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\

HYP

.res,

&<.

un de ces filels s'unil

¡¡

la huitieme paire. Ces

nee fs vienllenl enCoite gagner l. mkhoire inférieure

&

I

c,?mmunic¡uenl .vcc le

raI!'~au lin~ual

du nerf maIll–

Jal~e

,ufér.,eur,

&

de l. hult!eme palre avec la premiere

palre cerv.eale, avee

~a

preml«e

&

la feconde paire ver–

cébralc, avee la portlon durc du oerf auditif

&

a!)reS

. cela

jJ,

le dilhibuent dans la langue .

VOY"'-

'LANG·UE.

HYPOGLOTTIDE,

r.

f.

(Are lIumifm.)

eouron–

ne de laurier d'Ale,andríe, qlli étoit Ires-odoran!. On

voit 13 fi

g.ne

d'une

hypoglottid.

lur une médaille de la

ville de Myrine en Troade, qui couronne la celebre

amazone de ce nom , dom

íI

ell parlé dans Alhénée

dalls Srrabou,

&

(ur-tout dans Diodore de Sicile. Tri:

Ihn a

taché

de l'e:.:plíquer, eetre médaille mais

íI

ne

p.roil pas qu'i! oit réuOi.

(D.

J -)

,

HYPOI ASTIEN, un des modes de l'ancienne mu–

fique.

VOY"'-

Hv 1'01O"'EN _

(S)

HYPOIONIEN,

(Mufique . )

le Ceeond au grave

des modes de l'ancienne mufi'lue, qu'Euelyde appelle

auIJi

h)'poia(li",

&

hypophrygien

gr..?Jt .

Sa fondamen–

tale étoit une quarte au-de([ous du mode ionien.

Voyo:.

MonE.

(S)

HYPOLYDIEN,

(Mllfit¡ue.)

ell, dans l'andenne

mUlique, un mode qui tire fon origine dll Iydien,

&

donl la f,)IIdamemale ell une quarte au-de([ous de la

tienne,

V Oj'a.

MODE.

, Eoelyde dlflingne deu" modes

h)'polydie>t¡;

Cavoir,

I

:ugu

dom

tlOllS

\'cnOl1s

de parler,

&

le

gr3ve

qUl

en

le meme que

l'hyp"lolim . Voy<>:.

ce

mot.

Quelques-uns amibnent l'invention du mode

hypolJ.–

di",

:1

Polymnelle, d'.u".s

a

Damon l'athénien .

(S)

HYPOMIXOLYDIEN,

(Mllfif"')

modequ'on

prétend avoir été ajollté par Guy d .Areno

ii

ceux de

l'.neknne mnfique. <";'ell proprement le plagal du mo–

de m.x(

)lyd.cn

, donl la fondamemale dI une qU3Cle au–

¿e([us de la (jenne, qui

ca

la meme que eelle du mo–

de dorien.

V OY''''

MODE.

(S)

HYPOMNEMATOGR!\PHE,

(Antir .

ml¡¡:)

nom qu'on doonoir dans la pri.niuve EgliCe :\ eelui des

officíers de I'é

v~que

qui tenoit tous fes yeus le regiQre

de

Ces

cooCéeratÍons. On voit que ce mOl

ea

eompo–

de

~Ir',

áef[ous,

fU';P._,

HU1I¡;on,

&

·nci~.,

l/,riJ.

( D .

J . )

HYPO~OC

~LI.qN,

C.

m..

lerme de Mlcha>t"7/U,

c

ea

le p0101 qUl foutlel\l le levler,

&

Cur lequel

íI

fait

fon e!tort, fo;t qu'on le bai([e, on qu'on le leve . On

l'appelle plus ordin.irement

point d'applli

ou

"pp"i . Vo–

Y''''

ApPUJ

&

LEVIER, Cel mOr ea groc,

&

vienl

d'"".,{,

fouJ,

&

IAÓX:".H,

1JelliJ,

levier.

L'hypomochlion

ell fouvem une rouletle que l'('m pla–

ce loos le lcvicr, ou une picrre, ou un morceau de bois

pour pnuvoir

Cou!ever

le levier plus aiCément.

Ch4m:

berr. (O)

. HYPOPHASE,

1.

f.

(Ml d.)

".T¡~~"",

fubappari–

tlO,

du verbo!

ú.ó~a".~

..,

,

!ttbappnr('o .

C'eft un tenne

employ¿ pcur e'primer ce qu; arrive

a

eeus, qui, en

dormant,

Ollt

les paupieres

imparf3.itclnent

¡aintes

Cll[¡

e

elles, "" forre qu'on voit une par!'e dll blanc des yeux

In.1 ferm¿s; ce Qui ea une marque de grande foible([e,

&

un trps-mauvais ligne dans les maladies algues.

V.–

y(2;.

YEUX,

J

S/ml ioti'fl,e.)

HYPOPHA ~ IE,

e

f.fufp.Elio (Mld. )

c'eR un ler–

megree qui rert :\ déogner uoe forte de e1ignolement

dans leque! les paupieres reIlent tellemenl rapproehées ,

qu'elles lIe lJilTem appereevoir qu'unc tres-perile portion

des yeux par laquelle

iI

n'entre par conCéquent ql1'une

tres-pelite quantité de lumiere.

Ce re([erremem des paupieres a lieu , 10rCqu'on a be3u–

coup de Ccnfibilité

3t1X

yeux, ou que l'on veul regar–

der quelque obJet bien lumineux pendant que la pupille

ea eneore dilatée; ou 10rC'ju'on ne

veut

que fe eon–

.duire

¡¡

travers un air chargé de fuméc Otl de poumere,

dom on veut fe garantir les yeUI.

VoJe'"

CLIGNOTE;.~

.MEST, PA UPIERES.

HYPOPHILLOSPERMATEUSE, planle,

("0-

mene/. Botan.)

e'ell ains que les modernes nomment

les plaDlcs 'lui portent \eurs Cemenees Cur le dos de leurs

-feuilles; ils difent lout cela dans un mot, ql1i ne doit

pas paroitre barbare, paree qu'il exprime trcs..bien

ce

qu'on vcut défigller. 11 ell compoCé' de

""J ,

J' ...

~,

."úu.o.,

une feuille)

&

,,,.,,.,.J.

)

g'~4i1lt!.

e

D.

J.)

HYPOPHORE,

r.

f.

lerme

J.

Chirurg;e,

ulcere

ouvert, profond

&

filluleux; ce mOl ell grec,

.I.,~",:,

qui fignific la m"me choCe.

Voy,,,,

ULCERE .

(r)

HYPOPHRYGIEN,

(Mufi"ue .)

un des modes de

l'andenne mufique. 11

~iroit

fon origine du phrygi<:n,

dom l. fondamentale

éloi~

\jne quam: au-del(us de

la

li<one .

Voyez

MODE .

Tome VIII.

HYP

337

Euclyae parle encore d'un at\!re mode

hj'pophrygi",

:lU

gr.ve

de eelui-cí; e'ea celui qu'on appellc plus eor–

reaemen!

hypolonien. Voyez

<t

mo, .

(S)

HYPOPHT,\LMION,

(Medec.)

e'cll

un~ terme

grec employé pour déJigner la partie infériellrc des yelll

ou, pour mleUI dire, des paupieres, qui en bouffie, dan;

le¡ eacheaiques, les hydropiques.

Hippocrale Ce fert de ce mot dans ce fens,

<04<.

texto

39.

&c.

Vo]'a.

PAUPIERE, CACHEXIE, Hy–

DROPJSJE.

HYPOPHYSE,

r.

m.

(MId.)

c'ell une efpece de

.richiafo,

de eliute des cils .

Voy.

TR ICIIIASE, CILS,

PAUPIERES.

HYPOPROPHETE ,

r.

m. (

.1"ti'l. gr"f')

""' . /'–

.''7".',

propheu en

[(JIU

ordr~,

de

ú<rr,

&

""pó~,"n

on

ap"

peJloit ainfi

che~

les Grees les

Cu~d¿lé~ués

des'devins

c'dl-a-dire, de eeux qui rendeient la ,éponú, des

die"~

qu'on venoil conruller . JI n'é¡o;t pas de la d¡gllilé des

oraeles de reller muerS fJUle d'organes ;

íI

f.lloil, en

cas J'abfenea on de mal,dle des prophetes, qu'il y

dlr

des gens qui tm([em leors place>, qui excrso,frem leu rs

fooaions,

&

eet honneur appartenoit alors au <

hypopro–

phetel,

qui étoient leurs

vícair~s .

V0l'·?'

PROPHETES.

(D.

']-.)

,

HYPOPROSLAMBi\NOMENOS ea, ."

MHji-

911',

le nom d'une eorde

aioll«~e ,

a

ce qu'oll prérend,

par Guy Arélin, un ton plus bas que la prosl,mbano–

menos des Grees; c'ell-a-dire, au-de([ous de toul

le

C¡'–

aeme,

&

qu'í1 exprima par la !eltre r .

Voye't.

G

A M M

E,

S .. S

T

E'ME .

(S)

HYPOPYON ,

r.

m.

terme

'de

Chir""gie,

",aJadie

des yeUl:, qui confille ell un amlS de pus derriere la

cornée, qui couvre quelquefois toute la prunelle,

&

empc!che la

VllC.

Ce moe en grec,

~"'01rUQ',

comporé

de

ú",;,

[OH!,

&

de::

7f'~O"

PUJ.

L es aUleurs nc Conl pas d'aeeord Cur la fignificati"f\

du mol

hypopyolt .

Quelques -

UIIS

appellent ainli

lOuS

les amas de pus qui Vielltlelll des abfc e< des parties in–

t¿ríeures de I'ceil, ou du fallg ¿panehé

an-ded.ns

de

I'reil

&

qui a ClIppuré;

&

d',utres entendem por

hypo–

pyo",

I'abrees qui fe fair entre les pellieules de

b

eor–

née,

6<

I'épnnehcment du pus qui Ce

t.it

au-dedans de

I'reil, lorfque cer abCees s'ouvre en-dedaos. Ceux·ci re–

fi r<ligncnr la li 6 nification du termc.

L'·hypopy."

dI cauré par

la

,"¡>tt"re des va'([caux de

la

cornée, occaf1011oée par

quclque violence

Je,x[i!rnc ,

ou par l'.crimonie du faog qu'ils contienneot.

On du;t prévenir la Cuppurotion p.r k moyen de ea–

taplaCmes convenables , fecondés du ré,;ime IX dCi fai –

gnét's qu'on réiterc rclativc:nent

lUXo

circonll'1nccs.

L es

.uteurs preCer:vcnt des faehers avce les Reurs de qmo–

mille, de mé lilol, les fommÍtés de rJ\lgc, d'euphraifc,

d'hyilope

&

\3

Cemence de fenouil <lu'Ull fail bouíllir

dans le vin,

&

qu'on applique eoftlile chaudement; ces

reeours penvent procurcr la réC<.,ltuion du pus dans

l'hy–

poPy.",

&

m~me

celle du fang épanehé [O"S la eor–

nÓ;'

p~r

la rupmre de quelques v3ilf.:an

~

de

l'uv¿e

iI

l'occalien d"un coup

01) d'onc Chafe l'iolcnte.

Si

daos

l'lHl

&

I'autee eas, les remedes folU ¡neffienees,

&

que le¡

malade~

fouifrent,

íI

fau! faire tlne ou verture " la

eornée avee ulle laocetre: certe

op~ra<Íon

a ¿té prati–

quée avec toul le flleees pollible . La noture produie

qu~lquefois ~ns

l'hypopyon

des effets qlle l'art nc peur

point

imiter, car

le pus re

fai~

jour ;nt¿rh!urement entre

l'iris

&

la cornée, I1 s'épanehc

&

Ce delfeehe

C.ns

au–

cun iaconvénienr.

Mai~

une piqualr"

avee

la laneetre

n'"tam poi

O!

dangereuCe; en

I~

t"Cam, on .évite atl"

m. lades

de~

donleurs aruelles qtl; peu\'cllt

~tr~

I'effet

de I'alt¿ntion. par laqudle la

na~ure

eherche

i

Ce dé–

baral(er de la malicre qui fOlme l'abfees .

L'appareil

&

la cure tonl les

m~mes

que p01lr la ca–

tlraae .

Voyn

CATARACTE

&

HE'¡'\LOGtE.

(T)

HYPORCHEM E,

f.

m.

( L ittr(rature . )

on appel–

loit ainft ehez. ks Grees une

C,"te

de poéfie, faite non

felllemem pour etre ehanrée

&

jouéc Cm la lIute

&

fur–

Ia cyehare, mai, encore pour

~trc

d:1nCé.:

:1\1

ron

des voix

&

d.s in(}rumens . C'dl' un ehan! aeco111pagné de dan–

fe, dil Proelus: or eetre dan:e, Cdo" .... 'hénée, étoit

une imitation

01'

une reprérentatjon des ehofes m!mes

e<primées par les paroles que l'on ehamoil. Lucien

Cemble infinuer que ces

hyporchrm<J

fe donroiem le plu•

ordinairement au ¡bn de la Iyre ou de la cythare; aum:

étoit-ce, comme l'"frure Athénée,

Nb. XIV.

cap.

1);;.

une des trois eCpeees de poé(je lyrique Cur le chant deC–

quelles on d,n[oic;

&

cetle danfe

hyporohlmltiqtte,

con–

tinue-I·í!, avoil beaueoup de rapport avee la daufe co–

mique appellée

cordax,-

l'une

&

l'auue étafU¡ enjouée–

&

badine.

Vo)'e",

CORDAX .

V

V

Cepen.