ROM
autres • ehaque foi. que tou. les joueun pdTent;
00
ne
peue point jouer 3vec
dílo:
cartcs qu'on n!en ait 3YCrlÍ
i
&.
celui qui les a données , lui-meme ou aux autres,
eft exclus du jeu pOllr ce coup. La triompbe e/l celle
que le joueur a oommée, ce qu'il fuUI qu'il f.{fe avant
d'avoir víl fa rentrée. On tire une carte au hafard du
jeu de celui qui ayam dix cartes jouoroi! le fans-preo:
dre. Ce que nous vanons de dire
po~r
celui quj ·donne
di. cartes, doi! s'cnteodre au(fi
~
10US ágards de celui
qui n'en donneroil que huit; 00 ne doil J<>"Jer le Cans–
pre~dre
que .10rCqu'on a
aífe~
boau jeu pOllr
f~ire
ci!lq
roams, ce qUI di le .nombre requis pour gagner,
'-In~ms
que les deux autles Joueuls o'en tiífenl cinq • eux deux,
trois l'uo
&
deux l'autre; ce qui n!empecheroit point
l'homb,..
de gagoer; 00 De doil éearter qu'aulant de car–
tes qu!on en prend ·du lalon; le fans-prendre ou les
matado!! gagnent le doublc. Quant
:1
l'éeart, le pre–
mier peut prendre juCqu'i huit;
&
le fecond,
'JUI
eC!
celui ql\i
é~arte
ap.res lui, ne dqit poin! · aller
a
fond;
c'ell-i-dire,laHfer moios
,de
cinq cartes
a
l'autre,
a-moins
qu'il nlait quelque malador. Les cartes fe jouem du re–
fte .. rordinaire , excep'lé que ·quand ou n'a point de
la
couleur dqn! qll jqlle, 011 n'eC! poim obligé de mel:
tre de triqmphe ti 11011 veu!. La bete fe fail 101IIes les
foi~
que l'
hambre
faie moins de cinq m.ins, oú que nlen
faifaot que cioq, l'un des deu. aUlres joueurs e'l fail
.utaO!. 011 la fuil eocore quand on joue avec plus de
neuf cartes, ou moios, fans en avenir,
&
'quand Qn
renonce; ce qui
o!arriv~
que lorfqu'on a laiífé plie. les
carIes fans reprendr. la tienne, a-moins que !outes les ·
canes ne folent jouées. Qui fail la
b~le
pour avoir re–
Iloncé, doit reprendre fa carte li elle
~eu¡
nuire al\ Jeu .
Quand la premiere befe eft tirée,' ce
fOn!
todjoues les
plus
for~
qq'on gagn. devane; on lIe remel de jel!pnS
devalH fOl, que quand les bétes font
gagnée~
par
co–
dille, autremem on nlen met poinr;
(¡
apres qu1óp aura
parré un cQuP,
IIhQmk"
perd,
il
fail la
b~!e
de qua–
rame-cjoq, parce qq'il y e!Vi ciriq
dev~nt
chaque joueur
qui rOllt qUID.e
a
Irois dí'Cllt1 :
o .
quillte jellous de–
v~nl pha~uo
lies Irois
jquell'~'
fon!
quaranle-cin'l,
&.
2,infi des au!res
b~les,
qui
au~memen!
i
proportion du
nOlT)bre de Jellons que chaque joueur a dev3111 fui.
La vole el! quand un fail loutes les levées; elle ga–
g". toulOS les béles qui font fur le jeu,
&
le double de
ce
'l~i
y
eC! quand
il
n'y en a qu'une. La vale eC! en:
neAtlfe, qu:md ayant d6Ji cinq levé.. premieres on
!i–
che 'a
Ii~ieme
carIe.
L'hum~r.e
ne peul l'entreprendre
quand
il
a vu les caries de eCln 6carl . Quand
la
vqle
ClntrepriCe
n'e~
paso fai!e, le.' deux aucres 'p.,tagem el\–
tre cux 10ut ce qUI eJI au Jeu, les lours
&
les
b~le\ ;
cependant qe!ui qui a joué
I~
Cans-ptelldre s'en fail p Iyer
comme de les malador. s"l en a. Si ell dOllnant 'les
c:¡nes
iI
fe
trQuve
UII
as noir retaurné, on refait; s'iI
y
a pllltiellrs caries retournées on <efai! encore; calui
qui
m~le
oe
p~OJI
point jouer 10rCqu'il
y
a uno
e~!le
!our–
n!!e au talan. Celui qui m.!le
&
donne dix cacles ou
le, plend pour lui, De peUI jouer du coup; les dellx au–
tres pe.uvent jouer, mais il faue aupa"v;llll de deman–
p'er ;
i
Jouer en prel1am, ou de nommer en jouan! fau
prendre, qu'i1s dc!olarent qulils om di. cartes, Cans qlloi
tls
feroi~OI l~
b!lC<
&
le coup achoveroil de fe jouor.
Celui qui olen donne ou preud
~ue
huil, ne peol jOller
n011 plus; cclui qui les a reqíles peut joucr comme oous
l!avo\ls déJ. dil. Celui qui nla
~4~
huie cartes doie en
prendre du lalon une
d~
plus qu'il n'en écarle; aelui qui
fe [fouve avcc plus ou nl<1iqs de cartes apees avoic pris,
fail la bele ; celui qui pafferoit avec plus ou moins de
cartes ne f<roil pas la
b~te,
pourou qu'cn écartam
iI
r.rlt ce gui lui manque, 0l!
Ce
#fIl de
c~
qu'il a'lroil
oe
trop.
Cdlli ql!i j!n
!"!!c!I~nt
¡lonne pl\ls de dix 95rte.
~
un
joueur, refa!l. Si le jeu di f"u., foil que ce foit pallr
~voir
plus de
carl~~,
plut.eurs d'u!)e 'TIc!Ju(' couleur, ou
des huit
&
!les nellf, le ,qup di 'lul'ti l'on s'en
~p,
per~oit
en le jouant, mais
i!
~(l
b0'l
H
110'1 !le s'eo ae–
per~oil
iju'aprc§.
Le coup el1 joué lorfqu'il ne relle plus de cartes dans
la main des joueurs, qu que
l'hombrc
a fuil
.ífe~
de
mam. pour gagner, ou Pun des tiecs pour gagnee
00-
dillc. Si
l'hom6re
oublie
a
nommer fa couleur, I'un des
deux jQueurs ·peut nommer pour lui;
&
ti les deux nom–
ment enfemble, on joue en celle qui a tlé nommée par
celui qui ell
a
la droile de
l'hom~re. Llhombr~
qui a ou–
blié .. nommer fa couleur, ou s'eC! mépris en la nom–
mant, pelll refaire foo éea", ti la remrée n'ell pas con–
fondue avec. fon jeu. L'
hombre
dqit nommer for!"!!el-
leme!)t
10
couleur dont
il
joue . .. ... . . .
. 10me
VII!..
ROM
Quoique
l/hombre
ail va Ca rel>lré.,
fu
coaleur ell
bien nommée s'il prévien! les deux aulres . Si celui qui
Joue ou fa:1s prendre ou
.en
pren;1nc, nurnme une
cau–
leur pour Ilaulre, ou qu' ,1
00
n"mm~
deu., celle qu'¡;
a ooromée la premiere eC! la eriomphe Calls pouvoir ell
revenir; celui qui a paífé n'ell plus
re~u
a
jouer; celui
qui a demandé
a
jouor ne peut ni fe difpenfer de jouer,
ni jouer faru prendre, a-moins qu'il ne foil forcé, au–
quel cls il le peut par préférouce :; celu; qu; le force.
Cclui qui n /élanl pas dernier en carie,
&
n'ayam pas
da
Jeu
ii
Jouer fans p,eudre, \lomme fa couleur fans
avoir écare';
&
fans avoir demanJé ti l'on joue, eC! obli–
ll"
de jouer fans preudre: celu! qui joue fatu prendre
a
JCU
srh
en l'ét.lant fur table, n'ell poine obligé de nom–
r\lec
f~
couleur,
fi
ce
n'e:l qu ' ou
l'ob1i,gcat
a
jouer,
&:
que les autres vouluífenl écareer. Celui qui toume une
~arte
du taloll penfant jouer
á
un :lutre jou, lIe peul point
.Jouer du QOUP,
f~os
en empeoher p'our cela I¡:s :lulres,
&
fa;! la
b~le .
De
m~me
ti quelqu' uo en remellan! le !alon fur la
t3ble ou 'autrc¡ncnc en tourne une
cane
,
on joue le coup,
mais il fail la bete. S!iI relle <les cartes du lalon, ce:ui
qui a "cam!" le dernier les peur voir,
&
les aul'es ont
lo oo6me droit apres lui;
m~i;
celui de' dCIIX aUlres qui
les regarderoit ti le
d~mier
ne les avoit viles, feroil la
boila , Gelul qui a pris !rOp de cartes du taloll, peu! re,
Illeme celles qu'i1 a de ICOp s'il ne les a pas víles,
~
qu'elle. oe foienr pas
oon~>odu.s ~vec
fOil jeu,
&
il ne
. fail pas la blÍle;
&
s'il les a víles on qu'clles Coiem
coo~
Cqndl\es avea foo jou, il
f.ill~
béte,
&
on lu; tire au
hafard
~clles
qu'il a de IrOp
dá~s
I"on jcu. S l il
I1
l en pre–
noi¡
pa~
arre., iI peue reprendre dans le lalon ce qui
lui
"'~'l~ue,
s il di en"a re fur la
1001e,
lin 'o au hafard
daos les éearts 1
&
il ne ¡ail pas la béla, ti 1'011 n'a pos
comme'lcé de jouer. Uelui qui 11"
pas de la Goulour
donl on joue nleC! ¡las obligé de oou er,
&
celui qui
~
de
la
coulem nlell !las
obli~é
de fotcer, quoiqu' il le
pui(fe. L'on
n~
doit
point jouer
avant
ron ralltí ,
lnai~
qn ne fail pas la bete pour cela: celui lOutelois qui
n'étme pas
a
jouor
jetteroi~
une qrte qui PQurtoil nuire
a
I'h.móre,
feroil la
b~te.
lt'~ombrt
qui :1
va U!le carte <¡u'un des joueurs "
liré de fon jeu,n'eC! pas en Jroie de la demaoder, 1-m
in~
qU'c!I:1nt vílc, elle puilfc
p~~jujicier
i
lO.o Jeu; anquel
cas
t
c~llli
qlli
q.
momré
Ca carte
cll
obli~é
de
la jouer,
s'il le
pene
fans
nmonocr,
fin n
il
nI! la
jnuera
p.lS,
mais il
f",,~
1)1 béle. 1\ el! libre de tourner les levóes
failes par les :tUlres ponr voir ce qui ell pafl¿; 1'0n nc
dllil cependanl pas touener les
lcvéc~
failes, ni compeer
tout hau¡ ce qui ell pafsé, que lori"qu'ou eC!
a
jOller,
devant laifler compler COIl jcu
a
ch.cun . Celui qui au
Jieu de tourner les levées qui
Cone
devanr uo joueur,
lourne
&
voil fon jou, faie la beee de moitié avec ce–
lui
a
qui tOllt les canes
retOUrnéC5;
de lnéme celui
qui
~u
lieu de prendre le talon, preodroil lo ¡eu d'Ull
des tiers . D :lI1s ce dcrnier cas, il faudroit
f~irc
remet–
ICe le jeu comme il éloit;
&
slil éloil canf,mdu de
In,oiere , ne pOlH'oir étre remis,
iI
dépelld,oit de
l'hom–
bre
de refaire. C elui qui renonce fail la beco
~ueaol
de
foi$ qu'il renonce, li Pan
l~en
fait ap?ercevQir
a
ch:l~
que différente fois qu'il a renoncé; ffi:lis li les canes
foOl pliécs il lIe fail qll' uoe beee qual1d il auroil re–
noncé pllltieurs fois; il faut pOllC que la rel1ol1ce
foi~
faitG que la lovée foil pliée. Celui ql\i ayanl demandé
ell
quoi eíl
la
lriomphe, couperoit de
l~
cOl\leur qu'ol\
lui auroil die, quoi qu'e!f<¿Hvement ou ne fuit pas la
IriQmphe, ne fero;1 !las la
b~le,
m lis il \le pOllrroie
\lJ.
repreodre fa oarte. Cehii qlli falls a\<oir dem lnJé
\¡l
lriomphe couperoil d'une Gouleur qui ne la fero;t ¡las,
f"roi! la bele. 11 n'eC! pas peClu;s
a
l'ho"ltbu
de la de–
mander remile, ni de
~'en
aller quand fa coulcur n'el!
pas favurable; il ne lui eí\ paS libre 11011
plllS eje dOn"
ner codille
a
qui bon Iui femblc,
é~anl Q~ligc!
de le
paxer
a
celui qui le gagne de droil .
L'ho",bre
ne peut en
aUCllnc
tllanie:c
dcmlnier
~ano
¡
celui
d~s
doux tiers qui ell iur e d.e Ces
qll~tre
m';ns,
ne doil
pa'
demande" galio Ili faire a!lpurer ;.celui qui
:t
demandé gano
ay~nt
fa qt1atneme mal!' sure .,
&
:l
gagné
c()dill~
par. oe m" yen, ef\ en dro" de urer le
cQaqle, rnais '
c~la
ne fe faie poi
lit
p. rmi les b.aUJ:
joueurs. Plutieurs bel"S failes fur un méme coup vont
enfamble,
:l-mQius ql1"on
ne
fOlt
convenu
autrcm~t,t
¡
celuj qui en fai¡ doux
~-la-fois,
pe,ut les faire alle( en–
femble;
mais
celui qui en
(,Lit
une
fur
une
al1tre,
ne
le peul que du conCenrement· des alltres liers . Quand
les joueurs mar,quenl divereem.ent, on paye
(ui v~lIl
ce–
lui qui marque le plus,
&
011 fai! la bele de m!me .
Quaad on a gagné
codill~
en
met
troi~
jeltons
~1I
jeu ,
"
C-.:
z,
quoi-