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HOU

Le

J.,I/X

.,a¡"aire,

dDnt le fruít e!l rDuge . On

~n

trDo ve

a

froit Jauoe

.& i

fmil blane; ce

íont

des

va–

ri<!I<!S

dont lB- rareté f.s;t IOI]! le m<!r'te.

Le

h.Ilx hlriJT.".

6a fcuille eCl htilr<!e de piqU2ns,

taot

i

la bo,dure 2u'eo deffos; IDrfqo'on [eme fa graioe,

cHe pradoil le mcrr¡e earaaerc.

Dans

Cet

deor efpeces il

y

a

quantilt de variétt,

p2Jlachtes de Jaune DU de btane, ou d'un mtlange de

pDurpre; 00 leor a doont le nom des perfonne. qui eo

001 fail la dtcDuverte, ou du licu ou elles fe fDm IrOll–

vées .

Y'Jez.

pour

le détail de ces variélts,

M . Du–

ha",e/.

Le

h.llx ae Caro/in.

J

feail/es Itr.ites.

Cel arbrif–

fcau a plus d'agrémenl que les

h.1Ix

d

'Euro.pe;

fes

fenilles fOD! plales

&

uoies, elles font d'un verd

eI.ir

&

lolfaol,

&

elles om Ires-peu d'épin¡:s, qui fem (j

eoortes, qo'. peine les .ppen¡:oil-on: cel arbritreao en

rare eo Franee. 1'en oi qljelqoes

pl.nt.

qui n'om eneOre

donn<! ni lIeors ni fru ilS : leur jeunelTe n'a p1S eneore

per~

mi, d'elTayer (j on peol les greffer.fur Je

ho

ll

x

eommun.

Le

h01lx ae Caro/ine

J

fmi/la amullel.

Les An–

gl~is

le

ne~menl

le

houx aahou:

e'etl un pelil arbre

qOl a une tlge drOÍte,

&

qui s'éleve ordit)airemellt

i

fel~e

plés dans la Carqline ; iI erol! plus prDmptemem

que le.

h01lx

d' Eurqpe; [es feoiJles [oot plus longlles,

plus '!lIDecs,

&

dlun verd plus elalr:

elle~

font dente–

lées IÁns

~Ire

armées de pulntes ' fes fruits viennem en

g~otres

.grapes , ils IQn¡ d'lJn rouge' yif, tres-brlllant . Ce–

e,

,en tiré

d~ C~tesl>y

1

aUleor anglois,

&

c'cl1 loul ce

qu on eo falt . Ce¡ arbre n'erl polnt eneore connu en

Fraoee, ttaq,

m~me

tres·rare daos

la

Caroline ou on

en a fair la

décollvcne

'

H

O

u x,

(Mat. ",ea. )

la décoélion de la raeine

&

de I'éeoree el! émolliéme

&

réfolutlve. On s'en fert

udlement, felon M'lhiol, pour falre des fomenlation'

fUf les "ticulatloDS qui fe [ont dorcies apres avo;r étc!

luxé...

. .

La Iiqueor faite de blare

&

qe la;t, dans laquelle on

• fait beuillir

l"~

polotes de feullles de

holtx',

en mero

yellle?fement ulile pour la eoli'lue

&

les tranchées des

ImerllOS.

J.

Rai en rappDne une obfervarion dlnne dame,

qui ayant .tenté en vain plu(jeurs autres remedes, fuI

guérie par

~elui-ci

que lul avoit enfeigné une femmeletle

qui alloit de

VIII

e en ville faire la n¡edecine.

L~

b.:es fout otiles p'eur la eolique ; car

1

lel0rJ Do,

donnte, elles purgent les humeurs ép.iITes

&

pllUlteu-.

fes, lorfqu'o!]

~n

prend

~u

nombre de dix ou douzo.

Geoffroy)

Mat.

",ed,

H

o u

~

F

R E L O N,

rufolll, (Bota"i'1[f<.)

genre de

plame :\ lIeor m"Dopérak en (qrmo de grelot: le ealiee

en fcndu en pluC!e IrS parties; le pinil [on du fond de

la

lIeur

&

devient dans la 'fuile ' un froil ordinalremem

rond

&

mou; ce fruil renferme une OU deux 'lemen–

ces, qoi le plus Gluvem fom dures . Tournefort ,

Infl.

rei

IJerb. Voy(Z

P

L A'N T E (

1)

.

Les racines du

ho'¡x

[re/vn,

'1U

p<tit hOIlX,

!ont

blan–

che<, épallTes, pleines de nreuds., entrelacées,

&

furr

libreules; res tig.. 001 enviroo un pié de haut; elles

foOl pliautes

~

aiflieites :\ rompre, Ilriées

&

eou Vertes

de feullles [OIdes,

ferme~

&

nerve"res, de l., grolTeur

&

de

I~

fil\ure

q

pel1-preS de celles du pellt mycthe,

termir¡ées en poime, c5¡ focteme"t .naehé.s aux liges,

fes Reurs nailTenl fur le milieu des feuil les; elles ront

petites , purpv[ines,

&

découpées en (ix

f~5mens .

II leur

fueeed.

q~~

baies femblables

a

eelles de l'afperge, qui

contiennent deux leme"ces.

Cene

pl~OIe

crolt parmi les hales

&

les bois,

&

jette

un ¡(ralld nOl11bre de Ileurs en.

él~;

f3 racine,

d~m

001

f.sir feulem<l1t u[age eo

Med~crne,

ell uoe des ernq ra-

cines Opér1lives .

.

Ce que DiefeDride a <jit du

ruFuI ,

qo'iI poulToil de

f. racipe atl

printem~

des rejenons Icndres, que 1'00

m ange eo mme les afeergos, ne convieot pas mal

ii

ne–

tre pe'il

"OIfX. (D. 'j.)

H o U x,

petlt;

(Mat. mld.)

C'en prineipalement lo

n eine de 'ceue plante qu'on empiole en l\4édeelne: elle

en une des cinq racine" apéritives maJeores .

On

f.il

entrer Ires-fréquemm<ot cetle racine

3

la do–

fe d'une 'demi-onee ou d'une ol\ce, dans les ptifanes,

les

ap.o~erl,es,

&

les

~ouil1ons

qu'0'1 preferil conlre la

j.uniffe les

pales-eonl~urs, I.e~ f\lP~ref!i.,?ns.

des regles,

les obnroélions, les e'1'barras. des. vOles qrr!,alres • les ma–

l.dies de

I~

pq",

&

principalemeQI

~ontre

I'hydropilie .

Rivl~re,

u"t .

111.

obfeT"V.

p,

¡appOrle qu'on eertail\

mendiant [ouffroit depuis

troi~

mois une hydropifie tres–

<!on(jd~rable,

&

que eomme fa

p~uyre,é

le

'1l~lloit

hors

d'éto.r d':lvoir rccours

aUli:

Medecios ,

il

\lf2 ,

fur l'avis

d'une p'y{¡ume, qui apparemmeol lui douDa ce bon

HOU

1.71

conrell

graúl,

de

b

dr!eoaloo de radoe de

p~ti,

h. ux;

&

qu'ayaDl

~I~

purgt dCIU ou trois fois avee one lim–

pie jnfufion de ú!nl!,

il

fOI parf.litemm'

gu<!ri.

On peUI f.sire infufer

ces

racioe, piltes 00 eoopées

par

mOrC~QI,

dans du vio bl:1oc, 00

m~me

les

y

f.ire

bouilhr, felon le eoofeil de Boerhaave, quoique ce foit

un pea s'éeaner des regles de 1'3rt,

&

dooner ce re–

mede

a

la dofe d'un veTee le matÍo

a

jeQn, "n le coo·

linu~m

pendam qodqoe tems, comre la

oéphrétiqu~

&

I'hydropilie . Ce vio paUe aum p,>ur urile contre les hu–

meors [crophuleufes, mals [. verto en molns éprou\'ée

daos ce eas. Les p.ies

de

p<tit hOllx

[001 regardées

comme q,mnes eontre I'.rdeor d'urioe

&

les gonorrhées.

Ce remede en peo

~ennu,

&

encore moíos uuté par–

mi noos.

J..3 racine de

p<tit houx

entre daos le fyrop des cinq

racines

ap~ritÍ\'es,

&

les ·femellees daqs la benediéle la–

xarive de la pharmacopée de P.rís .

(b)

H O U

ZAR

P

E R

ou

H U S A

~

D E R,

mOl af–

fez nouvellement iotroduil dan ' les troupes, qui fi;¡lIi–

tie

cQmbatJr~

avu

la

hulfardl,

ou

ti:

leRr mm¡iere,

c'efi·:i-din:,

e{uflrmofuher avec

ellx

&

(e/fin

lel:r

1t/lJbfJ–

de.

Ce qlJi fe fait en tombant lout d'un eoup foe ulle

¡roupe, en l'a1l31\1301 de touS eblés, lui

faiC.nt

~cruX"e

le feu <ju mQu[quetqn,

&

Ce retiram apres au plus vlle.

&

fan, orore ; e'elt une efpece d'efearmeuehe

irr~gulicre

Yoya.

E

S

e

A Il M

o

U CHE .

(Q)

}I

O

X

TER,

(Glq~. )

Ifltxarif!,

pelite ville d' AI–

lem.~ne

dan< la WeClphahe, fur le

W~fer, .u~

confins

du

Dueht

de BrunCwielr,

¡¡

1 lielje

N.

O. de Corwey,

10

N . E

de p.derbon .

L01IP. 17. /at.

sr,

ro.

(D.

'j.)

H O

UZU

,01<

G ROTT

U N , (.

[,·( V l>lme. )

C"C, mors fe d,fem de la fange que le [anglier

I~ill~

Cur

10$

brlDehO$ en s'y frottam, lorfqu'jl elf [on i de la

fonille ,

& '

e"tré dans le l¡ois. Ces (jgnes fervent

a

<;00-

nOltre

ra

h3U(eur.

Ii

o

Y,

l'

í1.

d. ,

(Glog . )

"oe des O rcades> au midi

de Poin'llla , 3ppartenallle aUI A"glois. Elle a dou?"

, mille, eu longoem ,

&

fe divife

e~

deux ranies, dont

I'une s'.ppelle

Hoy',

&

I'autre

Wayu.

S:lO

havrc nom–

N orth-*.pe,

en uo des meilleurs

havf~s

dc;.I'Emo–

pe , c5¡ tres-cOm!Tlode pour la

p~che.

J.,a

p3r';~

nommée

H oy

a de hautes mDlltagnes couvetles de bret¡is fau–

vago' . On trouve dans une des vallécs , une grande

pierr'; qllo les paqitons nomment

Dwarfyf!.",:

elle

~

36

piés de long,

8

de largo,

&

9

d'ép~llTeur,

Elle ell

~reu{e

1

&

en la <¡rou["nl ,

Q~

Y

a"ménagé nn lrou quar–

ré, de deux plés

d~ ¡'~ut~ur ,

puur

y

emrer , Tour a\l–

pr~s ,

on apperq ,it une

pi~rre

de I,a

m~ ,ne gr~ndeur.,

pom fervir de porte. Qaus la cavilé fe

{rouv~

ur¡ /rt

¡aillé daos

la

pierre avee uu Qreiller :

d~D~

hommes

y

pou'yem' coueher tour de

I~ur

Ion". Au. milien

i1

y

a

Ull

foyer,

&

\ln trou

~r¡ ~aul

pour en falre f:l[[lr la fu:

mée ' c'étoit vralfemblablement la eellule

d

un h 'rml–

le . 1,'11e de

fio y

'1

plu lieurs ' laos rCtl1plis de polífoo ,

&

prinoipalement

~e

truites .

( D .

J . )

H () Y A U,

f, m.

( .1arainuge)

en une e[pece de

peti,e pioehe -donl fe fervent les

vign~rons

1\:

les terral–

liees diíférenr du pie qui elt poiuro par le baur;

iI

dI:

\111

peu large ,

&.

[«1

¡¡

dooller :\ la lerre

&

~UI

vigile'>

I~s

labollrs nécelTaires.

Yoyez

nOI

PI,

ti'

4grtcll/ •

R

R

H~ i\ D[SCH,

(G(u.[ . )

v!lIq lIe

Boh~m~ en

Mo–

ravie, fur la Morave a

hx

mIli.,.

S. E.

d Olml\t7.,

&

~

J'reille diflaoce de Brinn.

+-o"g.

35'.

28,

lato

49. 6.

( .

'J, )

. .,

H

R

A

D

I

S

l' [

E ,

(Glog.)

peme vllle

d~ !3oh~me,

dan, le cerele

de

Bruql?l~u,

fm I'¡fer.

H R

A

P

S C

H[

N,

(Gr!.Qg.l

partie de la vllle; de

Pra)(oe

ef1

Boheme , daos laquelle ell

renferrn.~

1"

Cha–

le.": elle forme une ville panlcullere.

. H R A

S

G R A D,

(Qlog.) ·

petite vllle de Bulga¡ie,

3,0 oord-,?ueCl de NiellPolis, app",rtenante au, Turcs .

HlJ

HU, f: ro .

(Hij!. mod.)

\10m

Ql\

Irni(jeme Il\ois.des

'J', rtares

~.,\

Catai.

11

(ignitie !\uffi daos la laDgue \

tigre

O"

1I0para.

.

H U A

Q

E, f. m.

('jttrifp.)

eCl une. e('peee; de <:or:

vée dae

3

quelqucs ieigne\lrs par leurs habilans, qOl

fOI1l

obligé~

d'hocr les bétes fauves.

&

noire; , lorfque

le [eigneur veUI

y

ch,lTer.

(/oy",-

ce ql1i en erl dit d,ns

/,

g/off.

de M. de Lauriere au mot

hllfll.e.

(A)

HUART .,