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2.10

• H O

M M E,

f.

ITI. e'en un écrc

[enr~nt,

ré6éehiC–

[~nt,

pcnfam, qui fe promcne libremem fur la lurfaee

de la terre, qui paro\¡ étre

¡,

la

Cele de toUS les autres

animaux fur lefquels il domine, qui . ic en Cociété, qui

a illventé des fciences

6<

des arlS, quí a une bomé

6<

une méehanccté qui lui en propre, qui s'en dOl).né

des maitres, qui s'en fait des lois,

&,.

( c)

On peut le confiderer fOl1s diíférens afpeéh, dont les

principal!>: formeront les ·.rcicles fuivans.

JI

d i

compofé de deux fllbnancei, l'une qu'on ap–

pelle

"me (Vaye",

".rti,/,

A

M

E ), J!autre connue [ous

le- nom de

,0"I".

Le corps ou la partie macérielle de

I'homm,

a été

beaucoup étudié< . On a donné le nom d'

/l7Iat.miftu

:a

ceux qui fe [om oecupés de ce cravail important

&

pénible.

Voy,z

/'"reid,

HOMME,

(/I'M'.mie.)

(1)

L'H,,,,nu

1ft

un ..,-"..1

'''''I'""úl,.

Voila

I'ancienne

dél1nicion de

I'Romme. Yourquoi l'ablndonner

roUt

luí en

rubO:icuer

unc nou–

vellc

1

di.ce

paree que ("cne

définiuun

fi

jut\c.

fi

fimple.

&. fi

gé.

"éralclncnt

re~ile

o'olfre que des norions abAraitcs, m3is les no–

tio"s abR:r:ticc. nous (one

Ci

nécefTaire.s. k tone d 'un (ccouu

ii

aV3nt..lge'Jx . ponr fC:'Inchir les limites étroitc..s

de notee entendc.

mene. qu'iI ne pene

nou.

cor.yenir de le.. rejt:tter. Si elles pen_

.cnt l!ftc

daogéreufC"s .

ce

n'en

que par l'.lbus qu'cn

fonr

ceux qui

J~

r6lircnc .,.ceie qu'!h en

3bLl(~l;It \·olont.'lir~ment .

(oie qu'ils ou–

bilenr

0 11

qu

lb

néchgcnt d'en combiner le June r.lpport 3vec les

fnin

r hyriqtlt!,

dont elles l:manent _ 1JiteJ done , )'

Homm,

tft

H"

.,,,'mlll

,."i¡O"'/4/d,.

Chercht:'l. enCuite Porigia:

tic

1.1 notion :\brtrai_

te UU

(U}I:I

.,.;m"l ,

cherchez ;\urft c.elle de l'3uribut

,..ifo""úl"

8c

VI\U.' en Jéduirs:z 1" meillcure définuion que I'on PUilfc donnet'"

de

¡'Homme. Mais, dircz VOUs , nous (oromes dan, ¡'&ge viril de

la

l'hílofophle,

d.ms

le liécle .

00:

elle brille del plu1 vives lu_

miércs.

&. .

vous

(emblc.t.il

qu'il (oit de norre gloire de

(ui~re

une

défiqíuOIl :tJortée

fur

la.

Philofophie

:In

berce3.u. p.1r les Phi.

l~(opbes.

des

IiEcl.e~

parrés (ur

le(quel~

nou, 2vons tant de (uperio..

nt~

l

SI l:t ..Jéfinmon donnée d(lns CCt ouvra(;c n-,woit pour fon.

d6mc:nt qu'un.

~cntimenr

Ii rcmpli de préfompnon

&.

de vanité nlal

cnreadue . qUt Jeue le. aucCIlU modernc, daos I'inconvénicnt de

fe renilre

inintclligible~

p;'Jr

de, exprellions rt:'cherchées. Comme

6 il5

rO~GI(~oicnt

d'cmployer le hmg¡¡gc

d~

leurs pens. je

n'y

trouv~rou.

nen .ql1i rn'allllrmát;

mai~

n'ctl: il p3S

a.

er andre qu'c1.

le pui1fc erre dlctée

p.u

dt:s (encimen, cODtrairel O\U1l: ma."Cimes les

plus re(petbbles de 13 Religion

r

'

Je ne Iltétends cependant poim :l.uribucr

l

1~;ultel1r

des opinioru

que

~eut

ém:

il

n~.1.

poin.t, ni le rendre rC'(pon(able des confCquen_

ces

d

unc pro'lofluon qUI ne (eroie qU'av,:mct!:e trOp légt!:rement ,

o~

rroll

p~u dé~

.:lopée; je ne veulC que gara.ntir le Icéleur d'un

Plége

I

qm

quo~qlle

tendl;' (an! de(fein . n'en

d I:

pas

moins dan.

gérellx . Les prmcip.ll1X

~ttribl1ts

de I'Romme, ceux qui le cara.

llt!r Ceot le m,eulC,

&

qui It: dillingueot effentiellemenr de tOU5 les

t!m;5 qui

one avec.lui qllelque rdremblance , comme (ont les brn.

~cs ,

(cmbJenr OlVOtr écé trop nt!:gligés dan, ceue difinition. En

effct oo. n'y

f.]i~

poine mention de la

'R..!;["' :,

<?n dIe q,ue.

J

hornme ell un

erre

[ t.'tur .

,.¡jkeMiTlAltt,

' ,,,{4Ift.

m 31S Otl

ne dlt polOt que c'efl un animal doué de rai(on. r.1i.

(oqna~le.

JI

n'y

.1

cep;:nd:\nt point d'homme qui ne reconnoilfe

ea

(u~

13

faculté di: raf(onner comme

la

principalc , comme cel.

le

qUI

régle les ¡turres qui Ini {ont rubordonnt!:e.s, Pear Etre di{ptl_

tons nOl1S

(~r

de... moes _ Si I'amenr lor(4u'iI dit que I'horome peo–

(e

&

réRi:~h,e

ente~d

Jire

p:u

13 qu'il rai(oDnc, nous

(eroo~

d'ac.

cord.

M.IIS

pOllrquOI ne

le

dir

il

poine

1

nous :\vons de

la

f.¡cul.

~

Je pen{er

&

de réflcchlr, une :tUlre idée que de celle de ui.

(oRner.

,~a

p.en

(~c

s'enrt"nd en

8én

~r.ll

des

opé~ationl

(enes quel.

les de IlmaglnaUOD , de

la

mérnoire. La

réR~xlon

etl: la (Epara.

ríon ,

~

13

combinai(on de nos pen(ées

I

la (acuité de les abln.

donner. de: les reprendre en rOUI ou en patrie, cnfín la direBion

libre de nótre anentíon

a

un objer plCuoe qu'a un aurre , aux

p3rd(s

&:

non au toUt: mni. ce: n'éI} pas encore In faculté

de

rai_

lonnc.r ;

ce

n' en (om que Its 2ntéccdenu dont la rai(on n8us

de!veloppe les con{c!qucllo,:s.

la

raí(on

e~

donc UD ju¡;;ement de

Dos pen{ées , de 110S réRcxions.

C'dl:

un

aéh:

de notr: emenpe_

ment par Jequel . il Jl!dlllt ¡'inconnu de ce qui IU1 en CO!lDU ,

&

en un mOl

la

r:1,I(on

'P

f"'Hltlu vtrit",,.m

NtH'lIlff"I'-',m

Jiri,m. n,.

~.11I'1Nt

;ntIlIllJ,.

f'.

ptruP;tIJdi .

e'ell:

ainfi que la déflniOebt lcs

mcillcurs

Múarhyjici~ns,

&,

par

U

die etl: la diflc rence la plu.

(pe!cifique enm! l' hQmme

&.

tout aurre animJl. Ce(l: donc la plqs

be:l1e rocuhé de n6tre :lme.

&:

la plus' belle dc!'finirion de ¡'Hom–

me

d I:

donc celle qu'en ont donnée en pcu de mou les anciens

Pbilo(opht!$: l'

Hommt

,P

11" 1I";1IU/ ,.1A,¡.,.""6/, ,

Altons en av.\nt:

l'

Hommt

Ji p" m¡nt

li6rtlfJt1Jt

fU,.

l.

f. r/ll"

Jt

14

't,.,t .

Certe f.1cuhé c

,Ír.ld"

én(c.[_clle done I' Hommc tdlement ,

Be

lul

d i

elle fi p<lniculicrcment

ré(er~ée,

qu'elle le .,HtlinSlle de.

autre. anImaux

1

&:

comment nn Philo(ophe a.t. il cro dt!:f1nir l' bom–

me

p~r

un atuibut qui n..: convi¿-ne p,as

a

I'hommc feull la

fu.

calté de

(e

prornener Iibrcm!!nt (ur 1.1 cerre (eor:\ done un an ri.

bar dI! l' homrne par clCcellence, le

"te

p/NI

"ft,...

de

(Ol

liberté

l

je ne 'Vois ..ien ca cela

qui

le diftingue des quadrupede.;

i1

DlC

femble:

mE:m~

par ceue f.1culté de pire condition

que

les "olao.

Jes

~ui

(unchHfern des obn;3c!e.s

qui

l'arrEtent. \'OIla donc un

d.

fon (ublime

dt'

la I'htlo(ophlc de no.s joors pour exprimer la

li.

berté de j'tmrnro4, (e don le pJos prccieux

l!c

le plus noble de

tons cCUx qu'il

:t

rc~"~

\ln Hé:ueur.

L'on ajome que

l' ff,mmt

,,,ro;,

it,.,

...

,,,

,it,

Jo IAl" ",

1A";",,,,,r

/IU "f'l"fll

lt

;lo""IJ,.

Mnis pUlrqae I'on dit :lt6rm:ttivernenr

'l,,'U

J,,,,ila,

f",

I~I

IIWt,."

""i"," _T

pourquoi ne pu aflirrner

'1,,',"/

'ft

OlO lieu de

d1t~

'j.';1

p"r,¡' ;trt

3.

leur

t~re

r voudriez. voas faire

de I'ho,nme un

IimpJ~

anim;31 commc: le.s :lutre:,. qui n':"it de

pllu

qu'eux qne quelqoC', desrt's de pc:tfeltion•• commones c'ependant

avee

In . "',,,

"",,...,,,.

de {one qu'iI n'y .:lir de difiérence, que

eelle

3.

pea-prel que I'on u oove d'hc.lDlDe

O:

homme ,

JI

ne f:lur

,ue l:l (orce ou ¡'adrerre puur Jomin:r (ar le.. anilll:loux: tu:1lis

Ce.

,_ca1ce!. le."r

(~"':

~'Dmuncs

avre l' hOIUUlC,

JI

ne (cr.a donc

a

ROM

On a fuivi

I'h.,,,,,,,

dcpui le moment de fa forma–

tion ou de fa vie , JuCqu':i l'inlbOl de

13

mort.

e'en

ce

qui forme l'hiCloire naturelle de

l

'h.mm

<. V.)<z

farri–

d,

HOMME,

(HifI.lY

<

nat",.d/,.)

On I'a conlidéré comm< capabl< de ditférences opé–

rat,ons itltel1eéluclle

qUl

le rendene bOIl ou méchanc,

lIc"e ou nuifible, bien ou mal faifllm.

V'y'z

/'

"rti,/,

HO"~!E

moral.

De cet é,at foliraiee ou :ndividuel, on a palfé

a

fon

ét,c de C<lciécé,

&

l'on a propole quelq ues principe géné–

raux, d'apré lefquels

h

puilfance fOllverainc qu

le

gou–

veme , tireroit de

l'homnrt

le plus d'avantnges poITibl<s;

&

l'on a dOl1né

1i

ce! article k t tre

d'homm. po/iti.,,,,.

On aúroit pú multiplier

1i

l'il16l1i les ditfércn c,'ups

d'reil Cous lef'lucls

I'homm. Ce

confiJéreroi!. 11 Ce tie

par Ca curíolité , par

les

c,avaux

6<

par fes beloins,

a

toutes les parlles de la nacure.

JI

n'y a ríen qu'un ne

puirrc

teut

tete que p:lr des :ufrjbau qui .oe (ont point rUer.,. s • tui

(eall encore ceHe (up:rioriré n'dt' p.n ab(olae.

Seroit

iI

portible, l'nilorophe

rnoJer.ne

, qu' voulant .3nnOflccr

une découverte

Ci

~trlng..:

&.

ri

r:\'ohan~ , ~ ~uc

m.1nqulnc de

cour.1ge pottr

la

rroduirc

oo~ern:mene.

de peur d'ttriter les t'rpriu

éclaicf:s

I

VOUs a)'ez mieu:.: .limé

pou.

{a;I;Juire

Ic:,

c:rl'rits loibles

~

te.

conJuire inrenfiblemene d.1ns VOJ errt'UrJ . la dc!'gui(er (OUI

le

voile d'un limpie doule philo(nphique. méthode onhnaire de veu

~rtificieu(cs

renrari'f'es (¡Ir l'eJprit huro3in

1

Seriez. VOU1 un de cellx

qui ont ," rnanie de renoncer

:i.

la ni(on. pour (e mertre au

rang

des

h¿tes,

Si

c'

cn.ll

vótre

but.

ce que l'ai peine ;\ croire •

réf~r~ez

cene déf1nition de I'hnmme pnur VOtU

{/Jul.

Avcuglez.

vous vou, ruEme

Ii

vou'" le youlez

(Ut

votre liberté, {ur

Ji,

ral(o"

qui en

dét~rlT1ine

l'u(,1se: EbluuilfC'L vous cn von\ depouilbm de

ccne r2i(on

&.

de

cene libercé, pour vous pel (uoldcc que VOUs ne

devrez poine rendre comptc du m.1uvais Uf.1gC

qu..'

vous

en (.lites .

cu c'en

1;\

ou tend tout' \'"otre

(yrt~me

o

m~1S

nc:

che

re

hez p.3s

1

VOUI faire des

comp~gnons

de

9"OS

erreuu.

M :U!l

d¡¡nl le

lond.

pen(ez vous ainfi? Non; écoute'Z. moi . amfO Abje!l:.e, s'U el't

1'0(_

tibIe qlle

tU

exineL

c'cn

tol IriRe I'hilo(ophie qoi re rc:nd lerobla.

ble aux beres. Tu veus env3in t·.1vilir

1

ce roine pour te (oll(trai..

re

.i

les devoin. Ton entendc:ment,

t3

rai(on t.1 con(cience. rout

dépole en coi méme, contre tC! propri!.t doutc:.,

&.

I':lbu.

m~me

que tO fajs

.de

CCJ

f.tcuhés. t'cn rrouve

mal~té

toi l'(!xificncc .

Tu veux en vaia tirer lc ridea\! (ur "éclat de: la "érilé,

{a

lu_

roiere en Ii pure

&c

li

brillante , qu'clle le

(t.:Ippe

a

tronera da

volle (ou, Jeque! tU r-lcnc:s de

le

la

d~rober,

Cherche de.s

(<<h_

teur.s , des admiratenrs de [es

(~avamCf IlIufion~

parmi les f¡¡n..ti.

que""

dans les e(priu accourum4's 3

I'~b(urdiu!,

l

la

manl~ ,

¡

l'abrudlfcment, au dé(e(poir , N'c(pere, point les

trou~c:r

parrni

ceux qui aimt:nt

b ,.éril6.

qui

In

rcchercht:nt -le bonne foi ,

<{ui.

(~,;avcnt

la dillingl1cr au milieu de.s téncl1rc:. de ¡'iniponurc phlJo–

fophique. au milit:u de. rl!veries des e(rriu (on,: mal.

iI

dl

une

cJalTe moyennc que:

tu

dou ménagcr

8c.

rC(j1't"!h:r; c'en «lIc de.

hommes (oible.s d'efprit , m:lis deOlt, dI: co:ur .

que:

ru peuex

(~

..

duire: ,

&

condoire au rrécipiee , Oll

tU

ce jt'UC,1 par dt!(e(pcur.

8c

contre te, proprc.s IUl1llere.s . en déguilant l'amcrmme

Ju

poi.

(on

que tU leur pré(enrc., (ous

la

douccur d'unc écorce: qui pcur

Ibuer leur gout.

V;VI'I ,.,

f.,¡¡'¡,

¡"Vt"f".

ti"

. rtz ,

ir

ti"

fe;.,.", . "oili

d~

ef–

(ets , m:ai, ou en (ooe

le:.

c,lu(e.s dan\

I~

Jctmlliun de I'homme .

du (ond de, quelles lis pau ent

f

rherchcr

Be

an~I)'(cr

ces C.,o(es .

ca

(eroh bien micuX" cit:finir

In

nature de I'homme, que d'en rappor.

ter (c'Jlement le... effeu,

11

en ert de

m~me

des

.:t¡utre~

l1,lnicularités

ou effi:ts

qni

rcrminent r:eue bl(o.rre définüion ;

¡,

ti."",,.

ti"

,.".,'~

''''',

f l

f a,,.t

tI" . I.;%

é't.

¡':\ureur

d\:

entrain~,

,:"alsre

lni

r=Ot–

erre. au grand point de dife 9t1f! ce fOl1t

de~ dt~u

dont

13 C.1U.

(e cfi'

b

r.ti

(on: m.tis

i1

tienr ferme

,&.

perlilte

~

n'en point par–

ler. A·e_i1 pretenJu l'e:xc.lure pOl\uveroent. ou n'd t cHe

que

Inal

:adroitemcac oubliée

t

Je reviens

a

une I'artie Je l:a définition o" l'on dit que

l'

H,t" .

mi

41

.."

¡,,.,

'IN;

• ..",

6M'¡ (:;-

;'<t,

ml'''."t,,1

'1U;

lIt;

tJI

pu.

f:~é ~Jl;r;;,.m~: ~~~emti~:rt r[:tP~éfl~cio~:U~ul'~II~C~¿ri~·~js

J':ai

Que veut on bire eotendre par ccue

6on,l

&.

cene

m:,batJutl

qui

ell

p,oprt

a

l'

homm~

Ve

u,

on lO(jnuer qu'jl en

FIAr ¡lA IId'Mrt

un

ltre bon

lk

méchane tout

~

la fois' quellc conrraJI«lon

I

ie

" CUt_

/: on faire bon ou rnéch:ant 2b(0Iumc:nt par

1.1

n.lcute dt!

I'aml:

que

Je cré;¡teur

donn~

:i

ch;aqut; indlvidU

1

'luc:l1e

imil/~ré

I

Humme,

ne c:he:rche.s pajnt bors de: toi la fource dll mal

&.

Je 1.1

m~ch:ln_

CCl~,

Elle d't:

d:ans fa v lome!, il n'exifie d';1ulrc mal roo

mi

que

cclui que

tu

fais,

&

~ui

vient de toi mcme _

Tu

es un :lgem tOltt

a

(ait lib:c, rout ce que

tll

(~1S

dc mal oc peur

~[Ce lmrlH~

i

)'étre

(upr~me.

11

nc: veut pelnt le mal 9ue

tu

(.lis en .lb4f.loe

de cene Hbené. qu'il ne t'a donft.!e qU'.1fil1 que tu (,ttle.s Je bien

pu

<;,hoix ,

&

oon Je mal .

11

r'a mis en

~t.1t

de f.lire

ce

chOIX ,

par It;s

f3CUIt~S

done

i1

a Jou4' ton :lme, c'dl:

~

('li : en

(,lile

un bon u(age . L'abut que tU ell (;¡is ell ce qUI te rend méch.tnt

l:!c

malheureux. Le m:al moral qui nboQde dan. le monde , la me!.

chancctt!:. en done

I'ou~rage

de ta

volonu.~ .

C'efl: ;¡inli qoe J'OQ

dóit encendre l'EnC)'clopédille 10C(qll'il dit que J'hommc en

U/1

élfl:

qui

:t .",

'."fl (:,

HItt

ml",..

""t¡

'j""

INi

tjl

t"!"

c'clt-l-dlrC'

'l."

díptllJ

ti,

f ..

'CI.I,,,,í.

C'etl:

la

f."1ns dome'

¡'idCC:

que ,,'en en (or.

méc::

l'~uteur.

C:lor il {emble qu'il n'a

pu

)'csprimer ainli

tilarivc~

mcnt ;

\U.lC

autre.. etre, connus d:an.s

ce

monJe vifible, p¡rrni

le:(.

quels

iI

o'y

en .3 auculI <jui :lit une bonré ou une mtchanceté,

qui

Ini

~rant

commune 3V(!C l' homme, c'eft

a

dire mor:lfe ,

.'llt

mé.

rilé ceue dirtinB:lon:

'fN;

tI

f'.P"

..

l'

}"m",',

Nou. concluo",

Jonc que l'Encyclopédtfle a du dirc:. 3t nOUt crpyuns

m~rtte

qu'U

1'01

pcn(é ;

l'

H""m,

,ji

"ft

¡Ut

,," ,.

".¡,hAn" ["¡TllAnI I'NJlAl_

'IN" "

fAir-

ti,

l.

¡¡",.t;

1u'il .

tlt

f,u'rl

It

';,ft '"

It

m.',

Arre. toUt ce que j'ai remarque: (ur Cct anicle , jc me erOl1 (!n

Je.,.oir·de I'C'.l'Ivoyer le leSeur au:&:: anicle..

~,'f''' ,

ir

~;f'/UI,m,,,,

,

ou ¡'on (air de la

f:¡cuh~

de

r.ti

(onnc:r le p, naue dintn¿lIf de ¡'Hum.

me . e'eA:-

c~

,/ui clonnera to., I'eclairclfi'crocnt,

&

la jufi.fic,.uion

eles aUtcurs de 'fincyclopédie.

(Z)