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HUÍ

&el ar&icler partÍtu!ieYJ .

Le

bellrre

de

~C010

en

1:1

plll~

connue de ces

hu" " ,

parce qu'd le d i la plus employée

en M edecinc . Les

h,últ'J

par

clpreffioo

o'ab3.ndOllt'len[

pas leurs loges , por I'aaion de I'<au bouillame;

~n

Q'pn

relire pOlnl des remt llces émullivcs par la déc...cllou ..

Propri<tlt chimir,t<s des huilu groJ/es .

Elles fom IQ–

(olubles par l'eCprit·de-vin.; elle_.conlraaenl

u~e ~fp"~

ce d'union quoique fort

lmpart~tle ,

avec le

v mal~r~ ,

&

méme

a~ec

I'eau (ce qui roi,

roup~onner

que I'acid.!'

du vinaigre n'entre poar rien dans cene union

1.

l

fi

0 0

les bl l long-Iemp. en[cmble . Elles ranciltent f, cllement,

f¡ on les expofe

a

un . ir

ch.ud

,

&

me me

quelq~es~

unC$, comme celle d'amandes douccs , quelque précau–

tion qu'on prenne .

VOY'"

RANCIR . Elles ront co¡¡les

plus légeres que I'eau; ellcs COItt fi xes , c'ell-a-dire qu'

d ios De peuvcnt éu e élevées p" le feu , faos erre con–

f¡déroblement allé,ées , fans plífe,

a

l'éta<

d'huil.

em–

pyreumatique . 11

Y

a app.' ence que le coraa ere (pécifi–

que de ces

hui/"

dépend d' une matiere de nalllre

go~meufe ou mucilagioeufe, avec laquelk ell combil¡é le

principe huileux .

{7

a

tUJ

mldicinaln,

&

ttfaga

áiltltit[J4u

du

hui/u

grajfos.

Ce n'ell preCque que

I'buil.

d'amandes douces

qu'on emploie en Medecioe pour l'uCage ioréríeur . La

bonne

huil,

d'olives vaudroit bien pour le 1l}oins

.áQ–

tan!,

&

elle a, au-de(fus de l'

hutl.

d'amandes dou–

ces, la flculté d'erre

P\:lI

fuj etre

a

rancir . Le beurre de

cacao n'ell pos employé pour des qualilés a(fez géné.

riq ues , pour devoir ':tre rangé .vec ces

huil"

par ex–

prd lion;

&

d'ailleurs, ce remede di plus magnifique qll'

utile, du moins que néceífaire.

L es

h".ter

par expreffion, repréCeorées dans l'ufage

ordinaire par

l'huile

d'amandcs d9uces, fom le COllve–

rain adoucilfanr, reachant, lubréfianr, émolHeot, bé–

chique , rédalif,

le

plus benin des purgatifs , en u.g, m.1t,

la fupr ¿me rd lllUrce, le grand cheval de baraille, com–

me

011

s'exprime vlllg. iremenr, de cetle p'ratique de M e–

dedne , appellée dans I'art,

&

par les gens du monde,

anodinc, tcmp¡rantc , calmante,

qui voit partou[

de~

.fpaC,.

mes, des érélhyfmes, des incendies ,

&c.

Cetre drogue

remplit quelquefois tres-utilement,

il

ell vrai, les indi–

cations d'adoucir, de reJ:1cher, d'appalCer les

doule~rs

des entrailles, de 11cher rres-doucement le venrre; Olai,

plus Couvem cneore, c'eíl un remede inUlile, infidele,

&

m~me

pernideu• .

L es

h,úl"

par exprellion, prifes

a

Ires-haute doCe

fans meCure, fOltrní¡lcnl

lIne

des re(fources lei plus a[–

fu rées pour défendre J'ellomae

&

ks iorellins contre

I'.aion des poi[ons corroli fs .

.

L 'h"il.

d'olive erl la reule

huil,

par etpreffion, que

nnus mel ans

a

nos .limens

:i

titre d'ailf.iConnemeor .

V oy,,,-

OLt VE.

.

-L'ufagc

cuéricl1r

des

hui/u

graaes

pures en

fo rf ra–

re.

On empl.oie communél11eor

a

leur place des

h~ileJ

compolü s, dol1t nous pad eroos _a

i1

fin de cet anicle .

C es

hui/es

cmrent dans la compofilion de pllllieurs Oll-

guens, Jinimen"

& <.

.

Les

bltiles

par e.prelfion, unies

a

l'UI1

&

l'a\)tre al –

kati 6 . e, formenr des favolls employés en Medccine

&

dans divers arls .

Vo)'<,,-

Si\"ON.

.

H/lila

~mpJr(lt<>natit¡ua.

Le príncipe huileux

en

lH}

des matéríact"x univerfds de la compolitioll de tOut vé–

gétal ou animal, de tour corps organiCé , dll lilftt des

S,halicm . U huit.

el1 aulli UII des pr:ncipci gén.!rau.

de l'¿nd enne analy Ce , de celle qui s'exéclIte par la vio–

lenco du feu [ur tuUS ces corps; un des principes de Pa–

racelCe, ou plutÓt de B.file . Valentil1 , ou d' lCaoc le

H oJIand" is ,

( V o:¡"'- dam

I'hijlor;"",

Ju

mue

CHI"IE ,

les morceaux qUI

re~ordent

ces auteors ) ; le [oufre de

ces Chimines, de Willis, de Boyle ,

&

de ceux de lellrs

(ea "tcurs qlll n'ol1l pas défigné par ce mot le phlogil\i–

<lue pur .

Toute

h",il.

qlli ayam été réellement combinée dans

un c('rps quelconquc, en ell extraite , dégagée par la

\liolence du (eu, ell une

b,ú le

empyreumatique. N ous

a\'ons excepté d'avance les

hui/el

relirées par ce

lnoyen

des baumes , des>

r~ lines

&

des bitames. On I'appd le

Qufli

(a:'id.,

porce que le corps

¡¡

la décomp0Íllion du–

.q uel elle en dílc, a fouroi en meme-Iems un príncipe

·(alin, le plos [ouvenl alkaJi-vohnil, d'uJle odene forte

&

.defagréablc, dom cc'le

huil<

eíl emr>reime,

&

auquel

elle d" il vrai!emblablemenr fa mauvaire odeur . L es

hui–

lel

empyreum:Hiques

fOil1

communément auffi lloíres

&

.é pailTes: elles

doiv~nt

ces deux qu. lités ,

fur-I~ut

la pre–

·miae,

a

une

qualltité

confid¿rable

de rntttiere

charbon–

nenle qu'elJes ont elltr31née avec elles .

V oy"'-

VÉG É–

..TALA, ANALYSE

&

S UBSTANCES ANIMALES .

HUI

N ou (eulement les li(fus , c'eíl-.-j ire les vt!gétaux

&

les animaux entiers ,

0 11 lCllrs

parties cntieres , mJis cn–

core les

builu

gr~rr~s,

!es grai(fes , touS les fucs aui–

m.ux

,

&

tOut~s

les

[ubnanc~s

végétales folubles par

1'0.\\,

excepct les fels pues , leHes que la m atlere eXtra-

8 ive, le carps

muquelll:,

le

Un re ,

& :.

fans

ce~

fujce"

dis-j c, cjonnent dan, la diniH.tioo an.l ytique de

I'hu;!.

empyre\\matique,

&

une

huil,

empyreumalique ehargée

d'alkaji-volatil , exceplé eelle qui provienl de la dilli\I.–

non du lait

&

!iu corps muqueut.

VOY'''-

LAIT

&

Mu–

QUEu1C.

l,.1

lhéorie du dégagement de

¡'huil,

empyreom'ti–

que , celle <je fa cOl1)poljuoo chimique,

&

celle des pro–

duits

&

des phénomenes de ron analy[e, apparrienneot

au trairé général de I'analr [e des corp' , dont elle ell un

príocipe

r;

ef.fenriel.

VOY"'-

SunsTANc ES A"IMALES

&

VÉGÉTA.t..ES A NALYSE ,

fur-tou[ oe

áer"il!r

{,r,i~'~.

Les

hailes

emp'yrellmatiques

[Ollt

conlidér.blement at–

té¡¡u.oes ,

devi~nnellt

limpides, vol3liles, perdent en tres–

gralide partíe,

&

m~me

abfolument léur odeur étun–

gere

&

defagréable, par des reaificatipns répetéC$, qu'

on ex.ocure cOll)munémem

iI

feu nud

&

fans imermede:

les premieres dilliHatiolls demandent el\ effel un degré

de feu affez fort, m. is les

huiles

empyreum.tiques p. r–

vienae')l enfin par ces

op~rations

rJfpetées,

~

un étlC de

volatilicé 'lui les rend capables de s'ólever , du moins en

grande partie, avee l'eau bouillante,

&

meme par la cha–

leur do bain-marie. D ans cet état, elles om toutes les

propriétts chimiques des

huila

eífenrielles. L. re.!tifi–

carion des

huiler

empyreumariques cll conlidérablemcn t

hatée par I'additjon 'de la chaux-vive ou de l'alhli-fixe ;

mais ces imermedes , [ur.-tout le premier , en détruifent

une partie rres-conlidérable.

V.y<,,-

CHAUX

(Cbymie. )

UfaJ(o

rnldirinaux

deJ

hui1es

Impyreumati'ltJo;

hui–

¡es

animal. d. l)ipp.lius;

l¡uile

de ca1' ;

huife

d.

t ar–

tre ;

huile

da philu¡'phcs;

hui\e

d,

papicr.

Ce fonr-a–

peu pros toures les

huila

en¡pyreumatiques employées ,

00

du moins

le

plus employées en Meqecine; la pre–

micre, dellinée

a

l'uCage inrérieur, el! une

ht¡il.

empy–

reumatique animale, communément celle de COrne de

cerf, re.:titi ée par quaranre ou cinquaore dillillations Cuc–

celli

ves ,

&

val\tée comme \ln fpéci6que éprouvé con–

tre l'épilep"e. Si cetre ·yerru

~íl ~onfirmée

par des ob–

feryalÍous décifi ves, ces ob[ervations ne fom pas enco–

re publiques. Les qoatre autres s'emploiem extérieure–

mel1t, quoiqu'aífez raremenl,

a

titre de Ires-pui(faot ré–

folurif.

L'h'ú/~

'de cade ell retirée de ¡'oxycedre, on

grand genevrier.

V qy'"

GENEVRlliR,

(Chimi<

&

M4.!–

mld. )

L 'h"il.

des philo[ophes, ou de briques, de

l'b"ile

d'olive .

VOl'"

OLIVE .

fl apport

(H.A.BITVS )

tin

huiles

..,

g/n/ral

aVe<

9••1-

'f"CS

alte"s

fllijJancej~

L'huilc

ell immi[ciblc

:1

I'eau, aut fels nelllres

&

aus:

acide, végétaux

&

anill)aul vulgaires, tels que le tar–

tre , le vinaigre

&

l'eCprit de fourmi ; aux {'ncs aqueox

vé&élaux,

a

la gomme; au mucílage, au corps dous: '

(excepté qu'il ne foit dans ún étal

émin~mment

con–

cret, cOIPme le .fucre) ,

a

la lymphe

&

a

la gelée ,mi-

male.

.

U

hl/ile

ell miCcible au foufre, aut baumes, aux ré-–

fines , aUI grai(fes, aux birumes, au phoCphore de KUI\–

ckel; elle s'unit.u fucre

&

au

j.u~e

d'reuf,

&

devient

l11iCcjble aux Iiquenrs

aqu~lI[es

p.ar

l'intermede de ces

fnbllances; elle ditlol1t le

cuivr~

&

le plomb, princi–

palenlem les

ch~u~

de ces

1l}é~aul,

&

fur-toue eclles

de

~Iomb ;

elle fe combine avee les fels .lkalis «lOS la

to rme de Cavon .

VOY'"

S A v o N. Les .cides

minér.ux

agiífem pui(fammenl Cur elle, principalemenr le vitrin–

Ii,jue

&

le niereuI;' car 'l'acide du fel marir¡ les atraque

".

pein~ ,. d~l

moins

~ans

les n¡éla"ges orqinaires . L'a–

clde vnrtoltque, médlocremenr coneentré

&

aidé d'ulle

f?ible,

c~.leur,

fe comll!t¡e avec

I'huil.

la p.lus pure,

c ell-a -dICe

Jlhutle

e(femlelle, ou

l'hu,le

empyreum.ti–

que rea ifi ée. Ce

mél~nge

prqduil un corps .concret de

I1lture,ré.r.l1

~u.re

.' ~

d' u" rouge bru n plus qu moin, fon–

cé . 1. , clde ynrtoltque conceotré épfQuve meme

a

frnid

avec la méme

huil.

une viqlente efierve[cence, ac!com–

pagnée d!épaiífes fumées

&

de chale"r con(¡démble,

&

fe combine avec un corps noidtre, rélineux , ca(fant.

L'elferveCcence ell plus prompte

&

plus violeme, fi ou

a expoCé le mélange

a

l'a~ion

du feu .

VOY' "

RÉSINE

A"

T1 ~ICI ELLE

I'artic/.

RÉSI NE . Uacide nirreux pro–

dl1it avec

I'huil.

daos les memes circonll.nces des elfet!

remblables . Le phénoll)elle le plus rell)8rqu. ble de 1'.–

a ion ml1tuelle des acides vilrioliques ou nicreul,

&

des

huiles ,

c'ell l'inRatnml tion fponranée, ou excitée fans

le conCOurs d'aucune ch, leur étrangere . Ce phénorne–

!.le liuJ;ulier mérite d'étre cOllúdé ré avec quelque détail_

I'iflam-