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ROB

de la portioD qui Cent ou l'animal,

&

do eelle-ci

a

eel–

le qui ré8échit

&

penCe ou l'homme_

D .

/'

animal.

La Cen!iltion da05 eelui qui Cem ell lo

m ouvemem de quelquos-unes de

Ces

parties .

La

cauCe

immédi.tc

de la CenCation en dans l'objee

qui affeae l'orgaoe.

La

définition généralc de la fenC'lion ell done I'ap–

pliea,ion de l'orgJne a l'obje, excérieur ;

iI

Y

a entre

l'un

&

l'autre uue réaaion, d'ou nale l'empreioee ou

le faotome.

L c Cujet de la Cenfaeion en l'étre quj Icm; fon objee

l'éere quP re fai! romir; le fancome

ell

l'effe,.

O"

n'¿prouvc point deux CenCations :i-la-fois .

L'imaginaeion en une Cenration bnguitrance qui s'af–

foiblit par l'éloi nemem de I'ob)e!.

L e réveil de fantomes dans 1'''Ne G\1i Cene, eOl1lbee

I'aaivieé de Con ame; il en Gommun

3

l'h"mme

& ;.

la bete .

.

L e! Conge en un faneome de eelui qui dore .

La

crailHe,

la coofdcnce

dll criJne,

13.

l111it,

les Ifeux

[acreEs, les cnntcs

qll'on

3.

cmendu¡, ré\ cil lem en naus

des fantomes qu'on a l1omm6s

JpellreJ;

c'e(l en réali–

Cant nns Cpcthes hors de 110US p" des noms vnides de

Cens , que nous

d I

venue l'idée d'inoorporéieé.

Et

"'e–

tlt.J

&

flcltu

&

confcicnt;(z

&

110X

&

Joca

(onfurata,

adjtttll af'parítionum

biflor¡h pl,anta(

mata

horri/t'¡ilt

et;nm

<fJigilal7t,{J/lI

excie"".t , t¡ucc

rfJe~rorllm

éj

fllhftmltiarlluJ

incorporearum nomIna pro

'lJeru

re/)ftJ Imponun-t.

11 Y

a des lenC1eions d'on autre ¡(eme; c'ell le pl.i»r

&

la peine : ils eonfillene dans le mouvcmelle comino

qui le t,"nfmet de l'extrémieé d'un or¡:anc vers

le

ceeur .

Le de»r

&

l'avcrlion fone le, caufes du premier ef–

fore animal; le, elprie,

Ce

portellt dans les ncrfs ou s'en

retirent

¡

\jo';

mufcles Ce gonflem ou re rcláchem; les

membres, s'ércndem ou

f~

repliem,

&

l'animal re m em

ou s'arre,e.

Si le' deOr

eC\

fulvi d'u" encha¡nement de famomes,

I'animal ponCe, dé libere , vellt .

Si la caufe du deur e(l pleine

&

emlere, I'animal

veue nécerr:,iremene: vouloir, ce n'el! pas

~ere

libre;

c'eO teut 3U plus étre libre de faire

ce

que l'on veur,

mais non de vouloir ,

Cauta

appdit¡l-¡

~x;flef1u

integra,

'hucQ'ari&

fn¡ltitur

7JOIHntaJ;

adeorue

1Jo/llntaei ¡/ibertaI

.

ti

neceffitate nOIf convenie ; concedl tamen potefl/ibertas

faciend;

011 '{1/.12

'lJoJt~mUJ.

O

"

De

I'homme.

Le dlCcours en un nflil aruficlel de VOIX

infiilUées par les hommes pour le communiquer la fuite

de leurs eoneopts .

,

Le< ugnes que la néeeffiré de la naeure nous fuggere

ou nous arraehe, no formenr poim unc langue.

La Cciellce

&

la

<lémonllr~tion

lIaltrem de la oonnoiC,

fallee des caafes,

L~ d~monOrariQn

n'a Heu qu'.ux oceanons

Ol!

l~s

cau[cs

Cone

en 1I0tf<; pouvair. Dans le rene, eoue ce que

\lOUS

démont(otlS, c'en

qu~

la choCe en poffible_

L es caufes du delír

&

de l'averuon, du plainr

&

de

I<t

peine , foO! les objees mcmes des Cens . D onc s'il e(l

libre d',¡gir,

il

ne l'ell pas de ha"" ou de défi rer .

On a donné

au~

chafes le nom de

bonna ,

lorfqu'oll

les défire ; de

mff1w ai¡QJ,

lorfqu'on les eraine.

L e bien e(1 apparenr ou réel. La eoufervarion d' un

<!lre e(l pour lui un bien récl, le premier des biens. Sa

denruaion un mal réel,

le

premier des maux .

L es affeaions ou erollbles de l'ame

(i)m

des mouve,

mens alternalifs de de/ir

&

d'averuon qlli naitrene des

circonfhnccs

&

qui balotenc

nocre

ame

illcertaine.

L e Cang le porte avec vllelIe aUl: organes de l'a¿Hon,

en

re"ient avec promptieude; l'animal en

pr~t

ii

fe mOll–

voir; ¡'inflam

fuivant

ii

efi retcnu;

&

~ependant

il

fe

rtve!lIe en lui une Cuieo de f.ncomes altcrnaeivement ef–

frayans

&

eerribles.

11

oe fauI pas reehercher l'origine des paffions aillcurs

qlle daos l'organir.'1tion, le

f.ng

, les libres, les elprits ,

les humenrs,

&c.

Le

earaa.re

<¡ale du rempéramem, de l'expérience,

de I' habilllde, de la profpéri,é,

,ce

l'adverfilé, des ré–

Hexions, des tlireou.. , de l'exemple, des eireon(lances ,

Change-¿ ces chales,

&

le caraaere "han a .

Les mrenrs fum

fo.rm

~~s

lorfque I'h,bitllde a palIé

dans le earaaere ,.& que nous noas Coumeteons lans

peine

111:

Cans effbre, aax

a~ions

qu'on exige de odus,

Si les meeurs Com bonoes, on les appcllc;

7JUtNJ;

7Jic~,

(j

elles Cont

~auvaiC~s.

Mais eoue n'en pas également ban ou maovais pour

teus. Les m eell rs qui

íoO[

"erelleuCes au jugement des

. uns, Cone " ideuCes .u j ugemene des autres.

T om. ViII,

HOB

Les loh de la fociété Cone donc 13 fetIle meCure com–

mone du bien

&

du mal , des vices

&

des vertus. On

n'ell vraimene bon ou vraimene méehane que dans ra

ville.

Nifi

ill

-viza

clvlli

7}jrtlltlfm

&

7Jitiorftm commft–

nil

m~nfl4ra nO~1

inven;,ur.

QlIte

mellfllra

(Jó

~am

calt–

fam

alí,.

~ffc

1Ion

potdl

prtZter ulIiuJ

~ujllf1ru

civÍlatis

Itg_e.J .

Le culte eItérieur qu'on rend uneéremem

ii

D ieu,

en ce que les hommes

001

app~lIé

r.!igion.

La

foi qui • pour objee les chofes qui Cone au-deC–

Cus de ooere rairon, n'en Cans un m iracle qu'une opi–

nion fondée Cur l'auroriré de ceUI qui nous parlellt.

En fai, de religion, UI\ homme ne peur exiger de la

croyance

d'~ln

3utrC que

d

1

aprcs mir:1c1e .

Hom;ni pri–

'Vato fine

m.raclJlo fides h"l;eri

;11

n:lrgioni$

a111! nQn

potell.

Au défaut de miracles,

!I

fau! que la religion relle

abandonnée allx . jllgemens des partiauliers, ou qu'elle Ce

CoulÍenne paJ;.,les lo ix civiles.

Ainfi la reogion en une affaire de léllination ,

&

nOl1

de philoCophie. C'en une eonv encian publique qu'i1 faut

remplir,

&

non diCputer .

íl!lOd

fi

re/~(io

ah

hominibllI

prl'iJa¿u non

d~pel1d~t,

tllnc oporree ,

ceffnntibuJ

mira–

culh,

'"

d'p."dent

,;

legibllJ. Philofopbia

non

<Il,

fod

in

tJmni

civitate

I~x

non difPlleanda fed

imp/~nda.

Poine de oulee public lans eérémonie ; car qu'e(l-ce

qu'un eulte publie , fi non une marque cx,érieure de l:l

vénéraeio n que tous les oieoyens poreene au D iell de la

parrie, marque preferíle Celon les eems

&

les lieux , par

celul qui gouverne.

ellltm pub/ioIJ

fig""m

hmor:J D eo

~xhibiti,

iá!.fHe

luch

&

temporiblu

c01/fJitHÚJ

ti

civita–

t~ .

N on

J

natllra op(riJ tantllm,

fed

ah

nrhit rio

ci'Vi–

t8th pendet .

. e'en

a

celui qui gouverne a

d~cidcr

de ce qui eon–

vleut ou no n dans eelte branche de l'adm ininralion amll

que daos cauce autre. Les fignes de la vénérarion des

peuples envers leur D ieu ne

Conc

pas :noillS Cubordon–

nés

a

la "olomé du malere qui aommande , qu':\

I~ n~ture de la choCe.

Voila les propofitions fur leCquelles le ph ilaCophe de

Malmesbury le proporoit d'élevcr le lyOcme qu'Ü nous

préfeme dans I'ouvrage qu'il a imilUlé le

L evitl.h"n,

&

que nous allons . nalyCer.

D"

¡¿7Ji",,,,,,,

d'I-Jobber.

Poim de noeions daus l'ame

qui n'.ient préexiné dans la lenralion .

Le Cens

011

I'origine de toue. L 'objet qui agle fur le

lens, l'affeae

&

le prelfe, en la eaufe de la [cnfaeion.

La réaa ion de l'objee fur le Cens

&

du f,,'ns lÍlr l'obje"

ea la cauCd des fantÓmes.

L oin de nous , ces umulacres Imaginai,es qui s'éma–

nene. des objers, patreO[ en nous

&

s'y /ixem.

SI un corps Ce meut, il coneinuera de Ce mouvoir

éternellemene, fi un mou"emcne' différell! ou

contrair~

nc s'y oppofe. Ceue loi s'obCerve dans la malÍere brule

&

dans l'homme.

L'imaginaeion ell une lenfalion qui s'appaife

&

s'é–

vanouie par l',bfence de Con objet

&

par la préCence

d'ull 3utre .

.Imaginaeion, m émoire, mc!me qu:rfit¿

10US

dellx noms

dtff6rens. Imaginallon, s'il rerlc daos I'élre Cemam ima–

ge ou fancÓme. M émoire, fi le famOmes s'évanouil–

rant,

il ne refie qu'un mot .

L'expérience en la mémoire de beaueoup de chofes,

11 Y

a ¡'imaginatio n fimple

&

l'imagioation co mpoCée

qui differenc eneee elles,'eOOlme le mot

&

le di1cours.

une figure

&

un eableau .

Les faneOmes les plus bizarres que I'imaginaeion com–

poCent d3ns le Commeil,

On!

pr~xillé

dans

11

fenCation _

Ce fone des m ouvemens confns

&

,umultuoux des par–

eies intérieures du corps, qui fe fuecédant

&

fe com–

binam d'une in finité de

ma,ni~res

diverfos, engendrem la

variété d<;ls Conges .

I1 en difficile de

di(l in~uer

les lamOmes du reve, des

fantOmes du fommeil,

el(

¡es

lIDS

&

les aueres de la

préíence de I'objer, 10rCqu'on patre du lommcil

ii

la

veille Cans s'cn appercevoir" ou ' Iorfque dans la vcille

l'sgitation des pareies du corps

e(l

tres·vIolente . Alors

M arcus BrulUs eroira qu'il a

\'U

le Ipeare ,errible qu'il

a

re>,,, .

Ole7. la

craln~e

des rpeares ,

&

VOU$' bannrre. de

la

fociété la luperrlilion, la fraude

&

la phlpart de ces

fourberies dom on fe fere pour leurrer les cCprits des

hommes daos les éeals mal gouvernés.

Qu;eO-ce que I'entendemelll? la rorte

d'im~gination

faa iee qui nalt de l'innieUlion des ugnel . Elle en eom–

mune

:l

l'hnmme

&

:l

la bruee.

L e dircours memal, au l'aaivilé de l'ame, ou Con

emretien avee elle- méme, u'ea qu'un encllal nemene in,

E

b

volon" .