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HOP

horribles qu! boivent le fang du pauvre,

&

qui Irouvent

Icur avantage particuller dans le

d~rordre

génC::ral.

Le [ouverain ell le pere de tous fes Cujets; pourquoi

ne [eroit-i! ras le eaiffier

g~néral

de

Ces

pauvres Cujees?

C'ell

a

lui :.. ramcner

a

l'utilité générale, les viles

étroites des

fond~teurs

particuliers .

Vuyc"

l'

art;.l,

F o N–

DATIO!':.

Le fond des p.uvres ell

(j

Caeré, que ce [eroit bll–

[phémer contre l'autorité royale, que d'imaginer qu'i1

fút jamais diverti, méme dat" ks bcfoins extremes de

l'état.

y

a-t-il rien de plu abCurde qu'un

hopital

s'endette,

tandis, qu'un aUtre s'enriehit? Que Ceroir-ce s'ils étoient

touS pillés?

11 Y

a tam de bu rcsux formés,

&

m~ll}e

alfel. inu–

tilemem;

corr,m~m

eclui-cl dont l'milité Ceroit

(j

grande,

[eroit-il ill1poffible? L a plus granda difficultcl qulon y

trouyeroit peut-étre, ce Ceroit de découvrir les revenus

de tous les

h;'pitallx.

lis Com cependant bien eonnus

de ecux qui les adminillrent .

Si

l'on publioit un état exaa des revenus de tous les

h,;pitau.r,

avec des lilles périodlques de

1",

dépenCe

&

de la rcccttc, on c.,mu ltr" it le rapport des [ea"urs

&

des beroills;

&

Ce (clOit avoir trop llllllvaiCe opin'on

des homrnes, que de ero're que ce fIl t t3ns eitet: la

CO'lltl1ifératlon

IIt1U~

dl

naturelle.

Nous n'cotrcro tls poin[ ici dans 1'examen crilique de

I'adm lIithation de nus

hóp;tall:r;

o n

peu~

eOIlCulter la–

delfus les d:fférens mémoircs que M.

de

Chamnulfet

:l

publié¡ {bus le

litre

de

VIi.~J

d'rf.4 citoyen;

&

l'on

y

verra que d 's malades qlli elltrenr a l'oÓtd-Dieu,

iI

eh

périt un quart, tandis qu'on n'en pad qu'un huitieme

:l

13 C hlrité, un

oellvielnc

&

meme un qnator1.icme

dans d'autres

hópitaltx:

d'ou vicllt cette differenee ef–

f,ayan.k?

Vuy"'- I<s articles

HÓTEL-D,EU

&

CHA–

R

1

TE.

'H

Ó

p

1

T

A.

L

MIL

1

TAl RE, c'cít un

!Jop;tal

ópbli

par le Roi pour recevoir les

officier~

&

les [oldats ma–

l:des ou ble!lés qui doivent y trouver tou5 les [ecours

nécelfaircs,

&

qui les

y

trouveroient effedivement, li

les reglemens faits

á

Ce

fujet,

~tojent ~xaaetr¡Ctlt

ob–

[Ctvc!'s.

11 Y

a un grand nombre de oeS

!Jóp;tallx

en FnlOcc;

ils [ont [OllS la direaion du minillre de la )luerre, qui

no tllme

aUI

places de me<jecins

l!r.

de chirurgiens que

le Roi y entrctient.

l1 Y

a des entrcpreneurs pour la fourniture <jes fub(j–

ftances; des Gommilfaires ordonn3tel)rs pour veiller

:'i

ce que ces entrepreneurs fournilfent aux troupes ce qu'ils

[ont obligés de fournir,

&

que les _limens fOlcllt bons;

il La auffi des inrpca curs de ces

hop,tau.r,

& e.

orCque les armé"'s [ont en ea mpagne,

iI

Y

a

un

ho–

p;tal

a

la Cuire de

I'armé~.

C elui qui la /lnt dans tellS

fes mouvemellS ell allpellé par

c~ttc

rairon ,

hápital am–

b,d"",.

(Q)

H () PI TAL,

( ¡lT.r;nc.)

e'en un vailfeau delliné

pour mertre les m'llades ,

a

la fuite d'ulle ormée navale

ou e[eadre compo:ce de dix vaillcaux, añn de les reti–

Ter

des vaifrt:!aux,

011 lcur

no mbre

pOl\1

!"(lÍe

elnbarraffer

le

f..:¡

"ice,

&

les foigner

plu~

particulierclnent .

L'or–

donnance .le la J\llar:ne de 1689 di! que le ba timem

choili pOllr rervir

d'hñp;MI

[era COIIS la direa'on de

1'''ltendal1t de l'arméc, uu du COml11itraire prépQCé

á

la

Cuit~

de l'ereadrc .

Le

bat.m~l1t

choili pour Cervir

d'hópital

doit élre

113rni de

IOlIS

le, . gres néeelfaires

a

la navi¡¡ation.

11

tallt que le; pOtHS

en

foie"1 homs

&

les rabords bien

onverts, que les cables Ce virent fur le [econd pont,

&

que l'omre-deux ponts

Cqit

IiDre, añ n que I'on y

puilr_ plJcer plus commodémem les li¡s dellinós pour

les malades.

(Z)

H O

P.

LIT

E,

fub. f.

(Hij1,

nato

L ithol.)

nom par

Jequel

les

ancieos uatura!illes IIélignoient des pierres

luirames eomnle ulle .rmure pol ie ,

&

de la eouleur

du

cuine jaune, telles que Com nos pyrites, quelques

eornes d'31l\mol\ pyri\iCées

a h

[arfaee ,

':.!ie.

HO

P

LI TES ,

f. m.

pI.

(H;fI.

a,.e.)

nom que I'on

donlloit

ii

eeux qui dans les jeux olympiques

&

les au–

tres combats raerés eouroient armés.

Voye"

lEU. Ce

mot

en

grec,

o9At1hf,

formé

d~~

..

A" ,

arYAltre.

Un des beaux ouvrages du fameux ParrhaCius étoit

un tableau qui repréCemoi¡ deux

huplites,

dom l'un

eouroit

&

Cembloit fuer

a

grolf~s

gouttes,

&

I'autre

mettoi¡ \>3S les armes

&

fembloit [Qut eflauillé. Pline,

lib. XXXP.

cap.

x .

&

PaCehal,

d,

(oronú, liv. VJ.

&hap. xhJ. D iEt. de 'TrOvou".

HOPI..,ITODROMES,

f.

m . pI.

(fJ~fl.

ane.)

eu appelloit ain(j les athletes qui eouroicm armés daus

'fume

VIl/,

HOQ

2.43

los Jeule olympiqu:s,

&

dont les armes étoient au-moins

le

carqu~,

le bouclier,

&

les bonin... Pa'lranias ,

Jj~.

ll.

da é.';ar"es, cap.

X.

die que de Con tems on voyoit

C'ICO;e • Olympie la (!atue d'un

hopJ;eo¿rurnc.

Elle por–

t"ir, dit,i1, un boud ier tout í'elllblable aux n()tres; elle

avoit un c.Cque Cur la tcte

&

des bottines aux piés .

T héagenes leur donlle au ffi la euirarre, mais

lé~ere.

La

eoar(" des

hopatodroma

avo!t tOlljours fait partie des

JellX

néméens; mals ils ne furem admis aux olym?i–

ques 'lile dans la Coixonte-cinquieme olympiaje ,

&

ce

fut Damarete qui rcmporta le premier prix. Cinq olym–

pl~des

apres

i1s

eurent entrée aux jeux pYlhiqucs,

&

Tunenete fut le pren¡ier qui re

dirtill~ lIa

par

1>

vlte(fe

de ra eourC".

Pind.rc

fait auffi mendon de ces COureur'

~rmés ,

&

I'on en cOlljeélure qu'i!s

:\\'OiC!'llt

place aux

)Oux illhm;qucs. D ans la fuile, les El éens , relon Pa\!–

c'1I1ias, retrancherent de leurs jeux eette lone de co urre ,

&.

l~s

3Ut«$' Grecs en firent autant.

lVI/m. de

l'acad.

tumo

Uf.

(

G )

HOPLOMAQUES,

r.

m . pI.

(H;fI .

ane.)

étoient

des efpeces de gladiateurs qni eomb.Utoient armés de

pIé en "ap, ou du"moins du caCquc

&:

de la euiralfe .

Ce mot ell eomp Cé de deux autres mo ts ¡¡rees , '''' '',

arm~J

;

&

P.d':X.O~&I,)6

corn"at,J

.

Dil1ionn. de

Trlz1oux.

(G )

H O

Q

U E T,

C.

m.

( "'Ud... )

>u"n"',

/in6ltltlls;

c'dl une furte de lé(ion de fonaion,

ql.li

eí! de

¡~

na–

ture des affeaions eonvulli ves ; elle confille donc dans

ulle enntraélion Cubite

&

plus ou m"ins répétée des

membranes muCculaires de l'ceCophage qui [e raeeourcit

plr ect effet

&

Codleve l'eflomae

&

le diaphragme;

[¡lIdis que celui-e! elltrant en méme tems en eonvul–

(jon,

oPQre une prOmptc

&

courre inCpiration, avee une

Corte de vibration fonore des cordes voca les, fe porre

par conCéquent en en-bas avee effort violent,

&

com–

prime d'autant plus fo rteme:Jt l'elloma" qu'il eouvre,

que celtli-ci ell plus tiré en eo-haut par le raceoorciC–

romene

de

l'cer,ph:tge: en Corte qu'il Ce falt li des

mOll\'emens opporés , qu' tengent

á

rapproeh er

&

a.

élc)i~ner

les deux extrémilés de ..e Gon:!uit; eneant que

I'ortfice rupéricur de l'ello nac auqud

iI

Ce termine,

&

le haut de la gorge , deviennent c,)m 'n', les

deux

:points

tixes de l'crCophage tir3illé douloureuCemem dans toute

Con ételldue, qui é prouve d'une maniere limultanée un

raccourcilfement dans toules [es membranes , par fa eon–

traaion convullive,

&

une violente tun(jon en Cens

comraire de tOUles ces

m~lJleS

mcmbranes, par la dé–

p,effion de ¡'e(lomac qu'opere la cOlltraGtion du dla–

phragme .

L e

h0'lu,t

n'ell donc autre chofe qu'un mouvement

convulCit de I'ccrophage

&

du diaphragme, qui [e fait

ell meme tems dans ces deux organes, avee une prom–

pte inCpiration courle

&

Conore.

Le canCe efficienre du

ho",,,t

ell moins conllue que

fes effets , qui Cont

tres-fenCibl~s

&

tre,-manifelles,

Ce–

Ion l'exp,'lition qui yiem d'oll etre ftire. M lis da".

quclque cas que oe

Coit,

011

ne pellt lo ro,arder q lle

camIne un errm de la n·Hu re, qui telld

a

f,l re celre,

une irritation produite daos quelque partie du dia" h:agmc ,

ou dans l'oritice Cupérip,ur de l'eflomac , qu' donl)e Iieu

:. l'aaion combin6e des fi bres mureulaires, dont

le,

[ccou(fes peuvent détachcr ou expuller la m:!tiore irrI–

tante .

Voyez

E

F F Oil

r ,

4e

!Joq1{,t

ell

¡¡

l'ellomae ou al)

di~phragmc

Ce q\l'e(l

I'éternument par rapport

a.

l. membrane pituitaire, la

tO\l~

pour les voies de I'air

d.ns

les poumons

1

le té–

nc[me pour le boyau reaum,

&e,

Voye"

ErERNu–

Mj':!iT,

Toux, T É NES M¡L

Cet erfort do la nature dans le

bo~uet

peut etre fym–

promatique ou critique, relon que

l~

cauCe irritante ert

de nature

a

pou voir etre emportée ou non : mais

iI

dé–

pend tolljonrs d'une irritation dans quclques-llns des or–

ganes prineipllement arfeaés;

&

il dolt I!tro attribué

elfentiellemem

:'i

eello du diaphral(mc , q,,'

iI

[oit aff'célé

immédiatement ou par

communication .

L 'irrit:\tiou

pel.lt

I!tre produite dan

s

l'e(lomae par la

trop grande quantit¿ d':Ilim,ns, qui ditlenl dOlllotueu–

Cement les paro;s de ce viCeero, Cur-teut

a

Con orifice

Cupérieur, lo rCque le relle

dÍ!

Cos tuniques om arrez de

force pour ré(iller i la dillen(jon qu'i1s éprouvent . L'ir–

rit.tion de I'ellomac pellt auffi

~tre

l'effet de l'acrimo–

nie des matieres qui y

[" ar

eOlllenues, ou de cdles

d~s

médicamens évaeuans d'une nature trop violente ; des

poifons qui dépouillent les tuniques nervoufes du glu

naturel, de la mucolité dom elles

[qut

enduites,

&

les

expoCent

a

des impreffions trop fortes; ou de l'aaion

méchanique dll eartila¡;e xlphQ'ide enfoncé; ou de toute

aULre

qui peut avoir rapport

11

eelle·ei .

Hh~

~