HUI
P'y<:c.
tOUles ces p ches
d'bu ;ires
caDS DO. Planches,
ou 1'00 a aufli reprtfeo,,! les ttangs
00
parcs aux
bui–
trn 'l1erUJ.
J7oytt.
alllfi
rart:ch
SALINES..
.
HUITRE,
( Diet,
&
1I1a<. mü.),
Les
.hu,:res
eXet–
tem le fommeil; elles donnen! de 1apptm; elles pro–
voqoem les ardeurs de Vénu$ ; elles pouOCIlt
par
les
orines
&
lacheot uo peu 1: ventrc; elles nourrilfem peu.
L eor ufage en eOimé par quelql1es-un.$ falulaire
'UI
fcor–
bu,iques
& :\
eeux qui foot auaqués de la gou"e. Je
ne
eon~oi$
pas bien p.r que! endlOi! ils les eroyeo!
r.
eooven.bles
¡j
ces forres de maladies. L'opinioo cOm–
mune en que
l'hlt;"<
fe digerc ditlicilcmeO!,
&
qu'elle
eaufe des Obllruaiom qu,na on en fait un
ufa~e
fré–
quent; cependaO! l'e¡perieoce n'en pas bieo d'.ceord
" avee cene opinion, ear On voil IOUS les jours des gens
en m.nger foir
&
matin,
&
en alfe?
gr~nde
quanti'é,
fans en 2rrc ineommodés. qn remarque m!me qu'clJe.
paOcO! .1IC't vi'e ,
&
plufieurs gens alfuren¡ qu'aucun ah–
mem ne leur fortifie davantage l'eOom.e. Lémery,
"lra;tl dtJ
alimtns.
On peut ajouter
a
ces éloges l'obferva,ion !reSteon–
Due des exees qu'on voit pr.tiquer impunément dan
I'ufage des
huitru.
IJ
n'efl p's rare de !rouver des pero
ronnes qui avalem cent,
&
m~me
ceO[ cinquame
hui–
tru
:\
peine machées : ce qui ne fen que de prélude :\
uo dloer
tr~s-eopieuI,
&
qui leur réullit
iI
merveilJc.
M ais d'un autre e6t& les
hllÍlru
font un de ces ali–
mens pour qui plufieurs perfonnes
001
un dégoüt invin–
cible. Ce déguQ, eO n. turel chez quelques une , mais
iI
en du ehez quelque, au¡,es
a
une e[peee d'empreimc
laillée dans leur dlom.1c par une
indi~eOion
d
buí"fS;
ainfi fur ce poim, comme fur la pldpart des fuje,s de
diele, le bien ou le mJI dc!pendent d'une cerlaine difpofi–
tion ineonnue des organes de " digenion
&
de 11hlbitude .
L es écailles
d'hllítrtJ
fdurnilTem
a
la Pharmacic un
alk.liteneux , abfi,l"mellt analogJle
¡,
la ¡ner.e des perles ,
2U
corail
t
aux yeux d'écrtviffe, aux coquilles d'ceuf,
&
i
eelles d'eCeargo"
&e.
f/.y<~
TE RREUX, (
¡oIfat. mld.)
L'trprit de nitre
&
I'efpri, de [el'di(folvent une plu
grande qualllÍ,é de poudre de coquil)es
d'buítru ,
que
des autres alkalis de la
m~me
nature,
[~avoir
des per-
les, des cor3UX
&
de la naere de perles' .
.
La facil ité de leur diCrolutioll femble dépendre-en par–
tie de ce q\)e la fubilance de la eoquille
d'b" í're el)
rem–
plie d'ulI fel [.1Iill, gui paro¡t manifellement
f~r
la 13n–
gue; ce Cel tiem dé)a la coquille
a
demi-di(follle la–
quelle étam d'.ilJeu" fort tendre
&
fon friable, adme,
. iCé,"cnt les poimes des "cides pour en achever la dif–
folu ,i'm; au lieu que la Cubflance des perles
&
de la na–
ere de perle n'érant pos
entre-m~lée
d'un fel f.lin, au
eootrane
étant
un eorps Cec
&
tres-dur, leur di(folutiol)
elt plus diflkile.
.
Pe"H'"e que la facilité de la di(folution des coquil–
les
d'huítru
efl une des raiCoos de fes boos effets d3ns
les ellqfllacs
gaté~
par des acides, indc!peodamment de
la ql1aOlÍlé de fel C,lio qu'elles eomiennent, lequel ne
paror, pas un fiq¡ple fel marin, mais uo Cel qui a
re~u
un grand
ch.ng~mem ·
par I'animol; ce qui eO confirmé
par 11 forte odeur
&
par le ¡¡oOt péné,ram (outre le
faJin) de ce" e cau qui fe trouve dans les imerfliees des
feuilles qui eompofent h coquille lorfqu'oo la calfe
av.ntqn'clle fo', fo"
fee~e.
•
On prépar" les coquilles
d'h"ítru
différemment;
m.i~
eO']1l1)e la préparation les peu, altérer
&
g~ter,
partieu–
Iierement lorfqn'<ln les
e~lcine
par le fen, M . Homber¡¡
a eommbniqué dans
lu
m em o
d,
I'~ead.
du Sei,"e. a"n.
1700 la manicre dont il fe fervoit pour les préparer :
" Prenel, dit-il, ee'te panic de la e.)quille de l'b,,,"–
" ir<
qui ell creufe, en jenam "autre moi,ié qui efl
plate ; lal'e2-le$ bien des ordures extérieure<,
&
fJi -
" tes-les fecher pendanr. quelques jours au foleil; étaoc
Ceche" pile.-Ies dans un morlÍer de marbre, elles fe
menrom en bouillie; expofel-Ies de oou"eau au fo–
Jeil pour,les
Cée~er
; puis .,beve. de les piler,
&.
paf-
" fc'l. la poudre
p.:lC
un
lamis 16n
".
Les eoquilles
d'h"jtru
eDlrent dans le remede de ma–
demoiCdle Stephens pour la pierre.
Les Rom,ins donnerent long-,ems l. préféreoee aux
huítrrs
du lac Lucrin, qu' Ho"ee apPelle
¿uerina eOll–
<hyliR;
enfuite ils aimerem mieux eelles de Brindes
&
de T arente;
&
finalement ils ne pljreDl plus foqffrir que
celk s de I'oeé. n A¡lamiquc. NOljs fommes devenus aum
dtlieats que les R omains; nous ue goalOos aujour'li!hui
HUL
que les
hll;tr<s
ve,\es.
¡.rO)"'-
.r
l'oIrlÍdt
P~C\lE
D!S
H UITRE , eomment on les ,·erdll.
1\lois le recret que les
Rom.in""oieOl de cODfer er
les
h"itrts
ne nous eO p. Darvenu . -\ p
CIO
1'. g.udé
pour lui.
11
vivoit foos Tr.llln,
<"
lui
ñ,
pon'eoir des
huilr<S
trcs·fra¡ches .u pays dl'5 PJrth . C'ell ce
m~me Apiciu , Celon quelqnes cri,iques, qui eompol' le
romeuS" u''Oiré
á~ r~ ~u¡'narla.
Torinus
IrUU
a,
dlt·on,
cet
ouvra~e
dans l'itle de
Ma~uo1uoe
p,e. de 1ont–
pellier,
&
le fit impnmer
3
BaOe en
'f.¡t
in-.¡ .
(D.
J.)
HUITZIL-XOCHITL ,
r.
m.
UN/.
"",.
Bor..... )
orbre du Mexique , d lIlt le tronc ell droit
&
uni; fon
teoree elt verdhre
&
fon bois f>rt blaoe; fes feuillos
font aigues
&
denteltes ; les aeurs fon'
jaun~"es
vees \es
bord . Ce, orbre fournit une rtline qui • I'odeur de I'aneth .
~
HU lTZITZIL,
l~
01.
(Or"itbolog. )
pe t uileau
du M exique;
iI
n'el1 pas plus ¡(rOS ,\u'un pap'lIon, a le
bec long
&
le plumes belles
&
déhtes; on en liti, des
tableaux. 11 boit la rofée
&
luce les lIeur> . Quaod
il
el1 las,
iI
fiche fon bee daos le tlone des arbres,
&
Y
demeure .lInché pendant
,jx
mois comrne ',1 étoi, mort;
mili les pluies revenant,
&
la terre s'embelli(fam de
Heurs, le
huit~i,;:.il
qume I'srbre
&
vole dan, la cam–
pa~ne
HUIUS
ou
H U'JUSCE D fEI,
(
.1ytbolog. )
fur·nom
dOllné par les Romaios
a
la Forrune. E1Je
~v<lit
un 'em–
pie
¡¡
Rume, qui lui fut élevé por Q. Carnlus,
p~ur
s'acquitccr d'un
\'CEU
qu'il nvoit
fa'[
le Jour
au
ji
vam~
quit les Cimbr<s eonJointemem avec M arius .
HULL,
(Glo}!..) Hul/um,
ville furte
lit
eommer–
~ame
d' ,\ngle,erre en Yorkshirc, .vee un boo POrt
&
un arfrlJ.I,
311
conijue", de la rivie e de
m~me
110m
gvec eelle de H omber . Edouart
r
er en eO le frll¡datcllr;
elle eO
a
n
licues S. E. d'Yorck .
L ,mg.
Cuivant Strea,
'9·
40. -49.
lat.
f3,
fO .
(D
.1.)
H U LOT, U LOT ,
f.
m
(J1¡ari",.)
c'en !'ouver–
rure
ou
1'011
met le muliner de la barre
notnmée
ma·
ni'V~II(.
(/1JJ.!z"
P/an~he
4,
JYllrine,
"U.
1
O.
. HU LO T'S, f. m. pI.
(Mari"<.)
ce
1001
les ouver–
'ure, qui fOil! dans le p'l'0eau de la fo¡Te nux cables.
HULOTE,HULOT,GRIMAUD,M -
C H ETTE. AVETTE,
(Hifl.
nato
Ormith.)
Strix einerta
&
forte ulula IIldr.",.ndi
O iCenll de proie,
<iu¡ ne fon de (a re,,.;le que la oui, . Willughbi. donné
la deCeri?,ion d'une
hul.t,
qui pefoit
pl~'
de dou2e on–
ces,
&
qui avo;, deux piés hUII pouees
d'e,)vcr~urc ,
&
environ ,rCÍ"l e pouces de longueur depuis l'eXlrémi,t du
bee jufqu'JU
l¡"UI
des doig'
11<
de la queue.
11
n'y ovoit
poim de membraoe fur la bafe du bee de cet Oil",u
&
de eeUI de fon genee, eomme
iI
s'eo trouve Cur la bafe
dlj bee des oifeaux de proie' qui fe ml'llIrent le ¡om.
Les yellI de la
hrdote
fUI1l
¡r~s 'gr3nds,
le bord des pau–
pieres eO noir, Ce, oiCeau •
tr~s-peu
de poids
iI
propor–
tion de fon volum,e, pont la plus grande partie elt eo
plume . Celles qui font difpoféeS en cerele au,our des
reUl
&
du bee fom furtes
&
de couleur melée de blaoc
&
de brun; le
corp~
ell panaché de cendre
&
de brlln;
iI
Y
a fur la poitrine des taches
oblun~ues
&
nuires ,
&
fur les '
gr~n~es
plumes des alles des taches tran(verCal..
noidtres
&
rourr~trcs.
Les piés fOnt eouyerts de plu–
me;
11
piame ell jauoe; le Quig' CI,érie", peut s'éten–
dre en arriere; le c6té
intéri~ur
de I'ongle du doigt du
milien el! tranchant . W illu!\hbi
Or'!it.
Voy<>;
O , S
E A
U .
HU
LST;
(G/og. )
pelito, ma" forte v,Jle des Pays–
B.s Hol landois , au Com,é de Flandres
J.
c.pitale d'un
bailli:tg. de
'm~me
oom all qU1rtier de Gand. Elle
f..
t
eofermée de mmailles en 1426 . Les
eonf~déré,
la pri–
rem en
' p8,
le
duc de Parrpe en
'f8~,
le prince Mau–
rice en
l f9',
I'",ehiduc Albert en
'f96,
&
Fredc!ric–
Henri , prinee d'Or"nge, la repri, aux ECpagnol en
,6/[: depuis ce 'ems elle en reflée auX HollonJois. Elle
eO a 6 líene; N. O d' Aovers, 7 N . E. de G and .
Lo"–
gil.
21.
3f.
la/lt.
fI
,6.
C'.1t la patr" de CorneJius JaoCéoius , profe(fenr en
Théolo¡!Íe
:l
Louvaio,
&
qlli :\ Con retoUr du Coneil.
de Treme, fu! récompcofé
p~r
le pape
d~ I'tv~ché
de
Gaod, ou
iI
mourut en 'f76 , agé de 66 ans. Quoiqu'il
ait publié plufieurs ouvrages, il nc faut pas le confon–
dre avec le fameur Corneille Janfénius, qui étoit évé–
que d'Ypres en
/63f,
mOrt de la pene en
/638,
&
qui,
depuis fon déces, efl devenlj fans s'eo dou,er , chef
d'une
f.aeque l. feule períleurion peut é,eodrc daos
l'églife
&.
dans l'ét3t.
(D .
'J.)
(1)
H(:]-
erpreffion de
l'EDcyc1op~thfte
renl
foote I'ob"inacio..
&c
le
furerbe
COfetemCfu
d'un
)aoreniA:e.
Elle
oc
manquera p.u de rC'foh«
t011t
Jedenr Jtllme
de6nu!rcífl
ec
imp:1fll.al.
(Z)