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HOB

• OIU d'erpo(er .

Dan,

1'2uueI

i1

enrn'ne la foeit,,!

cnrt!úenoe,

/le

il

apph4Joe a b pUJlT.oce

"to:ro.llc

ks

rn~

m..

idt",

qo'jl • tlOIl h>rmús de 10 pailóne" Icm

0-

rel/e .

C",..,th,~

á'

H.~~" .

Hobbes avo;1

re~o

de

la

U1t11re

cetre lurdie/re de penfér,

/le

ces dOM

'vec

lerquel on

en

impele 'ux 'oueo

n

mmes .

11

rol

un

efpril Julle

«

va/le, péntleaut

/le

profood .

Ses

feotimeos lui 1001 pro–

pre"

le

jj¡

philofophie ell peu commone. Qooa¡o'il

elll beaocoup élUd,é,

/le

qo'il mI,

iI

De fit

pa.'

aa,,~

de eu des eo ooifl2nees

aeqoif~.

Ce rut

12

tuite de

foe pencham

la méditaú

o.

I::lle le condaifoil or–

dio:uremenl

a

la déet'uverte des grand. Idfurr qui

fout mouvoir les hommes .

Ses

erreues

m~rne

001

plw

¡¡

rvi 'u pro¿rcs de l'e[prit homaio , qu'une foule

d'ouvrages ,il[u,

ae

vbiu!, eommunes.

11

avoit le dé–

f.ul

des fyném.riques; c'ell de

gén~",IiCer

les failS par–

ticuli«s ,

/le

de les pl;er adroilemenl

i

fe. hypOlhe–

fes; la kaure de Ces ouvr.:;cs demoode un homme

mOr

/le

circoofpca. PerCoooe ne marche plus fe. me–

meOl,

/le

n'en plus eonCéqoeoL

G3Cde~-vous

de loi

pal~

fer Ié$ premiers prineipes

I

/i vou ne voul<.. pos le lui–

vre par-Ioot ou íl lui plo,ea de vow condu re. La phi-

10Cophie de

M.

Roo/l~u

de Gen ' 'e, e/l r,rcf4uc I'in–

yerf. de celle de H obbes. L'un eco't

1

h mme de

(iI

O'ture boll ,

/le

l'autee le eroil

méeh.OI.

b

Ion le phi-

10Cophe de Geneve , l'él'l de nalure

di

un élal de paiI ,

fel on le philofophe de M alme bury, c'elt un

élJl

de

guerre. Ce Conl les lois

&.

la

for~a~on

de la yue élé

qui 00( rendu I'homme me,lIeur,

h

Ion

<!1

erO/l Hob:

bes;

/le

qui l'onl dtpravé , ti I'on en erOl!

M.

Kool–

fe.u. L'un éloit né au m,lieu du lumulto

IX

des f.élions;

¡'fuere vivoit dans le monde,

Il<

p3Cm, les lavalls. Au–

IreS lems, aoues cireonllanecs, aUlre philolOphic.

M .

RouUeao en éloqueOl

&

palhériquc; H obbe,

lec,

au–

Ilcre

/le

vjgourcux . eclUi-ei vOyOlt le tr6ne éoranlé,

í~s

citoyeos arrroés tes uns contre les aUlre..

/le

Ca

pat. le

inondée

~c

ra/]j: pa.r les

fure~rs

du

f~nalÍlme

p.'esoylé–

rien

/le

,1 ayo,t

pm

en

:lv.rl,

on le d,eu, le mllllllrt:

&

les

~ulcls.

Cehii-lil

voyoil des .hommes

v~rfés

d1l.ls

100-

tes les eonlloilfances . fe déclmer , le ha/C, (e hvrer

:1

leurs pallion, ambirionnor la eonlidérae;oll, l. richclfe,

les d;gn;lé

&

le

cooduir~

d'une man;ere pea eonforme

aux

lu",ier~s

qu'ils ayoiem 3cquilc:s,

&

il méprila la

rcienee

&

les f,yaos. lis fureOl outeés tous les deuL

LOIrc le Cylleme de Pun

&

d,e l'aulrc,

iI

y. en

a,

un au–

tre qui peuI·ctre ell le vrOl: e

cI~

9"e ,

quo/qu~

I éUI de

I'crpece humamc

COIl

dans une vle,llieudc pcrpcmelle,

C.

bomé

/le

C.

méchaneelé fOil I les

m~mes;

ron bunhellr

&

Ion malhcur cireonlerit, par des lÍlO/res qulelle no peut

franchir . Tous les avantagc. artificiols

[e

eom coCent

par des maux ; tous les lIlaux lIatwels par des b,em .

H qbbe ple;'1 de confianee dans fOil Jugemelll, phllo–

Copha dlaprcs lui·m¿me.

11

fur honne,c h<lmrne, CUJel

all"e~t'

a

Io n ro; , ciloyen ·.élé, h,;,rnme

tim~.c , ~roll,

ouverr

&

bicnf'ifant.

11

cut

d~

am,

IX

de. Cllllcml>.

1!

fUI I,.ut'

&

bl5rné c'.n mefure;

la

pl{}parr de ceu. qu/

oe

peuven~

emonJre

Con

no!n lans frém;r,

n'~1ll P3~

lu

&

/le fcHlr pas en ';Ioe. de hre. une pJge de leS

:-'UH.–

ges _ Quai qu'il en Co.r du b,en ou

du

mal, qu on

~u

pen[e

iI

a

h ilfé la faec du monde /elle qu die éro/t.

11

6t' peu de cas de la

,P~il~lOphic. cxpé~;II~~l1lal~ : .

s',1

faul donner le 110m de ehllolophe a uu t:lIlcur d

c~pé­

rienees, diCQil-il, le cuillnier, le

p3rfum~~r,

le d.O/II..-

teur roUl dalle des ph.lolophcs.

11

!"é~~'la

Barle"

&

.1

en fUI mép..Cé.

11

aehev. de

renv~rler

I',dole

~e

1

~c,?le

que Bacon .voir

~branlé~.

On lo, reproche d av,,"

I~ '

troduit dans Ca phlloCqph,e des le,,'!c.

1I00v~"ux, . ma~s

ay.nt

une fa,ou partieulicre de c0'lhdércr les chOI,C:S,

11

éro;r impoffiblc qu'il 'eo lim aux_ molS

rc~us.

&

,1

ne

fut po< olhée,

iI

faul

avou~r,

que Ion dleu d,nere peu

~e

celu; de Spinofa. Sa définlllon

d~

méchan.r me parOlt

fublime. Le

méeh.nr

de

Ho~b",

e/l un

cOtl/ll

rObu:le:

m.,lra _¡I pu_r robu{1us

.

En effel, la méchJncclé ell d . u–

unt plus graode que la raifon en ¡¡lIble ,

&

qu,:,

I~s

paC.

lions f01l1 fortcs . Suppofct qu'un enfJn: eUI a II x fc–

m. ines ,'imbécillité de jugelllent

de

fon

3,;e,

&

les

p5C–

/ions

&

la torce d'un homme de quarame . ns, II eil

cerrain qu'¡¡ frappe", fon perc, qu'iI violera Ca mere,

muiere

~

la queUe ,ous

:I(pir!1

nailfcnt le.

ho.neuf~1 Fontradiaio~1

qQi regnenl enlre vou.;

volll

la

(ouree

de

VOl moaarueu(e. Opl–

• ionl.

de

.01

dé"lorablc:.s I!Ruemens.

L't::pigraphe

tlrie

d'Angc PoJi,icn. ne pan

~tre

citéc

pla.

m~1

1 flt0P!» . 00

y

.Ol, (eulemcnt

1',¡ud.1t'C:

effr~n~e

du (oi di(;anc: Phl–

Iol'opbe .

S.m.

plrler

de

unt de

8rand.

homl.aCJ qui

00'

('Onda.

HOB

qo'il

élrangl~

[a

no"cr'ce,

/le

q,,'il n') 10ra nulle

Cé–

cor;u!

polllC

100t ce q

¡

1'3:>

",cher:l. D one

la

dé6ail'''o

d'H

1

dl

f

alfe ,

OD I'h mme de.'cot boo

i

mefurc

qu'il

s' ollm

e.

011

:l m's

~

la tEte de

12

vie I'é igraphe

fujv1Ole ; elle en tirée d ,-\nge Politice.

~;

"OJ

tLmz.tI.t,

h~f1ri.;rl

Jan

"'7x¡.,¡,

4m CKriol fima/a.t

<.:1

¡'"rrbJ.alra

lv/ud .

HI { lrll'

pr.rc'

p.; '1"'cÚm cl"IfIW, 1C'V(f ,

CSI&ulliJ:... li.(_ipetÚJ,

ú.di

¡••

,bltS,

SHp~r~IJ;./i ¡'trttrvi-re~l;r"m

prclt.S

t _

Qu;,

'l".i""

al,;s

balnlll

&

u/",

diffi.t,••

t,

-rr;¡¡ef¡",~

11.1,.

'l" .dunt

!rvtlli11JDlli.u

CellfllT.:J11I

ji/,;

f."lVffádm

&

I)'T41I1Jiáun

OCCMp.llt .

P4TJid.tutu¡.u

p

ehel7l U rr;ttlllt

miIl3~4¡;J .

OUlre les oovra. es philoCophiques d'Hobbes. il }'

en

a d'aatre< doUl

il

n'en

pa

de n ' rre obJet de por\er.

HOBERE .-\U

D"

H .'\UBE RE -\U

,fllbh,,!,o,

f.

m.

(HíjJ.

r.u.)

"iCeao de proie, donl Willughbi a déerie

une feruelle qoi peCoil neuf onus; elle .voil UD pié de

longuel\r depuis I'eurémilé du bec JuCqu'au bIJut de

I:l

quroe.

/le

envilCln deux piés

&

demi d'envergure . Le

bcc relfemble

~

celw de la crclfelle; il a une eoulcor

bleduc. exeepté 3

[a

baCe qui ell blanch3lre; la mem–

brane qui la reenuvee

en

pa[lie, e/l jauno; leo paup.cres

rllnr aum de eoulcur Jallne:

il

y

a

au-JeUus d"s )'euI

une

li~ne

roulf3rre; les plumes dn dCllus de la tl.'le onr

les

chlés /loir ,

/le

le bord enérleur de eouleur de ma–

r" n; le cou en roulf3l,e; le dos

/le

le den-u

des aHes

001

une

cO\llcur

brunc

noi(~tre.;

le

nair domille fur le

brun au mílieu do dos

&

dans les granc!es plumcs des

ailes,

&

le brulI en le plus .pparenl lor les periles plu–

mes

des alles

&

Cur le crollp;on . Le menton

&

la gorge

0111 une eouleur Jaunltre; il

Y

a de eh.que e6té

deu~

taches blanches, dom I'une s'éeend deyuis

h

oOl¡ehc

JuCqn'ii la

gor~e,

/le

I'autre depuis I'oee;put aulli jUfqU'3

l.

gor~e.

Le ba -"COIre e/l ron

s

,

&

l'c[

p.ee

qui fe

trOU'-C ontre le bas-vcntre

&

la

~orge

efl c"uvert

de

plu–

mes 110;'

~"ts

dnns le milieu

&

blanehes Cur les bords.

L es euilfes

COl1e

roulfe"

&

ent des taches Doires pies

periles que eelles de l. pO;lrine . Chaque 3ile a vingl–

qU3tre grande plmnes, dOnl la reeonde el! la plus lon–

~lIe :

elles O/lt IOUleS des taches lr.IICvecElles olonehes

&

naires [ur lellrs barbe inrérieures. L es ptNCS plumes

dll delfous des ailes foOl naires ,

/le

om des !Jehes blso–

ches

&

rondes.

La

queue a cinq

poue~s

de longueur,

/le

dou~e

plumes; les

deu~

du milieu

10m

l.:s plus lon–

gues .

Le,;

paltes, les p:é

&

les

~"ig!s

Olll uhe mémc

cooleur r"Une; les ongle Com n",ratres. Le, alouclles

fllnt la proi. la plus ordinaire du

bult('_reau .

W illug.

U

";1.

HOBLERS

DH

HOBILERS,

r.

m . pI.

(I/'ifI.

'1'oJ. )

éto;em autrcftJis des gens demeur3nt fur

les

e6tés , qUl

éroient oblígés de tenir un lOheyal PI el, en cas de qn.l-

que IOvalion, afin

d'cn donner

avis ....

.

G'élo;r auffi le nom qu'on donnoll a cerUlOs ohe–

valiers irlandois. qui (ervuienr dans la cav'!ler;e légc–

re .

(G)

}:lOBRO,

(Glog. )

pelile villc de D 3nemarck , avec

un

port dans la parl;c Ceptentriouale du ]utlaode.

HOI3U

0;,

f.

m.

( llj{1

nato

B .tn" . )

efpeee de pro–

nier des Indes occidentales, qui cl1 I? rr gC3nd

&

tres–

touffu. L a p:une qu'il p",re n'en p01ll1 fort eharpue,

&

reaemble

a

eelle qu'on nornme

In"" fle damas,

~l1c

devienr jaune en milrilf,nr,

&

re/lfel/n.e un noy.u Ircs–

duró le

~oüt

Cn e/l agréable, mais un pea' aigre,

&

ce

fruÍl el! pldn de Iilers. Quelques gens regardent ces pm–

nes ca mme

uu.

eCp«e

de

mirobol.ns

. L es lodicns fonl

une cau arom31iquc avr" les ComJ11ilés

<lcs

ramcanx de

l'.rbre,

&

,,'ce leur écorce; elle ell, dit-on. pr0'pre

ii

ranimer lorfqu'on en fatigué: le fruir

a 1,

t>f0pri~eé

de

fortifier l'e/loma.,

/le

cependalll de laeher le ,'corre .

L"rC~u'on

rompl la raeine ,

il

en Cor! une cao qui

dt

ues-bQone

~

boire ,

.

HOC

I

C,

m .

(J."x.)

~e

je.u a

d~uf

noms . le

b~c

maz..(JTlII

&

le

boc de Iton.'

11 fe loue

dltfére91m.cnt;

m31S

camine le premier el! plus en uCage que

t

aUlre, nous

ne parleroos ici que de

1

ni .

Le

. mné Hobbes.

Roorr~u

daru

il

en

fah

~

ce (ajet

mention

duu

cel O1tlicle en tetme.

ti

(ore•• mérite-'·¡¡

d'Etr~

¿epc:inr

,1\'« les

couleuu d'Ange

('olitien'

iJ

tienl

J,:

pr~mier

Il ftg

p."'"!'

voa•

philorophet. quoiqll'il (oie: i.a.6niracn:,

a. dcllow d. dern¡cr de.

n aif

CroyantJ .

(Z)