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H 1 S

Paar

coonolue

avce

certTtllde qadqDe

ch:>C~

de

I'h;–

jI.ir,

ane:enoe,

iI

n'y

a qo'DQ

C.ol

moyen,

c'

I

de

vejr

s"l

re.1e qoclq= m?n,omens

ineoDlell.bl

~;

DOns

n'en avoru 9ne UOlS

par

terit:

le preMÍer etl le recoeil

d obítrva..on. allronorruques

f2il~

pcndulI dir-nenf

ccm ans de

Úliu:

3

Blbylooe, envoré..

p.u

Aluandre

en Grcee,

&

employé~

daos 1'<1lm1gelle de Ptolomtc.

Celle Co'te d'oblérva 'oos, qoi rem?Dre

a

deol

m ille

deox

eens trent-qollre aos ava,,1 n tre ere valga're.

prouve iovinciblemenl qoe ICI Babvloniens exilloienl ea

corp. de peupl. plulieurs "cele< aOplr1Vant :

Ut

le,

Arts

ne CODl q

~

I'ooyrage du

Icm,;

&

l1

pareac: nllurelle

301 hommcs les IaUfe des millien d'snnées Cans 3otre,

connoirrane.,

&

Cans aalf'" Illen< 'loe ceuI de Ce noqr–

rir, de Ce áifendre des inJore, de I'air,

&

de

s'é

or–

ger , Qu'on en jnge p<!r les Germains

&

par les An–

glois QU le!p' de CUar , p<!r les Tartares d'aujourd'hui,

par

la moiné de l' Afriqne,

&

pu 10U' les peupkl que

DOUS avons uoovés .dans l' Amé<Íque, en

el.:epl~nt

a

quel'laes égards le$ royaames do Péron

&

du M eli–

que,

&:

la

répo~)i'lue

de TlaCeal.,

Le

reeoad monumeor

di

l'écJipre eCOlrale du roleil ,

calculée

i

la Chine deul mille cem d oquaOleeinq

IUI' ,

anpl /lotre ere vulgairc,

&

reeonoue v6rir.ble par tous

nos Allronomes, 1I faut dire la

m~me abor~

des Chi–

nois que des peuples de Babylone; ils campoCoieol déJa

12n$ doole un vatle cmpire polieé, Mais ce qui mel les

Chinois au-dcaus de tous les pe4ples de la lerre

1

c'ell

que

leurs loil, ni leurs mall\rs , ni la langue '1ue par–

lenl ehe7. eUI les leurés, n'ont pas

ehang~

¡¡CpUlS' envi–

ron qualre mille

3m,

Cepend.OI

ccue ntlion, la plus

aneíenne de 10US les peuples qu' rublillent 3uJourd'hui,

cellc qui a polféqé le plus vaHo

&

le plus beau P'ys ,

ecllc qui a itlventé preCqu'e ¡OUS les Arrs

av~nt

que ooos

~n

eu,,?ons appris

qu.lque~-uns,

a toújous été Q.pire ,

JuCqu a nos Jours , daRs nos prélenducs

hiJlo;rcs "'"ver–

[ell,,:

&

qu..,d

OIj

crpagnol

&

uo

frao~ois

fa.(oiem le

dénombremeol des narions , ni I'un ni

I

aUlre ne man–

quoit d'appcller fqn pays

lapremi..re monqrrhie

d"

monde,

Le Iroifienje monumeof , fort

ioféri~ur

aux

d~ux

au–

trcs, Cubr.lle dar¡s les marb¡es d'Arondel: la chronique

d'Alhencs

y

etl gravéedeux eeos foiunte-Iroi, ans .vanl

notrc ere; mais elle ne remonte que jurqu'ii Céerups,

(C(i7.e cens

dl~-neuf

.os su-del

a

du lems otj elle fUI gra:

vé ,

Voil~

dans

I'hiflo;ré

<le lOute 1'3miqulté, les 'Ceules

eoonoilfance ;oeoOlellábles que nou'5 ayons',

11

o'ell p.s éloonant 'qu'ol) n'3il pqinl

d'hifloi"

?n–

cienne I?rofa'le au;dc!a d!envíroo Irois m'ille ann<les,

Lo~

rfvololloos <le ce g obe, la loogue

&

uolv.rCelle igno–

nnce 4e s:er arl qoi ,ranCmer les fails p'!-r I'écrilltre, en

font

c~qCe:

iI

y

a

eneore pluueurs p'¿uples qui nlor 0111

aucqn oCaga, Cel arl ne fUI commoo que chez un

treS–

peli! nombre de nations

p0IiC~~S ,

&

enéore étoit-i1 en

!r~¡-peu

de

m.in

~ ,

Ricn de' plus rare i::hc7. les Fran<;<;>is

&

c~ez

les G.rmai"s, que de Cavoir éerire illfqu'3Ul.:

treili~mo

<'le

qUltorzieme licele': prclque tous

l~s

aa"s

D'(!IQlcnl

~lIe(tés

que

par

téllloins , Ce ne

t<lt

en (i:rance

C¡u

@

I

Charles

V

1/, on

14f4

q'l'on

r~digé:l, par

écril

I~

tu'llClS

de

F~cc_

L':tn d'':erirc élO.t cncore

plJl

e

chelo

res

Elp1gnols,

&

dolo vienl que lebr

"{/ml'~ ~Il

Ii

Ceche

lit

(j

ineert.ioc, juG:¡u'au Icms de

Fciiflrnand

&

¡f'lfabclle .'On voir par-I:i cambian le treS–

ped~ norn~re

d'l).otlJmes qoi favojenl écrire pouvoient

en 1m

ór~

.'

1I '"

aes

nalion'\ qui onl wbJugué une panie de

Id

lerr

"volr I'ulige des caraOeres. Nous Cav' ns que

Gcqg

tn

c:onquil lme parti.: de ¡'Alie ao eomm. nee-

mc,,~

IrCI'Iieme' fieelc; mais

ce

n'el1 qi pn lui, ni

pu

Ict

arrares que nClos le Cavans, 'Leue

hifl.ir~

écrire

par

res

Chinois,

&:

traduile par le pere Gaubil, dit que

Ces "'.rtares n'avoielll poinl I'arr d'écrire,

1I

ne 'dat pas

~Ire

moins incQnno aa fCYlhe Ogus–

Kan, 'nommé

Mildiu

par les PerCans

&

par les Grecs,

c¡ni conquit une panie de l'Europe

&

de l'Afie, fi long-

leml avaQt

le

regoe: de C)'rlls ,

.

11

eli prefque silr qu'.lo" Cur ccnl nalions il

y

en

aYol! •

peine deux qui uralfenr de

ca~eres

,

11

relle des mOllumcns d'une aulte eCpece gui fer–

.enl

a

cODleller reulcmenr l'aOliquilé reculée de certains

peuples qui précedent loules les épnqucs connues

&

toas

les

livres; ce COD! les

prodil{e~

d'Archireéhue, comlne

les pyramiqes

&

19Sp.alais

d~EgYp'le,

qoi

001

ré/illé

311

s,

Hérodote qm vivoil jJ

y

a

delll milie

~ealr

eens

&

qui les avóil vús, n'ftV()it pO apprendre des pro!–

gypticns

d~ns

quel tcm on les avoil élevés .

ilI

difticile de donne.

iI

la plus :,,"cienne des pyrl–

m'

mullls de quarre mille

&DI

d'amiquilé ; mais

i!

13UI

eonna

rcr

que ces elfo[" de !'ollemation des

(oís

n'oot

H 1 S

p

~lfe

eommeoeés que

lon~-Iemi 'i'r~.

I'lcblilremenl

des viII

es ,

M.is

pour bitir des ..

illes

dms un p<!ys ioooJé

tous les 1os, il avoit

t~llu

d':aaord rel ver le terran ,

fonder les

filies

fur des pilotis

da",

ce lerroo de ,',re,

&

Ic::s reodre inleeellibles

':1

I'inond.tion: il avol!

f~lIu,

...m de preodre ce puti nécelfaire,

&

av;¡nl

d'~tre

en

élar de tenrer ce, gr1nds trayaur, 'loe les peuples Ce

fulfeni prat'<Jués Aes rctraitni pen.hnl

l:l

croe du

il,

au rn;lieo des roehes qui formenl deox chaines

¡¡

droite

&

i

gauche de

c~

Oeuve,

JI

¡VO:l f.lllu que ce;

pea–

pies ..lfemblés eolfem les iullromtos du IJboural:e, ceux

de l' rchiteélure, uoe grande eoonoillanee de l' rpeo–

tap.e,

~

vce des lois

&

uoe police: tOUI cela denunde

nécelfairemeot UIJ

erp.ee

de lem. prodg.eul, N ous

voJ–

yons

par

L-s

loo¡¡s déwls qui retordent 10Ui les JOurs

oos enrrep'riCes les plus nécelhire;

&

les plus periles,

eomb:en

1)

ell " i/ficile de faire de grondes choles,

4

qu'il

faur oou-Cculement une opiniitreté int':lIiglble, mal; plu–

ficurs ' génémtioo 'aoim;,:s de eelte

o~OIArreté,

Cef'!'ndant que ce Co'l( M énes

00

Thol, ou Chéops,

ou Ra'meCses, qui aieOl éJevé uoe

QO

den de ces pro–

digieufes Olalfes, nous n'en Ceroos pas iollruits d.

I'bi–

floir<

de IIanclenne EgYPle: 13 laogue de ce pC4ple ell

péédu.e,

~01lS

oe Cav,Pos done aotr. ehoCe: filia n qo'Fant

les plus andens hilloirens ,

iI

Y

a

voit de quoi faire une

hiflQir~

:locicnne.

Celle que nous nommons

"".i.",.. ,

&

qui ell en elfel

récentc,

IIC

remonte guere qu'a

lrois'

m He

ans ;

I1.,)US

n'.von avant ce ten¡ que quelques probabilité;; deu t

reul. livres pro!JocS OOt eonlcrvé eas problt¡jlités; la

chronique chirt"ire,

&

I'hiflo;"

d'Hé rodute, L es an–

clenoes

chroni~ucs

ehiooiCes ne regardeot que eer cmpi,

re leparé du retle du monde, H érodote, plus iqtéreC–

ranl pour

'"jU' ,

parle de la lerre

.IQ"

eonnue;

iI

eri–

eqanu les G j<es en leur ,,¡dtanF les

n~ut~

Jivres de f(ln

hijloirc ,

par l. n0'lvel uté de cetle enlrepr¡íe

&

par

I¡::

ehume de ra diélioo,

&

rur - tOUt par res Cables, Prer–

que 10Ut ce qu!il meoUle rur la foi des

érr3n~c"

ell fa–

buleux: mais toul ce qu'i1

~

vII etl vrai , O"

appr~nd

de lui, par exe.nple, quelle enreme opulenc.

4

quellc

Cplendeur ré,¡nQil dans l' I\ r.e mineure, .uJourd'hni pau–

vre

&

dépeuplée,

It

a vú

¡¡

D dph s les préfens d'or

prodi-ieux que les rois de Lydie .voienr ellvoyeS

i

DeI–

phes

~

&

iI

plfle

1

des

RU

iircurs qui cO'"10ilr"ielll Del–

pheí 'eomme lui , Or

qu~1

erpaee dI! teOl' a dll s'éeon–

ler avanr que des rois de Lydie eulfen!

¡ill

altl.'lfer

~lfe7.

de rré lo rs ruperflus pour faire des préCen,

Ii

conlidéra–

ble..:¡" un I.mple étrangp.r!

'l\!I.ais quand H érodore rapPorlc le' cQme, Hu'il

~

en–

lendus, ron livre n'ctl plus qu'un roman qui relferpble

aUI fables

millélie~ocs ,

C'ea uo CanJaule qui monlre

Ca femme loute nue :; Coo ami Gigcs; c'ell eerle fem–

me,- qui' par rnodetlie, ne lailTe

i

G iges que le

ehoi~

de luer Cqn mui, d'épouCú

I~ v~u

\'e, OU de périr,

Qtcn

UI1

orad'; 4e

D.el

~hes

qU,i dévine

.9~e

éI.ns

le

.~~:

me Icms qu'jJ parle, Crérus • ecnI licues de

I~, t~1t

cuire une tortue dans un plal d'

air.in,

Ro\lin qui répele

10US

les

cantes de celte arpece , admire

la

Ceionee

de 1'0-

racle: ·

&

la véracité d' Apollon,

~ir¡1i

que la puqeur de

la femme dn roi Candaule;

'& iI

ce CUJe!,

iI

,propoCe

a

la

police

d:emp~cher

les Jeune, geqs de fe bOlgner dans

la riviere. L e tems etl

(j

cher,

~

I'hiflo;"

fi

imme~rc,

qu'il fanr épargner aUI leaeurs de lelles fable.

&

de leI–

I~s

rporalilés ,

L'ú;!loire

de Cyrus ell toute

dé ñ~uréc

par

d~

rradj–

lions fabuleures,

/1

Y a grande aRparence que

et;

LCiro,

qu'on nomme

Cyrttr,

a

la

t~le

des peuple¡

g~errie"

d'E–

lam, conquit en elfel 'Uabylon. amollie par

1".'

d~lices ,

Mais on ne iilit pas

Ceulcm.nt

quel roi tégno.t alors ..

Babilone'; les UnS diCenr

E\alla~ar,

les autres A,nab" I,

H erodore

f.it

IUcr Cyrus

c:Um

un.e el pc!dilion conu'e les

Maaagenes, Xénophon dans filn romlo moral

&

poli-

lique, le r.;r mourir

dan~

Cm! ht,

"

,

On ne Cail autre choCe dans ces ténebres de

I

Á/f1o/–

rt,

(inon <Íu'il y avoir depuis

tres-lolI~tem~

d. valles

~mpires,

&

des

I~rao,

donr 1<1 puilrlnce éroil fonJé. rile

la miCere publique; que la I)'rann;e éroit parvenue

Jur~u'i

dépouille. les homm.s de leur viriliré , pour s'en lervir

a

d'ínfamcs plaifi" .u Corrir de I'enfauce ,

&

pour les

employer dans leur vicillelf. :\ la garde des

fem"1~';

que la Cupertlitlon gouvemoil les homm:s; qu'lln fooge

610il regardé corillne uo avis du cíel

&

qu'¡¡ décídoil

de Ja paix

&

de'

la

guerre,

&

e,

'A meCure qq'Héroaofe dans !Qn

biflo;rc

re rapprnehe

de fOil lem, ,

iI

eil mieul ioltruj,

&

plus vrai.

II

falll

avoner que

I'hifloi"

ne commenee pour nous qU'3U](

enrrepriCes des PerCcs cootre les 'Grecs , On ,

n~

trouve

aYanl ces graru!s événelllons Jlue quelq,ues n:c¡ts

va¡:u~s,

mve-