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HUC

HUAR'f', MORPHNOS, CLANGA, BALBU–

SA

RDUS, f. m.

(HtjJ . nato Orn;tbolog .)

oil"::,u d.c

proie. Celui qui a éré décrit par. WilIughbi, peCoa rrOlS

livres dix oDces

&

demie;

iI

:lvoil pres de cinq piés

d'envergure . Le bec éroit noir

.&

crochu : .tes yeuI ne

Conr pas enfoncc!s comme ceux de ta bureo lis oDt dero:

paupiere, t'inférieure en la ptus grande. Cet

oi[~u

eC!

plus forr 'que la bure,

iI

lui reffembte par la couleur de

rouille

mel~e

de noiratre, qu'it a fur roure ta partie

Cu–

périeure

~u ~orps. ~I

ya des plumes

~Ianche.s

Cur t'oe–

cipur, qUl lUI ont faa donner en anglolS le nom

¿.

bald

.unzard.

L a gorge. la poitrine

&

le ventre foot btancs;

les plumes qui Ce trouvenr rur le jabor ont une couteur de

rouille : les ¡ambes COO! eOUver!e5 d'lIn duvet blanc.

11

a

environ vingt-huit plumes dans chaque al1e,!!. dom.e

dans la .queue ; les ailes

&

la

queue ont différentes eou–

Iours , celle$ de la rO\11l1e, du blanc, du brun,

&

du

noir~tre.

Cer oiCeau a les jambes longues. tes piés gros,

forts,

&

de couleor bleultre; le doigt extérieur pcur [e

diriger en arriere; ce qui

f.it

ulle différence rres-appa–

rente entre le

hllart

&

la buCe. Le

hltart

Ce trouve

pres des fleuves

&

des grands étangs,

&

meme

Cm

les

c6tes de la mer;

il

.vi[ de poieron,

<lUOiqll'il

n'air point

de membrane aux p;eds,

&

qu'lt n'ait pas le cou long

comOle

Je~

.utres oifeaux

p~cheurs:

iI

niche fur la terre

entre des r.oCeaux . Sa, ponte eC! de trois ou quarre ""uf..

blancs, moins gros que ceu" des ·ponles.

¡'Villughb.

Orn;tolpg.

VQyn

O

r

S E A

u.

H E

A

D,

C.

O1 .

(Faltco»n,)

ce COIl! tes deux alles

¿'une bufe,

On

-d'un mihtn, qu'an

attache

avec trois ou

quatre grelots qu .fonnettes de Fauconnerie , au petit

bour do'une

:ver¡;~.

.

HU BAR

t,

r.

m.

(Orn;t.)

nom d'tm oiCeau Ires–

commun prcs de Damas,

&

dont il

di

beal1coup parlé

dans

I.es

aureurs Arabes lis le décrivent eommO" un peu

plus aros qu'une e ¡e,

avec

des courtes aiJes

l

a

propor–

tion 3e fa eorpulenee, ce q'l1i I'empechanr de voler ai–

fém.nt,

augmente le vlailir des ehaffeurs de Syrie. Par

le lieu que fréqueote cet oifeau,

&

par eeue fimple de- •

fcriptjon,

iI

paroit que ce

doit erre

l'oDtarde, qu'on

voit

en ql¡anriré dans les eampagnes de D amas,

&

ql1'on

ch,ffe avec des cb;el1s-col1rans dans toures tes plaines Ca–

blonneuf.. de ce eantons-Ia.

(D.

J . )

HUBERT, SedNT

(Glo~. )

perite ville des Pays–

bas , au Comré de Chiny, avec une abbaye, dont I'abbé

<;(1

«>liS ta proteaion de la France . Ce bourg eC! al1X

co'nfins des Ardcnnes ,

á

8

lieues

N .

E. de Bouillon ,

10.

S.

E . de DlOanr, r6 S.

O .

de L iege,

60. N . E.

<;le

Pan•.

Long.

23.

lat.

$3.

(D

J . )

,

H

U

BE T,

(Glof:. )

ville d'Afrique au t0)<aume de

T leQH!Cen,

fm:

une momagne,

a

llne

demle-'lieue

de

Tre·

mecen.

Lu~g.

17.

If.

lat.

34·

32.

(D.

J.)

HUCHE, f f.

(Mari"e. )

On appelle ainfi un vaiC–

feau

(¡ui a la poupe fort haute.

(Z)

ti

U

e

HE,

(O Econom .

domef.

(5

Forg<J)

coffre de

kois, ou I'on ?étrir le pain. Daos

I~s

gro!fes. forges on

ilonn~

le

me

me nom a un

r~CervQtr

panlc;ulter d!eau,

d'ou elle tOl1]be fur une roue,

&

la fait mouvoir.

'. HUCHET,

C.

m.

({7'n~r.)

petit

corp~

qui Cerl au

ehafreu r po\)r patler a res chicns.

11

eC! encore d!uCage

dans le Blafon: on dit, Horn porte d'or a trois

huch.tJ

de ¡¡ueule

, . (5c.

H U e H

E

U , (

Glo~ .

)

ville de la chine , troi fieme mé–

tropole de la

provinc~

de C hékiang. Elle eC! remarqua–

ble par cinq templts eonfacrés aux hommes iIIu(lres.

Lun~.

ra7.-fo.lat .

30.

2 .

(D.

J.)

-

H

U

e l POCHOT ,

r.

m.

(Bot. )

arbrirreau de la oou–

...elle ECpagne. JI tralne a rerre; fa feu ille el1

a

trois

poinres; la lIenr menue, rouge, affembJée au bouI des

brallche ; COI1 f,uir eomme la noifette, de méme f,,,,ne

en groffenr, renfermaO! troís amanees blaqches.

It

porte

tonte I'année, feuilles, fl curs

&

fruits

00

dit qu'i1 ne

faqt que

fix

ou fept

d~

Ces

am.ndes pilées, pour purger

"iolemmént par haut

&

par bas; mai, un peu de viande

priCe itñlnédiatemem apres, arrete fon aélion: on l'ap–

pelle allm

I?ucifparols.

Diél;Ol1na;"

4.

Tr/vQr,x.

HUPSON BArE d'

(G/og.)

La

ba;.

d'HudJon eC!

un grand I;otfe de la mer dq nord, au C.ptenrrion de

l'Amérique , vers les ' rerres aréliques, entre l'EC!oti–

land ; la nonvelle-Frallee,

&

le nouveau Southwatles.

H u D

5'0 N ' (

Hmry),

faméux pilóle Anglois,

ra

dé–

convrir ef117.¡D plus elaélemem que Frédéric AnCchild,

Danois '. qoi avoit c?nnn le premier eeue baie;

HlIdfon

chcrchOlt comme

hll,1

un parrage pour aller de

la

iner

du nord a celle du ¡ud .

Cette ba:e s'trend du nord a\1 Cud, depuis les 64 de–

grc!s il'élévatíon du pnle juCqu'au

p.

Sa lorgeur de

1'0-

fien1

~ roc~ideBt, ~fl

fon ioégale

¡

elle

~

pres <le

~oo

RVD

lieues dans fa partie Ceptentriooale, roais

~e

f..

nd de l.

baie

3

a peine

3S

tieues de Jarge .

Rieo n'en plus affreox que les envirdns de la

ba;.

d'

HlldJon ,

de quelque dlté qu'on jene les yeux, 00

n'apperc;oit que des (erres \Ilcultes

&

incap.bles de cul–

ture ; que des roes eCcarpés qUI s'élevenr julqu'aux nues,

enrreeoupc!s de ravines profonde"

&

de valléo;s II.érilcs,

ou le foleil ne

~éoétre

jamai"

&

que tes nelge

&

les

glayoos .éternels reodeot in.b rdabtes . La mer n' y en

libre que depuis te mois de Jumet , jufqu'a la fin de Se–

ptembre, encore y renconrre-t-on .Iors affez fouvellt

d'énormes gtac;ons , qui jettent les navi¡;ateurs dan de

¡¡r1ndes peines, pOllr fe dc!bararrer qe oes glaces qui les

amegent .

Ce qni atrife les Européens dans ces .ffreux pays,

c'eU le

lurri fa&ra James;

c'efl que nulle

pan,

1:1 traite

des pelleteries oe Ce fuil avec plus de pr061. Ce COO! tes

meillellres

du

Canada

,

&

qu'on trOUve au

~lcIHe~r m~r­

ché,

a

cauCe de la mifere des Cauvages qul les tourOlC–

Cem, Cur-Iom de ceux qui fréquenrent le ponr N elCon,

Vo )'ez

HUDSON ,

baje

d' (eomm""

.) Ces fauvago:. oe

Cool

pas Ceulement miCérables, ma;s pettts

&

mal;t.~ts

..

lis habireOl I'élé fom des tentes faaes de pe,\ux d Orlgl–

nat ou de c:1ribol1, oom qu'on donne

aux

reunes en

Amérique; rhiver , ils vivenr

Gnls

[erre eomme les

J..,,~poas les Samoiedes Ce couchem eomme eux p':le-01e–

le, p:'ur

~tre

pll1s

ch~udement,

&

fe nourriffenr de chair

ou

de

poiaon erod, car Il'ur pays n'eC! que glaee,

&

ne produit autre choCe,

En effet noos ne eonnoiffons rien de comparable

3U

froid qu'a 'éprouvé le eapitaine Middletoll daos I'habi–

t.tion

m~me

des

An~lois , ~

la

b~;e

d'

!ludion.,

:oos la

latitude de

nd.

2d,

&

nant

11 a

F.llt

le trtUe réclt a la

Co-

ciéré royale de L ondres _

. .

Q\lOique les maiCons d.e ·certe

lJa~\!atlo,n

['!ienr

faites

de pierre, que les murs

ay~m

deux p,és. d épatJfeur,

9

ue

les fenérres Coicnt fort étroltes,

&

lIarmes Je volelS tort

éVais, que I'on tient fermés p \ldam dix-huit hemes

to~s

les jour<: quoique 1'0n farre dans ces

chambres.de

~~es

grands feux quatre fois par jour, dalls de .grands poel..

faits expres' que I'on ferme bien les ehemmées, lorrque

le bois eC!

~onCommé,

&

q u'tI n'y rel!e plus que de la

braife ardente, afin de mieux con[aver la chaleur, ce–

pendanr

tout

I'inr¿rieu~

des

ch.m~res

&

les tltS

f;

cou–

vreOl de ulace de I'épatffeur de trOIS pouces, que I on eC!

obligé d'6rer rous les jours. L'on ne s'éclaire dans

c~s

longues nuirs, qu'avec des bouiels de f<r de 24, rougls

au feu

&

fuCpend4s devant les fen erres. Toutes les

Iiqueurs' gelem dan. ces appanemens;

&

meme I'eao–

de-vie daos les plus petites eh.mbres, quolque I'on y

faffe cominuellement un grand feu.

Ceux qui fe haC.rdent a I'air exrérieur, malgré .Ieurs

doublos

&

triples habillemens de fourrures, non 1eule–

ment alltour OU corps, mais encore

aUlOur

de

la téte,

do col de piés

&

de maios, fe trouvem d'abord en–

gourdis' par le froid,

&

ne peuvent

rem~er

dans les

Iie,~r

chauds que la peau de leur vi lage , ne s

e~leve,

&

qu lis

n'ayenl' quelquefois

te~

doigrs des piés gelés.

L'on peut eneore juger de la rigueur du froid

e.té–

rieur

f¡u

ce que le capiraine Middleron rappone, qlle

les I;cs d'eau dormante , qui n'ont que 10

á

12

piés de

profoDdeur, Ce golent jurqu'au fond, ce qui aHive éga–

lerneO!

a

la mer qui Ce gele

a

la meme h1U1eur. L. gc–

lée eC! feulement un peo moindre dans les rivieres qui

CODt plus prcs

de

la mer,

&

ou

la

marée eC! forte.

"Le srand froid fait fendre quelquefois eerte glace avec

un Orolt étonnalH, preCque aum fon que celui Q\1 canon .

11 Y

a done !teu tte eroire quele

f~oid

qu'Qn éprouve

a la

bai.

d'H ltdfo>l,

eC! pO\1r le mOlns aum grand qUt;

colui qu'on reffclH en S ibérie , meme :\ Jenifeskoi , dollt

on pela voir I'arrícle; m<tis pou: en

~{re

partai[cmcut

sOr, il fandroit avoir des oblervations du thermo01ette

a la

baie

d'Hudfon,

&

nou~

n'en

~y ions

pas encore 011

17fO. La rociété royale el l ici priée de n0\15 en pro–

curer

a

I'avenir; ce foin ti'eC! pas indi;ne d'elle .

(D

.7.)

HUDSON

( Compag»ie

de

la baie

D')

eomm."•.

So–

ciété de ué¡¡ocians an¡¡loi, q\1i Ce forma ve" le milicu

du dernier f1ecle pour le commeree de cetrc partíe la

plus Ceptenrrionale de

l'

Amérique,

0)1

les Européens >

ayeor des colonies.

.

L es belles pelleteries que HudCon rapporla de e.¡te

baie, ou il avoit été obligé de paaer

I~hiver

apre; fá

découvene', per[uadá fa nation qu'on pouvoit y établir

un commerce av'antageu.x de ceue précieuCe n1archan–

dife . Alors plufieurs négoeians anglois formerenr ulle

fociété,

&

envoyereor Cur les lieux le capitaine NelCon,

qui fonda la premiere coton;e de cetre baie,

&

éleva un

fOI! de fon nom

ii

l!embouel¡ure d'une grande

rivi~(e

qUI