HOR
eomme
le
ct.téC
E
en all finus de I'.ngle droit
H,
de méme
le
c/'né
H
C
ell au lillus de I'angle
E,
dollt
la
vakm étant rctranohéc de
90
deg. donner. cdle de
l'angle
C .
On dira enCuite:
comm~
le /iuus de
I'a~gle
E
el!
i
fon cOté oppoCé
HC,
OU bICI) corome le hnus
ee I'angle
H
ell
i
fon cOté o?po(é
CE,
de meme
le
Ílnus de I'angle
C
eil au /inus
EH,
qui en
l'horiJon
vi–
lible que 1'011 cherehe .
/-Vo/f
&
Chombtrs .
(l!. )
HORISO,""
m
P ei",,,,,,
ell la ligne qui termine fur
le ciel, tmls les 10intaillS aquatiques ol1 terreare" de
!ocron qu'elle les dillingue du ciel, on ils femblem néan–
moins toucher.
HORISONTAL, adj.
(/lftron.)
qui ell de Diveau
"eU
parallelc
ir
I' ho,·ifo",
qui n'ell point incliné fur
I'ho–
ri(on. V.y"'-
HORISO,",.
Ou dit plan
horijo",o/,
ligne
horifo,,!,,/e>
dinanc.e
ho–
yiJon.a/e,
&c
C
adr4n horiJo;,ta/
ell cel"i qui en décrit fur un plan
parallele a
I'horifon,
&
dOn!
le
Ilyle en élevé [uivam
J'élévation dn pole du lieu oii il en conllruit.
Ces fortes de c.drans Com les plus limpies
&
les plus
aifés
¡¡
décrire.
V aya.
CADRAN.
Li.gn. horiJonta/e
en perfpeélive, ell une Iigoe droite
tirée 'du puint de vue parallelemcnt
¡¡
l'horiJo",
ou l'iD–
terCeaion dll plan du tableau
&
du plan
horif."ta/.
ParalJaxc horiJo"tu/e. %y.z
PARALLAXE.
Plan horiJo"'''/,
ell ce!ui qui en parallele
a
l'horifon
du \ieu.
Vo)'<z
PLAN.
T out I'ob)et du nivellemeot ell de voir
/i
dCl1x points
[ont un plan
borirunta/,
ou de combien ils s'eo écartent.
f/oycz
N:VELLEMENT.
.
Plan horiJontal
en
Per.Jpdliv.,
ell un plan paraUele
:l
I'horieon qui !,afie par l'reil,
&.
coupe le plan du ta–
ble, u
a
angles droits.
P ro¡eélio>1 b. riJontal•. Voy.z
CA
R T E
él
P
R 0
J
E–
CTt ON .
R cfraélion horifonta/t. Vo)'ez
R ÉFRACT/ON.
Cham-
bas.
(E)
"
H O R
K 1,
(GloJ.)
vtlle de Lithuanie, daos le pa–
latinat de Mei"z.lau, fur le Dnieper .
*
H O R L O
GE,
f. m .
(/lrt ml,han.)
machine
qui , par un mouvement uniforme quelconquo dom les
panies fe peuvent meCurcr, indique les panies du tems
qui [nm écoulées. Ainli tout Part de I'Horlogerie n'en
8utre choCe que J?applic3tion du tems
a
I'eepace.
Les ho mmes ont feoti de bonne heure I'utilité de "et
fin;
'V0ye 7:.
dans
les articles
fui'iJoIl1
,
les progrcs qu'il a
faits depuis les premiers tems juCqu" nos jonrs .
H
o
R
LO
G E
tl
eau, (L it:lrat.)
l'
hor/ogt
tl
t"lI,
au–
tremem nommée
"
'pfy.dr.,
étoit che7. les anciens un
vafe qui Cervoit
i
meCurer le tems par l'écoulement
d'unecertainequantiré
d~cau
;vo)'t',t.
au
mot
CLEPSYDRE,
ce qui regarde la conllruaion de ces vafes,
&
la diffi–
c u\té de détcrminer
~vec
exaaitude la "lte([e du flu;':le
qui fort par le trou des c\epeydres; nous ne conlidé–
roo' ici ce fujet que du e/Iré de la Httérature .
• Elle diOingue del1x
.hor/ogo
tl
.au,
I'allcienne,
&
la
nouvelle inventée par C lélibius; cene derniere étoit ulle
machine hydrJl1liquc que l'eau menoi, en aaion,
&
qui
m3rquoil par fes mou,'cmens les ditT"éremes heures du
. jour. La premiere, Cuivant la deCcription d'Athénée,
n'étoit aulre
chofe:
qU'llll vafe avcc une cfpece
de
tuyau
étroit, percé d'une pedtc ouverrurc
I
par
ou
découloit
goutte
a
gOUttc I'eau qu'on
y
avoit verfée. e'ell-I'
ce!!e c1epCydre fameufe, • laquelle les Or.teurS
&
les
hilloritns fonl
(j
rouve.ntalIulion par taot d'expreffi ons
:lllégori'4u:;s, que l-iarpocr:n ion compof!l un livrc cl:prcs,
pOll r en donner l'intclligencc .
On meCuroit, non! dit-i1, par ces fortes
d't.."¡o<~es
tl
<"U
le lems des combats des plus habiles orateurs;
de-la vient cetre phrofe, qu'Ul1 fréql1ent \1fage tit paner
en provcrbc:
Qu'il
pAr/~
¿ll''H
moa eau,
c'efi-a-dire ,
pe..n–
aant
/~
ttmps t¡ui m'
~ft d~fliné,
i,
T.
;fC'ü
J
/d.TJI,,~J.'T.;
vivrc de
ee
qu'on
rctiroi: des déclamations, dont
le
tems Ce limitoit por
l'~eoulement
de la clepfydre, s'ap–
peHoit
Ti,
lIt~f+ul""
,u"':T'Xur .
En
etfct,
commC
an avoit
coutllme
de verrt:r
trois
p:\rts d'eau
égales
dans
le
vafe ,
ulle
pour l!aecufatcur,
)'autrc pour 1'aceuré ,
&.
la rroHicmc
pour le juge;
cene
c0tiU1me
tie nalere
les
exprcClions
utitécs qu'on trauve
dans Efchinc,
-:rF~'T",
líuTf,n ,
'TI;T., 11101,)
premier~,
[econ–
á~,
troificm<.
~(Ut.
Auffi voyoit-on une
fOlHaine
daos le
borreau d' I\lhcncs det1inée
a
ce feul uCage,
&
gardé~
par
un lion d':tira¡n,
CUT
Jequel s'arreyoit cclui qui avoi( l'cm·
ploi de diftribllcr I'cau dans le vafe pour le jugemellt
des preces . 11 Y avoir en
rncme
tcnn
un
iofpe8eur
choifi par le forl, pour prendre garde que I'e.u füt éga–
JeQleor dillribuéc, aina que Pollux le rapporte.
HOR
Platon
confid~r!nt
les bornes qu'on mettoit aur plai–
doynies des avocats par c<tle dillribution d'cau l!mitée,
n'a pu s·empl:cher de dlre que les orat<llrs érolent
eC–
claves, au \ieu que ks philo[ophes étoient libres, parce
que ccux-ci s'étendoient dans lems d,[cours faos aucu–
ne gene, taodis que ceux·li étoient contraints par plu–
tieurs enrraves,
&
[ur-tout par l'écoulement de I'eau
d'"ne miferable c1epfydre qui les
for~oit
ií
Cs
taire,
.CIt ......
ll..,
",;,
111'.,
,ioü .
CcpcDdam I'u[age du barreau d'h.thenes pa([a
d.nscelui de R ome f.1ns aucune altération . On trou ve daos
plufieurs endroits des ceu"res de C ic.éroo,
a'{lta mihi
h"'T<e, a'lllam
perd.rc.Pline dédamant eOntre la pré–
cipit3tion avee laquelle
k~
juges de Con (jecle déei–
doiellt de. plus grandes aijaires; apres avoir dit que lems
peres n'co u[oienr pas ainli, aj0\1te ironiquemcnt : Pour
" oous, qui nou, cxpliquolJs plus nerremcnr, qui con–
" ceVQns plus
vit~,
qui jugeons plus équitab\cment,
" .nous .expédions les atfai«s en moins d'heures,
p",,–
" eioribllJ "'pfydri s,
qu'ils ne merroient de jours •
" les clltcndre
".
On t"it en effet qu'on obligeoit l'orateur de fuivre la
loi,
&
qu'on ne lui \ai([oit pas le tems de prononeer
un difcours, qui étoit le fruit de j>lutieurs "eilles:
in
allio,te a'{ua d<jirit,
dit Quimilien. Quand les juges dou–
bloieDt par extraordinaire le tems qui devoit etre aec"r–
dé par la loi, c'.ttoit
cltpfydrlH "<pfydris addert. .
On obreevoit Ceulement de CuCpenáre I'éeoulement de
I'eau pendant la leélure des pieces qui ne failoient pas
le corps du difcours, comme la dépefition des témoins,
le texte d' une loi, la teneltr d' un décret; e' étoit -lii
a'l,,"m (,,!liner,.
Ce foin de meme Jleau dans
l'
hor/oge,
ou de
I'arr~ter, regardoit un minillere inféricur,
&
les perCounes
qui I'exers;oient, étoient d'uo caraaere a([C7. mépriCablc.
SouveDt emportés pH une haine patriculiere ou corrom–
pus par d<s préCens, ils avoient I':lrt de faire couler
I'~au
plus promptement: alms des qu'elle étoit écoulée, un
Cergem en averti([oit,
&
I'oeateur éroit contraim de s·ar–
r~ter:
,'i1 en uCoit autrement, celui qui devoit p3Tler spees
lui, avoit droit de l'interrompre,
&
de lui dire:
1/
"e
t'
efl
pas p.rmis d. p"if<r da"s mo"
"'N;
de' la ces
ex–
preffions proverbiales
1'ar/"
en
fOH
ea",
avoir /a mef"–
r< d'ea",
pour fignificr
¡en
bonté
&
afT"jctti
"
un
tem~
tixe .
Mais, malgré la fevérité de la 10i,
la
favem ou la
h.ine amenerent inCenliblemenl beaucoup d'injullices . Ci–
céron o'obtim q\1'uue demi-heure pour la défenfe
de
Rabirius,
&
les accllCateurs de Milon eurem deux heu–
res pour I'arraquer . Enlio il arriva que
l'horlogt d'"",
ne s'are.!ta plus que pour les gens fans crédit.
D'ailleurs on avoit imaginé toures Cortes de ruCes pour
ae<!élérer ou retarder l'écoulement de I'ean, foit en em–
ployam des eauI plus ou moins épaitTes, foit en déta–
cham, ou en ajoíltam de la circ
a
la
e~pacité
du verre.
L es
horlu/!,es
tl
<all,
dotlt nons venons de parler, é–
toietlt encore d'nC'ge
¡¡
I'armée, pour divieer les veilles
anx Centinellcs, eomme on peut le recneillir des aodens
allteurs taéliques: plufieurs peuples s'en [ervoient auffi,
pour marquer les henres du jonr
&
de la nuit; lémoin
ce que dit Céfar dans [a deCcriPtioo de l'Angleterre,
qu'il avoit obfervé par leurs
bor/oges d',a",
que les nuits
y étoient plus courtes que dans les Gaules .
(D.
J.)
H
O R LO G!:
a
rOllag~J,
a
r~fforts,
a
(unJrepoidJ,
a
fo"",r;.,
(Hifl.
de "Hor/ug. )
ce font l. rout autam de
machines
autom:ltrs
ioveneées pour mcfurer le
tcms.
De Conger
¡¡
le ther, [eroit un de/fein enravaganr;
mais , d,t M. l' Abbé .'>aillier, marquer les momens de
f<> fuite, compter les parries par lefqnelles
iI
nous échap–
pe, e'ell un fruit de la Cagaclté de l'homme,
&
une dé–
couverte qui .yant eu la graee de la 110uveauté, con–
Ccrve eneOre la beauté de I'invendon, joime
ii
fon uti–
lité reconnue; eetre decouverte ell celle
des'/'or/oges
en
général .
Nous avons fait
I'~rticle
hillorique des
hor/oges
¡¡
eau;
pour ce qui rellarde les
hor/oges
ií
[able,
vo)'ez
SABLE.
De cetre maoiere il nous relle Ceulemem
¡¡
parler de cel–
les
a
rauages,
~
rc(forts,
a
centrepoids,
&
3 fonnerie;
comme elles Cllccéderent aux premieres, leur hit10ire
nous intéretfe de plns pres. Voici ce que j'en ai reeueil–
li, particuliéremcnt d'uo mémoire de M. Falconet, in–
féré daRS le reeueil de I'académie des lnferiptipns.
Aprcs que
Ct~fibius ,
qUl fleuri([oit verS I'an
6/3
de
Rome, eut imaginé la machine hydraulique des
horlo-
7.U
a
eau, on
trouva
le
recret d'en faire 3
rouage
fur
le
m~me
modele,
&
ces nouvelles
horlo<~es
priren! une
grande faveur; Trima1cion en avoit une aans fa
falle
a
manger . Cene iovell!ion
oé~nD1oi!1s
ne fe perfeainnna
point;