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H 1 S

Toute divition mélhodique, qui n'ell rondée que fur

des rélullals particuliers, ell donc faurive,

&

peut élre

démemie par de oouvelles combioaiCons plus élendues

&

par des réCuhals plus généraux . On ne pem pas trOP

s'en

~6er

dans l'élude de l'

Hifluire nat",,¡le,

foil

3

la

Icélure des livres, Coit

ii

la vue des

cabin~IS,

ils ne oous

préfentenl qu'l1n lableau mal compofé, puifque les objels

de la nature y font mal

dillribu.és

.

Cep~odant

c'en déjil

uo graod avamage de voir ces objets ra(fernblés;

&

leur

dillriburion, quoique mauvaif. au food, tieOl

ii

des COIl)–

"inaifoos

& ii

des réCultals qui apprennent les rappons

qUe quelques parties de Cerlai!)!:' prodl1élioos de

h

oa7

ture oot entr'elles .

D'~jll~urs ,

cei divi[¡ons n¡éthodi–

ques foul.gent 1"

m~mo¡re,

&

f~mbl~nt

dél?rouiller le

cabos que

form~l)t I~s

objels de la nature, 10rfqu'0I)

les regorde confl)f!!lJIenl; roais

il

n~

faln

j~n¡~is

oublier

que ces fyflemes ne fom fondés <jue fur les conve¡¡tions

arbilraires des hommes; ql!'ils

.()~

(01)1

p~s

<!'accord avéc

les lois invariables de la

11~ll)re·. ~i

01) les fui vqit avec

une cO:l6aoce

aveu~le, '

i)s

il)duirqi~l)t

en erreur a cAa–

que pas; i1s ne fom que des gUldes il)fideles, dqm on

doil s'écarter

d~s

qpe Fon a acquis arre?

d~

lumieres

ponr fe conduire foi. meme .

HISTOIRE

DES

' MAL!\DIES,

(M:duine )

c'ell la

partie la plus iinporl:¡j¡te de la doElrine <!e la JV!.deci–

ne, qui

cql)r¡I!~

d.ns

la defcrip¡ion de lous les fympto–

mes

évid~n~,

effél)tiels, qui' 001 précédé, ql)i

~ccom­

pagnent

~

ql!i fuiyent

~!laque

efp!'c;:e de

m~l~die . ol¡f~r­

v~s exoétell)~or

daos l'mdiyidu q!ll en en alfeqé.

Cene defqiptiqn doit aq(f¡ renfern¡er !OUI ce qui a

rapP9r1

ª

)'éta~

dI! malade. cOlJlparé avec f'lo 3ge, fOl}

fe~~,

¡<lO

~emp~ratl)e¡tt, e~lui

de [es parens,

l~ f~ifoo

de !'aflnée, la tempéramre de l'air. la /Iamre du ehmal

ou

¡J'

vit ; eyl)e ',jes

alim~ns,

des eaux, dom il ufe ha–

b!!U!'lletOel}I,

d~

la. fima,!on

Rªr!¡clllier~

do lieq <ju'il ha,

bl¡~,

&

d<s mal¡¡dles qUl

y

r~gnent.

G~ Í¡'~I)

'que' Cm une

fe'P.~!al¡l¡'

.expolllinn bien

~xa~; gt!~

peul étre fondée la

Cci~nee exp~¡jll)eñtale

du

medeclI). !:e n'en que

p~r

la connoitranee de ¡qlJ.tes Qes

cirCOr¡nll)C';S !lu'il parviem

ii

bien diOingger une mala–

!lie d'avec une autre;

~

fe melve au

fuí, ·

~e l~ ¡n~rch~

de' la oature dans le eOllrs des dlÍférentes '

m~ladies;

ii

fqrn;er

'des-

raifonoell},ms po"r

p~rveÍl;r ~

bieíl

eonnotlr~

lem'-c,\l)fes (a tirer de ces diflérentes connoillances

~

las

¡ñilices 'qui' fcrven',

a

l'éelairer daQ§ le ' júgemen( qu'ij

pel!t 'p'lner

~é rév~nement

·ql1i termi¡jera la malacjie;

a

t:'l:

déqui!,~ l~ ¡Ildica~ions

qu'¡¡ '

d'l!~

remplir pOllr

Coñ

,r~lIen¡ent

I

'til) d'enl!'0curer 3Um promptetnem, aum

fúre,!,enE,

i'>F

~vec

auffi

pe~

de

cjef~grément

qu'il en pof–

(¡Qle, la

~uér¡Coll dé{jré~,

fi ' le cas en en fuCceptI!?le;

(Íq

'¡l~

n'emIeprendre

qn~ull~

fure palliative, li

qn'

I'eui

j:n

!!rR~rer

quelqlle

aval)I~líe ,

&

qu'dle foit plus con–

v~flable

que de s'abaenjr ¡¡bfolumem de tous remedes

de

·C'.lli(~q.uence,

ainJi

~q'¡f el~

fouvent tres-prude,,!

d~

le falfe • .

'- En elfct, on doÍl déclarer la maladie incllrable, de,

qu'oo ell 'l¡j<o fondé 3 la regadOr comme lelle ,

&

fe

borner -

¡¡-

conferwr la vi., lomju!on ne peut pos réta–

blir

'l:i

íanté,

& '

a

procurer du Toúiágement, en atren–

dant que l. mort fourn;lre le moyóñ (que- l'on doit Caitir

am:im (¡u'il elt poffible, poqr rendré

'eornplelt~

'l'h,j1oire

J~I ñ¡a"idi~!

q'li'

~n

fom

fU(Ce~tibieU d~

c" !J1parer

p~r

I'mfpeébon al)atl'lJ]!que de,

ead~vres,

I.s elfel" 'pparens

de Ja ¡j¡aládie avee· cCux qu/elle a procj;lItS' dans la di–

fpouliQn .des qrgaqes éachés, d'oq 011 pl1'rre ' tirer 'de

nou velles connoilf.ñces ·qui élabliilelll des lignes 'dia:

gnollics; prognonics', indicans, que 'Pon I)'avoit pas, ou

que 1'00 ne conr¡bilfo;t

qu'iOle3rfaitem~" t

avanl ces re:

cher -hes "

rel.ti

" eméri!' au cas donr' il s'agiL " •

Ce ne peul

~rre qu~el)'

ruiYanl ce plan ' d'apres Hip–

pocrate';

&-

les feuls viais matires de l'art qui 001 mar–

ché -Cur '

f~s

Iraces ;, que les

Med~¡:il1s

peuvent fe Haler

de rravailler

d'úri~

mJoiere vériiablémem 'utile

iI'

l'avan–

ccmeñí .dé

)~art

de guéiir

~

de parven;'r 'a Ce 'procurer des

fuceés' diflinguts

&

méCités

d.ns

"exercice de' leur pro:

(effion :

&"

de

Ce

réndre

rccommandabl~s

a

la ponérilé,

en l'eririéhi!raril du recueil de leuis' 'obfervotÍ'llls

;'Voyez

MAL~DIE ;~

GURE;": MEDECINE, ' OnsERvATION.

..

HISTu.R1Q'i~ i\PHÉ,

r.

m.

(Gra",m.

&

Hi/l.

1tIod.)

eelui qui écril 'I'Hilloire. Ce mOl a éré fail pour

déligner 'cene cla!re particuliere d'3uteúrs; 'malS on I'eni–

ploie plu. cqrilmunémelit comIrle le tilre d'un homme

qui a p-¡ér ilé

Í'~¡

fql! !alent, fOIl iotégrilé

&.

fo'ó 'jugé-

•m ent '. le

ehq'~

du gquyernemcnt pour

Iri!qfmc~tré

a' la

'l1o!léfllé

k~

gral)d

s

~ vencm~ns

dq ' reg'le p'réfeot.

~oi­

leau

~

Racme furem .l!0mmés

hi/l~riogral!.hes

Cous Louis

;Xl V. M . de Vohalfe leur a fuccédé a

celt~

impor–

~t~

fqnelioo fous

le

re¡ne de l:<ouis X V. <;et homme

HIV

utraordinaire, appellé • la eonr d'un prince érflnl!:<r,

a'lailfé celte place vacante, qu'on a aceordée

:l

M . Du–

cIos,

fecr~¡aire

de 1'.caJémk

Fr3n~oife.

R..cine

&

Boi–

lean

¡¡'Onl rien raÍl .

1\11..

de Volroir

a

écrit l'hilloire

du "ecle de Louis

~V.

}e oe d" ule point que

M.

Du–

~los

ne ¡ailfe

a

1" po!lédlé des rr¡é:noires dignes des cho–

fes eSlflordinaircs qui Ce fom parrées de Ion 18ms.

~

HISTORIQUE, adj.

(Gra",m.)

q\\i appartiema

I'Hirtójre :

lJ

s'oppofe

~

fabul.ux

.

On di¡

1<1 tem, hi–

I!0ri<¡!us,

I~J

trmJ

f"bqJ~ux .

On

di~

encpre

1111

Ofl'llr4~e

hiflurí7''';

la

p~in¡ure

hijloriit"

ell

cell~

q\Ji repréfel1le

un fail réd, ül)e .aion prile de I'I-Jilloire , DU meme

plus

~énéralemeot

une;¡ 'lion qui fe patr< entre des hom–

mes; que cene a'él;on (;" it réelle. 0\1 qn'clle r.,il d'im–

magín.¡ion" ¡¡ p'ii:np.orte.

Id

le mOl

hi/lur~"He

dillin–

gue une chile de pelOue

&

un genre de pell)l\¡re.

HISTRION,

f:

m.

(Hi/l. rom. )

farccur, baladin

d'Etrurie: 0 11 61 yenir

iI

~¿Jlne

des

hi/lrions

d< ce

p.ys

lit yers

'1'¡1I1

'391 pqllr les

jeu~

rcénique,; Tile-Live

nous l'apprend,

¿,e.

l .

li'P.

VII.

Les

ROIñ~in,

ne connoiffqiem que les jeux du cirque,

quand cin inllilUa ceux du ·Ihé.lre, .ou des baladins,

qu'qn appella d'Etrurie,

danf~rem

ªvec arre? de gravi–

té,

ii

lJIode

d~

leqrs pays

~ ~u

rop de la flale fur

un

(jmpl~ éch

~f.ud

de planches. On 1)0ml)1a ces .tleurs

hi/lrions,

parce qu'en bngue tofcane un

fa~ceur

s'ap–

pelloit

pif!u

,

&

ce nom re!la !ou)ou,rs !!epUls auX' co-

méJiel)s.

'

. .

QI'S

hil!rionl,

apres ílvoír pendam qqelque tems )OInt

a

leurs dánres lofeanes

J~ r~cil3ti()n

de

y~rs.

ªrrez groC–

(jer~,

&

fªits fur le ehamp, eomme pourrOlcnt .c.lre les

vers Fefcennins, Ce for¡¡lerem en

trOllpe~,

&

feclterent

.des ¡¡ieces ilPpellées

fati'es,

qui 'avoielll Ulle mufique

régulier~, ~u

fon des flüles,

&.

qui ¡!Ioie¡lt aceompa–

gn.ées

d~

qaqfes

~

de

Ip'ouvem~ns convet?ble~:

<;:es

farces jnformes dureren¡

S:llcore

220 al}S . ¡ufqu a 1an

de Rqnjé

S-í4

que le p<>ele Aodrq\Jicus tir Jouer la pre–

m iere piece ' réglée, c/efl-il-dire, qui !'ut ul) CUJe¡ fui

vi;

&.

ce fpeaaale' áyont paru plus noble

§f

plus parfuit.

on

y

~cc'~qtlp' ~n

foule..

C~ f~nt.

40ne les

~tflriql1r

d'E–

trufle qUl

dOl!n~rent

heu o 1onglOe des pleces de théa–

Ire de Rome; elles fonirent des chr.eprs de !lanCeurs

élrllfques .'

(p.

':r ~)

'

:

..

- H1TH

O"

HYETH,(Gt!o~.)vlllemarltl me¡j'AI1-

glelerre, dln< la provinee de

Kcq¡

i

c'¡:11 un

~es

huit

porlS qui qn!

d~

Il!ands privileges,

&

~OIH

ls:s ¡!épulés

a\1 porlemenr fOllt

appef\§~

baram des cm, portl,

parce

qu'originairement- on n'en

comptoit

que clOq .

JI

paroit

que les

Rom~ins

l'om conou fous le nom de

porltu

Le".a"ÍJ,

&

il~'

y'

avoiem ' fail ' une voie mili¡airc qui

alloit de cet endroit it GanrqrlÍéry;

m~is

a)!Jour<j'!>ui

.e

port

en

cornm,

'~Rangonn~, parc~

q!Je

les

fabl~s

l'ollt

pret'que rempli".

L.n~. 1 ~¡,48.

lat.

5"1 ,

p.

(D.

J.)

H 1\' E R,

r.

rn; (:

fhp",.

&

l1f1run. )

ilql)e

~es

qua–

tre f.i«>ns de I'anoéc.

/Y0J.e",

S A

1

S o

N.

L'hi·r'er

commence le jour que le foleil

e~

1" plus

~Ioigoé

du ?énith·,

&

fini! lorfque !a

~illanc~

dI!

foldl

au zénilh en moyenne entre la plus

g,~nde

&

l~

plus

perile . Que! que (;.il le ' frOld que nous relfentÍolll dans

~ell~ r.'\ifo~,

iI

en eepencjalll pn>qvé

p~r

l'1\.ltronqmie

que le folell en plus

proc~e

rje la

t~rre,

el)

htver

qU 'en

élé . On lrouvera aux

article~

C

H A

LE U R,

f

ROl D,

la

cauf~'

de la diminurion de la' ehalem en

hivq

1" .

I

Sous Féquareur,

rOhiver,'

aiqq

qu~

leS

!lucres

r~lIrons

,

revieo' "cux fuis ch. que .noée; mais dans

10U\

les au–

tres lieux"

la rerre

00

n'a

jatJ~ah'

qu'ul1 feql

hiver

par·

an,

&

eet

híver

pour l'hém¡(phere bar!!al arrive IqrCquc

¡e fqleil ' el\ 'dans le Iropique du

~.prieoro(!; ~

'pour

l'autre- hémifphere, lorfque le foleil en daos le trOplque

du cancer;' enforte

q~e

tous les

hab(,~ns

9'un

m~me

. /lémifp/leré 01)1

l'hip-r

en méme tcms,

Of

que les ha–

bilans

cj~un

hémifpherc ont

l'hiver

pcnd~n~ ~ue

les au–

tres'pOl l'él'é.

Le'

(our du folflice

d'hiver ..

qui rombo

vers le

20-

Décembre ,' efl le plus courl jour de l'an–

née. Dopuis ce

Jqu'r

jufqu!al) eommencemelll dll prin–

tems, les Jours 'vom en' croi(fam,

&

~ependallt

font

plus COuflS que Jes nuils,

&

cene dauble propriété des

jours ca'raélérife parriculiercincOl

I'hiver. (O)

. H

1 V

E R',

('íconogfaph.)

'reire faifon, ainri que les

aUlres, fe voi, 'caraétérifée f'lr les ,mciens mOl1umens.

C'en ordinairén¡cn, che? leS Grecs par des femm es ,

&

chez les Roit¡ains' par dé jeuó'es 1Í0mmes qui ont de,

.\Ies, que i:haque faiCoo en perConnitiée, avee les ami-

bUls q\1i lui con·vienoeO!. · ' . ' .

, Sur un io'mbeau de m3,rbre anrique déqauvert dans

rjes ruines pres' d'Alhenes ,

Ilf!ivn-

eli repréfenté fOlls

la 6gure d'une femme, don!"

1:1

lét. el! cou verte avec

un pao de fa robe; le génie, qui ea

a

eóté

dl~lle,

en

.•

-- bien