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H 1 S
q;...rds;
00
peal former des fruit; qui D'.urom jama;'
para fur
b
rerre. L es oomeocl3teurs de Bo<llnique di-
10m:
la lailue de Batavia n'ell qo' une vOlitrt de la lai–
roe [",uuge; 13 poire crel&oe o'en qu'une variéré de la
poire fauvage . M :lis ces variérés foor des bieos réels
dODI ooos devoDS erre ues-reconooilfans eovers les hom–
mes laboricuI
&
inveotifs quí oou. les
001
procurts ;
taodis que l. Mnomin.LÍon C3r3aériUique d'uoe planre
fllutile o'en
en
elJe-méme
qu'unc
vaioe
connoiOance ,
&
que l. dé6nitioll d'uu nouvC3U genre de plaole n'eU
qu'uoe chimere .
La eulm re des Oeurs
&
des arbres d'agrémenl appar–
,ienl 2 la Borallique, comme les autre. portie,; de 1'1\–
griculmre,
&
peul avoir Con genre d' urilité réelle índé–
""ndammem
d~
I'inoocem amuCement qu'elle nous pro–
c ure. Les Fleurines favem difiínguer parmi des lulipes
de différentes couleurs, celles dom les femeDees pro–
d uirom de. !ulipes p:lnaehées,
&
il5 prévoiem les chan–
geruens de couleurs qui
Ce
fetom chaque :¡nnée
d.osces pamches. Si l'on avoit bieo réfié.:hi Cur cer ordre
fucceffif de teiote natllrelles
<bns
les tleurs, fi on l'a–
voit bien obfervé [ur les feuilles du hout
&
des 'Utres
arbres quí
001
des feuilles panachées , on i'ourroit en li–
rer de nouvelles lumieres ponr le mél.oge des couleurs
dans les artS, pour le: changemelJt de
ces
couleurs, la
dégrad.tioD de )enrs teimes ,
& e.
de telles connoilT.n·
ces Ceroienr d'
.ut.ntplus [ures , qu'elles [eroiem d'.c–
cord avec las opc!rarlons de la nature. La cul ture des
Ilenrs exige des Coins tra, -allidus; il faut
~trc ·
:mentif
i
la nature de chaque plante pour prévanir les filladies
&uxquelles elle
~n
Cujetro,
&
pour l'empeeher de Ml$é –
nérer; ainti l'on en
iI
po rtée
de
reconnulrre pour i :nli
d ire, les différentes qualité, de leur
.temp~r.ment,
leu's
m al.dies hérédil3ires ,
&
d'surres particularit!!s de l'é–
conomie vé¡\étale .
L a connolll. ncc de celte éeoDomie en le but le plus
élcvé de la Boranique; pour y parvenir il a fallo com–
m encer par l'examen dérafllé de toutes les parties des
piames ; c'en une Corre d'anatomie plus limpIe que
eelle des . nimlur , mais qui demande des recheTches
3Um 6nas
&
des opérations aulli délíc3les. De grands
obCerv.areurs y o nt fait des progré. rapides; l'invention
d u mlcroCcopa leur a donné le mnyen de déeou vrir
les partíes les moins app.renres des végélaux. Par l'ex–
polition anatomique de tOUles les plantes, ou au moins
de celles qui different enrre elles par leur cooforma–
tion, on répandroit de nouvclles lumieres fur le m!!·
chJnifme de la végéMlion . On a deja fail de grandes
<lécouvertes fur le déveloopemem des
~ermes,
fur l'ac–
croit[ement des planres , Cur la [u eion des r.C!ines
&
des feuil le; , le
Cl\1rS
&
l'évaporation de
la
Ceve, la
reprodu&ion des vé)\étal\x,
&c.
mais il y • eneore
beaucoup de connoilrances
a
delirer dans IOUles les par–
ties de la B" taniqnc. 11
f.l\1I
qu'elles concourrem tou–
tes :\ I'avancement de la Ccienee de l'éconQmic
vé~é
tale; quolqu'elle Coit moins compliquée que l'éeonomie
animale , elle n'a pas encore été mieux. dé\1t:loppée .
P lus ces deux
fci~ncc<
Ceronl avaneées, plus o n y trou–
vera de rapporr ; on Cait déja que les os Com formés
par le périotle comme le bois par l'éeoree; on peut
homparer la Ceve des phmes .u
Can~
des animanx, ou
3U moins • la liquenr qui en rient IIeu dans ceux qui
p'Onl point de
[an~;
les plames prennem leur nourrilU–
r~
par la fuccion des raclnes
&
des feuilles, comme les
animaux par la bouche Oll par les [uceoirs qlli leu r fer–
vent de bOliche; il
Ce
f.lit dans les plamcs des digenions,
des Cécrétinns, .des éV3Cuations ,
& c.
elles ont des fe–
~es
tres-dilllnéls por les organes propres
a
former,
:l
féconder
&
ii
nourrir les embryons qui Co nt le ger–
mes des planres; enfi n le polype a amam d'aonl()gie a–
vec les plantes qu'.
vec
les animanx.
L es animaux
&
les végétaux om beauco\1p plus de
r3pporrs lc!s une¡ allx
3\ltn:s,
qu'ils
n'on onl au-¡ miné–
raUl:. L a nruélure de ceux-ci en plus limpIe, leur Cub–
llance en moills compo[ée, ain6 il e!\ plus faclle de
les décrire
&
de les difiínguer les uns des amres pour
former le plan de lellr
H iflqiY< na'"rel/e.
L e corps de
certe
Hifloire
conlille dans I'explication de la formatíon
des minéraqx ,
&
il en inféparable de la théoric de l.
terre, puifque nous devons le n"m de
minlral
a
toures
Jes parties dont ce globe Fn compofé. L '
H ifloire
'MtN–
rel/e
des minéraux comprend ellcore ¡'énumérario n de
lems uCages
&
de leur; propriété ; mais leur défioition
eX3a~
ne peul [e fuire que par le moyen de la Chimie.
C ene Ccience cOlllmence au point on
l'
Iftjloire
110-
IIIrelle
Ce termine . Le nam"line recherche tOures les
produaions de la Mmre dans fon propre Cein;
il
leve
! vec
pr~ca'!tioD
le voil\? qui les cpuvry;
il
)es obferve
H 1 S
d'un
cou
:ment"f [ms ofer
y
porter UDe nain réml! .–
r~;
'11 ell
obli~é
d' les
touc~~r ,
il el! 10llJOO...
d.nslo
craime de les déiormer; s'i! d! ' "cé de pénéll\:r
daos
Pint~rieor
d'UD
carp),
~
11
ne le divili: qu.l
rc.>{~f
,
il
n'eo
rompe
l'uninn que
poUf
ro
IniellX
conuoitre
1
~s
¡¡ec ,
&:
pour 3\'oie uo idée eomplettc de 11 Ilrudorc
!ntérieure aom-bien que de
lo.
forme c>rérieur . L e ch: –
mille au coorraire nc poit les
o~é",tion>
de la oaror"
que dan 1 proeédé, de 1'30; il décll,lIpoil: rout 1
produélioos namrell ; il le¡ dil[" Ot, il les brife; il l··
Coumet
:i
l'aaion du reu pour
déplsc~r
)U f'¡U'JUI pi •
pemes molc!cules d)m elles
r
nI compolérs ,
~our
dé –
couvrir leurs élémen
&
leurs pr miers pr1l1dpes.
Beurcut le fieele O" les rcknce... roOl porté""
iI
tlll
a([e~
hallt poim de pcrfeaioll pour que chaculle de ar–
tics de l'
Ilifloiu " atll"l/e
COII devellue l'obJ t d'JUrrO<
fciences qui cOIlCOureent toure; au bonh ur d homme, ;
il Y • Jieu de croire que
l'lJif/oire "al"ul/e
•
c!t~
le
principe de roures ce [ciences ,
&
qu'ellc • ét" eOI11-
menc.!e :lv.m elles; mais [on origine ell c.chée dalls
la
nuit des re ms .
D Jns le
fi~cle
pr<!Cent la [cience de l'
Hi
{1.ir< Itatll–
relle
etl plus cultivée qu'elle
tiC
l'a JamJis f!té; non–
feulement la phlpart des gens de lettres en f<.lnl un ob–
jCt d'étode OU de déla([ement, nui
il
y a de plus Utl
gOl't pour celte Ceience qui el! répandu dan le public ,
&
qm deviellt ch. que jour plus vil
&
plus générol.
De <ons ceux qui trnv.illeRt l l'
H,flo,re naturet/e,
OU
qui s'occupent de ces m. u!riaux, le uns obrervem les
produél ions de la n. llIte
&
méditem [ur leurs obCerva–
tions: leur objet en de perf<élionner la Ccience
&
de
eonno?tre la vérité; les
aUtroS
recuelllellt ces
m~lne
produaions de la nature
&
les .dmirem : leur obJet en
d'é¡,ler toules ces merveilles.
&
de les t".tire admirer.
CtuK-ci eonrribuem
pcut·~tre
.utam
iI
1'.vancemeOt de
l' Hifloire natu"l/e
q ue les premicrs. puilqu'ils readem
les obCervations plus fuciles cn raOamblant les produ–
aioos de la natUre dans ces cabinets qui [e multiplicnl de
jour en jour, non-reulement dans les villes
capit~les,
ltl:1Ii
aulli dans les provioces de tous les
Ót:11<
de l'Eurupe.
L e grand nombre eja ces cabiners d'
Hifloire Nalura-
1,
prouve manifenement le godt du public pour cetle
Ccienee; on ne pellt les fonner que par des recherchcs
pénibles
&
par une dépenCe conliderable, car le Pfix
des curiolités n. turclles en aéluellemem pOI té
:l
un trcs–
h.l1t point . Un rel emploi dn tems
&
de I'ar¡¡em [up–
pofe le defir de s'inn rUlre en
H ,(1oire "a,ur.l/e,
ou a\l
moins de montrer pour cette rcience
UI1
gnat qui
Ce
[outienr par l'exem ple
&;
par l'émularion . D,n< le (ic–
cle dernier
&
au C!;)mmeneemenr de
?
Ira (icele, il Y
.voir beauC!oup plus de cabillets da mcdaillcs qu'¡\ pré–
Cent ; aujourd'hul on forme des cabinets
d'
H,{1.'re " alu–
rel/e
par préférence au x eabiners de machine de Phy–
fique expérimentale. Si ce goat Ce Coutíent ,
peut-~tre
bien des gens aimeront - ils m ieux avoir de cabinets
d'
Hifloire n.turel/.
que de grandes bibliotheques. Mai,
tOUt a fes vicillirudes,
&
l'empire de la m ode s'érend
juf.¡ues Cur les Caiellces . Le god t pour les (ciences ab–
flr3ites a Cuccédé au
¡¡"at
pour l. fcience
d~
antiqui–
tés ; enruire la Phylique expérimellrale a (jté plus culti.
vé. que les [.:iences abllr.ltes;
iI
pr~C~t1t
l'
Htjloire
"..–
tllrel/e
oecupe plus le publie que la Phylique expédmcn–
tale
&
-que toute autre fcience.
M.isle regue de l'
Hi–
jI.ire natllrd/•
•
ur.-t-il aulli lill1 lerme?
Cetle Ccience durera
néceIT~irem~m
aultlm que les
Ccienae phyfiques , puiC'lu'elle en cl1 la baCe
&
qu'clle
donlle la connoi([ance de lellrs
l11.téri~ux.
Son objet
en auffi curieux qu'importaor;
l'~tude
de la nature ell
~ulli attray~nre
que. Ces produélion Cont
m~rveilleuCcs.
L'
HiJ1Qir. n"",r.lle
ell
in~puilable;
elle etl ég:llemen t
propre
:i
exercer le$ génies les plus élevés,
&
a
Cervir
de dtla([ement
&
d'amuCcment aux gens qui
Cont
oc–
cupés d'autres choCes plr devQir,
&
:i
ccUI qui \.1chent
d'~vi[(~r
I'ennui d'une vie oitive;
l'l-/ifloiyc
nlJtura/~
les
occupe par des recherches amn[ames, raciles, int¿ref–
C.mes
&
voriées,
&
par des leélures Gulli agréables qo'
innruaives . Elle donne de l'exercice
.ü
corps
&
a
1'0[–
prit; nollS fommes environnés des produélions de la
nature,
&
nous en Commes
nous-m~mes
la plus belle
partie . On peur s'appliquer
a
l'étude de cetre Ccience
en tour tems, en tout lieu
&
a
rout
~ge.
A vee r,"t
d'.vantages, l'
Hifloire nal,/r,l/e
une fois connue, doit
~tre
toujours en honneur
&
en vigueur, plus OLl s'y ap–
pliquera, plus fon étude
C~ra
CéduiCante;
&
cetre reicn–
ce fera de grands progres dans lIotre lieele, puirque le
:loGt du public y en pqrré ,
&
que l'exemple
&
l'ému–
lation
!i
Joignetll :. l'.grément
&
a
l'utilité de
I'HtjI.i–
rt flaturel/.
p04r
~([urcr
fon av.necmem .