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HUI

c:ontiennmt

~ueonp

d'hMil.,

&

elle eR

ramaJT~e,

en

md4C:S

aíf ... eonlidérables, dans des veffies tres-minees,

poor qo'clle en dtcoule aboodamment, en perpot ou

romp1Ilt ces vetlies .

11 o'dl

perfonoc qui o'ait prerrt

entre fes doigts uu 'leRe d'oraoge ou de citroo; la li–

queor qu'oo en e.prime ell de

l'/"til.

erreooelle.

Les

T ofc:aos & les Gtnoi,

e~prlmeot

ces teorecs eootre des

ploteaul <1e verre, appliqoés for de la glaee , 00 bien rou–

lent ces froin fur l'embouchore hérirrée de poiotcs d'un

emoonoir, plae': for

UD

vailT.-ao, oti (ootes les gooues

fonies dc:s Delites bleífures iutinimeot muloplites, vont

fe .amaner . On retire eneOre des

huilu

e(fentlelles de

qoelques

faba~uees

aromatiques, des cloux de giro Be ,

par exemple, en les difl illant

P"

d.ft

."fum;

mais ceUe

m éthode en

imparf~ite.

V oy.z.

G I

JI.

o

F

LE

&

D E

¡–

CENS1JM.

Propriltls ehi",i,!'''J du huiles •.o.lIti.lles.

Elles fout

folobles par I'efprit-de-vin, & d'aotant'plus qu'elles foot

}ltos dores . Elles s'tpaiffiífent en vieilli(faot, & preuneot

ta confillence de b.ume, & méme de réfioe .

Voy.z.

BAUME

&

R ÉsnIE .

00

les prtferve, autan! qu'il ell

p,,/Jible, de cet accident, en les gordaut daos des vaif–

feaux eEa cmcllt

fc:rm~

,

&

mieuI cncore

ron l'e'J.u,

&

dans des tiCUt frais. Elle, peovent etre rerruCcitées

du moins en partie . c'eR-a-dire rét,blies en élal

d'bHi~

l.

/luide, par l. din'lIation avee l'cao; elles 001 perdo

ccpcndant, el1 s' épailfirraut, une partíe de leur odeur

qui ne fe rap'?elle poiot par la dillillation , 00 • la

plac~

de taquelle 1I lIe s'en développe point de nouvelle qui

la

rtpare. Les

h"iles

erremielles, retirées des dlvees

vt–

gélauI, varicnt confidérablemem cntr'elles ,

Coit

par l.

confiaance, foit par la diCpofttion plus ou moios gran–

de

a

s'épai/Jir, foil par la gravité Cpécifiq ue,

Coit

pu la

co~le~r.'

&e.

U ne différencc trcs-génér3le , ea celle

qUl dllbngue les

hltilu

qui Cont naturellemem concre-

1('s., comlne le oamphrC!) ou ccllcs qui le: dcvtcnnollt,

qlll Ce ¡¡clcm

~

un

tr~s-léger

degré de froid , comme

eelle d'aoi.,

& e.

de celles qui fom tres-fluide',

&

con–

namment tlnidcs, comme celle de térébemhine, de ei–

tron,

&e.

ces caraaeres p.rticoliers , quand ils eom re–

~a~qo~bles,

fODt e'pofés aux

art,du parúClt

!i.rJ

.

Une

dl~ln~~oO

générale, arrez ftoguliere eneore. c'

a

celle

qUl dlvlCe les

h,úlu

errclltlelles'Cn plus légercs que l;Pau,

&

en plus peCantos qne ce liquide . Celles qul COO! rour-

ies par les plames de notre p'Ys , de ces cl imals tem–

ptrés , Com toutes, faos exception, plus lé¡{eres qne

l'e.u;

&

celles qui fom fournios par les vt!$éraux des

p3yS chaods, par tous les boi. , écorees, frmlS, racines

ero!iquos , par les épiceries, les aromates des

1

ndes , foit

occIdentales , Coil orieotales : en un mot, de tous les cli–

mats tres'chaods, Cone plus peCantes que 1'C'lO , a l'exce–

ption do camphre .

11

Y

a fur ce p"int quelques amros

variétés ,

peut-~rre

accldentelles, qoi ne font pas encore

bien dérerminées.

Tonte

l'hltil.

qu'on rerire dos b.nmes , des réflnes

&

des bitl11nes, p3r la violeoce du feu, ell tres-analogue

aux

h"ilu

.nentiolles.

Voy"'-

R ÉSINE

&

TÉR ÉDEN–

THINE .

L es p.rties arom>tiqucs des plantes que nous aVOnS

eXccprées pi", haU!, de l'obCavalÍon généralc qui .ltri–

bue de l'

hllile

errentielle a routes ces Cubllance., font les

fleurs de I.Cmin, de tobérenfo, do mogoef, do> jacinthe,

de narcilr., & de-Iys, qui ont lOutes entr'elles une ana–

logie fenlible . L 'crrence de jaCmin, qn'nn trouvo eom,·

IOnnément chelo les Parfl1meurs , ell une '

huile

par ex–

pretlion, de l'elcellente

huil.

de ben, irnprégnée du par–

fum du jaCmin, par une manreuvre fort limpie .

Voy.z.

jASMI /I .

U[ag'J mldiei11t1t<X, thb4o'Nt;,¡u<J

&

di/l/li9I1eJ d<J

huiles

rj[mti,:la.

Les

hllile~.

eífcntielles, récenlt:S, rob,

tiles , trcs-3fom3tiques, ont un

gollt

amer, acre,

vif,

brOlant, qui annonce les vertos fuivantcs, qu'elles por–

fedeot en effer : elles ront, daos l'uCage intérieur, cor–

diales, toniques , échnuffantes, diurétiques , Cudorifiqoes,

flomaohique!, aphrodifiaques ; otiles pour cOrrlgcr

la

mauvaiC~

odeur

de

la buuehe,

íravem (pirituy" .

On

doit II!s donner loujooes Cous la orme

d'e/eofaecbarum

(Voy ez.

ELEosAceRAR u M), Coil poor les rendre mifci–

bies aox

hom~lIr

digellives aqueuCes, foit pour chltrer

Icor trop grande acrivifé, par laqoelle elles pourroient

irriter

&

m~me

en/lammer l'eRomac

&

les imellins .

Malgré ee correaif, on ne doit les donocr encore qo'

aux lujets d'unc COllílitution lache, peu mobile, pou in–

Jlarnmable . L eor ufage externe ell plus géoC'tal; ces

huil",

fur-tout ceHe qu'on retire de 13 térébenthioe,

fous le nom

d'.fp. it,

COO! éminemment réColutives , an–

tireptiqucs,

brdl4lntcs,

~athd!retica;

ces vertus les

Ten–

denl trcs-ellieaces} p"ur réfoud,e les tUlneurs molles,

:r.m.PII .

HUI

2.7 )

Indolentes, lymphati9ues,.& pour diffi!!er tes douleurs

des membrcs .

La

d,rrolu!1oo de ces

but/u

dans l'efpri,

de viu, le baome rpiritoeuI de F ioraV3nti, par exem–

pie, qoi n'ea autre chofe qu'uoe par";lIe dirrruution,

remplit les mEmes vñcs d'une IlUDiere eoeore plus

af–

furée. L es

hui/es

errenlÍelles, vives, foot employées,

prefque

3

otee de Cpécitiqoe, daos les plaies de mem–

braut:S, des nerfs, des tcndons;

c'dl

fur·tout d3ns ces

cas .qu'ou emploie eommun<!ment

I'buil.

tres-Cubtile , ou

eCpnt de

t~ré~mhine .

00

emploie encore eeue

huil,

d1ns le traltemem de la carie' Utl brin de COtoo im–

bibé. de qoelqoes gourtes d'un';

buil.

erremielle tre

'-aro–

ma!1que, de eelle de ¡¡irofie,

par

exemple,

&

introduit

dans le creUI

~'une

dem cariée, Cufpeod poirrammem

la douleur qUl aecompagne qoetquefois la carie des

deors.

Une

huile

erremielle, unie chímiquement ao Coufre

forme avee lui uo compoCé , eonllu fODS le nom

d~

ba.um

!

d.

[Uulr<.

Ce compoCé en un remede, qoi doit

prlnclpalemem Ces qoahlés médicamemeuCés ao Coufre .

VO)'ez

SOUFRE.

Une

huil.

e(fentielle,

~otribinée

avec 1',lbU file or–

dinaire, forme uoe eí\>ece de ravon, appellé par lej

gens de l'art

Javo"

d.

Starluy. V oy.z.

SAVO~ .

Les cCpnrs volatÍls , . romariques , huilcux , de Sylviu.,

doivem leur qualité d'huileux & d'aromatiqoe

~

des

hui–

lo

effendelles.

Voyez

ESPRrT VOLATlL, AROMATI–

QUE , H UILEUX.

L es

huilu

errentielles fou roiífent aut I\.poticaire! une

des matieres avec leCquelles ils. aromalifenl plolicurs pré–

parations pharmacclItiqoe¡, comme porio"" Cyrops , ge–

l<!es, juleps, em?larres meme.

11

fau t tolllOUr> les em–

ployer, fous la forme d'éleofaccharum, dans les Iiqueurs

aqueules deRinées

a

l'lICage intérieor .

C'en

en~ore

:l

des

h"i/u

errentielles que plufieurs li–

queurs fpirirueutes, dealOées

:l

l'uf,~e

de nos 13bles,

doivent lellr parfum. Colles qoi

Jol~neot

:\ la

rave.Ir

COllnue de l'eCp,it de vin, un goOI vlf, brOlallt, parE–

¡;er , momentané, relles que la bonne eao de cannelle,

&

1':1I1i, ",uge de Bnlogne, dolvent ce piqoant

a

on peu

d'h"i/<

errentielle : la

m~ me

faveur .11 dOe • la meme

cauCe dans les diabolini d'llalie .

-

On parfome la limooade avec

l'buil.

errelltielle de

l'é~orce

dos cirron. méme qu'on empiole , d"l1t

0 0

for–

me ClIr-le-champ ou éleofaccharom.

V.y.z.

ELEosAc–

CARl.1M.

1-1,';1"

grafTu .

Celles-ci Coot cucore libres , nues , ifo–

lées , ramalfées

iI

part dans des pelits réCervoirs , & el–

les apparciennent propremellt ao reglle végélal . L e, graif–

C.,

animales ont a

1:1

v~rÍté

la plus gr3nde analogie avec

ees CubRanees,

m.is

elles ne Cont pas, dan

s

le langage

de I'art, comprifo5 foos la

me

me dénomination. Les

h,,;lu

grarrts

COI1t

rép,"dues dans toute

13

ClIba~nee

des

Cujets qui les eomielll1el1t, ao lIcu que les cellnles des

huila

errenti.lles nc COIl! placées qu'a 13 [urface, dans

I'cnveloppe ou t1lembrane eXI"rieure des

v<!gé!Ou~

pour-

/'vus de ecUe Cuba,nce .

L es Cemenees appellées

Imlll(ives (Voyez

SE" E~CES

1'ixl u LSlv E ), c'en-a-dire ceBes qUl éla111 pilées avcc

de l'.,u donnem une liqneur laitellfe , ou uoe émollion

(Voyez.

E"uLsloN), contiennellt de

l'bud.

grarre. La

femenee, proprement dire, de tous les

froi.ts

a .aopu ,

ou

~

coque, do nOlre pays, te1s que celle de nOlX, d',–

mande, de pignon, de noiCerte , de peche, d'olive,

&e.

eelle de tous les frui!s ;\ peplR, c'ea-a-dtro tous les pe–

pins; les íl:menees appellécs froides, les Cemenees de

Iin, de toutes les .Cpeces de chou, de rave, de navel,

de pavot,

&e.

comienneD! une pareille

huil• .

La chair

eu

pulpe

qui reCO\lVre

le

noyau

de I'olive,

en contient

beaocoup au/Ji; c'en une Cobllance juCqu'a préCem uni–

que. cet égard . Le jaune d'reuf foumit :luffi one

huilc

tres-analopue

¡:¡

celles-ci.

011

retire

l'h"il.

grarre de 10US ces Ílljets e,n les écra–

f.m, les pilant , les réduir.1nr en

p~IC,

-& en exprimlnt

certe pihe , par le moytn d'onc prerre , ou d'nn fort pref–

foio, pom Copér.tion en grond . Cene mana:ovrc ea

variée , Cur les divers CUJets, par ql1elql1cs circona.anees

de

maollcl.

I/o)'ez. Ju tJrtida PQrthllliers

L, N,

N

A–

VETTE, OLIVE . Ce mo)'en de retirer les

huila

graC–

fes, a fail donuer

a

l'eCpece, dont nous avons fenle–

meO! parlé juCqu" préCellt, le nom

d'lN.ifu

par .xpre[–

jion,

"11

13till

./ca prcffa

ou

. xpre[[a ,

&

c'ea-Uleur dé–

nomina,ion fpécifique & In plos ordinaire ,

. H Y a une autre eCpece

rY

/JI'¡/.

gra(fe, caraaériCée par

la circonaance de Ce Céparer des corps qUI la renfer–

mem, par le moyen de I'eau bouillame, ou de la dé–

coaion de ces corps. Le cacao, te maci., la mofcade.

les

baies de laurier, contieunem uue pareille

huil•

.

Voye::.

, M

ro

1.

ces