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ROM

pays des

Rom/rita

répond

ii

peu-pres

a

c~

que nous

"Rpellons le

pay"s

¡l.'

Ad",. (D.

J.)

H O M

j

C

j

DE, f. m.

(Jl'riffirud.)

tignifie en gé–

néral une aaion qui caufl! la lIlor! d'autr\li.

On entend aull! par le terme d'

hqmic;de,

c~!ui

ijui

comme! cetre aa,on,

&

l~

crime que renferme ceFe

aaion.

.

-

II

Y a cependant certaine,

a~ions

qui qufent la mort

d'autrui, que

1'00

ne

qualitj~

pas

d'ho"1icidu,

&

que

J'on oe

cQnli~ere

pas comme uo crime; aiuli

l~s

gens

de r,u.rre, qO\

tu~nt

des ennemis dans le combat

1

ue

font pas qualitiés

d'ho"';cidef;

&

lorfque I'on

e~ecute

D!J

coodamné

a

mOr!, cela oe s'appelle pa.s un

pomi–

&Idt!

1

mais uoe

fx1ff/.tiqn

ti

mort,

&

celui qui

dQune

ainfi la morr, ne Gemmot point de -edme, paree qu'il

le fait en vertu d'une autorité

légitim~ ,

Suivant les

loi~

divine.s

&

hl]m~incs, l'h~mÍ<;d~

yo–

lontalre en un crlme gUI mérite la mo.t.

On voit dans le

chapo

IV.

d.

la

G~n'fe

1

que Carn

ayane commis le premier

·homi';d.

eo la perCoone de

foo frere, fa condamoatidn fllt prQnoncée par lá yoix

du Seigneur, qui lui dit qu,e le Cang de foo 'frere crioit

contre lui, qu'il

Ciroi~ m~udit

Cur

la

terre; qlle qqand

íl la laboureroit, elle oe lui porteroit point' de ftuit;

qu'iI féroit vagabood

&

fug¡tif. Cai'n lui-meme dit que

fon iniquité éroJ( trap

gr~ode

pOnr qulelle 'pt'H lui etre

pardooo~e¡

qu ' il Ce eaoheroit de 'devaQt la face du Sei–

goeur,

&

ferpi! erram fur la

t~rre;

I!f

que ' ql]iocioque

le trauverolt

1

le tueroir. 11 recoqpoilfuit donc c¡u'iI avoit

mérité la mqrt .

.. ,

Cepeudam !e Seigneuf voulaot donoer aux hommes

un

exempl~. g~

mifericord«,

&

peut-';tre

~um

lear

"P–

prendre qu I1 q'appartieot pas

a

chacun de s'iugérer de

doooer la mOL( m8me eov9rs celui qui la mérite, dit

i

Ca"-" que ce qu'il craigooit u'arrivc,qit

Ra~

¡

que qUl7

conque le tuerqit, [eroit puoi Cept fois; '

&

iI

mit ' uo

ligne eo CaYo,

~fio

que quieooque le trouveroi!, ne le

tuar point.

q~'in

Ce retira dql1e de 1a préCeoce qu Sei–

gnem,

&

h~bi~a ;

eqtljll\c fagit;f, ' vers

I~'lrient '

d'Edeii.

U

e(\ parlé daos le meme chspitre de Lamech, qui

ayant tué un jeuoe homl!lc, dit

¡¡

ce fujet a fcs 'fem–

me. , que le crime de Ca,n feroit vengé Cept fois, mais

que le lien feroit puni foixante-dix-rept fois. S. Chry–

foaomo di! q\le e'ea parce qq/il

Il'~yqit ~~s prpfit~

de

l'exemple de Oaj'q.

'

'

Da\1S

I~

fhapitre

IX.

ou gieu dqnne

diverf~,

ioaru–

aiom

a

Nq¿, il lui dit que celui qui a'1t.

r~paodl\ l~

fan/¡ de l'homme, fon Ca!'!g fera aum

répat~du;

ear I;?ieu,

e(l-Il dit, a fait

l'i1omm~

a

(bo

imag~

.

Le

qu~uieme

article u

D~calogue déf~nd

de tuer in,

diflio&ernent ,

'

Le

loi~

civiles que contient l'Exode,

ch.ap

.

;ex;',

poro

teot entre auves

~h'lfe~,

que qU,i ft:appera un homme,

le

voul~nt

mer,

iI

qJourra de

qfOrt;

que s'iI ne I'a ,poiot

fué rle ¡¡uet-a-peos. mais

\Iu~

Vieu I'ait livré ' entre

Ce~

lnaios,

Di~u

di!

a

lVioyCe qu'i1 ordonoera uo Iíeu

QQ

le

mCllrvier fe retirera; ql\e

Ii

par des

el~bí\ehes

qlielq\1'un

tue C'ln prqchaio, MoyCe I'.rcachera de I'aulel , afin qu'¡¡

m~"r~

i

que

fi

Ul\

hOlnm~

eu frappe un nutre avec uoe

pierre 9U avec

l~

poiog,

&

que le

bat~u

oe C.,it pas onort,

m~is

qu'it ait

ét~ oblig~

de

~~'rder

le lit, s'il fe kve eo–

fuite,

~

ma.rche delW!S ayee

COI~

\latan, celui qui 1''1

fr~ppé C<;~

réputé ionoooem, ,

l~

charge

né~nmoiq~ d~

payer

~1I

but" Ces vacatioos pOllr le tems qu'il a

per.dl\

,

&

'Ie Calarie

d~s !Iled~cillS;

que cel"i qui

aur~

f¡-appé .fq'1

fer"ileur ou fa

ferv.me

,

&

qu'ils

fqien~

morts

~mre

Ces

maios, iI fera puoi; que

(j

. le ferviteur ou la

ferv~

te

battus Curyiven\ de quelques íours.

il

!lO;

fera point

-

ni

i

que

Ii

<lans uoe rixe quelqu'ún frappe qoe fel1\me

eneeio\e,

&;

la fair ",voflcr Cans

ql1'~\Ie

e'l '1\eute, le

coupa,llle fera teou

d~ p~yer

te\le ameode

q~e

le mari

de¡paodera,

&

qlle les arbitres reglc

;ro.ot

,

ma,l~

que

Ii

la

mo!t

s'eqCui~;

iI

rel1dra vie pour vio, ooil pour oeil,

del,r pOl1r de,,!, lllaiu pour m¡\io, p,ifi pour pié , brt11llre

pour bríilure,

pl.io

pqllr plaie, meurrri([u,ce pour

m~u!~

tri([ure.

ées

m~lUes loi~

vouloient qqe le malqe d'qn boeuf

fO.t refpooCable de Con délit; que

Ii

I'aoimal avoit cauCé

la 11\0r\, iI mt \lIpidé,

&

que le lIla,ltre lui-meme qui

auro.i! déj;¡,

~t~ ~"er\i, ~

o'auroil pas renfermé I'aoimal,

mourroit pardllemenr; lIlais que ti la peine lui en étoit

impofé'l. il

dOlln~rOlt

pqur racheter

[~

vie \Ollt ce qu'on

lui

dem~od~roit :

mais 'il ne parolt

p~s

qqe 110n eut la

meme.fa

ut!é de

raehet~r

la peine de

i1homicide

que I'oh

avoit commis

perCoone\l~mem.

Le liv!!) des qo.mbres,

chap.

35'.

eOUlieot aum plu–

tieurs

rég\c;men~

pOllr la ¡leine de l'

homieid.;

favoir,

que les

IC~aelites délign~roiellt

t1;Qis

vUle~

dans la terre

ROM

de eh.natn,

&

trQí.s au-dela du ] ourdaio, pour f.,,'ir

de

r~trait~

a

tallS

~eux

qui

auroieol

COlnmis

involon-

4ir

~m.Qt

quelque

homi&id. ;

que quand le meurtrier fe–

roit refugié daos uoe do oes vi\les. le plus proche parcllt

d~

'l'horl1iciJlnr;

pour!oit' le tuer juCqu'a. ce

~u'll

e.ut

été

Jugé en préCeocé du

peupl~;

que

~elUl

qUl allrOlt mé

've¡:

le fer' reroit eoupable

q'

homic

id. ,

&

mOllrroit ; que

e~h!i

qui auroit

frapp~

cj'un coup de pierre

<lU

de

b~tOD,

dont la mOrt Ce fI,roit eQCuivie, Ceroit puoj de meme;

que

l~

plus pwche parem du cjMnot tueroit

I'h.micide

aulf¡-tÓr qu'il pourroit le faiCir;

qu~

(j

de de([ein pré–

médi,é quelqu'un faiCo!t tomber qllelque choCe ('lr un

au¡rg qui lui eauf't la mor< ,

iI

feroit eoupable

d'ho–

m;,ide,

&

que le pareot ¡lu défum

~gorg~roit

lo

meur–

~rier

aum-lOt qj¡lil le tmuveroit; q'le ti, par 'lo cas for–

¡uit

&

fans

aU\l'~n~

haine, quelqu'un callCoit la mon

iI

un al)tre,

&

que cela fin r.eeonnu eo préCel1e!, du peu–

pie,

&

'~pres

que la 'queflioo auroit été agit4e

en~re

le

m~urtrier

&

les proches du déf'lnt, que le meurtrier fe–

roft ' délivré comme ioooce!), de la morr de celuf qui

vquloit

vé~ger

la mor<,

&

Cerolt ,"meoé en

v~rru

du

jugemem dans la viIIe ou il s'étoir refugié ,

&

Y de–

i11~lIreroit

juCqu'a la mor¡' du graod-protre. i;i le nleur–

~ri~r

étoit trauv¡! I]qrs des

villo~

de refuge, celui qui

~toit

chargé de vel)ger la m",t de

I'homicidl ,

pouvoir

fans crhne

coer

le

mourtrier, paree que celui-ci devoit re–

ne. dans la ville juCqu'a

i:i

mon du y,r:md-pretre; mais,

apres

la more

de

cdui-ci ,

l'hom.icide

pouvolt

re[cn~roer

daos Con

p~ys.

Ce réglement d<voit erre

ob(erv~

a

per–

pétuité. 'Oq pouvoit prouver

I'eomicid.

Par témqil\s;

m~is

00

ne pouvoié pas

cood~lljner

[ur la dépoCition

d1un Cel!l lémoin. Eutin, celui qui étoit coup3ble d'

h.–

n?icid~,

Ile

~puuv€)it

racheter la

peille

de

{llort en argt;nr,

oi eeux qui éroient daos des villes de refuge

r~cheler

I:¡

peioe de leur exil .

' ]eCljs, Chrin, dil!,!s S, Matthieu,

chapo

.".

dit que; celui

qqi

!q~rai '

Cera

coup~ble

de nlort,

ret" erie

j udlCi. ;

~

dans S. eao.

ah"p.

18. lorCque Pilate dit an" Juifs de

juger ]eCu'oChrifl (elon leur loi, ils lni répoodirent qt¡'il

ne 1em étoit pOI pctnliS de tuer

p.erColl~e:

.inti I'on ob–

Ceryoit des-l",s qu'll n'y ,\voit q11e les ¡.Úges qui

p~([ellt

'condamoer un homll1e a 1110,t.

Entin, pour. pareourir raines les lois que l'Ecriturc–

C:~inie

nqu, offre fUI ceHe matiere ,

iI

en cjit qans l' A–

P.09~lypCe"

c~ap.

22.

que les

h..mi<ides

o'entrerom poif\t

qan,

I~ raY~l1me

de :Qieu ,

.

.,.

C~e-z,

les

Ali1~nieos,

le

m~urtr~ IQvolo"t~lfe

n éto!t

puoi que d'uo ao d'exi]; le memtre d<l guet-il-pens ét.,.!1

puoi du dernier fuppliee . J\4ais Ge qui en <le fiqgt¡lier.

en qu'oo lai([oit au coupable la liberté de fe lauver

ava"l que le jqge

proooo~ar

Ca Ceqtenee;

&

Ci le COlt–

B~bl~

prenoit la fuite ,

00

fe comentoit de

eOll~fquer

fes

bieos,

&

de mel\re fl! tete

a

prix. 11 Y avoit

~ Ath,~oes

trQis.

tribllnau~

diff6rens

o~

les

hfJY¡t;cide.J

é~oient

jugés;

C'ly~ir,

lIaréop.a,ge

pou~

les

3Ir~m'1alS prémédüé~ ,

le

pal–

ladtUm

paur les

homt<tJ

q

.rr¡vé,

p~r

cas fonuns,

&

I~

delphiniurel

pour tes

homicid~s

yolontaires, mals que I'qn

[buteno.i! légitime,.

' '

,

~'l preO\i~re

loi qui fut faite,

~ur

eerre

mQli~re

ohe'/. les

Romoins, eli de N "'lIa PomPlhus; "lIe fut IIlférée dans

le

eode papyrieo. Sni.val)t cette loi,

qlliconqu~

avoi! t\\6

uo homme de

gp~t-a-pens

(dolo).

étolt puni de '"Qrt

GOlnme

un

homicide;

tnaiss'il

ne

}'av:oit

tl1é

que par

f:laCard

&

par impru<lence, il en éroit quine pour imlljo,ler un

b¿lier R'lr forme d'eJl1piMioo , La premiere partie de cette

loi de Numa contre les

aa¡¡mo~ts

vo\omaires, fur tranf"

por~ée

dan> le, dOll'be lab,les,

apr~~

avo.ir

été adoptée

R"r les décemvirs .

, Tu\lu, l-:lo nilius

tit

auffi une loi pOl1r la punitio'1

d~s

hqmicidn.

Ce fut

a

l'occ3{\on

du

meurtr~ comI~is

par

uu d,s Hor'lces; il ordollna

qu~ ,

les affair,,' 'qui coo,

c;ern~roient

les meurtres , (eroiém Jll"ées par

le~

déecm–

vir~;

que ti eelui qui 61Oi( cooqamné, appellolt de

I~ur

f~nteoce

au tribuoal du p..enple, eet app,el aU""lt heu

comme étanr légitime; l1\ais que

Ii

AAr

l'6v~nement

l,ll

[entenee étoit, eonfirméc . le aoupable lerolt

p~ndu

a

un arbre, apres avoir ét6 f ufligé O,U daos la ville ou

hors des

mur~ .

La

p~oc6dure

que

\,00

teoo.it

en eas

d'appel. en tres-bien détoillée p,ar

114.

Terrl\!foo eo Con

fl.ijl.;re de

la

JuriJPrudpt<e Roma;ne

Cur la

rei~

leme lai

du code papyrielh qui fut fo.rmée de eetre loi de Tul–

lus HonlUus .

L1\ '\o.i que Sewpron\us

G ~aGchus

tit daos la fuite Cous

l~

qQr11

de

loi Sempronia, de.

hom;cidit~

lo

nc ch.angea rico

i

eelles de Nqma

&

de T'u¡'¡us H"lhllUs.

, Mals t.ucius 'Coroetius S.ylla, étaqt diébteur, l'ao de

Rome

67" ,

til une lo; connue,rous le nom de

I.i

Cor–

n.lia de J,cariis.

Quelquc tems apres la loi des dou,<e

tables,