/
I
I
ROM
que
I'a,~lion
des levres pO\¡r modi6er la ·voyelle
a,
Cont
enere les conConnes les prcmieres produites; íJ n'eCl donc
pas étonnan! que les moes
papa, mama,
detigDent daos
toutes les langucs Cauvaaes
&
policées, les Doms dI!
pere
&.
de
mere:
cetre obfe7vaeioo, jointe a plufieurs autres
&.
a
une
C~gacieé
ped commulJe, a faie penCer a
M.
le
préudene dé BrolTe, que ces premiers moes
!X
un grand
nombr/! d'aDtres, étoien! de la Jangne premIere ou né–
cetraire de
l'
hom",e ,
L'enfalJt
oe
proDonee goere
diClin~emeDt go'~
deux
2ns
&
demi.
La puberté aecompagne l'adolefcence
&
précede la
jeuDelTe, JuCqu'alors
I'homme
avoi! tout ce qu'il lui fal–
lojt pour
~tre;
iJ
v~
fe
~rouver
pourvll de ce q\)'i1 luí
faut pour donoer I'exillence. La puberté efl le tems de
la .c;¡conciJlon, de la caflriJtion,
Pe
la
virgil}it~,
de I'im-
pUllranee,
Voyez
fes ",ots
.
.
La circonciGoll en d'uo ufage
~res"aneien
che? les
HébTeux
i
elle fe faifoit hu;e jours apres
h
naitrance;
el le fe fall en Turquie
a
Cept on huil ans; on altend
m~me juCqu'~
on?e ou
don?e~·
en PerCe, c'eCl ii I'age
de cioq ou fi¡¡. I.,.a pll1part de ces peuples anrolem le
prép\ICe trop long,
&
Cerrnent it)habiles
~
la
~énération
íao~
la cireot)cition. En Arabie
&
en PerCe, on cir–
eOflejt ¡luffi le$ 611es 10r[qne)'aceroH[emem exeeffif des
nymphes l'exige,
Poyez
Nn.,
PH.ES(IInat.)
Ccnx de la
rivi!!re de Bcnin n'attenden! pas ce eems; le, garc;olls
&
les filies fone circuncis huit ou quinze jours apres leur
naU[,mce .
(r)
11 Y
a des contrée, ou I'on tire le prépuee enavant;
on le perce
&
on le traverCe d'un gros til qu'on y laj([e
jufqu'i\ ce que I\!s cicatrice, des trous foicm formées;
1I10ls Qn Cul¡Clin¡e au 61 un anneau; cela s'appelle
;"fi–
bl/ler:
on in6bule les
gar~ons
&
les filies,
Voyez 111.
F!BULATION.
Dans Penfance, il n'y a quelquefois qu'lln teClicule
da!)s le fcrorum,
&
quelquefois poiO! du tout; i1s Conl
reteous d3m I'abdumen ou engagés dans les anneaux des
muCc;les; mais avee le tems , i1s furm >ntent les obtla–
cle~
qui les arretem
&
-deCcendent
a
leur place,
V'yez
TESTlCULES, SCROTUM,
Les adultes om rarement les teClicules cachés; ¡:achés
ou apparens, I'aptitude a la génération Cu,fiCle.
11
Y
a des
hommu
qui n'ont réellement qu'un teClí–
cule; i1s ne G>nt pas impuitrans pour cela; d'autres en
0111
arois: quanJ I\n teíhcule efr Ceul, il efr plus gros
qu'a l" 'rdi¡¡aire,
l,a caClraeion eC} fon andenne; c'étoj¡ la pejne de
J'adullere/ che? les E gyptiens;
iI
Y
avoit beaueoup d'eu–
nu~ues
el) z les Romains. Dans
l'
Afie
&
une partie de
l' Afrique, une in6nité
d'hom",es
mutilés rOnt occupés
:1
garder les femmes; ' on en Cac,ifie beaueoup
a
la per–
feéHon de la voix, au-dela des Alpes. Les H IIteneots
fe défvnt d'un teCl:cule pour en étre plus légers
i
la
courre; ailleurs on éeeim Ca pofrérité par cetre voie,
101 fqll' , n redoute poor elle la miCer. qu'on éprouve
foi-meme.
'
La eafrration ,'exécute par l'amputation des deux te–
fticules; la Jalonfie va quelquefois Jufqn'a retr. ncher tou–
te< les parties ex,érie'Hes de la gencraeion. Amrefois on
détruifoit les tellicules par le froiJlemem avec la main,
ou par la compreffion d'un in(lrument.
L'amputation des tefricnles dans l'enfanee n'eCl pas
dangereufc; celle de toutes les pareies extérienres de la
générat'on el1 le plus Couvent mortelle, fi on la fait
2pre, l'ige de quin?e ans, Tavernier die qu'en
16f7,
on tit julqu'a vingt-delll( milie eunuqlles au royaume de
Goleonde"
Les 'eunnques
a
qui on n'a óré que les te(licules, ont
des
li~nes
d'"ritation dans ce qul leur
I
el1~,
&
méme
plus fréqueils que les
h.m",,,
entiers; eepelldam le corps
de
la
verge prend pen d'accroiITemem,
&
delneure preC–
que com'ne
i1
écoit au moment de I'opéraeion. Un
eunuque fait ii I'a<{e de [ept nns, eCl
a
eet
é~ard
,
vin~t
ans
comm~
un enfant entier de fept ans , Ceux qui n'ollt
(1)
lA ,ll4r,•
.,t
d. '11
","plll
.u".,·""
tt
,.,¡,uu
!r0l'
JOIt~.
&
J,,,./,n'
in".'U"
,¡
/4
~¡";"4t¡.tJ.
Cette
phrar~
confon.Jl(J[ 'unli le,
Hébrcux:
&
le• .:1u'trcs peuples ,,\ui fe
circoncl(~nt
t
paroit donner
a
la cir–
coneifion un
c;'ltaét:~rc tndéter~iné.
l'<
mérae
en
fonder
"ufacc
(ur
toute :lurre principe. que celui de la Religion. poor faire oublier
que
cet~e opér;,.~io~
chet les
H~breulf
étoit
une
cérémon¡c
ordonnéc
par 1'.3nc:ienne loi. dans laquelle elle avoit le c:'Iraétere d'un Cacre::–
ment. Ce lhre IDi
eCl
accordé
rar
des
Théologienl
tres
ren'elb_
ble.; ¡j'aprcJ le feneiraC:l'Jt méme de
S. Auguf\in.
les
¡'hilofophcs
vculent
tOQI
rap!'oner 3 des C:luC<! nólturelles,
8t
)'on ' pourrolt
eroire
Id
qU'lJs
d.ebent
u'anribuer
a
des viles de propre{é. ou
a
on dEfaut pbyfiquc ¡"origlne de lacirconciGon, pouf
infinuer qq'clle
ROM
été
mutil~s
!Ju'au tems de la pubené ou plus tard,
fOllt
¡\-peu-prcs comme leS autres
hommJ!s,
J70yez
EUNUQUE,
11 Y
a des rapporfs f1ngu liers
&
(ecrees entre les or–
ganes de la gén6ratlon
&
la gorgc; les euouques n'ont
poiut de barbe; leur
voí~
n'ell jamais d'un lOO grave;
Jes maladies vénériennes attaquent la ¡;orl(e
~
11 Y
a dans la fcmme
un~
grande correfpondanee ell–
fre 1.3 matriee, les mamelles
&
la !éte,.
Qnelle fource d'obfervaeioo mqes
&
furpren;uftes, que
ces eorrerpondanees!
Vt;)'ez
PHYSIOLOGrE ,
La voix change dans
.l'homme
:l.
I'.age de puberté; les
femmes quj on.t la voix forte, Cont foup<jonnét:S d'un
penehant plus "iolem
a
la volupté,
La
puberté s'annonce par nne efpeee
d'engourdi([~ment anx alnes; il fe fail remir ell marchant, el) fe pliam_
!J
efr l<,uvent accompagné de donlenrs dans touees les
Joinmrcs,
&
d'nne Cenfluion part;C\Jliere aUJ( parties qui
earaél<!rifent le Cexe 11 s'y forme des perles boueons;
c'dl le germe dI! ce duvet qui doit les voiler.
V.yez
POIL. Ce ligne eCl
~ommun
aux deux feles: mais il y
en
a
de particuliers
¡¡
chaeun; l'éruptjon dés menClrues.
I'accroitrement du fdn pnur les femmes
{Voyez
MEN–
STRUE
&1
MA~IELLES);
la barbe
&
I'émiffion de la
liqueur Céminal. pour les
hom",,,,
Voy(~
BARBE
&
SI'ERME, Majs Ces phénomenes ne [ont pa5 au'Ti con–
(lans les uns que les amres; la barbe, par e¡¡cmple, ne
paro!! pas préciCémcnt au eems de la pnben6;
iI
Y
a
meme des nati"ns oi! les
homm"
u'ont preCque poine
de barbe;
RU
contrarie il n'y en a aucune Di! la puberté
des f!!ITlmcs
'le
fo¡~
margu!!e
p~r
l'aecroi!felnent des ma–
melle$,
Dans toute l'efpeee humoine, les femmes arri vent
plllt6e
¡¡
la puberté que les
hom6us;
majs che'L les dif–
férens peuples,
I'~ge
de puberté varie
&
Cemble dépen–
dre du c1imat
&
des alimeos; le pauvre
&
le payCan
romo de
de~x.
ou trois .années plus tardifs, Dans les
pames méndlonales
&
dans les villes, les tilles [om la
pltlplrt
pubert~s
a
don?e ans,
&
les
gar~ons
a
qualor–
~e,
Daos les provinces du Non:!
&
les campagnes,
le~
611e' oe le .fo,!t 'lu'a quatorze,
&
les
gar~ons
qu'ii.
fel'Le; daos les chmats chauds de l' Afie, de l' Afrique
&
de l' i}mérique, )a
puber~é
des tille¡ Ce mallifelte
i
dix,
&
meme a neuf ans .
L'éeoulement périod:que des femmes moins abon–
dane dans les pays chauds, eCl
a
peu-pres le meme ehe'L
toutes les nations;
&
il
Y
a [ur cela plus de dilférence
d'individ\l 11 iodividu, que de peuple
a
peuple. Da",
la meme nation, des femmes n'y rom Cujettes que de
cioq
Otl
fix Cemaines en tix CClllaines; d':tntres toas les
quinze jours: I'imervalle commun el! d'un
mois.
La
qllan~ité
de l'évJlc113eioo varie; Hipi'0crate l'avojt
évaluée en Greee
a
neuf otlces; elle va depuis une ou
deux onces, juCqu'a une Fvre
&
plus;
&
fa dUrée de–
puis trois jours Jufqll'a huit.
C'eCl
a
I'a)\e de pubereé que le corps aeheve de pr<:n–
dre fon aecroi([ement en hauteur: les jeune,
hommes
grandi([enc
~"ut-ii-coup
de plufieuFs pouces; mais I':le–
croi([ement le plus prompt
&
le plus Cenfiole fe remar–
que aux pardes de la génération;
i1
Ce fait dans le male
par une 3ugmentation de volllme; dans les femelles
il
eCl
aecolDpa~né
d'un rétréciUement -oecafionné par la
formation d'nne membrane appellée
hym.",
Voyez l'
ar–
tic/e
H
y
M E N •
Les parties
C~xuelles
de l'
homme
arriyem eo moins
d\1O
an ,ou deux apres le tems de puberté,
a
l'état oti
elles dQlvent retler. Celles de la femme croitrent auffi'
¡es nymphes CUf-tout qui étnient auparavant. i}lrenfibles'
d<vie'ln.n~
plus appa rente.s. Par eetee cauCe
t!I.
beaueoup
d'autrps, 1orl6ce du vagrn Ce trouve ré¡réci' cene der–
n:c:re moditicatioll varie belUt;Ol1p auffi, 11 y' a quelque_
fOI~
quatre protuberances ou caroncules, d'autres fois
trolS ou deux, Couvent uoe e[pece
d'~nneau
circulaire
ou femi-lunaire.
/7o)"z
CA
1\
o
N
e u L E S,
Quand il auive a la femme de coilOoltre
avanc I'age de poberté , nulle effufion de Caug,
I'bomme
a-moins
d'une
n'a p:"
lt~ d~
préceptc divin .
Q.aele leél:eur ne re 6e
roint
;:jo.
ton
dl:clGf
8t
lIupoCJ.ntavcc
JeqlJel
l'aut!!ur de cee
:lnicle
traite ceue
ma,~iér~
qui
n'cft
p.:u
de
(~)I)
re(fQrt,
fl
~
cité J'artielc
C,r~'IU;fi.,.
..
qu
al
n:l.
pro~lblemeO[
pOUlt
I~.
e:lr
ir
y aurol' rrou'Vé
i
,
'éd.ti..
rer.
pour
~vl[er
de
donner
pOlfr
génér:aJc une propofition
appltqu.....
hle
(OUt :lU
phJ.
a
quel~ue
ca.,
particulier.
No'"
renvoyonJ
le
Ic.
aeur
0\
I'afucle
C.i,uncijitltl,
mnis nou! le rrévcnon!
ct'avnnc:e
que
la mcme propoGuon
dI:
plus déveloprée
l
I"anicla
Pr¡,",c
ol¡ l'on.
avance
f~a?chel}l~nt
ti'le
,',ft
(,,,,,
dONf.
pllr
ct
"'.'IY
(de
propreré)
fU'
1, 4'TI'" US",tlftellr
"
111;' un. I.i
rI,
tilo
Ciru",¡ji,,..
C'd1:-
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uquer le! I.ivrel fainu ,
ou
Dieu dir exprelUmenc
dan,
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fo.r
Hnt 711Arq", 4'A/I;AI1"
Inlr,
l/O'"
&
M.; , (Z)
l
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