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"LOS

ROM

pCld

/igi.

d()m~lI()

fa/vD

ord;n~

jitO facial

priup¡utlm

COll~

¡etreellY .

Saint Tbomas ck Callcorbery ne voulut faire

.<jue

le

fennent de lidéliré,

fide/i,a',,!,

&

juya,'eya

'';

ce

que ce faior eroyoir devoir etre fufl.i,Cant . Ccue premie«'

fermeté

il

foutenir les immunirés ccc\éfiafii<¡ues fm le

prcmier pas vers le martyre.

L e

,qu:urieme coneile général de Latran de

11

r

5" ,

ap–

pelle:

J,

gytt>,d)

pár

·Ie nombre prodlgieux d'évéqttes <¡ui

s'y <rouverenr

&

auquel prélida Innocent

111.

défcnd de

nouve'u ,ux ecc1é l" fliques la foi

&

hommage:

les

me–

¡mes déf.nfes furent eonfirmées

en uSo ,

tam la "aniré

fe trouvoit Hartée de ces fones d'atrujertílTemens,

>te

a/i–

fria

f a!cJllaris p,rrfonn contra

flntula blljujmodi

quíd~lIatn

tt~l1tare ,

aue

ti

'llobis v;:/ JJ<ltujJoríb:u '1Jejlrú ,

homagii

-vel fide/ieatis exigere f e" oblaeum audeM rcúpere fa cra–

mentum.

Les abbés n'a'fant peint d'eccléoaOiques qu¡ leur fuf–

(cm aífujenis,

&

voulant d' un autre córé imiter les Cou–

verains , exigeren! des curés

d.es

fermens de tidélité,

)orfqu'ils les inlli:uuicnt dans les paroilTes eu égsrd aux

,di¡mes qu'í1s .vaient cédées,

fidelie",is exigtm, faeya –

mentllm

&

fue exalluya !inimus ;mplmítos (11m fimo–

."iacnm coneiweant prtr.vitaeem.

Voyez

le ConciJq de Chi–

ujier de I'an

1189.

II

cll

donc évldent flue

l'hommage

dans un eccJéGa–

/lique,

&

Cur· tout

pou~

ce qui s'appelle bénétice ou fpl–

zituel, el! r.egardé par les canOl'S comme

le

ca mbIe de

~l'horreur

&

de

I~indigniré

1

i-ndignllm e(f

&

ti

romana

~cc/~fin.

aiienllm tle pro [pirituafibus ¡acere

'1'tÍS

homa–

g,"m

eompello'"y. Cap. fin. d. reg. juro

e 'el!

une des

regles du droi! canon .

Que l'on Jerre les yeu

x

Cur le titre du chapitre

ex di–

I~~enti.

il annoneo ce q ue porte le "aDon:

Pro haben–

dis fpirilltalilnu

homagium

¡acere jimoniacum

di.

C 'el! Cur tous ces principes que fe Can!

appuy~s

les

,canonil!es

&

les jurifconClllte" pour bl&mer les

homma–

ges

pour tout ce qui s'appelle

motiere b/n/fieiale .

. En conféqllence des

hommoges

que rendoient autre–

fois les évc!ques aux fouveraio. pour les duchés , (lOm–

eés

&

felgneuries conGdérables qu'i1s tenoient, ils

ét~ient

lenus de tburnir des troupe., quelques-uns les eondui–

foien!

&

f.iCoient

a

leur égard les fonaions d'aum6-

niers;

&

lorfque quelqu'un d'entre eU K fe font ollbliés

juCqu'a poner les armes, leur conduíte

a

éré bl5 mée par

les conciles

&

les papes.

Le dernier

hommage

qll! ait été fait en France par un

eccJé liallique envers le fouverain, ell celui de L ou;s

de Poniers, é\"éque

&

comt. dc Valence

&

de D ie

en I'an

115"6 ,

aU dauphin, depuis roi fOlls le nom de

Louis

X .

" D epuis ce tcms-ll, dit le P: Thomallin en

fa di–

" [cipo .ce/Ir. paye. IV. Iiv. l/. ch. /iii. p.

124.

il ne

" paro!t plus

d'hommages

rendus, mais de limpIes Cer–

;, mens de tidélité, dit le P. Thomailin; ces fermcns

" de tidéliré om meme quelque chofe plus honnére

&

" plus honorable pOIlr la probité de

CeS

derniers liec\es

" enverJ;

les princes

Couvc;>rains.

Ql1elques~ uns

om cru

" que

I'hommage

s'éroic

confondu avec le fermenr; mais

" UI1 arret dll confeil privé en

165"2

en faveur de I'é–

"" véque

d'

AUfUO, nOllS

donne

d'auues lumieres.

Cec

.,

é vé~ue ~yaut

prér¿ fon Cerment de fidé liré an roi,

" -ellt peine de le faire enregilher dans la chambre des

" comptes ,

paree

qu'ellc

exigeoit

encorc

de lui

I'hom

" mage

IX le dénombrement des tiefs

&

domaines qu'il

'1

cenuir;

il prérenta

reqn~[e

3u

roi conjointemem

avee

" les agens du cJergé,

&

elle comenoit que

POy

les

/.,–

" eyesl aemta de Charles IX. Henri llJ. Henyi IV.

l'

&

ollis XIII. enregiflrlu au pay/emene

&

en la

"

chambre des

~omptes,

Je¡

eulljia/lit{'us de ce

royaum~

1)

auroient leé dlclarls exempts

d~

faire la fo i

&

hOln ·

" magc ,

&

donner. )

par

aVetl

&

dénombrement

1

leuys

"

fie fs,

J~rrcs

&

dO~4IHCS,

Ilttend(l les amortiflemens

;)

faits d'ice flx en

11'1.2

&

15"47,

par les ro;/' Fran–

"

~ois

l.

&

H",yi 11. • .

le roi pronol19a en faveur de

" l'éveque " . '

Pour ce qni re)larde les

hommages

envers les CeignclIrs

¡uféricure.,

i1s

ont tité ' <reS-rares en· France, d'abord

par eapport

a

la maniere de les rendre,

&

qui confil10it

en ce que le valTal fe meltoit

a

genouI, teDoit fes mains

Jointes dans celles du Ceigneur,

&

enfuire I'embraífoit:

p onere

~

~an.tu

.fllas i"lra t:'anlts don;ini ;n

f!.nto,?

fum –

·M d'

[ubJeéltónts, reverene,,,,

&

fide<,

&

a dommo ad–

mite/ ad ofcu/llm patis in fignllm [p«iolis eonfidenli.,

&

amoris

. , '. .

'ltl~

forma

&

f Jlém"itflJ '?on ftl"Vlllur nu

I;(mgrtúe in prt2flal;one

hOfl1agii

inferióribllJ dominis .

e'eft

D nmóu'liri qni s'eyplique de la Corte dans fon

emitl des

fief s;

i! '

ajome au meme cndroit:

1I1inm effie ind<cmI

fd.

!rreprehtlfji/liie nifi il! fide/ieate ligia

'fUd'

debetllr

foli

riít'rijli :

.. .

ROM

I!

n'el! poim furpronam que depUls le milieu du xjv.

fieele

iI

ne relle aucun vd lige de ces .fones d'

hommn–

)(a

qui, eu égard

a

I'aífujettiífemont perConnel qu'i1s

cmporrent avec

eux,

[ ORC

tOUloues

odieux

&

peu eon–

formes

a

nos m<eurs & au chriftianiCme, li I'on

~x­

cc¡>tc le fouverain, dont nous naieroos les Ü1JetS avnut

d'etce enf9ns de

l'E~liCc.

Eofin, cominue le meme D u–

mOlllin, les a(fujcttieremens perlonnels

Can!

une (o r(C

d'cfdavage

&

des relles de ce!te ancienne lervimdo qui

dégrade

la

natt1re humninc,

frmt ergo [er'Vi r<fpdlll

C.Dn

dieionis nd{,riptitite.

Telles

10m

le, réilexions dORt M. de la Feuillic naos

a

f:lic

part fur

cecce

matiere .

N ons obCcrvons néanmoins que dans

b

regle nous

ne voyons rien qui puiífc affra.¡chir ¡es ecelélialliques de

fsire la f"i

&

hom>nag• .

Les r<ligieux

&

le, religieufc. memo n'en Cone pas

non plus c<empts; le chapme uni l1e

§.

'Ven,m de

jI.•

e"

regid.yillm, in

(,Q.

permct a I'sbbeífe ou priellt de Cor–

rir de fon°eouvent pOllr faire la foi ou

hommage,

mai,

on C,it que le fexte n'ell pas

re~u

ell France .

r\

I'égard des eorps , eh.pirres

&

communaurés d'hom–

mes Céculier>

&

réguliers, la maniere dc faire la f"i

/le

hummage

ell reglée par les

ayeieles ex. exj

~

(xii.

de

13

CO/~tJJmt d~

Anjou,

&

par

les

areitles cxxj. cxxij,

&

(xxii).

de celle

dll

M aine;

&

voici la diilinaion que

font ce, coOtumes.

SI

le corp$ ou chapirre a un chef, comme un doyen.

un ;lbbé , un prieur, oe chef doit faire la foi

&

hom–

ma~e

pour le corps ou chapitre;

&

en

"OS

de legitime

em·pechement, elle doit étce faire par quelqu'dutre per–

forme députée- a cet effet.

Pour les corps

&

communautés qui n'ont point de chef

principal, comme les fabriques, les h6pitaux

&e.

la foi

&

hummog_

doit erre faile par I'homme vivam

&

mou–

rant,

&

pour les bénétiees particuliers par les ti mlaire..

Mais

iI

eil ccrtain que le elergé a o brenu divers ar–

réts de [urféance pour la foi

&

hommage

des tielS <ju'i!

poerede mouvans nuement du roi; íl

Y

en a plufieurs

mdiqués daDS Brillan au mot

foi,

nO .

8.

&

rapporté

dans les mémoires du cJergé: mai$

iI

ne paro!t pas que

cel. s'étende aulO fiefs mouvans des Celgneurs partieuliers _

OQ

peut voir Auron. D eCpommiers , prétre, do&eur

eo théologle,

&

confdller c1ere en la lenéchaulrée de

Bourbonnois

&

oége préfidial de Moulins, dans ton

Como

m~ntllire

[ur

Ja &OútHme

de BOllrbo1JnolJ, arto

cccl~xx.

011

il dit que la forme de Is foi

&

hommage

de la part

des gens d'ég!iCe n'ell polnt ditférente , nonobllam la di–

anité de leur car.aere, quí femblerolt les exempter

d~

~et

aballrement enverS un larc; paroe qu'en ce qui cun–

cerne los choCes temporclles , i1s Conr ,fuJets au deoit

commUD.

(A)

H

0 M M A G E D

Ji

B

o

U

e

H E

&

D E M A

1

N S

ell la

memc chofe que

I'hommage

fimpl., auquel il n'en poine

da de I"rmem de fi délÍlé ;

i1

ell ainli nommé dans I'an–

cicnne coun1me d'Amiens ,

.

.rt.

24·

VOY"e¿

H

o

M M A G

I!:

<SI"PLE.

(A)

H

o

M " A G

~

DE D É .V

o

T

ION étoit une déclaratioD

&

reconnoílTance que quelqu.s feigneuts Couverains,

011

qui ne relevoiem de perConne pour leurs tic!"

&

fei.

gneurie, faiCoient de \es tenir d'une telle églife .

,

Ces

hommllges

vinrem

d'un

mouvemeoc de dé,vodon

qui porta quelques Ceigneurs

i\

rendre a D ieu

hommage

de

lcnrs

rerres,

comrne

d'amres le

rendoiem

a

leurs

foigneors

dominaos; c'étoit une erpeoe de veru accompa¡¡né de–

quelques .um6oes

&

de I'obligariou

~

laquelle le fou–

mercoit le Ceillneur de prendre les armes pour la défen7

fe de l'¿glife

011

il rendoir cet

¡'umm¡¡g<.

Ces peatiques ·de Mvorion ne devoient po. naturelle,

ment tirer

a

conféquence, ni autoriCer les églifes

a

pré–

tendre une fupériorité tempo.elle fur les feis oeuries don!

on lcur

avoit fait

ht1mmage,

d'amant

que

ce[

hommage

¿roir volontaire,

&

que les Ceigneurs le

~endoient

pOlll'

le meme fief, tant6t

i

une églife,

&

tantOt

~

une au·

cre, felon que leur dévorion fe tournoit pour I'une ou

Pautre de ces églifes. C'el! aioli que les fires de Thoire

firent aurrefois

I'hommage

de leurs ótats, tant6t

a

I'é·

¡¡-life de LiOebarbe, tant6t

J

ceHe de Lyon, quclque–

tois

a

l'églife de Nantua, d'autrefois

ii

Jlabbaye de Clu–

ny,

&

a

plufieurs sutres , juCqu'a ce qu'e¡t6n leurs fue–

ceífeurs refuCerent de rendre cet

hommagc,

auquel i1s

n'éroient point en efiet obligés .

Cependant quoique <les Cortes

d'homm!fga

ne fuXen!

düs qu" Dieu, auquel on les rendoit entre les maio.

de fon égliCe, les ecclélialliques prirent infcnfiblement

pour en< cetre reconnoilTance,

&

voulurent

13

faire paC–

Cer pour une marquc dc fupériorité temporelle qu'ils

avoieO! Cur ••

U1

qui rendoient

homl1,,'ge

iJ

leur

égJif~ .