dono"e aux

roue par un poids, & le lems indiqué tur nn cadran

divil·é en dOL11." parties égal<S au moyen d'l1l1e .iguille

portéa par I'axe d'uue roue;

cClte

aignille

f3it

un

tour

en don'!.e henres, c'e!l-;-dire deux tours depuis le midi

d'un jour ou midi fuiyant. Lorrque I'on fut ain" par–

venu

a

avoir de ces Q.qrlog,es, JOIlt les premiers furellt

placés aux clocher< des églires; des ouvriers adroits

&

inrelligens enchérirent Cur ces décollvertes , en ajoutanr

a

ctlté de ces horloges un rouage, donr PoRice eft de

f<lire

t:rapp~r

un martcon Cur

IIDe

cloehe les heure, indi–

quées lur le cadran ; de Cqrte qu'au

mo~en

de cetre ad–

dition, on pouvo;t ¡avoir les heures pendant la nuit Illns

le

fe~otlrs

de

la

lumiere, ce

qui

devint d'une grande uti–

lité ponr les m003(]eres; ear il falloit qll'avant celle in–

veOlion les ¡elig1cllx obfervalfellt les étoiks pendant la

nl)Ít,

pour oc'

~as

manquet

l'hc~re

dt}

Cervice,

ce

qui

n'é toit pas (on cOffimode

pour

eax; auífi attriblJoit on

],inY~II(on

des

horl0ges

a

rones

3U lTIoiue

Ge-rbert, qui

fuc enfuite afcbevéque de Rdme;

c!nyiron

en 991,

&

en–

til) pqpe r..us le nom de

~ilvenre

JI

on s'eft Cervi juC–

queS ell 16)r de cene inv el1lion.

Yoye:<. I'Hifloire de

f'rn/ue

dll préndcnr Héllault,

tume

l.

p.

126.

Quand on fUI ainlí parvenu

a

avoir de ces horloges ,

on en fit des plUS pelil!,s pour placer dans les chambres;

enfin d'habiles ou,;"ers tirem des horioges portarives,

auxqllell~!io

UIl

a donné It! nom de

montr~J.

C

1

eft

el

ce

tems

qu~

remonte

l'ori~inc

du relfor¡ fpiral, dOIl< 1'.–

a ion enrretient le 1l)"UvemelH de

h

machine,

&

tiellt

líeu du poids (loiH on fe reu pour les horloges, lequel

De peut etre

applj~u!

:i

une maeiline ponative conrinuel–

lement expofée

des mouvcmellS, intlinaifons ,

&c.

qui

empec~erotent

l'{laion du poids, on tit aum des mOIl–

tres

a

[onn~rie.

C'eO

proprement

a

cc:S

d¿co\nrcrtc:-s

que

c ornmence

I~art

de

Jo'

Hor!ogerie;

la Jutlerre,

a

laqnellt:

on parvi", pour mefurer

le

te,ns en fe ervant des hor–

lo~es

&

des montres, élOlt intinilncl1r au-deffus de la

jufrelfc des Cabli,",s

<&

hqrloges d'cau; aum faltt-il avouer

que c'efl une cjes belles déeon vertes de ces tems-]¡\ :

rnais elle u'éloit rien en compara,ron de

I~

pcrfeélion

que

I'Hurlogaie

noquit en .647; Huyghens, grand ma–

thématicíen, cre' de nouveau eel art par le. belles dé–

couvertes dollt

i1

I'enriehir; je

VCUl:

parler de 1"pplic'l–

~jp~ ~u'i1

rt da

pmdrdc

:lUX hOTloges,

pou~

elj regler

liOR

le mouvement; & quelques années apres,

il

adapta

IUl{

balanders des montres uu r.lfon fpit3l, qui produi{jt

fur le balancier Le

m~me

effe(

que la peCamenr fur le

pendule.

La juflelfe de ces machines devint

fi

grande par ces

.deux add,tions, qu'elle Curpalfe alltnDt celle des ancien–

nes

hor1o~es ,

que celles-ci étoient au-delfus des cJepCy–

dres

&

,horioges d'cao .

Huyghens ayant appliqué le pendllle aux horloges,

s'3ppe"~Ut

que les vibrarioos por les gtands arcs du pen–

.duJe .éloient d'uue plus grande durc!e que les vibr:Rions

pa.r les perilS ares,

&

que par conCéq"en! l'aélJan du

.poids Cur le penduJe venant • diminucr ItlCCque les frot–

temens des roues feroieut allgmenrés

&

les huiles épaif–

ftes

1

iI arriverou nécelfairemeot:

que

P'horlo~e

avance–

roit. Pour parer cetre diffieulté, il eherch. les moyens

de rendre les oCcillarions du peodule iCochrones ou ég:l–

les en duréc, quello que fUI l'élendue des ares; pour

cet elfet ,.

i'l

déeoul'rtl por fes rccherehes la propriété

d'une courbe, qu'on .ppelle la

cycl',Jd.,

laqueHe e(] tell.

que

ti

00 lailfe tomber un c..rps de dilférenres hauteurs

de ce"'e courbe, la defctnlj: dlJ corps ro fait toujours

<lans le

m~mc

rems:

iI

appliqna donc

¡¡

l'endroit ou le

fil, qui CnCpond le pendule, el! allaché, deu, lames pliée.

J!t)

cycloYde entre leCquelles le til pa!l" ir; enCorte qu'a

meCure qne le pendule décrivoit

eles

plus grands arcs,

& qu'il auroit da faire l'oCcillation en un plus !$nnd

lems,

¡¡

meCure aum le pendule s'aceourcilfoit,

&

fon

mOU.vemcllt devenoit plus accéler";

&

Idlement que Coi!

qne le pendule décrlvlt des plus grands ou des plus pe–

tits arcs, l. tems des orcillatiollS éloit toujours le me–

me. Quoique

le

Cueces n'ai. po< répol1du a eette rhéo–

Tie,

elle n'el1 el! pas moil1s admirahle,

&

c'<11

a

elle que

nOHS devol1s la perteaion .auelle de nos penduleso; ear,

rnalgré que 1'011 ne falfe plus urage de la cycloYde, c'eft

de eelle théorie q\le nous avons appris que les pelito

'res de

c~rele

ne different pas Ce,nliblemel1t des perits

arcs de cyeloi'des;

&

qlj'ainli ·en

fair.~nt

parcourir de pe–

ties ares atl p'endnle, les tems des vibr..ions nc ehan–

geront qu'infinimem peu, qu')ique la torce motriee chan.

gdt au point d'en donbler I'érendne.

L e pelIdule edreulaire, que I'on appcile

piroüett<,

di

encore de I'iovendon de M. Huyghens. Ce pendulc all

lien de titire fes oreill,ti"1]$ daos un

m~me

plan, décrit

:1l1

contrairc

un cone;

&

tourne

wujours

du

meme

c6-

té,

y

"tallt oblig é par I'aaion des rOues. Ce peodqle

eC! rcllcmcnt comporé qu'il pC\lt parcourir de plus grands

ou de plus petits ares, Celon que la furee motriee agit

plus ou moins 1 enCoue que les tours que ce pendule

trace dans I'a'r, ont des bafes plus grandes ou plus pe–

tites,

relon

l'iné~aJité

de la force motrice;

mals

quoi,–

que le pcndule décrive ainn des cones ioégaux, cela nc

change point les tem. des révolutions du pendule; car,

Coir que la force motrice Coit foible,

&

que l. (orce

centrifuge dll pendule lui falfe décrice un pelit c6ne, ou

[oir que

1:1

force

motrice

venant

a

augLn eO[Cr,

la force

cenrrituge du pendu!e lui

f.ll

;' aloes parcotlrir un plus

, grand cerele, le telllS des révolutions ell 10uJours le

m~me;

<e

qui dépend de

la

propriété d'une ceClaine COUr–

be, (ur

la~t1ellc s'appliqn~

le fil qui porte le pendule.

Cet

ito~hroni!ine

des révolntions du. pendulc eft fondé

für une {h¿ode qui m'a to uJours paru 3.dmirable

l

ainij

que celle de la cyc1oYde;

&

qnojque 1'on ne [alfo

uC.ge

de I"'llue

ni '

de I'aurre méthodc,

00

nc doi[ pas moius

e(fayer d'.n fu ivre l'eCprir dans les machin"s qui mcCu–

relJt

le [ems,

tO\1re

leur

julfelrt!

ne

pouvanc

erre foudée

que [ur I'irochronifinc de; vibracio:lS du

ré~ulatcur

quel

qu'il Coit: ces inventions f,,,enr eontellées

a

Huyghens,

comme

iI

le dir

lui-mc!me

au

comrncncemen[

de

lon

¡¡–

vre iutitulé,

de

hor¡ogio ofoil/aeorio.

Je

rapporlerai fes

Rrc,pres paroles.

" PertOnnc oc pent nier qu'il

y

:1

fei1.c

3ns

qu'on n'a..

" VOte

foir par

écrit

1

[oit

par

tradition

l

aucune

COl'llHljf"'/'

" Cauce de I'application dtl

p."dlll.

aux hoologes , encore

" moi"s de la cyc1o"ide donr je ne Cache pas que per–

" fQnnc me contene

l'addirinn.

, " Or il " a Cei...e ans aauellement (en 16)8) que

" J'ai publié un

ollvrage

[uc

ccne matiere; done la date

de I'imprctfion differe de Cept aunées celle des écrits

" OÚ

celtc

invemion en nttribuée

:l

d'aurres; quao[

:i

" ccux

qui

cherchen[

a

en

auribuer I'ho}lneur

a

Gali–

" lée , les

UIIS

diCem qu'iI parolt que ce grand homme

;, avoit tourné ces recherches .:te ce c6té; mais ils font

" plus,oe tne

femble,pour

mQi que

pour

lui,en

llVOUllltl

'l

lacitclnenr qu'il a en dans fos recherchcs mains de

" Cueces que moi,

D'antres

vont plus

lain,

&

pn:ten–

" dent que Galilée ou fon fils

~

effeaivemeOt appliqué

?'

le pel¡dule au. hOrloges; mais

que~le vrai!lembl"~lce

" y

3-t-11