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HUI

'(00

d P

ot,

r~1f"".'"

,l,.,i"""

de

JCaII–

lTo;t

pour

(¡re 12 nw!me ch fe c¡\Je

1'"",1.

¿

J~r/-

Í<,

&.

tOlO ce qo'il

d t con

1m

pul'"

t

atI

rt-

C

t q. (0lIl d'sotre'l anuo",

de.

proprttt. de

l'h"l.

.I~

MEdI.,

(one qo'on De pea

tC"(

que en c!Cl X

liqoetlls

nt

(aiml la mtrne chofe.

Iqoe'l-wlJ prttnldcnt qu'oo lir' cttte

httil.

d'o–

oc

p"o~;

mai. PI,oe slTore potiti.emelll que c'tlO;t

UD

m ínC!r21 bítomÍDcux. liquide , de

11

Mlure do mp te,

ce quí en ues·.pparml , poree que les huilcs miné rales

ti

t 1", (ubAaoca

Ic-,

plu. ioflamtD2b!cs que nao, con–

noimoos . B1bylonc en f,mco(e ehtt platican .utco" ,

poor roomir

ect

e Iiqu.cur;

iI

eR cerl"n que le IUphle

" troo. .bondammenl. SVIbon dil qu'elle co praduit

dCUl e(pece" "une blanehe,

&

l'auICe noire L. bbn–

che ttOIt vra¡(embl. lemenr ce qu'oo oomrnoi,

l'h"tI.

,le

MIJ,.,

OU

,1<

/VUJI.;

mais on oc doi, p'" douter

qtlC les .ociens n'syent extrc!memelll eugc!rc! les effelS ,

les propritlt.

&

les vertos qo'lIs loi onl In ñboées; I'hy–

perbole leur eR f.miliere dom

10U.

les rtcilS qu'ib nous

IInt

(all de. chafes

c!lran~cres

1 leo"

p.ys

, en quoi ooos

l., s vons o./Tez bieo imilts .

( D .

] . )

H I

Lt.

G/lA E,

(p.,,,tIt,•. )

en celle Qoe les Pein–

"c"s

rn~lenl

dan¡ Irors couleoes pour les f.iro (e!cher .

ene h'loeor efl cumpo(te

d'h"il.

de noil ou de lin,

&

~e

Hurlle qu'on ¡ail bouillir ; pois on l.ilTo repo(er

l. hur¡:e au fon du vafe,

c5c

ce qoi fumage ell

I'b"i,

1,

~,a!T< .

1/.

<l;

LITARGe.

U b"il.

el . um employee daos 1 .. diff6rens uuvr.–

¡¡es d' Horlogerie, pour dunner plus de mob!lité .ux

p:ece.

6<

en relarder I'ufure; cae !Cs partleul.

tl2nt

.u-

12nt

de petilS rouleaux , elles diminuent cootidtmble–

ment le fra llement, en

remplilr.nt

les imervalles qui fe

trouvel1t touJours entre les parlies des corps, quclque

polis qu'ih folco[;

c5c

elles emp20hent ces porties d'clI–

grener ,um

.v.ot

les \Ine\ don

S

1<5 .ulres.

11

el! d'une

I(r. nde eonféquence, daos les m"otres (U"OUI, que

I'hui-

1,

que I'on empl"ie foit biel1 pure

6<

b'cn fluide .

Vdy'~

l',,,iele

TI Gf:/lO~,

o I'un explique l. maniere dunt

les horlogen s'y prennent pnur confer• • r

I'h,,",

aux

l-artie d'une mootre ou pendule ,

&<,

ou elle di né–

cclli ire. (7)

H UILe,

(R.Ii

."Tt . )

les Relienrs-doreur' fe fervem

d'h"iI.

pour menee fur le dos des livres qui font prc!ls

1 dorer; lis om une t!punge ICh-fine altachc!c 1 une

pelite p.lelle de bois,

,vee

Ia,quelle ils prenl1ellt

I'h"il.

&.

en frOllcm légeremenl tOU$ les endroitS

i

dorer .

HUI LIER5,.

r.

m _

(Are

mlcha"i'!),

ouvriers qui

palTem a\1 moultn l. OaVelle, le che!llev.

c5c

les .UlCes

graine dont on obtient do l'tlUilo par upreffion . lis

broient d',b rd ces graines rous une rOlle centrale qu'un

chev.1

mell~ .

En

f~

broy.m elle paOenl a-lravers un

pl.ncher percé de trou, oü on les ram.lTe 'UIOur de la

Ioue . D<!li on le porte

il.

un preOoiT oú 011 el1 expri–

me I'huile; la graine broyte <11 enfermée dans uoe ¡¡rof–

fe loi"!,

:l

traven laquelle l'huile (Ort p'lr I':léliol\ dll

prtlroir .

H UILI E/l,

(1/.,,.,.

&

Orfl"'.)

perie nilreau fllil en

bucerte, ou I'on renferme I'huile d'olive qu'oo rert fur

1<1 lables. Ce v. ilreau di 01> une limpie burene de ver–

re ou de crylhl, aecomp.gnte d'uoe nutre p3Ccille qui

cOlllicnt

le vhllligre,

ou ces:

dC!ux mcme

bureucs,

a–

'Vcc couverel. d'argem

6<

plaleau de mc!me métal qui

le5 foutient . Le

lu~e

a dooné .UI

l",illi,,1

toute la

ri–

chelre des

~

rmes.

HU

J

LI E RE,

C.

f.

(M.,i" •. )

ce font de peliles

cruches dom on te (ert dons un voilTeau pour tenir I'buile .

HUINE

L',.tt

L'HU(SNE,

(GI.g. )

petite rivie–

re de France qui conle na Perche

6<

daos le M.ine .

Elle preod fa" fource IU Perche,

/le

fe jetre dans la Sar–

te, au-deC("ous du M ans; elle en diverfernent nommte

dAns

les ondeos litres dn payo (!Crils en latio,

J 'y"a,

Hi'gi"",

E H<allia,

IJ."." .

( D.

] . )

HUI

S ,

r.

m ,

(JtlrifP.)

fi¡¡nifie

PQre.

Les hlliffiers

onl plÍs de Il leur dénomioalion, parce qu'uoe de leurs

fonélions d I de

~

..dc[ les portes de l'auditoire.

11 Y a d<5 audiences ..

b"i, <101,

c'eR-a-dire , qui ne

fO/ll point pUbliques ,

~

oUIqllellcs 00 ne I.ilre enreer

que les p3lQCS i/lllrelftes

/le

leurs OVOC:l,IS

6<

procureues,

.fin d'c!viter I'éelat que l. caufe poueroit falfe .

On appelle .um

""Ji,,,us

,;

h"is elos

les audiences

qui fe donoen!

a

la grand'chambre C\lr les bos fitges,

parce que l. porte- de certe cbambre , quf donne dire–

élemem fur la gl1lnde (alle , n'en poi", ouyene :tlors

comme .IIe I'ef\ rndaot les .1l.11I0des audienc... (

A)

HUISSIER, ' m .

( ]ltrifPrttJ. )

en on mininre de

I1 luRice, qui t':lit tOU$ les cxploilS oécdllUres poor con–

traiodre les parties, tanl en ju¡¡emeot , que dchors,

6<

HUI

i

mn

1

n~

1.. }cgemali

&.

tOll",

~mm;mon

émané.. da JO e .

Le<

h.tjJi,r,

00

élt. nti nnmmies,

Ice

QU

c<

(onl cux qoi gar ellt 1'1101' 00 porte du In1>an.t1

~

le

pr

0-

Clp21

obtct

de cme fondioo c de tCt1'

lo

pone clor. ,

lorfque 1'00 dc!liber"e :tu ,"Duo 1,

&

d'empécher qu"!t–

con ¿rrangcr o' corre &no pcrmlffiuD du u .; d'em, -

cher mt!me que

1'011

(!coOle

lupr~.

d. 12

P'

rte le<

dt–

"bé"riorts de l. compa nle qui doiveot ICe (ccrettn;

de fai,e co[rer ceox qUI fom mandé, 'u ttl:,u02I,

&

d'en f.ire fonir CCUX qui

caofmt du' uble.

CeUt

qui faifoicol la fooaioo

d'htttjJi<rJ

6<

dc f....,-:C1l

che!. les Romains. c!loieOl .ppellés

..

p,..

,ir.,."

ú¡'Rr-

1. 10,

cxcc_urc.s,

fl':{frU,

e.,..",e.JIU" , .ffilt.3/u.

Eo F rance, 00 1<5 arpelloit 10U'

'oc

uemcnt

1"–

i.",U,

d'ou I'on • f.¡it en fUDr;:oi

ft'l"'"

00

les

3ppelloit .om indiffc!remrneOl

1" 1,ls

ou

~ÚII"HX,

ce qui

darts Celte ocation fil(nifio't

flm.""., pttMie.

D10s la fuile 00 dinin¡:u. entre les

r.,

gen ceUI qui

tlo!cm de fervice daos le tribuII.1 .

Ceox qui faifoieol le fervice ao p2r1emen[ , foOl ap–

pelltsJ dans un regin.e de 1'11n

' 3'

,."I(ti

CI"id _

&

d..ns . es lerrres do

1.

Jlnvicr 1]6f,

le

roi I .ppclle

" tll

.mls

fJtI,/d/ .

011

rair que

le:

tetme

de

v"rln

0\1

."al..

De lignifio!t p:rs . Iors une fOil ioo vil.

/le

:tble–

a e , lel qoo celle d' un dom.n.que, puifque les plus

graods va!flux fe quali60lenr v.lels ou v.rlrlS de leur

rei~neur

domioant ; les places

d'h",jJu,

IU parlemrnt

s'acbeloieot déJ>

:l

caufe de, g'ges qui

c!loiellt

2(–

tachc!s .

Le nom

d'h..

ijJi,r

fu[ donne!, comme on 1'3 dil ,

i

ccux qui é[oient chorgés de la gorde des ·portes du lri–

bunal; on eo trouve

011

etemple pour les

huiffitrs

du

parlemenr, dans un moodemenr de I'm

1388

adrclU

p,imo

ptrrl.,.wtti

".JI,i ho

/li.ri.

f<lt

ft,.,i.,,,, • •

p,•.

Lbplup2r[ des fergcm oyant .mbirionné le litre

d'b"iF

jiu,

qllo!qu'ils ne ñtrenr polnt de (ervlce aupre, du JU–

lIe, on 3 .ppcllé

hHiJliers a"Jitn<i<r1

cenx qui f,,1It de

lervice

iI

I'audience, pour les diOinguer des ourr",

hui[–

ji.,s

ou [ergens .

11

troi[ dUendu aux

b"i/

li.rs

m~me

du

parlem.nr

de

(e qualiñer de

,""ílra .

Ce tirre e![oit alors

r~fer\'é

.\lX

m.gillr.ts

; m3i depui, que ceux-ci fe fonl f.i[ appd–

ler _

m."ji.",r,

I~.

bltiJIicrs

f~

font

'lIribu~

le litre de

mtJ,tr~.

lis doiven. rnsrchcr d.".M le t<ibunal, lorfq\l'il ei

en corps. ou por dtpntés,

6<

auffi dev."t ks premier

offi oiers lorfqu'ils eOllem au tiég e ou qu'ils en (orlenr.

.60 de lcorl fuire pOrt.;r honDe"f

&

reCpeél,

/le

pollr

empecher

qu'oll

ne les

arr~te

d.l1\s Icur

p:lfl3~e ;

e'di"

pourquoi ils

frappeD~

de Icur b3(l.UellC; 30 n

d..

faire f.ire

place.

C'dl un dcs

h"ijJi'rJ:

qui .pp.lle

le~

c.ufes

a

I'ou–

dieoce (ur les placels. ou fur un rt>le

0;.1

mémoire. 11, '

(001 eouverlS en faifaDl celle fouaion. Les .nciennes

ordoon,mccs leur dc!tendent de rien pre.Ddre 0\1 eliger

des

pa"i'c:~

pour appellcr leur caures.

Les aorres

h,.iffiuJ

du meme li6!e gordcot les por–

I.~

do 1''1wliroICe . I'enteée du p.rquct. D'3urres (ont

charg(!s pa,rriculicremenl de &irc fuire lileoce

/le

de f.ire

forrir ceux qui ¡ont du brui[

d.ns

I'audience, ou qui

n'y vieonenl pas en hobit déc.",; ils Olll

m~me

le

droi,

d'empt;ifonoer ceUI qai caufellt du

troubl~

d.ns

I'. u–

dience .

Ces

b..iffierl

font toutes tiglliñcalions, f.iti..

&

ex~

cutions,

&

:lurres cClnrr3inres,

chacun

d:

a.ns

leur

reCforc .

Quelques-uns on<, par le litre de

~cur

ofllce , le pou–

'Voir d'exploiter par tout le royaumc;

d"'urre~

!Culem.ot

dans le reITor! du tribonal .uquel ils fom a[[3che!s.

L or(qu'on

f.il

rtbellion conlre eax, ils doiveDl en

drelTer Icur proces verbsl; c'cn une afr.';re grave d'ín–

fu hee le moindre

h" itfirr

d.lls fes fOnaion. , puce que

I'iojure en cenC.!e faite

a

la junice meme don<

11

en le

milliO:re .

Fraot;ois 1.

'POI

appri, qu'ur\ de fes

huijJirrs

Ivoit

t[t

maltrailé , I1

fe mit un brss eo écoorpc, voulan!:

mlrqoe~

par

I~

qu'iI rcgardoi[ ce

lraitctnen~

fail

i

ce~

h.jf

!i~r,

cornme

5

t

il

I·avoit

re~u.

lui-mc!me, '" que

la

juRlce

éloi~

blcOl'e en l. perfonoe

<\'\Irt

de fes mem–

bre• .

Joordain de L illo , CameuI p" fes

bri~ndages foo~

harles

J

V,

fUI pendo en

1312,

pour avolltut un

h"i[–

ji,r,

qui ".journoil au (>arlement .

Edouud 11. COlUle de Bcaujeu, fut docre[t de prife-de–

corps

6<

emrrifonoé

i

la

concicrgerie, pour .voir fait

jener par la fcnerre

00

h.ijJu,

'Iui lui \ iO( figniñer un

decret ; il fut meme obJi1l6 , pour ob[enir (a Iiber!t, de,

ctder fes

6r.u

a

Loui,

11.

due

de

Bomboo.

L