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HOQ

La

C20Ce Irntan e peol 2uffi elre

3pp1iql\~e

. "

t

PU–

Ii<~

ner"eufes du d', hr3gme . J>3r occ (U'ICde l'IIIH.m–

malion , de I'en,:or gc,n<DI de

e~

muCcle

00

J>3r un dé–

p61 un mt!lallafe d'humeurs .eres d.n f:l fubllance ,

c'eli-i-di,e d:lns le tilTu cellulaire qui pénclre dan I'in–

le,Oice de fes tib,es,

00

entre les mem nncs doOl il

el! eomme lapirU, ou ror eXlenfion de l'infbmm11ion

du f"ie, de l'el1omac ,

&

de l'irrit3tion de ce dernier .

U

o grand nOI bre d'vbfe,vatiolls conc.,nont les dif–

ftremes eaufes qui donnem lieu atl

b01"",

ne lai(feO!

P"

dOUler que le di.phl3gme ne (o;t

I'or~ane

qui eO

princípalelOent mis en ¡eu dJns atte léfioll de fonél ioos ;

laOl lorfqu'il

dI

.ffcclé

imm~dialemel1l,

que 10,Cqu'il

ne l'eO que por commun'eltiún. Ce qui le prou"e d'lInc

m aniere couv2.incal1te ,

c'cn

que )" 00 pcut

contr~fairc

le

¡'o:¡Uel

a

" olonré;

ce

qui ne p<ut ",'"i, lieu qU'OUl301

qu'il

en

l'cfiet d'un mnuvcmcnt

mu~c\11airc

que

1'00

peut exdler V010llui,elOenl. Mai il n'el! pas mnins

vr.i que l'enomae

dI

le plus Couvent le

rié~e

de l'ir–

, itation qui fe communique

.if~ment

III

diaphragme ,

fur-lOul lorCque e'en l'oriñce C'lpér'eur,

c'en-~-dire

le

eardia, qui ell principalement affetlé; d'.utant plus que

ces deu¡ pa'ties

re~oivent

des ne,fs de 13

m~me

dillri–

bution, qui ell celle ,Je l. huilieme paire.

Lcs enlans éprouvent a(fel. fréquelnment le

bO'fN.t

3

c.u:e de

l'i"itobi¡'I~·

du genre nervcox, qui eO plu,

grande dans le bas age que dans les adultes,

&

de la

difpofition qu'ils ont

3

ce que les alimens contrallent

une .e,imonie acide dans leur enOm3C . Les remede..

délayans, adoucilranS, les ablnrbans, de legers purg'–

tifs, p, uvellt Cuflire pom emporte, l. ClIlIf" du

hOl"u

dan< ces diflc.'rens cas, ou le

ch.lI?,

ement de nourrice,

s'il

y •

lieu de

fOllp~onner

¡,

m.ltlVaife qualité do lail .

Puur Irouver un gran:l nombre d'obferv.tions lur les

différ"ntes eaufes du

hOllt. e

&

fUI des cauCe, (mgllli<rcs

r..

es de elt . ecident,

iI

faut eonfu\ter les reuvre. de

M arcc\ J)onat,

h,{I . mirtlb. lib. JI.

celle, de Skenkius,

ob}_rv .

lib.

l/J.

B,"hulin,

obfor fJ. «ne.

2.

fuit memion

d'un

b09'I<t

enrr'aulr s, qui n'avoit pas difeontinué pen–

dant qualre aos .

L e

ho

/" <&

qu. furvknt dan. les maladies aigucs cll

touJOUT> un ligne

f~chcux;

dans les tievre. ardentes,

daus les ñevrcs mali)\nes,

il

eO le plus fouvcOl l'avant–

cou,eur de la mort .

11

eO loujollrs tres-funeOe, lo,f–

q u'il eO caufé par les vices du diaphraJ(me, fur-tout

lor[qlle e'en par eommonication de l'inBamm3lion du

foie.

11

ell fort

i\

eraindre pour les [uites, 10rfqu'll [ur–

vicot dans la poffi on ili.que, daos les violentes eoliques,

dan les hcrnies ,

&

apres les grandes hémorrhagies , les

évacu.tion exccffi "es de 10Ule eCpece; parce que dans

10us e s cas il .nnonce des .tlaques de eOltvulfions, qui

font p,dque tou¡ours un tres-mauvais íymptome.

Voya.

SPASME.

La muniere de traiter le

h09"tt

doit

~tre

réglée [c–

Ion la nature de {a caufe eonnue ; lorfqu'il d<'pend de

q uelque irritation légere daos l'eOom.c, occafionnée

pa, la trop grallde quantilé d',limells, ou par leur dé–

générntion cu marieres acrimonieuCes , le lavage , com–

me l'<au Icule Croide ou chaude , qui ravon[e le pa(fJge

des .llInen.

d.os

les intell lOs, qui aide l'cOomac 3 le

vuidcr des m atieres qui peehent pa, leur qU:IIHité ou par

leur qllalité, en les détrempant, en les entrainallt, en é–

m oullan, lem aéltvilé, [utli t pour faire ee(fer le

b09,..e,

qui etl trcs-fou"cnt d'un ca,aaere

1;

ben¡n, qu'il nc dure

que qudqnes momens,

&

lIe peUl pas étre re¡¡ardé COlO–

me un

(ym,

lOme murbifique ; enCorte qu'il ne demande

aueun Imllcmcnt, pa,ee que la nalttre fe fllflit

a

elle-m':–

me, par les (ecouU;'s convulfives en quoi

il

conlil!c ,

pour faire ee{fer ce qlli prodult l'irrit.tion . L'éternumcnt

fponl1né ou eIcité

a

de{fein, délivre fou"em du

bOl,ue,

pa, \., meme ,aifon .

M

alS li fa cau[e en plos rébelle

&

qu'il faligue

beaueoup, 10rfqn'i1 ne peut erre a!tribué qu':l la quau–

tité ou

3

la quali é des matierei qui fom dJlls l'cIlo–

mac , on ell {ouvem obligé d'.voir reeourS .u[ voml–

tiCs on UU!

pur~alifs ,

pOllr les évacue,

&

fuire eelre<

pal ce moyen I itllpreffion irritante, daos les cas on le

lavage, les boilTons aJ ouci(fJntes eomme le petir-lait,

les huiles douces priCes pu,es, Oll que I'on rend mifd –

blc aVec beallcl1up d'C3U.

I/oy.'"

H

II I LE. Les émul–

fiom

&

tifannes émullionnées, anrif?a(modiquc" ou tous

autre:. rccuur de eette n:Jture, qui fou t trcs·bien ¡ndi·

qués , om élé elOployés fans le fucces deli ré.

S'il y a Iieu de

IU~<r

que le

h09" . e

dépeod de quel–

que afieél ion (pafmodlQuc de l'eilolTllle ou de quelqu'au–

tre partie voifine du diaphrogme, ou que le diaph,al\me

lui-m~me

Coit .ttciD! d'une pareille affeaion, les jule s,

¡es émullions hypootiques , les narcotiqucs, fotl[ alo15

HOR

11:5 remedes

nvenable>. L e

l~i~r;e,

les muena

'neo~,

les huilcuI, fom ernpluyt!s ulI1.meot pour

'!'91!t

1

Duu\:si tEfel

des

m ricr

:l~rcs,

corrolh'es ,

d~

1 -

fons qui ont

d~p

'uillé de

¡;

mu

olir~,

de Ion endu t

nitorel la furface ime,ne de tuniques de l'ellonuc. .

l'0D! rendu trop irritable.

1".)',:0

Po t O".

Le

r–

d,aux , lOoiques, aflringen , - comme 1 tltér' que, le

diaCcordium, le

k;no~,

lo

diele 2n,leptique , lo

t

ind. –

qués lurCqoe le

b"'f'u,

fU"'lent apres une ,,"eu"ti n

trop coolidéraole, telle qu'une hémorrh2gi ,un dtar–

rhée,

& <.

M ..is s'il doit

~tre

an,ibué • quelque dili oCition in-

03mmatoire des organe. 2rt"

~s

dans ce

C'l ,

Oll de

p.rri< \'" il;ne , 011 duit le eomoottre p" les mo ellS

indiqué , c'cn-;-dlre

par

les

f2i~oée$,

en gé é,••

p~r

le luitem :nt ami-phI ¡:illique

~vee

le$ nitreux. Le

h.-

f

HU

en 310' du nombre des fymptomes

~ue

produit

'inO.mm.r'on de l'enoln'c, du Coie, ou du dl3phl1l me.

I/D'('z.

ESTOMAC, FOil:,

& <.

INFLAM\lATto. .

en6n,

ti

le

bOIf,ut

dépend d'uue caule méc3n'que '

qoi IIrite l'ellom3c ou le dÍllphT3gme, eomme I'.nton–

cement du carrllag" sipho lde de quelque c(lté. I'eti'.:t

ne cerre pas que l'on n'.il eorrillé 1" C'luCe par

I<s mo–

yens indiqué felon les regles de l'3rt,

on

trnvaille n

eonCéquenee

:i

,elever le elrtila¡¡c p..r des

em~ll tr

,

des ventoufes, des croehets,

&<.

(V.I·'?

IrMo'IDE ),

&

on calme l'irrirnlion par la fail\néc'

les autr!!> mu–

yens appropriés dé," mcmionnés.

O"

corrige

le

vice

des c6tes par

lo

rédullio n de

la

lux.lÍon o de la fra–

llure.

I/oya.

C6T ,

R

É

D UCT

J O",

L

u

A T

J

o

N,

FRACTURE .

H O

Q

U E

r

O N S,

r.

m.

(Gram.

¡¡i{l.

!nod. )

c.–

v.lie,s qui fervoient Cou le

gr~nd-l'rcv6t.

II

le

dI!

1l111i

de la eafaque dont ils étoient vl!t

IS •

H O R A 1 RE ,

adj.

(I//lro" omi•. )

fe dit de ee qui

a rapro,l aUI heu,es .

V.y.",

H

E

U

1(

E.

A1DHfJ~mtl't

hora;rr

áiuTHe

de 111 terre

d i

l'

'J.rc

que

déeril un poi

O!

de la dreonCétence de hIerre

d.ns

l'efpaee d'une heure.

11

en

:i

-peo-pres de

J

f

degrés; ear la terre

f.it

1:'

r6'0lulÍon de

360

dogrés en un jour,

&

la

24<

part'c

de

360

eO

J

f .

Gcpendant, e mme 10US les ¡ours ne

[v Ol

pas cxaaeme", égaux, {( que le tem, de l. re!–

volution de la terre autour de ron

:lXC

ne

fa',

pas

eu–

aement ce que nous appellons

jo"r,

ou I'illtc, vallc d'un

midi 3U fuivant,

a

cauCe du 1lI0uVement annuel de

la

tcrre dans

fi>n

orbite ,

00

ne peUI pas dire

iI

la rigueur

que le mouvement

hora;"

de la terre Coir tOU lours dé

Ir

degrés.

I/oya.

EQUATtO" UU

TE!>! .

(O)

C"cles

borairn,

font duul.e grands eereles qui di vi–

[em. I'équ3teur en

~4

porties égales pour les 24 heures

du¿our natUrel _

es grands ce,c1es pa(fent par les poles dn monde

I

&

fom por ennféquettt autam de méridiens, ils fom

entr'cux des

.n~le

de

J

f

deliré, ehacun; c'ell le nom–

bre de degrés que la terre

f.il

par heme dan. fon mou–

vem~nt

diu",e. Ch. que

«r<l. born;r-

eomprend dcux

deml-eereles qui marquent

la

m~me

heure, mais diffé–

rcmment: ear fi le d<mi-ce,clc

borai"

fup~,ieur

mar–

que

1

t heures du m' Iin, le demi-ee,c1e inférieur mar–

que!",

J

t heure¡ du foir,

&

ainti de anlres . Le foldl

pane

~inli

d<ux foi

par

jour ces

m~mcs

eerc\es ,

&

k-s

2 4

heu,e fom c<llnpofées de forre qu'il y

en a

t

2

com–

plées depuis Imuoit ¡ufqu'. midi, qui d" nnent les heures

du matin,

&

t2

depuis midi juf'l U'i\ minuit qui don–

Ife~t

les h<u,es du fuir . Ces eerelos foO! proprcs

~

eeU l

qUI eornmencelll

~

compler les heures

au

méridien,

eomme le, anronomes , les

F

,an,nis

&

prefque toutes

le, nations do

l 'Euro~e;

(avoir les a\lronolOes

a

IOidi ,

&

les aUlres • minu'l.

• P our les Blbylonicns

&

les ltalieos , ils eommencen!

a les eonJptcr de l'hutÍfon le- premie,s al! lever du fOleil ,

les aUlles

:l

fotl c,)ueher . Pour avo;r l'intelligence des

cerda boraira

qui déte,minent ces h ures

(&

qu'on

nomtne

~trdn

btJ,-,,;rcs babyluni1"0

Oll

ilJ1itfIlU,

afi n

de les dlllinguer des premie,s, appellés

urrlu

horaireJ

'!/lronomi7Jul),

il faut eoncevoir

deu~

eercles pJTalleles

a l'équateur qui lOtlchent rhori«lO fans le eouper ,

&

dont l'un ell le

phi

S

I\rand de tous C' Ul qui p,,,,iITolII

tOaJours, l'aulre le plus gr'lOd de eeux qui fom toi!·

1~t1:

cachés.

01\

iml~;nc,a

enfu'Ie que

ces

c<Tele< ron,

dlvlCés en

24

partie

é~3Ics , e,'mmcn~.n'

du mérid'en

qui

ell

le p int oú le

par~llcle

touehe l'ho'¡fon,

&

'1U'OI1

fJIT<

pa(fer par eh3que poi

O!

de celte divifi n

&

chJque

point de edle de l'équ3,etlT faite plr les

«rda boril,ru

précédens

d'autr~

grands cereles, du nombre defq uels

ell l'horHo n, dont la p.rtie orientole ell pollr la

24<

heure

blbylooienne ,

&

la partie occidentale pour

h

2+'

heur.

ita-