HOR
de fe dinillgua dans ce genre de tr:lvail; ces dernicrs
fie–
eles 001 eu leurs
M
yrmécides ; mais loules ces periles
maehints, qui prouvem l'.drerre
&
I'indufhie de l'ou–
vrier , ne fOIll ni de durée , ni d'un goi\! éclairé, parce
que le violent froltemem des piaces qui les eompofent,
:1Ugmeme:l proponion de l'augmentation des farfaces qui
[un leur pelitelle.
( D.
} . )
• HORLOGE,
(ll1achin.)
quoique ce terme s'entende
en général de !OUle maehine, qui par I'en¡(rainement de
fe, roues Cen
a
meCurer ou
a
indiquer les difrerentes par–
ties du lems;
iI
fe dil cependant plus paniculiéremeOI
de celles que I'on place dans les eloehers des ';glifes ,
des chlileaux, daljs les falles
&
fur les elcalicrs,
&
qu'on
appelle
"borluges
,;
pi!
ou
de ,hambre.
D ans les commencemens on les appella
clldrmu no-
1111rnes,
pour le5 di!linguer des cadrans folaires.
Quoiqae ces meli"e. du tems aicm louioues élé en fe
perf"aionna\u drpuis le temS de leur invention, elles é–
loient encore fon ímporlJit<S vers le milleu du (jecle paf–
fé. lVbis di:, que Huyghens cut imagíné ou perfeaion–
lié la maniere de fubnilller la pendule au balancier, on
les vil dans peu de tefllS parvenir
:l
un degró de jullef–
fe qu'on·n'auroit oCé efpérer fans eette heureufe déeou–
verte.
V{J)'~t.
i'drtidc
H oN.
fJOGER IE.
Une
horlog',
comme on I'a dit, <!tant une maehine
qui doit avoir un mouvement égal
&
d' une arr:.. gran–
de dUl ée pour pouvo;, mefurer le lems, 00 voil ,!u'iI
faut d'abord produire du mouvemen!,
&
le déterminer
enCuite
a
etce égal.
iI
doil done
y
avoir,
1°.
une for–
ce lnotrice, 2° . un enchalnement de partics qui détermi–
ne l'égalÍt6 du nl0uverncnt;
d'ou
il
fuit qu'ul1c
horlogt'
a lOujours un poids ou un refrort pour produire du mou–
vement,
&
des roues
&
un échappement poor le mo–
cíticr; e'dl eeue partie d'wle
hor/oge
que I'artiae appolle
le
moltvemenl.
11 donne
al1X 3utrcs
qui fervcnt
a
(o n–
lIer ou
¡¡
r¿péler les heures, les ooms de
funncric,
d–
¡étitio", &c.
Vu)'ez
le' articla
SO~!<ERIE,
MOUVE–
MENT, R ÉrE TITION,
&c.
D efcriptio1J des grofTe/huNuges,
OH
horloga de clochers.
D epui. le .tems de lcur invemion, la conllru&ion gé–
nérale a 6té lOujnlUS la meme jufqu'aux environs de
1732,
que M . L oroi pere in vonta les
hur/oges
horiCou–
tales, qui fom incomcaablemem préférables aux aUlres.
Nous avons repréfemé dans nos planches une grofre
¡'or/"ge
horil.omale vue par-deffils . La eage, qui ell une
cCpece de reaRngle, cfl compofée des barres
AB, BC,
CD , Dd,
qui
{om
relenues cnfemble par des davelles.
Ces
'".cs
rom porées fur le champ, afin qu' elles akm
plus de [<>rces. '
FE
ea une
alltr~
barre pofée dJns le
meme fens,
&
qui fen
a
porter les pivDls de la fonne–
rie
&
du monvement. Le reélanglc
E
f
C D
comient le
mOllvemem,
R
ca
la gronde roue;
G
le rouleau (itr
kq.lel s'euvclo?pe
la
corde qui
pon~
le poids. Ce rou-
1
'a'l pon e
un
cliquct
q,
qni
s'
cngage dans les croifées
de
h
grnde roue de fa,on que le rouleau peU! bien
tourner de
G
en
X
{ous la graude rOQe; mais de
G
en
P
il 11e le peut pa .
¡.¡
dI
la feconde roue;
1
h
roue
de reneOlllte ,
&
K F
la verge des palenes ;, laquelle le
pendule
d i
auaoh~;
mais qu' o n ne pent voir ici
a
C3l1 -
fe que l' ou voil l'
horio:;e
en demis. Ainl; [uppO(:UH
que le poids
P
emralne
le
rou leau,
iI
l;,ra toumer
la
grande
rou~
qlli tera touroer la fecnnde roue ,
~inli
de
fuitc jnfqu'a
la
rO\le
de
rcncOOtre qui les [ollrneroit
"vee tonte la vltellé qui lui ell imp,imé¿ par le poids ,
(j
eeUe vilefre n'étrlit retardée
&
1110difi ée par le pen–
dul. que
\l
roue de rencontre tll obligée de faire vibrer
en auifrallt fnr les palenes
J(K .
pn voil par lii, qu'icI le
poiJ;
P
produit le mouvemclU,
&
que l'aaion du pen–
·dule fm la
n.mede renCnlllre au moyeq des paleltes
KI(
le mndifielU. L e nombres des roues
&
des pignoos
fom 80
a
la
~raude
roue; 10 au pignon de la feeonde
roue, qui efl de
7l;
8
au pignon de la roue de ren–
~ontre,
qui 025" dents. Comme la grande roue doit fai–
re un
tour
par heme,
iI
ea facile de voír qu'
e11
co nCé–
quenee de ces nombres la pendule batre,a les fecondes.
Vu
«.
bl-dellos
la
tlrtic/es
N .0"1BR¡;: , y¡BRATION,
E CHA PPEMENl' , PENDULE,
C5c.
D ans eette
hur/oge,
iI
ya, comme on voit, trois roues
au ma uvemellt; mais comme le nombre des roues ea
toujours
deravantagel1~,
a
eaufe que, multipliam les frot–
temens de
11hor/,,~e ,
elles en allgrnentem les ínégalílés ;
il s'en fuil que lorfqu'on le ?eut,
iI
en totljours avan–
I'lgeux de diminuer leur nombre,
&
qu'i1 feroil mieux
dans ce eas-ci de
n'avoi~
ql\e deux roues : par-li on
ga–
gneroit deux avantag9S; car, on diminueroit noo'-feule–
¡:nent les frottemens, mais on auroil enCOre un pendule
plus long, pendule qui a tOajoues plns de puiíTaoee ré–
~ulatrice . c;'e~ aíll~
que
qan~
l'
hor/og4
exécut~e fou~
HOR
\es yeux de mon pere pour le fémin:ti,e des mi!linos
étr.fTu~ercs ,
on u'a mis que dc:us rou
!l\'CC
un p..:oJu–
le, dOn! chaque yibration ctl de
d~ux
fe"onacs.
L e re:noUloir e1l formé por la lame",o
N,
'1'1i en–
grenc les dcOlS de la roue
O
adaplé. lur le rouleau ;
aiufi
au moyen de la manh'elle
20 ,
on rem
:>IlIC
le poiJs.
La fOLlnecie ea comenuc dalls le
rcébo~le
A D E F;
4,
Z
&
r
fom la gC3nde roue, le route...;
&
la lmlter–
ne du remonroir, qui f011l conflruil5 de
m~me
que dan!
le mouvement, exeepté cependallt que
la
grande roue
:1
des chevilles au nombre de
9,
qui fe,vem
ii
lever la
baCcule du marlcau;
12.
ea la feeonde roue,
1 (
el! le
pignoo du volam,
&
18, 19
le volan! ;
6 ,
r ,
9
efl
l.
bafcule du maneau, dollt la partie
9 ,
comme o n pout
le voir daos
1"
tij{f,
s'3vance fUf
les chevillc,;
r
9
a
el! la premíere délcnte mobile dans les po;ms , &
¡,:
CCUe
détcntc
a une p:lrtie
a,
qui
d·,it
s'avancer
deffou~
la partie
:>,
2
l du volan!.
SU ',
O"
1I
la fecondc dé–
tente, dom la partie
O
ou le eompleur
cm
re dans les
emaillcs du
c~aperon.
La eheville " fur
la
ti;le du pi–
gnon du vobm forme
l'arr~1
de la [bullerie; lorfque la
premiere déle111e
r
9
a
ca
levée par la roue de cldran ,
elle élevc au moyell de la partie
S
la déleme
S'/,
&
la
dégage de la cheville
(1;
mais
1
dans le
m cme mOl1lenr
J
le volant ca arrél':; par
la
partie
2
1 ,
~ ,
qui reneolllre la
partie
a
de la premiere déleme , de (orte que la (olll1e–
cie ne peut panir que IOrlque celte délente ,,'élant plus
foulenue par la chenlle de
!J
roue de cadeo n , elle IOm–
be
&
dé¡¡age le ?ignon du vol.m. Les nombres fout
8 (
:1
la graude roue,
9
¡¡
la lameene, dan.
la-~"elle
el–
le
engrellc. Qua1lt ;, la feconde roue
&
au piguon du
volam, lellr " " l11brc el1 illdélerminé.
"'vye"
li-deOus
I'article
SOWNERIE . L a roue de Cl)mpIC a
90;
le pi–
gnon, daus lequel eile cngrene , ti xé {ur I'cxlrém'té de
l'arbre de la grande roue
ti
9;
de
f"~ol1
qu
'.111
tour du
ehaperon équh·am
ii
90
eoups <je m orlea", nombre de
eoups qU'Ul1"
har/og.
cioi, fonncr dJns 10 heMes, lo,f–
qu'elle lonne les dcmies .
roy,·'"
I'arr,rl,
::'OS!<t::R JE.
L es grofres
hur/Dges
.nciennes nc dii1<:rcm poim ef–
fomíellemen! de eel lc-ci ql1all! aux rOlles
elu
1\1OU"–
mem, de la fOl1netic, au vol3m
&
aux délemes ,
&c_
mois elles en díiferem beaueoup , l'égard de la eage
&
de la maniere dOIll les roues y f"11I plaeées . Ceue
ca–
ge ca eompofée d'orlze piecos; (.wo:c, de cinq mon–
tans, de
qnalr~
pilicrs ,
&
de dcux
rcél&ngl~s,
I' un (it–
périeur, l'amre iqfér:eo r, fcmblables i ·pcu-prcs
a
celuí
de
I'hor/og.
que nou; veuons de déerile ; chlque reélan–
y,le
ell
aJuaé
&
retenu avec
1.
pillers de la mé01e
fa–
yon que los bacees
Be , A D,
a,"ce les barres
e
D,
A
B,
i1s
Ollt
chacul1 an
lni:ieu
une tntverfe
~omlne
Ji.
F,
qui
f~rt
a
afI"ertllir le :nOm1nt du milieu. Deux au–
tres 1l1c>lIlans f0<11 pIllees
'lo
milieu des pelils CÓI';S de.
reélangles , de lone qu cel Irois m"mans f"n t fur la
meme
li~ue,
&
'· ;s·'-vi,
Iqs uns d
s
autres: tls fervene
3
(outeuir les roues de
13
fonnerie
&
du 1Il0uvement.
Le qllalrieme m011!Jnt
di
pl?eé [lIr I'un des deux c()–
lés des re¿[angle< ; Jo n ul:'ge
di
de (" utenir la roue de
compt~
1
&.
le
pi~non
qui fa
fait tonrl1ar.
Le ciuqnieme
I11:>IIIOIl!
ca
oppolc
it
eclui qui pillte
11
roue de eom–
p,e,
&
fen
¡¡
porter la roue de cadran ou I'';to le qui lil
doit ¡',tire tonrner.
11
fui. de celte ditpolition des 11100-
lans dans les grofres
hor/oges
ordinair~s ,
que les
roue~
du mO\1,-emellt
&
de la fonnecie no pellvem
~!Ce
pla–
cécs alltremem que dans la meme
veClieal~ ,
ou a-peo–
prcs, d'oll
iI
.rríye que
le
froltement Pfodl1ít par le poids
f<\[
l'axe do la grande roue , e/l beaucoqp plus granÓ
gu'il ue pourroil l'cICe; inconvéuient qui ne rqbfille poine
d.ns.l'horloge
de
]'y!.
le R oy,
&
qui efl d'autam plu.
couhdérablc qqc la grande roue efl
oblí~ée
de l:'ire
nl1
tour par heure, pour faire délcndre la fonnerie . Poar b'ell
comprendl e la raifon de eeei, imaginez qu'il
y
ail nne puiC–
fanee en
p.
qui lende i faire loumer la grande roue,
&
'lue la me
Ji
dlns. le
~'Ilnon
de I''luelle elle e:,grel1e, atl
heu de fe 1110UVOlr
10l~
arrélée hxémem; ,1
ca
e10ir
que l'on peut fupporer que le fufeau, fur lequel la dent
pone , efl le poinl d'appni de la "rande roue,
&
qu'é–
tallt entrainée eu en-bas par la pu1franee
P ,
fon pivot
en conCéquenee de cCtle aaion appuie fue la parois d<;
fon Irou avee une cerlaine force: or, pr>ur e/limer cet–
te force, on pellt regatder la diflanee entre le point
e
&
l'axe
cie
la grande roue comme Qn levier de la Iroifi
e -
m e efpeee, ciont le point d'appui eomme
r
en
:l
Ull
boUl
le poids OU la rélillanee i l'autre,
&
la
puifrance.com:1"l1e
P
au m ilieu; mais o n fair que dans uu le!'ier de
eetlc efpece la puifranee
ca
tonjours plus grande que le;
poids: done la preaion du pivot fur fon
tron
occ'"on–
née 'par la puilranee, efl moindre que cette puifranee,
~
cela dans le rapport de
la
diaance
d
e
d'elllre le {ou-
lcau