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/

HOR

le

Ira;.1

d'

Horloger¡e

d. M. Thiout; on ne dolt pas

0\1-

blier feu Je.n-Baptine Dutertrc, fort habite horloger;

Gaudron, Pierre le Roy,

&c.

Thiout I/alné, dont le

tr,útil d'Horloger¡e

fait I'éloge .

Nous devons

a

ces habiles artifles grand nombre de

reeherches, & rur-tOu! la perfeélion de

la

m.in

-d'reu–

vre; ear, par rappore

i

la théorie

&

'ux principes de

}'art de la

lne!ure

du

relns,

ils n'en ont aucunement

tai–

Ié-; jI n'en pas b o nnant que I'on ait cneore i€rit de

nos jours bcaucoup d

'abfurdit.és

; le [eul ollvrage OU it

y

aÍ! des prins:ipes efl le

Mlmoire

de

M .

R ivaz,.en ¡é·

ponre

a

DA

affi:z mauvais écrit anonymc contre res dé,

couvertes; uous devons

a

ce

Mlmf)ir~

&

3 ces difputcs

"efprit d'émlllation .qui

a

animé nos arti(lcs modarnos;

il [erojt • louhoiter que

M.

de Rivaz cut (ulvi lui-

m~me l'

Horloger¡e,

[es cqnooitrances en méch:¡nique au–

roiem beaucollp G!rvi

a

perféétionncr cet art.

Ir

faut con..enir que qes artilles qui ont enriahi l'

H or–

lo~er¡e,

méritent tous nos éloges

¡

puifque leurs travauC\:

pénibles n'om eu pour .ob)et que Ja perfeélioll de

Part,

"yant [aerilié pour cela lem fOrlllne: car

iI

el! bOll d'ob–

(erver qu'i1 Q'efl pas de

l'

Horlozcrie

eomme des ' auHeS'

arts , tds que la Peinture, l' Arehiteélure ou

13

Seul?tu_

re;

d.ns

eeux-ci I'artifle qui e",eelle ef! non-feulcmcnt

encouragé

&

récompcnfé; mai$, co mme beaucolÍp de

perron~es

font en élat de

j

lIger de fes produélions, la

réputation .& la fOrtu"ne fluvcnt ordinaircment le méri–

t~ .

Un.

e~tel\ellt

artille \lorloger peltt au aonrraire p,r–

f~r.

Ca vle dans l'obCcurité, tandis que des impudeos,. plo,

glalres·, des eharl.tans & autre, miC'Crables mareh,dds

ouvriers 'jou!ronr de la fortnnc

&

des eneouragemel1s

dlls au méme: ear le nom qu'on

Ce

fait dans le mOIl–

de,

po~te

moins fur le lÍlérite réel de I'ollvrage qlle [ur

la

maIJ'1're d?nt

i~

efl ann¡¡¡neé ,

it

efl airé d'en imporer

au I?U!'!IC q':l .crolG

le

ch.rlntan fut ra parole , vu I'iln–

I'p{lIblhté

0\1

II efl de Jugor por luirmcme.

e 'efl

a

I'crprit d' ¿mulatiOI), dont nOllS v.nons de pnr–

ler, que la [oclét.! des arts, formé. [OtlS la prdteéliol1

de M _ le

Comt~

de Clenuont, dut fo n or-iginc.

011

ne peut que regretter qu'un établiffemenr qui anroit

P¡j

~tre

fort milc au public, ait été de

a

courtc durée;

00

:l

cependant vil fartir de ceUe [ociété de tres-bons

[1I–

lf ts qui illtlflrel)t 3njourd'hui I'académic des Seienees

Ca),

&.

différens

M I",o¡ru

(b)

fort bien faits [lIr

I'Horlo"c–

....je.

D~

COlleen avec

pluficl.ltS

hnbi.1e..~

horlogers,

.RDUS

avions [armé le proJer de r'tahlír certe oCpeeed'acadé–

mi~ ,

& ?rqporé

a

feu Mrs Julion le Ilay , T-hiour I'al–

l1é, R om illy , & qudqllcs alltres horlogecs célebre$. Tous

auraient fon deliré qu' iI r¿u[slt;

mai~

un d'eux me dil

foqnellement

qutil

ne

l

t

ouloit pas en t:crc:

li

un tel en

était; eeUe pelitene me tit eOlleevoir la oau[e de la chute

de

1;1-

[oeiét!! des

3m,

&

d"rcfpérer de l. rémblir,

a

moins qne le mini/lere ne favoril:lt cet

ét.blitrem~nt

par des réeompenli:s qui [ervirqiem

ii

diifiper ces balfes

Jalol1l;es.

On me pennettra de parler ici de

quelques-un~

des

avan¡qg~

d'une rociété Oll aeadémie d'

H orlo.{cric.

Quoiql1c )'

Hqr/D-i~erjc

íQit.

ln3:otenant

poqéc

au

tres–

grand poim 4e perfe':¡'ion , (a polidon efl eependant cri–

tiqtfe; ear li d'un oÓté elle elt parvcouc

it

un dcgré de

perfeélion fore au-dctrus de l'

Horlog"ic

. ngloi[c plr le

feul amollr de quelques anifles, de Pautre dIe efl prcle

.. retOlnber dans I'oubli.

Le

pell d'ordre que I'on peut

pblcrver pnur eeux que

P Oli

re~oit ;

& plus que tOut

cela , le

COtlUl1e,rcc

qu1cn font les

lllarchallds ,

des ou–

vriers [alls droit, ui talens , <les dcrmeltiques

&

autres gellS

intrigans, qui trqmpellt le Rublie .veo de f.,ux noms ,

ce qui avilit eet art: toutes ees eh .,res 6t"nt inCenlible–

meOt la eqnfionce que I'on avoit aux artilles célebres,

Ieiquels on611 déeour.gés & emr.lnés par le torrent,

feront obligé¡ de faire eomme les .utres , eetrer d'dtre

artilles pqur devenir

\lIor~hands.

L'

H"rlo~erie

dans Con

origine en {"ranee paraiffoit un objet tr3 p foible ponr

llléritcr l·attelltion

du

~ouvernement,

011 ne prúvw¡oi[

pas encore que ce"l pÜI fonner dans l. fuite une bran–

che de commerGe al1ifi eonfidérable qu'elle Pefl deve–

nue de nos jours; de [otte qu'il n'ell p,s

étonn.nt

q u'elle

ait été abaodoonée • elle-méme

¡

Illais aujourd'hui ellc

efl abfqlument dilférente , elle ••equis uo tri:s-grand

degré

eje

perfeélion: nou. potredqns au plus haUI degré

¡'art d'orner avee gmit 1I0S boctes de pendu les & de

montres, donr la deeQration ef! fort au-deffus de celle

des étrangers qui veulent nous imiter: il nc fam dOlle

plus

eoviC~gGr

l'

Horlo;;cr¡e

eommc un

art

[cnlement utile

(a)

MM.

Clair.ut

&

Defpar~iellx

ont été Membres de

1~

fociét¿ des !\rts.

HOR

pour nous-memes:

H

faut de plus le co oódérer rel. tive–

ment au comrnerce qu'on en peur faire ::J.vec l'étrangcr .

C'efl de l'é¡ablitren"'lIt d'une telle Cociété 'lue I'art de

l'l-Jorl{Jg~rie

acquerra le plus

pI!

contlancc de I'étrang;cr .

e.r 1

9 •

une telle .cadémi.

Cerviroit

it

porter

I'Horlo–

gerie

BU

plus haut poim de perfeétion par I'émlllation

ql1'elle e:¡cireroic

pan.ni

les artifies, ce qui e(l certain,

puiCque les an s ne [e perfe&ionncm que par le eOlleours

de plutieors

per{'onne~

qui traitent le

mem~

objet.

;.9. L .•

s reg,ifircs

de

eette ["ciélé ferviro;ent comme

d'arehives , Oll les artif!es iroient dépo[er ce qu'ils an–

raiem irr¡aginé; les membres de ce

~orps

plus

é~lajré~

& plus imóreffé.

iI

ce qu' il ne [e co,nmlt aueulle

inju~

fliee, empSeh. r<?ieot les vols qui fe fuot 10us les jours

impunément : rur les mémoires que I'o n ralfembleroit,

0 11

parviendrqic

a

la

longue

a

pnbticr un

traité

d'

Hor–

logt?rie

tres-difierenc de

ceux

que

nOl1S

avons ~

c'en

f.111te

de pareillcs archives que

11011*

voit rcnal trct

3&'CC

fucces

tan t de ,onl!ruétiolls .pro[erices ,

&.

e'el! ee qui comi–

Fluer:1

d'arriver

tDutes {es fois que

l'on

approuvera iu–

dilfér~mmeqt

toUles fortes ' de machines nouvelles Olt

non .

.

#

..

Or le publie imagine que Part fe

perf~éli'lIlne,

tan di.

<!1ufil ne

faie

que revenir

rur

Ces

p3S

en wurn:lnt

C0mmc

Cur un e",e1e . On prend pqur neuf tqu t ce '1ue

1'011

n'a

pas encore vü.

~!'

L

'émul,tioll que dOllnoroit cetre fociété, (ervirait

it

former des arcilles qni partant du pOÍl}t mI leur< pré–

dccelféurs auroient laiff¿ I'art; le poneroiel\t encare plus

loin; aar pour

~tre

membre du (lorps , il faudroit

étu–

dicr, travailler, filire

de~

expériences ,

ou

fe réfoudre

:l

étre eonfondu avee le nombre trcs-eona dé rable ges mau-

y3is ou vriers ."

.

4".

1I

en rérnlteroit en avantage pour shaque mem–

bre; car .Iors le publie étant inflruit de eeux

i\

qui

il

doit donner

r.~

<:oofi<lnee , cetreroit d', Her a"heter les

ouvrages d'

Horlo~crie

ehez ce m••chand qui le trompe ,

a(fur¿ de ne trouvcr chcz ¡'artille

que d!excellentes

ma–

ehines; enfi n de ces dilférens aVal1lagos,

iI

en rérulteroit

que

13 pcrft'étion

ou nhrrf"

hurlogerit

en

porréc, é tant

par-I:l

plus

co nllue dú

l'é[rangcr ,

ccux-ci

l~ pp~fére­

roiem

en tot;\1

a

eelle de nos

·voilins.

Nota.

J'ai

f..

ir

'un

D i(pQflrI

pn!liminair:e

a

mon

E.Q"ai

fu r

flHOYlog~r¡c ,

- de aei anicle que j' al'ois comporé

d ' abord

pour ce

Di8iollllaire.

HORMEZION,

r.

f.

(fii{f. nat .)

picrre précieu[e,

don[ parle Plinc,

&

qui ,

felon l1.1i,

~loi[

d'un

rauge

tir.in

[ur le jauue, & jetloit be.ucoup de feu; elk étoit

blal1ehe

i\

res extré mitós ,ou bardée d'un eerele blane .

HORMIN ,

r.

m.

(Hifl.

""t.

B OMn. )

I'horm ;"

(,u–

vage :

¡'"m¡,mm ./j1'Ve{fre ,

la~andl<l",

fali. ,

efl la prin–

eipale e[peee qui mérite d'"tre dúarite.

Sa.

racine ligneufe ne

mCllrt

pas

tous

tes ans,

ail111

que

eelle de la Cclarée,

a

qni eette plante retrcmble

a

tom

d'égards. 5es fenilles les 'plus banos eroilfent (ur ó'alfc'¿

longs pédieules ;

d

les fom rudes ,

110

peu inégales, de!..

eoupées

en plufieurs eodroits,

&

dé'l1tclées par les

b

)rd~

:

fes tiges follt qun.rrées, un pCll

vclucs,

com:nl1nén:ent

inclinéc5 verS ·Ia cerre , g3rnics de ' fcuilles, q¡>potét!s

de"x

i

deu, .ux joinmres, [.,I1S pádieulef , & dentclées

par les bords .

Ses lIours rom rares ,

vertkill~es

, plns pecites que eel–

les de la rChrée, & d'u(l blcu foncé; leur petit earque

s'é leve un pe" au-detrus dn ealiee ; les ombclles foot

a

quelqne diflanee les uns des aUtres , i1s om eh.eun au–

deffus denx t;'uilks tres-petites: le cal ice de ces Reurs

en

aíTcl.

largo ,

&

diviCé en

dcmx

parties;

l'lnférieurc

cf1

onverte dans le milien, & la fupérienre divifée en deux

e."iteSs par une c1oif.ltI. Elle oomitol quatre graines ova–

les, naires , glpantes

&

pulies.

Tonte la pl.nee répand une 'odeur affcz forte, & qui

n~el!

poim

dera~réable;

le$ nenx pieuenx lui [ont pro–

pros ; elle

Reuri~

en Jnin & Juillct. On lui attribue les

memes venus qu"a la Cclaréc,

mais

daos un dcgré in–

férieur ion '1e la cultive gnercs dans les jardins.

( D.

J ,)

HQRMINO'oES,

( [-NI.

n.at

.)

pien-e

pr<~cienre, d~erile par Pline

&;

p,",

d'autre¡

at¡ei~llS

naturalil'es; elle

étoit,

dit-oq,

ou blanohe

Oll

ooire; 0 0

y

voyoit

une

ta–

eh.e; verte , el1.[ourée

d~un

cerclc

d'un jaunc

~f(!s-vif.

HORMUS,

(A~e

o.rcheflriq

) une des

dal\Ce~

prin–

cjpales des L .eédémoniens, dans laqnelle des

~ennes

g.ar–

,<ons

&

des Jennes filies,

di[~oCés

aJteru.tivelllent & Ce

tenant touS p.r la main , danroient

CII

ranel .

Le

(b)

De

Mr.~.

Gaudrol\

&

l..eray .