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.'

HaO

plufieurs contouts fur le corps de la matrice, afin qtt'el–

Je pui(fe s'étendre avec ce

viCe.re

dan> J'ét.t de groC–

(dre . Ccuc anere en qltelquefois double dans J'un

&

I

dans J'autre (exe , maio plus (ouve"" dans les

ftm~es.

11

Ce trOlIVe aum pJutieurs (uJets, ou eetle attere vlent

du rameau porté rieur dans la

bonteufe com>nlt/u,

dollt

nous allons parler.

La

hont<!ufe

( OmmmIC,

011

tnD)cnnf,

procede ordin:li–

remem du trone de I'artere (el.tique, quelqllefois de

l'arlere hYPoB.flriq ue, Cur-tout dans Ja

f~mme,

&

ea

toilJoucs timéc derri. re la tubéro fité de l'iCehium;

eUe Con du p<tit b. mu 'par la grande 6chancrure des

os d<s ¡¡es , marche derriore l'apophyCe épineufe de

l'i(chilltn,

&

le lig.ment qui le joint

a

l'os Cacrnm.

Elle remre enCoite dans la cavité du baffio,

&

fait un

CULltOur dtl riere

1 'ifchium. CeHe

:lrtere jette

ordinaiTc–

lTICm

derrierc la tubérolité de

cet os , UIl!!

br:mche

qui

fe pon e

a

I'anus ,

&

Ce répand principalemeO! rúr Con

fphinéter; on la

nOln me 310es

hl morrho'id,,/e e:,ternr: ,

qui vicm aum qllelqucfois de la

honuufe inttrlt<.

La

hontalfe

Cf/mmIlI1C.

cOIl.tinue

ron chemin. tout le

Jong d" la broncne antérieure de I'ilchiuln, derriere le

principe dll eorps caverneux

&

Con m uCele. Parvenne

vers l'áreade cart'laginouCe dc I'os pubis

I

elle perce le

ligament Cu[pen¡;.ke' PPllr Ce terminer Cur le dos de la

"crge; elle

dOlll1e

d:'tus ce trajet des rameaux

311

dar–

toS

I

a~

bulbe de l'urethre, aux corp. caverneox,

&

aux alltres parties dc la "ergo. Qudquefois auffi I'orte–

re qui marche fur le dos du penis, v ient de l' oblU–

r. trice; car les jcux de la uature

COnt

id fort com–

muns.

La

hon'wfe c.mmHne

(lI!t daus le fexe la

ma–

me rollte,

&

fe pord il-peu"prcs de la méme m.niere

filr le corps du cli",ris ;

fc~

príncipaux rameaux Ce di–

Uribucm au CMpS

&

aux J3tnbes du clitoris

I

au plexus

rétifortne , aux mufcles connric1eurs,

&

a

quelques

parties de la vulve .

L a

h.,.t"'J~extuve

n'en guere moins confidérable

que les dcux

aUlfCS

bOl'/tt1{rCJ

dnnt

00\15

v~nons

de

par~

.I'Cr . Elle nah de la

crurale,

environ

de~ x pOl1~-=s

311-

ddlous du Iigamctlt inguinal,

&

fe porte tranfl'e,r:lle- .

lOent vers les partics de la générltion , dont elle arro–

fe les tégumens

I

en

comml\niquant avec la

hdntcllfe

c.mmHne. (D.

:r.)

HOOGSTRATE,

(Ge"~.)

petite ville des Pays–

Bas , dans le Brabant hollandois

I

au quartier d'

i\

overs,

3

vec titre de comté. Elle

cll

ii

6

Iielles N.

E.

d' An–

vers ,

3

S.

O .

de Breda .

L"'g.

22. 16.

latit.

fl. 1.f.

Cette viHe el1

la

patrie du Dominicain Jaeques

Hoogflratcn, inquinreur I\én¿ral en AHemagne, au

cOlnmencement

du

xvj.

neele;

Ítm 110m

s'c(l

COllfcrvé

dans I'Hifloire, pOllr .Ia villlence avee laqudle il exer–

<;a

fa charge,

&

par fes injulles proeédl1res COmre le

I.~'ant

Reuchlil', nn dt , prc.niers qui (e

Co;t

appliqlJé

3.

I'étnde d. l:¡ langus hébraique . H oog(lraten turprit

de Maimilien un édit pour brlllcr t<lllS les' l,vres

des Juifs , qni furent trop heureux d'obrcnir

l~

fl1Ípen–

tion de I'édit. L/empereur qui n'aI'oir pas

ate

le re–

foÍcr

3.

H oc>gilra¡en, deulanda 1"lvis de< univertités

d' A llemagne, avee eclui de Reuchh" . Cet h"bJie hJ'>tn·

me opina linct:relllcm, qu'il ne cOllvcnoit pas de

bru ~

ler touS los livres d"

ce

penple , don, plulieurs ¿toielH

utiles, mais rculement ceux

ql1i

aWlqnoicllt.

dircétc:–

meO! la Religion G hrérietlne,;

iI

fo t1lim Íon opinioll

dans un livre intitul é , le

M;yoir

o"l!air~" Hoo~rlrarcn

fuI

mio, contre le Jivle

&

I',utellr. Le pr0ges fllt évo–

qoé

a

'Rome ,

&

la faculté de Théologie de París

déclarn le

2

Aoat If 14, que le

M iroi, o",la;re

d~voit

~tre

jetté au f<u ,

&

l'l meur CuCped d' hérélie , cou¡rainr

a

Ce

ré tmél«.

( n .

J. )

HOORN, "" HORN,

(Glog.)

ville des PrQvin–

ces,Unies,

dan~

la "Venfdfc , avec un a(fc2 bon por!.

Quoiqu'Amflerdam lni ait enlevé une partie de fon

"ommere<,

elle

ne Jai(fe pos de fai r< encore un grand

trafic: e'elt daos (es piltltrages que I'on engrnlO¡' les

bceufs qui viennent du D annemarek

&

siu Holfleitl.

¡loorn

commen, a •

~tre

b.

t'e verS I'an

1300 ;

elle el1 fur le

bord occidental du Z uidcr·/.ée , :\

2

Ij~ues

N. d'Edam,

5'

N.

E . d' Amnerdam .

Long.

p.

30,

lat.

p .

38.

4f.

Junius

( I-Jad,im )

n¿:\

/J. o,."

le premier Juillet

Ip 1

I

• été UD des plns favans hOlllmes de Con tems;

il

per–

dit

Cl

hibii" thequc

&

[Ous

Ces

manuCerits dans le pil–

hge de Harlem ¡nr les Efpal\llolS en If73;

l~

regret

qu'i1 en eut hata Ca mort

I

qUI atri'va le

16

J uillet !f7f.

Ses principaux

Ollvri\ges

ront

un

Nomt!uJator

en

huit

langues; une traduélion d'

Eun~pius,

de

Vitis SophiJIa–

rum;

uoe D eCcription

9~

la Hollanr!e, Cous le ritre de

BRta'llia

I

&

des M lfeellancs imitulés ,

Animad'llerforMm,

lih. VE.

Gruter les a inférés dans fon 1f\!fQr critique .

(D .

'J.)

HOP

H -O O Z E N

I

rubo tu.

(Ph)f.)

.11

le nom que les

Hollandois

dOl1l1ent 3UX

trllmbcs \l\1'on obrcrvl! en

mer.

V .vez.

T

R

o

M BE .

(O)

• HO

P [T A L ,

f.

m.

(Gramm. ATo,,,le

&

Pu–

litif{ . )

ce mot ne tign'fi oit aUtreto:s

qu'hf,ttlleri, :

les

h8pitallx

étoiem des m,'Cons publiques ou les voy.–

geurs étrangers recevoieOl les Cecoms

d~

I'ho(piralité.

Jl

n'y a

plus de ces maiCons; ce COOl . uJourd'hui des

lieux ou des pauvres de tout" eCpece fe raugient,

&

on ils Cont bien ou mal pourvu. dos choCes

n~ce(fa¡res

aux beCoin, urgens de la vi•.

Dlns les premiers tems de l'EgliCe , l'éveque étoit

eharué dn (qin immédi.t des pouvre, de Con diocHe.

Lor?que les ecclér..niques eurent des rentes

a

Ira

rées ,

on en affigna le quart au! pauvres

I

&

l'on fonda les

maiCon~

de

~íété

que nOllS appellt?ns

h¡'pi/~IIX.

Voyt..

lel artultl

DIXMES, CLERGl!.

Ces maiCons étoient gouvernées

I

m~me

ponr

le

tem–

pqrel

I

p~r

des pretres

&

des diaeres ,.

{(,U<

l'inCpeélioQ

de l'év€que .

V.yn

EVEQUE, DIACRE.

Elles furent cofuite dotées par d<s

partieuli.rs

I

&.

el–

les ellrem des rcvenus ;

tu.l~

dans le relkhemeot de la

diCcipline, le; eleres qui en poCfédoiellt I'.dminiílratlon.

les convertireot en bénéñccs. Ce fU[ pOllr remédier

i

eet abus, que le cODeile d. Vienne transeéra I'admini–

Oration des

IJQpít"ux

a

d¿s laYes

l

qui pretcioicnt fcr–

meut

&

rendroieor compre :\ I'ordinaire,

&

lt!

concile

de Trente

a

eonfirm,' ce decret .

VOY'"

E'e

o

N

o

M

E.

N ons n'entrerons poinr daos le détail hiltoriqne des

ditf~rel1s

hop;tm",c;

110as

y

fubilituerons qudq ues vOes

g6nérales fur l. maniere de rondre ces ét.lblillemcns

dignes de leur 6n.

11

ferOit be:ll1co,'p plus important de travailler • pré–

venir la milcre

I

qu'i multiplicr des aliles au! miCé–

rabies.

Un moyen sar d'au<:rpentcr les rel'enus pré[.ns des

h~pítn1tx,

ce f!!roit de diminner le nombre des pau

vres .

Par·tollt· on uq trovail

tno.:!ér~

(\,ffira pOllr Cubvenir

:lUX befilins

de

la

vie,

&

on

un pel.l

d'étooomie

dan~

l'age robllrte prépnrera

ii

I'homme prudetlt une re(four–

ce dans I'ag" des infirmités ,

iI

Y

aura peu de pauvres-

11

nc doit y avoir de p.uvres dans un

~tar

bien gou–

verné,

qu'e

des hOJnrnes qui

nai{fclH

dans l'indigence,

ou qui y tombent par . ecident.

Je ne PlIis met¡re

".l

nombre des pallv«s, ces pare(–

felIX jeuoes

&

vigoU«ll', qui trouvant dans 1I0lre eha–

rité mal-cntondue des fCCOll rs plus f3ciles

&

plus con–

fidérables

q '1C Cl!llX

qu'l[s re

procnreloiem

par

le

tra–

vall,

rempliJfenc UDS

rues ,

DOS

tem~!cs ,

nos grands

chemins

I

no\

bOllr~s,

nos villes

&

nos campagnos.

11

oe peur

y

3voir

dc

ecHe vcnn inc que dal1s un érat ou.

la

valellr

des h\lmmcs

en inconnuc .

Rcndre la condition des meodi ,os de profefliotl

&

des vrai, pall vrr< égale en le. confondant daos les m€–

mes m!llfons, e'el}

oubli~r

qu'on a des terre$ incu Ites

• défrichor

I

des c(!)lonies

~

peupler

I

des manufaaures

:lo

fo fiteoir, des

trav3UX

publtcs

a

cOLItinuer.

S'j¡ n'y

~ d~ns

une Cociété dlalile que pOllr les v t3is

pau\'rcs,

il

cfl

confo.rme

a

la

R cligiQII,

a

la

rairon,

a

l'hUtlllllité ,

&

i

la f.,ine politique

1

qu'lls y Coictlt le

mi,'ux qn'i1 en pomble.

I!

nc faur pas que les

hópitat'x

foient des lieuI re–

domables aux m3lheureul,

lnnis

que le

gQuv~rnement

Coit redomable

~nx

tain"ans.

.

.

Entre les vrais pauvtes ,

I~s

uns f"nt fains, les autres

11¡.11.des .

!l

n'y a .ueun inconvénient

a

co

que

l~s

ltabitRrions

des pauvres f.1ins -{(,ient dans les villes;

iI

Y

~,

ce me

femble, plulieurs raiCuns 'lui demandenl que q ,lles des

pallvres malades foiem éloignées de la

¡¡J~meare

des

hommes fains .

Un

hopital

de maJades en un édifice on l'arehiteélll–

re doi ÍubQrdqnner (on art aux viles dll medeoin: con.

fondre les malades dan

s

un mtme lien

I

c'en les dé–

¡ruire les uns par les aUU'es .

1I

fe,nt fans dome des

hóp;taux

par-tont; mais ne

rfaudrqit-il Ras qu'ils ruU. m tous Iiés par une corre(pon–

¡laoce générale?

Si les atlmÓnes avoient un reÍervoir général, d'ou

elles Ce diltrlbllROCnr dans toute l'étendue d'nll royau–

me,

on

dirigeroic

ce~

eaux

f:llutair~s

par·tol1t

ou

l'iu–

cendie reroit le plus violem.

Une difetre Cubite, une épiJémie , multiplient

tolH-i–

coup

les

pauvres.

d'nne

province; pourquol

nc tr4\nsfe ..

reroit-on pas le Cuperlhl habituel f!)U momentané d'un

hópifal

ir

un autre?

Qu'on écoule eeuy qui (e récrieront cOlme ce pro–

jet,

&

1'0n verra que ce (om la plt1part des hommes

hor-