Table of Contents Table of Contents
Previous Page  301 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 301 / 806 Next Page
Page Background

HUI

Le prinee de Galle eo 1367 ay'o! emp!ehé l!n.

huif–

ji.r

qui venoit pour l'aJourner, de faire fon mlmnere.

. iI

fut dlfclart coO!umu

&

rébelle par lexarlemeot,

&

les

terr.es

que fOil pere

&

lui

telloi~ot

eo quitaioe. fu–

(co[

déclartes confifquées.

La Rochell.vin rapporte auffi que

I~ du~

de Lorrai–

ne, comme rUJet

&

hommager du roi.

~

caufe clu dUr

ché de Bar rellartiffam

aU

parlemem de Paris, fm con·

¡lamoé a demander pardoo au roi pour avoir empeché ..

un

h,újJúr

de lui falre uoe tignifica!ion dans fes

él.tS

,

&

d'avoir fait trainer les paoooocc;aUl¡ du roi

~

la qucllc

de fes chevaux.

Aociennemen[

I~s

huiffitrs

affigooiem verbalemem

le~

parties ,

&

~n(ui[e

en faifoient

I~ur

rapport au juge eo

c~s

(cnnes :

ti

'lJOUJ

monfoignt;¡r

I~

bailJy

~

r ••

mOlj

trh –

dM"

OTI

r,dou,1 !,ig,.eur, monfoig1/tar plRifo

VOl<S

/4-

vo;r

'fUt

Ir .

.

-la;

tlftimt

Hn

u/

ti

(OmpDrojtrt,

&~.

Ce rapport s'appelloit

relalio. L'huijlitr

oe ligooit pos ,

iI

mellOit fculement foo fceau; malS depuis les ordoo–

naoees

o'u

Obligé [OUS les

huijfitrs

&

fergeos de ravoir

Iire

&

¿crir<,

&

de donller touS leurs exploics par <!cric.

L'ordonllance de Moulios,

arl.

21, pone que les

huijJi<r1

ou ferlleos exploitans en leur reffon poneeoD!

eo leue main une verge de laquelle ils [onoheront ceux

auxquels ils auront eharge de raire exploits d. jufiice .

Celte "ergc ¿coit pour les f.ire

r~eOllooltre;

ils portoient

aulli fur eux, pour le' meme objet, des écnffons au,

armes de f railee, mais tPUl eel. ne sJobferve plus.

lis

peuv~l1t

porter

Cur

eux des armes pour

I:l

sürer~

de leus perfonne ,

&

fe faire .ffiner de main,forte afin

que la torce demeure

a

junice.

Les expl,?Íts des

h1liJli<r~

font foi poor cl1x·mémes,

pour ce

q~'

eU, de

leu~

mminere ; il

Y

a n6nmoins ccr–

'ams elplolts ou les

huifo-s

follt obllgós de fe faire

.r–

tiller de deuI records , ou "l.u'ils doivent faire parapher

par le Juge.

Voy"'-

A]OURNEMENT

&

E.xPLOIT.

011

di, communémem qu',;

mal exploittr p,int de ga–

r

anl ,

c'en-'-dire. que les

huilfitrl

&

fergens ne rom pos

glrans de la valldilé des exploits · ils fODl néanmoins

rerponrables des nullités d'ordonn'ance

&

de coutume

Hui peuve.1It empurrer la déehoaoee de la demande, eom–

¡ne le dttaut d'otfres en ma[ieres de rerrait Iigll3gee.

(A)

HUlSSIERS

D'hRME~

au

SERGENS n'ARMEs,

~toÍ<nt

etux qui avoient la garde de la perfonne du roi,

&

qui portoient le Jour la maffe dev3nt lui.

Voye"

SER–

~ENT

D'ARMES .

(A)

HUlS~IER

hUIlIENCIER cn celui qui en établi fous

ce titre pour fervir panieulierement

:l

I'audience.

(11)

HU¡S~[ER

VE LA CHAINE; on dOllOe ce furnom

¡1UX

!1r,ijfi<r1

dU,.eonreil

&

a

ceUK de la grande chan–

eclerte, parce qu ,Is ponent

un~

eha?ne d'or a leur eou .

Vo)'e" au m.e

CONSE! L du roi ce qui ell dit des

Huif-

fim.

(A)

H UlSSIEitS A' CIIEVAL font CeUI qui ont été éta–

bli; au Chatelet de Paris , pour exploitee dans toute I'é–

te due du royaume; on les qualitioit quelquefois de

che–

vR/i,rl

a

caufe qu'ils

VOIH

a chcval.

(A)

HUISSIER FIEFFÉ en celui qui [ieOl fon olfice en

fief. Vers le commcncement de la troiliemc race, on

dOn!la en tief la plUpan des olfiees, jurqu'.ux fergente,

ries :·iI yen a enco re plulieurs olfices

d'huiffitrl

qui ont

cOllfery6 le ritre de

fit.ffls ,

quoiqu'i1s ne foiollt plus te–

nus en 6ef; rels fom les quatre fergens ou

h"il/icrl fiiffll

du Chitelet de Paris, I.rquels fom du nombre des

huif-

ji~rs

priCeurs.

( A)

'

.

PRUIIER HUISSrER o1en pas le doyen des

huijfi~rl

du tribunal, mais celui auquel par la eroalion de fon of,

lice, le titre

&

le¡ fonab ns de

premier hllijfitr

ont

~ré

attribués; e'el! lui qui rerooit direélement "'s ordres du

t ribunal,

&

qui I!!S tr.nfmet aUI aurres

lmiJIierl

pour

les faire exéeuter: les

¡r<mitrl hHijfitrl

des cours

&

au–

tres Iribunal\X O\1t ehacun ditf6rens priviléges, qui foOl

remarqués 'en parlaD! de ces tabunau!.

Voye"

PAR

l-E–

MENT, CHAMDIlE

DE~ COMPTE~,

COUR DES Al-

DES,

&f,

(A)

.

H UlSSIER P"RISEUR en celui qui en commis pone

faire ¡1apprécialion des meubles. Heori

11.

par I'édit de

F ¿ vrier Iff6, eréa

<les

olfiees de

prifour~-vtndeurJ

tÚJ

bitns, m publeJ ;

mais ces Qffices

n~ayant

pas

~té

vendus,

leur f"nélion fut unie par édit du mois de Mars

1f76

:. c:eile

d~s

hlliffierl.

&

fes gC\lS ·qlli 'voudroierir finallcer

pour les acquérir, ce qui fUI encore mal exécut6; ce–

pendant

depui~·

ce tems , tous les

huijfierl

s'in~éreren\

de f.ire les prifóes;

I'~dit

de · F6vrier 1697 defunit ces

fonélions

d~

"elles de ferge s

a

verge du Chatele! ·de

París, 11< les attribua

a

120

d'enrr

'e.uI

feulement: on lit

la m éme chofe pour les a\ltres liéges royaux par I'édit

~'l

,!,ois

d~Oélobre

,696,

~ur

quoi

iI

fal1t

1loi~

la

d~-

HU I

d aratioo du

12

Mars 1697,

&

les

arr~!cs

du eonfdl dos

4 Aoüt 1Ó99,

r

Amit 1704, 19 Jauv .

&

Ir Mai

I74f.(;f)

HUls IER DE LA CRAMDRE DU ROl,

(Hifloire

d, FrlVI&'.)

ce eorps eompofé de feize olficiers en un

des plus aociens de

11

maifan du roi, don< il forllloie

amrefois la garde imérkure . lis élOienr alors armés de

maffues,

&

couchoient dan, les .ppartemens qni fer–

voient d'. venues

i

la chambre du roi.

A préfem i1s fervent I'épée 3U cOté fous les ordres

de M" les premiees gemilshommes de

h

ch.mbre, aux–

quels i1s ropondent de ceux 'lui approchent

13

perronne

du roi lorfqu'il erl dans fOD rntérieue . C'en emre leurs

m~ios

qu'i1s pré[ent le fenneRt de fidélitt; c'eCl d'eu,

qu'ils

re~oivem

leurs eertificats de ferv ice .

Auffi-[Ot que la

chambr<

en appellée pom le lever dll

roi, ils prennent la garde des portes,

&

\1e biffent eo–

trer en ce moment que ceux qui par droit de ehorge ou

grac.e de fa majené o nr I'emrte de la

chmr.hr

<.

lis di–

lIinguem enfuite les plus qualifiés des f.igneurs qui fe

foO! nommés :.

la

pOrle, les annoocent au premier gen –

tilhomme,

&

les introduili:m au petit levee . Au moment

0\1

le roi a pris fa chemire, que I'on appelle

le grm:d

levtr,

ainli que dans le eourS de la joumée, ils l3ilTcnt

entrer daos la

ehambrt

lomes les perfonnes dom i1s peu–

vent répondre.

Le foir. quand le roi doit tenir conreil ou teavailler

dans

r.

ehambr<, l'I:..,il/ier

eu avertit les min;nres de la

par! de fa m.iell é,

&

tient les pones fermées jurqll'a

ce que le eon·reíl ou rravail foi[

lev~.

Al\

moment

0\1

le roi prend fes pamouOcs , que I'on

appelle

1,

p,tit cOI/eh" , I'huijfi,r

f.it

palier les eouni–

f.ns

qui· n'om ni

II

fJmiliere, ni

la

grande, Di l. pre'

miere entr6e

.

(\IIX

fetes annuelles , dévotions ,

u Dwm,

lits de JU–

fi¡ee, b3ptémes

&

ln1rja~es,

ain{i

qu'a

toutes les cérc–

monies de I'ordre du

S~im- Erprit,

dcux

hllil/i<rl

por–

rem chaeun une m.rre immédiitcmenr dev"llt

C:,

mojené ,

de

m~:ne

qll'au faere des

ro~,

ou ils morchcllt aUI deux

e6tés du connélable, habillés de fatin blane avec poor–

point, haut-de-ehauffe, manches taillndées, manteau

&

toqlle de velours. l!s ont part .ux .fermens

pr~[és

en–

tre les mains du ro,;

&

aux premleres

entr~cs

qlle ra

mojené f'.,il dans les villes de fon coyallme ou dans cel-

I

les de nouvelles conquétes,

,1

leur el! d

l\

un mare d'or

I • ou fa v.leur en argent

pay~ble

par les olficiers de

~ille .

I

LorCqu'iI

y

a

de>

fe[es • la eour,

00

qoe le rOl ho–

llore I'hOtel·de-ville de fa prércnce, les

huiJli.,rs

lien–

nent les portes de la piece qu'occupc.

fu

maJellé,

&

Y

pl.eem les perronnes connlles eonJollltemellt avec les

imendans des m. nus-plailirs fous les ordres du premier

gOlltilhomme de

13

ehambr<.

lis ont I'honneur do rervir los enfJns de France des

le berceau. D ans l'imérieus, iI; répondent

ii

madame la

gOllvern"nt~,

&

.lui .nnoneellt les

per~onnes

qu'ils io–

troduifellt· & fOlt aux peomon3des, fOI[ dans les appar–

lemens ex;érieurs, en qllaliré d' éeuyers ils dOllnellt la

m~in

nUI princcs jufqu'iI rept Gns,

&

allX prince(fes de

France jurqu'a dOllze . lis om bOliche

ii

cour a la ta–

ble de maitres pendant leur qua"ier .uprC:s du coi.

Les prérogatives auaehées aux

h"iffi,rl de la cham–

hrc,

le titre d'écllyer, qui leur en aeeordé depuis pr'"

de

200

alls , ainti que I'honnellr d'etre eommis dans l'in–

réri.ur

a

la garde de ra majené, ont fait que eeue char–

ge

a éré exereée rous Louis

XIV .

pa" des colonels

&

capitaines de vaj(Jeaux de roi .

.

Les anciens <llats de la Franco eertificnr ce dcrnie.

anicle,

&

fQm foi qes droits dom jouirrent les

1/"

~f1i.rs

de

13

ihllmbr<

J

011

Y

trouvera la date des ordonn.nces

do nas rois, qui leur o.m aceordé des príilileges.

HUlss rr::\t - Vl~ITE\lR,

(C;",!meru

&

1I1ftrine .)

on

appelle .ulTi dans les lie¡(es des jurifdiélio.m maritlllles

de p.e¡ilS Rfficiers quelquefois en titre d'alfiee,

&

quel,

qllefois feulemem eommis par

1 ..

jllge~

de

m~ri'1e

pour

faire la v,file des vaiffC3ux

march.an,

qs, foit

f~

entuot

d3ns les pom, foit eo fort:wI. Ouree

eel!a

vl(¡te,

aOnt

ils

do¡v~nt

!eni( des

proC~s-ve¡baltX

el.aS

3uffi bien que

de I'activée ou· du départ·pes. vailréaiu , leues

fonaio'l~

fom de s'opporer au rean(port des marehandifes de co n–

trebande

&

déprédées ,

&

d'empckher les m.altres de na–

vires oe

f~ire

voile

fan~

eOlllié.

·Di!!. d,

Co':''''''r<' .

HU

rr.,

f.

m.

(Arithm.. )

en le huitierne terme

de

la

fuite des nombres naturels

y

le quatrierne de celle des

pairs ,

&

le fecond de eelle des

cub~:

on n'en f.i[ Ul}

article que pour faire eonooitre une propriété qui lui en

parrieuliere,

&

qui femble avoir jufqu',ci échapp6 aus:

o.bfervateurs : la voici 2,yec fa démoonrauon .

8.

EtaQ~