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18 6

H 1 S

q;...rds;

00

peal former des fruit; qui D'.urom jama;'

para fur

b

rerre. L es oomeocl3teurs de Bo<llnique di-

10m:

la lailue de Batavia n'ell qo' une vOlitrt de la lai–

roe [",uuge; 13 poire crel&oe o'en qu'une variéré de la

poire fauvage . M :lis ces variérés foor des bieos réels

dODI ooos devoDS erre ues-reconooilfans eovers les hom–

mes laboricuI

&

inveotifs quí oou. les

001

procurts ;

taodis que l. Mnomin.LÍon C3r3aériUique d'uoe planre

fllutile o'en

en

elJe-méme

qu'unc

vaioe

connoiOance ,

&

que l. dé6nitioll d'uu nouvC3U genre de plaole n'eU

qu'uoe chimere .

La eulm re des Oeurs

&

des arbres d'agrémenl appar–

,ienl 2 la Borallique, comme les autre. portie,; de 1'1\–

griculmre,

&

peul avoir Con genre d' urilité réelle índé–

""ndammem

d~

I'inoocem amuCement qu'elle nous pro–

c ure. Les Fleurines favem difiínguer parmi des lulipes

de différentes couleurs, celles dom les femeDees pro–

d uirom de. !ulipes p:lnaehées,

&

il5 prévoiem les chan–

geruens de couleurs qui

Ce

fetom chaque :¡nnée

d.os

ces pamches. Si l'on avoit bieo réfié.:hi Cur cer ordre

fucceffif de teiote natllrelles

<bns

les tleurs, fi on l'a–

voit bien obfervé [ur les feuilles du hout

&

des 'Utres

arbres quí

001

des feuilles panachées , on i'ourroit en li–

rer de nouvelles lumieres ponr le mél.oge des couleurs

dans les artS, pour le: changemelJt de

ces

couleurs, la

dégrad.tioD de )enrs teimes ,

& e.

de telles connoilT.n·

ces Ceroienr d'

.ut.nt

plus [ures , qu'elles [eroiem d'.c–

cord avec las opc!rarlons de la nature. La cul ture des

Ilenrs exige des Coins tra, -allidus; il faut

~trc ·

:mentif

i

la nature de chaque plante pour prévanir les filladies

&uxquelles elle

~n

Cujetro,

&

pour l'empeeher de Ml$é –

nérer; ainti l'on en

iI

po rtée

de

reconnulrre pour i :nli

d ire, les différentes qualité, de leur

.temp~r.ment,

leu's

m al.dies hérédil3ires ,

&

d'surres particularit!!s de l'é–

conomie vé¡\étale .

L a connolll. ncc de celte éeoDomie en le but le plus

élcvé de la Boranique; pour y parvenir il a fallo com–

m encer par l'examen dérafllé de toutes les parties des

piames ; c'en une Corre d'anatomie plus limpIe que

eelle des . nimlur , mais qui demande des recheTches

3Um 6nas

&

des opérations aulli délíc3les. De grands

obCerv.areurs y o nt fait des progré. rapides; l'invention

d u mlcroCcopa leur a donné le mnyen de déeou vrir

les partíes les moins app.renres des végélaux. Par l'ex–

polition anatomique de tOUles les plantes, ou au moins

de celles qui different enrre elles par leur cooforma–

tion, on répandroit de nouvclles lumieres fur le m!!·

chJnifme de la végéMlion . On a deja fail de grandes

<lécouvertes fur le déveloopemem des

~ermes,

fur l'ac–

croit[ement des planres , Cur la [u eion des r.C!ines

&

des feuil le; , le

Cl\1rS

&

l'évaporation de

la

Ceve, la

reprodu&ion des vé)\étal\x,

&c.

mais il y • eneore

beaucoup de connoilrances

a

delirer dans IOUles les par–

ties de la B" taniqnc. 11

f.l\1I

qu'elles concourrem tou–

tes :\ I'avancement de la Ccienee de l'éconQmic

vé~é­

tale; quolqu'elle Coit moins compliquée que l'éeonomie

animale , elle n'a pas encore été mieux. dé\1t:loppée .

P lus ces deux

fci~ncc<

Ceronl avaneées, plus o n y trou–

vera de rapporr ; on Cait déja que les os Com formés

par le périotle comme le bois par l'éeoree; on peut

homparer la Ceve des phmes .u

Can~

des animanx, ou

3U moins • la liquenr qui en rient IIeu dans ceux qui

p'Onl point de

[an~;

les plames prennem leur nourrilU–

r~

par la fuccion des raclnes

&

des feuilles, comme les

animaux par la bouche Oll par les [uceoirs qlli leu r fer–

vent de bOliche; il

Ce

f.lit dans les plamcs des digenions,

des Cécrétinns, .des éV3Cuations ,

& c.

elles ont des fe–

~es

tres-dilllnéls por les organes propres

a

former,

:l

féconder

&

ii

nourrir les embryons qui Co nt le ger–

mes des planres; enfi n le polype a amam d'aonl()gie a–

vec les plantes qu'.

vec

les animanx.

L es animaux

&

les végétaux om beauco\1p plus de

r3pporrs lc!s une¡ allx

3\ltn:s,

qu'ils

n'on onl au-¡ miné–

raUl:. L a nruélure de ceux-ci en plus limpIe, leur Cub–

llance en moills compo[ée, ain6 il e!\ plus faclle de

les décrire

&

de les difiínguer les uns des amres pour

former le plan de lellr

H iflqiY< na'"rel/e.

L e corps de

certe

Hifloire

conlille dans I'explication de la formatíon

des minéraqx ,

&

il en inféparable de la théoric de l.

terre, puifque nous devons le n"m de

minlral

a

toures

Jes parties dont ce globe Fn compofé. L '

H ifloire

'MtN–

rel/e

des minéraux comprend ellcore ¡'énumérario n de

lems uCages

&

de leur; propriété ; mais leur défioition

eX3a~

ne peul [e fuire que par le moyen de la Chimie.

C ene Ccience cOlllmence au point on

l'

Iftjloire

110-

IIIrelle

Ce termine . Le nam"line recherche tOures les

produaions de la Mmre dans fon propre Cein;

il

leve

! vec

pr~ca'!tioD

le voil\? qui les cpuvry;

il

)es obferve

H 1 S

d'un

cou

:ment"f [ms ofer

y

porter UDe nain réml! .–

r~;

'11 ell

obli~é

d' les

touc~~r ,

il el! 10llJOO...

d.ns

lo

craime de les déiormer; s'i! d! ' "cé de pénéll\:r

daos

Pint~rieor

d'UD

carp),

~

11

ne le divili: qu.l

rc.>{~f

,

il

n'eo

rompe

l'uninn que

poUf

ro

IniellX

conuoitre

1

~s

¡¡ec ,

&:

pour 3\'oie uo idée eomplettc de 11 Ilrudorc

!ntérieure aom-bien que de

lo.

forme c>rérieur . L e ch: –

mille au coorraire nc poit les

o~é",tion>

de la oaror"

que dan 1 proeédé, de 1'30; il décll,lIpoil: rout 1

produélioos namrell ; il le¡ dil[" Ot, il les brife; il l··

Coumet

:i

l'aaion du reu pour

déplsc~r

)U f'¡U'JUI pi •

pemes molc!cules d)m elles

r

nI compolérs ,

~our

dé –

couvrir leurs élémen

&

leurs pr miers pr1l1dpes.

Beurcut le fieele O" les rcknce... roOl porté""

iI

tlll

a([e~

hallt poim de pcrfeaioll pour que chaculle de ar–

tics de l'

Ilifloiu " atll"l/e

COII devellue l'obJ t d'JUrrO<

fciences qui cOIlCOureent toure; au bonh ur d homme, ;

il Y • Jieu de croire que

l'lJif/oire "al"ul/e

c!t~

le

principe de roures ce [ciences ,

&

qu'ellc • ét" eOI11-

menc.!e :lv.m elles; mais [on origine ell c.chée dalls

la

nuit des re ms .

D Jns le

fi~cle

pr<!Cent la [cience de l'

Hi

{1.ir

< Itatll–

relle

etl plus cultivée qu'elle

tiC

l'a JamJis f!té; non–

feulement la phlpart des gens de lettres en f<.lnl un ob–

jCt d'étode OU de déla([ement, nui

il

y a de plus Utl

gOl't pour celte Ceience qui el! répandu dan le public ,

&

qm deviellt ch. que jour plus vil

&

plus générol.

De <ons ceux qui trnv.illeRt l l'

H,flo,re naturet/e,

OU

qui s'occupent de ces m. u!riaux, le uns obrervem les

produél ions de la n. llIte

&

méditem [ur leurs obCerva–

tions: leur objet en de perf<élionner la Ccience

&

de

eonno?tre la vérité; les

aUtroS

recuelllellt ces

m~lne

produaions de la nature

&

les .dmirem : leur obJet en

d'é¡,ler toules ces merveilles.

&

de les t".tire admirer.

CtuK-ci eonrribuem

pcut·~tre

.utam

iI

1'.vancemeOt de

l' Hifloire natu"l/e

q ue les premicrs. puilqu'ils readem

les obCervations plus fuciles cn raOamblant les produ–

aioos de la natUre dans ces cabinets qui [e multiplicnl de

jour en jour, non-reulement dans les villes

capit~les,

ltl:1Ii

aulli dans les provioces de tous les

Ót:11<

de l'Eurupe.

L e grand nombre eja ces cabiners d'

Hifloire Nalura-

1,

prouve manifenement le godt du public pour cetle

Ccienee; on ne pellt les fonner que par des recherchcs

pénibles

&

par une dépenCe conliderable, car le Pfix

des curiolités n. turclles en aéluellemem pOI té

:l

un trcs–

h.l1t point . Un rel emploi dn tems

&

de I'ar¡¡em [up–

pofe le defir de s'inn rUlre en

H ,(1oire "a,ur.l/e,

ou a\l

moins de montrer pour cette rcience

UI1

gnat qui

Ce

[outienr par l'exem ple

&;

par l'émularion . D,n< le (ic–

cle dernier

&

au C!;)mmeneemenr de

?

Ira (icele, il Y

.voir beauC!oup plus de cabillets da mcdaillcs qu'¡\ pré–

Cent ; aujourd'hul on forme des cabinets

d'

H,{1.'re " alu–

rel/e

par préférence au x eabiners de machine de Phy–

fique expérimentale. Si ce goat Ce Coutíent ,

peut-~tre

bien des gens aimeront - ils m ieux avoir de cabinets

d'

Hifloire n.turel/.

que de grandes bibliotheques. Mai,

tOUt a fes vicillirudes,

&

l'empire de la m ode s'érend

juf.¡ues Cur les Caiellces . Le god t pour les (ciences ab–

flr3ites a Cuccédé au

¡¡"at

pour l. fcience

d~

antiqui–

tés ; enruire la Phylique expérimellrale a (jté plus culti.

vé. que les [.:iences abllr.ltes;

iI

pr~C~t1t

l'

Htjloire

"..–

tllrel/e

oecupe plus le publie que la Phylique expédmcn–

tale

&

-que toute autre fcience.

M.is

le regue de l'

Hi–

jI.ire natllrd/•

ur.-t-il aulli lill1 lerme?

Cetle Ccience durera

néceIT~irem~m

aultlm que les

Ccienae phyfiques , puiC'lu'elle en cl1 la baCe

&

qu'clle

donlle la connoi([ance de lellrs

l11.téri~ux.

Son objet

en auffi curieux qu'importaor;

l'~tude

de la nature ell

~ulli attray~nre

que. Ces produélion Cont

m~rveilleuCcs.

L'

HiJ1Qir. n"",r.lle

ell

in~puilable;

elle etl ég:llemen t

propre

:i

exercer le$ génies les plus élevés,

&

a

Cervir

de dtla([ement

&

d'amuCcment aux gens qui

Cont

oc–

cupés d'autres choCes plr devQir,

&

:i

ccUI qui \.1chent

d'~vi[(~r

I'ennui d'une vie oitive;

l'l-/ifloiyc

nlJtura/~

les

occupe par des recherches amn[ames, raciles, int¿ref–

C.mes

&

voriées,

&

par des leélures Gulli agréables qo'

innruaives . Elle donne de l'exercice

corps

&

a

1'0[–

prit; nollS fommes environnés des produélions de la

nature,

&

nous en Commes

nous-m~mes

la plus belle

partie . On peur s'appliquer

a

l'étude de cetre Ccience

en tour tems, en tout lieu

&

a

rout

~ge.

A vee r,"t

d'.vantages, l'

Hifloire nal,/r,l/e

une fois connue, doit

~tre

toujours en honneur

&

en vigueur, plus OLl s'y ap–

pliquera, plus fon étude

C~ra

CéduiCante;

&

cetre reicn–

ce fera de grands progres dans lIotre lieele, puirque le

:loGt du public y en pqrré ,

&

que l'exemple

&

l'ému–

lation

!i

Joignetll :. l'.grément

&

a

l'utilité de

I'HtjI.i–

rt flaturel/.

p04r

~([urcr

fon av.necmem .