HON
""rreroie"1 10tll" bitarchie, loule concord,,;
&
6 elles
n'tlOiem
pu
dangernl[es dlns le grand nombre des
ci–
toyens, elln y feroiem atl moios inutiles; el/es
fOnl
l.
IItn;e,
mais
doil-U étre daos
10US
les hommes? Si vous
mélamorphorez. vos lanreaU¡ en
-aigles
J
commcnt
[r3-
cerom-ils vos lilloos? Que frroír le marguillicr de taim
R och de I'ame de Caron?
&
oo. capiraioes du go<t,
de celle d. M arios
&
d. Cerar?
IJ
n'y a pr.fque poiol de moralílle & de poliríque,
qui ne génc!ralife trap res idée. ; il. veuleot rouJour –
voír un principc de tour . Plulieurs
d'eme'enl 00(
eo–
core un autre dtfaur, its "oodro!ent donner ao m nde
la loi qu'its
re~oivent
de lour
c.rna.re;ét.blir par-lOO!,
&
pour Jamais, I'ordre qoi teur
con.i.ntdan,
le
mo–
meo[
OU
lis écrivent,
&
je vois
l'or!.{ue:)
qui
leur
d"t,
tu
ne [ortiras pdS du cerde que je r'aí rracé Un hom–
me, done tes paflions fOI)l .aiv«
&
rurbuten,es, qui
ne tes m.1rrífe pas, vCUt rendre mépriCabtes rous les
tlaes
&
touS les hommcs ou it
y
a d. 1, modér,,:on .
Jt
ne fe (ouvieudra jamai, qoe t'Jmour de la rberré
I'orrée
a
I'exc;'s dans Alheno" celui des richcercs dans
Carrha~e,
celui de
la
guerre che"!: les peuples du nord,
ont perdu les deux ancíennes républíques,
&
f~ir
des
Gorhs, d"s
Norm~ns ,
& <,
les
fl¿,UX
des nalion\.
Les paflioos modérées dans le grand nombre des
ci–
loyens, re pretenr aut 101S ,
&
ne troubknt poinr la
pa.x. Elles Cont
pourr.nrgénées par I'ordre gél)éral;
I'inflína de la narure en:
fouven~
contrarié par fes enn–
ventio.lS,
&
I'intérct perConncl preJI'e
&
repoulfe I'in–
ter2r perConnel. Les ames
ho""l<o,
&
qui rcCpe-:lcnr
l'ordre
&
la vertu, ont done
a
vaincre
a
tout momem,
leurs pcnchans , leurs goars, leurs inrérers, Un
h.""h,
homme a rouvent
a
fe dire, je reoOllce
a
un plaifir
extreme, mais qui fer"lr une reine [enlible
a
mon ami,
L. calomnie me pour{\lit,
&
je ne me jUllltierai pas en
révélant des [eerels qui aerurent la rranquillíré d'une fa–
mille, mals je me juflíficrai par la condllite de route
rn. vie. Cet homme a voulll me nuire, je lui fer•• du
bien,
&
on ne le
C~aura
pilS . Je
r.ism'arraeh«
a
des
pl.ífi" innoccn..s1 quand ils Pl'uvcnt étrc
Coup~onnés
de
ne I'erre pas, Ma conduir. n¡al inrerprerée feroll peur–
~lIe
perdrc
a
quelques hommes le re[pea qu'l1s onr pour
la verru. J'aime ma ramille
&
mes amis, je leur
C3-
eritier1i fou veOl mes goal.,
&
Jamais l. junice, VoiH
les lcnlÍmens, les diCeours, les proeédé, de I'ame
hOl1-
"E,.,'
&
ils Cufll(enl,
a
ce qu'U me Cemble, pour ql,'on
ne [oil jamois lellté de I'.vilir .
On rait deux profao3tion. d" m'"
d'/'o"";e,
,
00
dil
d'une femme qui u'a point d'amans ,
&
qui peur
~tre
ne
pourroit en ::\Voir,
qu'clh:
eO
hfJnnite
f~m",e,
ql1
o
iqu'elle
fe permetre mille pet;ts
crím~s
obfeurs qui empoí[on–
nenr le bonheur de eeUI qui l'enrOQrcnr .
O" donne le nom
d'honntte
aux manieres, aux
3t–
temions d'un h¡¡mme PQ'i; I'Q(lime que mé rirem ces
perires ,ertu, en
fi
peu de chofe, en eOl1waraiCo n <le
eelles <fue mérite un
honn;t.
hommc, qu'¡¡ C. mble que
ces abu, d'l1n mor qui expriTl1e uqe
(j
re[peéla!)le idéc,
prouvel1t les progres de la eorroption .
Hdurou~
'lui fY<iir difllnguer le vérilable
h"""Etc
de
cet
h.,,".to
fa&ice
&
frívole ; heureux qul porte '1I fond
de
Con
eceur I'am 'ur de
!'hon"."
,
&
qui daos les <ran –
fl'0rtS de eerre .imable
&
douee paflion, s'écrie quel–
guefois avee le GlIaril1i ;
O
r""ti/ft",a
hon_flad.,
tlt
fo,
la
fei
á'ffn
,,/mll
b~"
lIata
rinvio/4bj/
lIume.
Heuroult¡
le philofophc, I'h mme de lenres. I'h" mme qui Ce rap–
pelle aYce plairtr
ces
parolQs de
Ilh."".u
&
fage Fon–
tenelje.
Je
¡II;S
nt
fra"Fo;t,
¡'a;
vi,u
Gent
ans,
&
l'
mOllrra; aflu
/"
nmfo/aeion
á~
n'(l'l/oír jamotJ
don"t le
pllls p,út ridle"l.
,¡
la pltls petit••,.rtu!
(r)
HONNEl'E;l'E' ,
r.
f,
(Mnral.)
pureré de mam",
.e mainden,
&
de parQles . Cieóron la définlerolt uoe
fage cOl1duir., nu les aéllons, les manieres
&
les di"
fcours répundent
a
ce que I'on en
&
a
ce qu'on doil
erre, li ne la m e!!oit pas all rang <les modeo, mai. des
vertus
&
des devoi", parce
q.rec'en en un, de four–
nir des cxemplcs de la ppaliquc de lout ce qui di bien.
(1) Le
GII.r;',;
¿M(t
u~
'oete
~
8c
chac:un (v"it
eorc~e
O,n
~o,i~
prendre
le. n:priffions des
infl'ln.~s
r;tT
'\rollo~.
Ce qu
:lJOUle.\
30
t~ur. I~s
puolet qll'il cite de FO!'\tencUe
poQr{olcnt
(CJ'IIhler fome
bUiR
pea
d'honneur :\ux
philofQ
(lh.el.
au;
hornmes de
h:ure,.
8c;
en
géo~.
r.tlaux
'Franfoi• .
Cepond.lnt
iI
ne
(uffit
p;u
ponr 6tre llonn.dee.
ti,
••
JO"'''''
1, P''''' 1ft;t
",'dlrHI,
..
l.
pi",
prt;"
ll1rtll :
U
faut
1es honorer routet rohtigeml:nr. grandes
5(
perltu . II f.tllt le.
rratiquer.
Voul~z
YOil-' o
pbilo,(oph,e .
o
\1omme.
dI:;'
lenre.,
o
Prln~oil.
Sec.
Voulcz
vnU1
accon;lp.lir
ce
gl"~nJ ,n,h.(peo(3b)~
de–
voirt Soyez
v~rit;ab)e Chr~'tien :
.no
prc!
(u.mú.p~u d.~
VOl
forcet,
coa.noüfu
vone in(uflira.DQC.
i
falte le bu:n . a pt.lttquer
la
.er.
HON
De limpIo omiffions aox afages
re~os
des bienféanees
2nacht~
feulemclll 3U lems, :lUY
h:ox ,
&
!lor
pcrlon~
nrs, oe
fODt
que l'tcorce de
l'hDlIl1it~I¡ .
Je
co nvicl1S
qo'elle demande
h
régularírt des • iJns e" ériellres ,
mais clll: eCJ fur-rour ronMe fur les [enrimen, ,"ltríeorJ
de I'ame, Si le Jet des draper;e dans l. peinrure , pro –
duit un des grands
Ornemcl1s
du
l'3.oleau
1
(lO
r~ait
que
Jeor principal
m~ríte
ell de loilfer entrevoir le Dud, Cans
dégu.fer les joíOlure,
&
1.. emmauchem<ns. Le, d ro–
perie, d,.,ivem rouJOu" élre conformes au
cornac«
du
f':jct qu'ellrs vculem imÍler . Amli
l'b,JtlféJdl
confine
I •
a
ne ríen fain: qui ne pone
3 VCC le í
un caradere
de bonré, de droírure
&
de lincériré; c'ell 1:1 le point
pdncíp.l ;
1°.
a
ne fuire mc!me ce que l. loi narurelle
permet OU ordollne , que de la ol1nit:re &: avec le ré–
fervec¡ prefcri[es pl r 1':1 déccnce. Pour ce qui concerne
l'hlJnnbetl
eooJidérée daos le droir naturel,
'lJojez
Hos–
SETE.
( D . 'j.)
H O N N
E
U R,
r.
m,
(Moral<.)
11 ell I'ellime de
noas ml'mes,
&
le fentimellt du droir que nous avons
a
l'dHme des nutres, paree que
DO\lS
oc noes fommcs
point éeartés des principe, dc la vertu ,
&
que
DOUS
nous temoos la fo rce de les fu ivre . Voila
I'honnnlr
de
I'homm~
qui penCe,
&
c'ell poue te couC«vcr
qli'il remplir avec foin les devoirs de I'homme
&
du
c.toyen.
Le Centimem de l'ellime de Coi-meme ell le plus
dé–
lideux de tous; ma;s I'homme le pi.., verrucut ell Cou–
vem accablé du poids de Ces
imperf,·aion~
&
eherehe
daus les regards, dans le mainlien des homm<" I'ex–
preflion d'une ellime, qui le réconcilie avee lui m2me,
De
la
deux fortes
d'honneur ;
cct111 qui
en
en
nous
fondé fur ce que nous fommes ; celui qui ell dans les
aUlres, fondé [ur ce qu'ils penCent de nous .
D ans I' homme du pellple,
&
par
pn;ple
j'enreods
rous tes érats, je n'en fépare que l'homme qui exami-
n< I'élendue de Ces devoirs pour les rempl ir,
&
lcur
narure pOllr ne ,'impofer qlle des devoirs vérílablcs .
D ans I'homme du peuple, l'
honn,,,,'
ell !'ellime qu'¡¡
a
pour lui-meme,
&
[on dr" ir
a
celle du pnblic, en
eonCéquer¡ee de
Con
etaairudc
a
obfe"'er cataines hris \
ér.bli~,
par les préjl\gés
&
par la eaurume :
, =
D e ces I" r" les unes COIH confor me\
a
la ra.fon
&
a
la nalure'; d'aotres leur COnt
oppof~es,
&
les plus ju–
nes nc Conr Couvenr refpeaées que eo mme
érablí~s.
Che." les peuples les plus éclairés, la maae
d~s
tu–
mieres n'e.1l jamais répaodue, le peuple o'a que des opi–
nioos
rc~l\~s
&
con(crvées Caos namen, étrongeres
:1
C.
r~iCon;
elles chargeor fa
m~moire,
dirigellt [es mccurs,
g~nenr,
repriment,
feeond.nl, corrompent-&-.perfeaion–
nem I'inlllllé\' de la narure,
L'
hon""",
chl'7. les nalions les plus polios, peut
done
~rre
srtaché, ¡ant6!
:l.
Bes
qualiré,
&
.1
des aaions
enimabl~s,
fouvent
a
des uCages flmenes, quelquefois
a
des
COllLUlnes
ex[rava~antes,
quelqucfois
a
des
vices.
00
honore eneore aojourd'hlli dans cerrains pays de
l' Europe, la plus lache
&
la plus odicuf. des
ve,,~eao
ces, & pre[que par-totlt, malg ré la rciigion, la rai[on
&
la vertu, on honore la '(rcngeance .
Chez uoe natioo polie, pteine d'eCprít
&
de force,
la pareere
&
la gr'lvi¡é Cont en
hom,,,,, ,
Dans
la
pll\s grande partíe de "Europe, une
m~u
vaife applíc.,ion de la non,e .Hachée :. ce qu'on .ppelle
¡e
¿Immt;r
force quiconqoe a éré injulle un moment,
a
elrre injulle toure Ca vio,
S' il
Y
a des gouverncmens ou le eapriee décide io–
dép~ndamQ1cnr
<le
I~
loi, ou la volonté arbirraire du
pdnce, ou des mlnillres, dinriboe, Cans confl\lrer I'or–
dre
&
la jnfliee , les chatimens
&
les réeompenfes, I'a–
me du peuple cngourdie par la crainte, abarroe par I'au–
rorité, relle f<\ñs
é'l~valion;
t'homme dans cet <!tat n:e–
Il ime, oi lui, ni fon Cemblablc;
iI
er'lm Jllus le fupphee
que la honr,e, ' car quelle hoole Ollt
a
craindre de s
eCclaves, qui eoo.fement
ii
I'erre? Mai. ces
go~verne
mens durs, injufle" crueh injuriellI
a
l'hun19.ntté
t
OU
n'exillenl pas, ou
f\'e~i(lent
que eómme des abus parra-
gers,
lO,
apprenez
d'iurc. la
conlcience.
d';\f'rct
)'cxpérience.
que
YOU'
~,=·~re~rd~·~~~iftu:ir~ed:~~:r·e teu~~~. ::;;:~e~jeq~~ .Y~~l~ ~~:;
{hte
vercucux
.:se
heureux, il vous en- nt:ccffi ire la (orce
1;),
gu,.
ce ~
la lumiere de
¡'Erre
infi.nien
inu:lligenco.
en
Pllill3ncc.
en
bonré,
qUI ,<01\'
foni6e.
vonl
guide.
YOIU
~c1:tit'e:
dem.lnda
la en
~'l,:.::¡,1,e h\:~:;(~ . ~o:~h~ri!~~~~ ~o~o;; ;::~t~: :~~;: t~~:i~::,~;
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