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r

J

20'4

ROM

quoiqu'il y ait eneore des betes

a

tirer. Les trois Iha–

radors ne peuvem etre forcés par une teiomphe infé–

rieure; le matador fopérieur force I'inférieur lorfqu'iI

el! jeué por le premier qui joue; le hlpérieur ne force

pas

I'inf~rieur

s'il eCl joué fur uoe triomphe inférieure

Jouée la premiere ; les maradors oe fe payent que dans

la

main de l'

h"",bre .

Si celui qui joue fans preodr<;

n ec des matadors demande I'uo Caos I',\utre, iI ne lui

eCl da que ce qu'iI

a

dem.odé. Celui qui au tleu de

demander les matadors qu'iI a, demallderoit le faos–

prendre qu'iI o'auroit pas, ou le falls·prendre

au

líeu de

matadors,

De

pourroit exiger ni l'un ni

l'aune,

ce jeu

demaodam une e,plieatioo formelle ; le jeu, la eoofo–

lation

&

la bete peuvem fe demaoder plulieurs coups

aprrs . On ne peut pas revenir des méprifes en eom–

pt.m les

b~les, pa()~

le coup on elles QI1I

ét~

tirées;

celui qoi gagoe par codille ne rr¡anque poim

~u

tour,

non plus que celui qui Cait la vole . Quaod

fa

vo)e ell •

eO(reprif~ ,

ceux '(jui la défendem peuvem fe COJllmuc

niquer leur jeu,

&

cooveuir de ce qu'ils

g~rderont

pour

l'empeeher. Celui qui ay'm Joué fans preodre s'élOit

engagé:i faire la vole

&

ue la fait pas, paye

¡¡

chacun

le droit de la vole,

&

il ll'eCl

p~yé

ni du fans-prendre

ni des maladors , pas mllme de la confolatiop ni dn

jeu .

11

nc gagne rien, mais iI oe

f~it

pas la bete,

a-moios q'll no percle le jeu; anque) cas , il <loit payer

a

chacun, outee la vole maoqué. , ce qui lui revient

pour le faus-preIl4re, les mat'ldors,

&

le jeu,

&

fait

la bete

a

I'ordinaire.

.

.

L orfqu'on admet les hazards au jeu de

I'hombr.,

00

ne les paye

a

celui qui fait jOller qu'auI. m qu'iI

ga~ne ;

de

memo

qu'il les paye allx deux tiers lorfqll'il perd.

L'humbr.

fe jQue .um

a

deul; iI 'n'eCl pos amllfaol.

JI

fe joue comme

iI

trois,

a

peu de différence pres:

iI

fJUt Óter une

~" uI6ur

rOllge, dé forre que le jeu old!

qu~

de

Ire.me

cartes; 00 n'eo doone

qu~

huit

a

chacuo

trOls, trolS,

&

deux, en forte qll'iI eo reCle q'!atorze

l.U talan, dont c-!tacuo preod ce qui lui c<¡oyieot. Pour

g'goer il [¡\Ut faire cioq levéElS

¡

la partie eCl ' remiCe ' /i

chac,!o en lai! quatee;

(j

celui qlli défeod en f.\it cil}q

il gagne cqdille. Remarque? qu'on ne peut nammer

l~

couleur qlle 1'00

a

Ótée; car s'il étoit permis de la

nommer, ayee fpadilie feul, on feroit quelq\)etois

b

~

o.le

.

avee plureurs

carte~ d~ I~

meme coulepr,

IX

~

,01

~

)quer.

H

q

ME' L lE,

r.

f.

(7hlolog. )

/ignifipit originaire–

m ent

conflr.n"

ou

I'/{tmblle;

mais

iI

s'eCl dit eoCuite

des exhortatiqns

&

dés formoos qu'on fair'lit au peu-

pl~.

1/0),"'-

f'

R E'D I

é

A T ION.

'.

Le OOln grec

d'homlli.,

di! M. Fleury, ligoifie un

Jifiours f"",ilier,

comme le mOl' latin

fermq;

&

I'on

nommoit ainli

le.

<lifcours qui fe faifoient daos l'EgliCe,

pour mourrer que ee n'étoit pas des horaogues

Ii.

de,

di¡eours d'appara"

'q)mm~

ceux des orateurs profanes,

Jl)~is

des

~ntret¡eos

comlJle d'uo maltee

a

fes difciples

1

ou d'uo pere

fes enfaos.

'P0lltes' les

hqmlliu

des peres ¡¡recs

&

latins fom

faites par des éveques . Nous o'eo :1VOOS aucune de

Tertullien '- de Clémeot J\leiandrio,

&

autres favaos

hommes, parce qu'anx premiers ftééles iI n'y avoit qué

les

é v~ques

qlli

~uírem

la permifljon de precher,

&

elle oe fut 'lrdioairement accordée aux pret,"s que vers

le cio'luieme lIeclé:

'

S. Jeao ChryfoClome fut le premier prétre qui pre–

C~3:

O rigene

&

S. ' AuguClio ont .um preché comme

pr~i

es', mais c'étoit por 'uo privileae partif'ulier ,

.

Ph"tius

dillin~ue

l'ho",lI"

dll Cermoo, en ce que

l'ho",lli,

fe t-airoi! fa llllieremeni dans' les églfes par

les prélals qui imerro!jeoient le pe,!ple,

&

qul eo

~toient

interrogés , comme aaos une conférence; au lieu que

les fermons fe faiCoieot en chaire :i la

manier~

des

ora~

teurs ,

V~y"¿

ORAIS'lN, H AR'ANlluE,

&c·.

11

oous

di

rené plnlieurs belies

homllies

des peres,

particl¡liáement de S. Chryfo(!ome

&

de S, Grégoire,

f:jc . DiElion/,. d, 7rlvo"", .

(G)

.

.

H

Ó

M E

~,

(Géog. )

perite v.ille de

Lit~uaoie ,

fm

la riviere de Sof., dans le palatltlat de Me.?lau.

H

Q

1\1

E'Q

M

E'~

lE,

f.

f.

(M,ltaph)'jir¡. )

De~

de111 mots grecs

i~tI",

femb/4ble.,

&

1-"'"

,

portie.

Ce

ternie erprime I'opinion d)Anax agorc, qui préteodoit

que chaque IQUt dans la oature ell. comporé de parties

qoi, .vaO! lem uoioll , étoieot

d!!J~

de melJle nature

~ue

le tout . Voici

c~mmerit

Lu'é,eee I'exprime:

NH"C

Anaxagor.r f . El,mur

hom.,qmeri~01

R.!,am

Grttci

memfJrant, nt& noflrá di" re

Iil1gUQ

eonadie nobis patrii ftrmonis

'gdla.t:

.

§,d lam". ¡pam

r~m

facil,

di

,-"¡rin",, ,!,,,bi$,

ROM

Printipi• .",

,.~r.m ,

t¡ttam

dj,;t

homzomerhm,

Offa

1Jid~/j(~t

e:'t

pallJ~;IJiJ

1" 111.e

mmutis

O{ftbItJ;

jic ex

de

pallxilJis

alti"e

",r1fMt;s

VifeeribllJ ., 1Ji{CIl1

g~

f.II

; ,

pl7lgMemr ue

crellr;

Sangllinis ¡1fttr f e multis

coellntib,ll

gutús.,

E ..

T'

tutTi1'" pite:" miás

cQ,,/ijltre pofft

Allrum,

&

Ji

Irrris ttrram con{r,.(úre

.,

p"rfJ;s

Itnibuf ex

~'u""

hll»lQrem

tX hu--nor;!JIlI

~ffi.

C lCterA

COIlJ;",;/;

fingit ratio1U plltatf(Ut.

I,.ucret.

ti,

rtl'. lIat.

lib.

1V.

V. 30.

Suiv.qt

cetre l¡ypothefe; un os eCl donc un compof\!

de petits os; les elltrailles des aoimaux rOIll un com–

poCé de pemes emrailles ; le íaog o'eCl que le cOOCourS

de pet;tes gouaeletes de fan?;; uoe malfe d'or eCl un

~mas d~

parcclles d'or; l. terre un amas de petites ter–

res; le feu uo alfemblngc de

parc~lies

de feu.

11

en eCl

de meme , felon lui, de touS les corps que oous

voyoDS ,

Ce qui

a

pu eogager .An'lX3gore dans ce fcntiment,

c'eft qu'il remarquoit qu'une gOlltte d'.au,

ti

divilee

4..Ji

~v.porée

qu'elle put erre,

~'oit

roujours de I'cau,

-¡¡¡

qu'ull

gr.in

d'or, partagé en dix milIe

pct't~s

por–

tioos, étoir daos les dix mille pareeJles ce qu'iI étoit

en ron emier.

A

tlaxagore eijtrevoynit la· vélité

3

cet

égard;

&

s'jI avoit borné fon prmcipe atlX natures

tim–

pies que I'expl!rieoce nous momre indellruélibles, il

:ll1ro;t

eu caifon de n'admettre en ces

natures

que de

nouvcaux aíremblages, ou des defunions patTagere"

/le

non lIe nouvelles

g~nérations . M~is

iI

s'éloigne de la

vérité en des points bieij importans.

Sa premiere

m~Rr;re

9Cl d'éteodre foo principe aux

eorps mélangés.

11

I\'en

di

pas du faog comme pe I'eau.

eeUe-ci eCl lit¡lple, atl lieu que )e

f.og

el!:

uo

~ompofé

de différentes parceJles d'cau, d'huil

e

&

de terre qui

étoiem' daos la ijotlrriture . Une feeond

e

mépriíc

dI:

d'é~eodre

le

m~me

prindoc aüx coops organifés, com–

me

fi

une rr¡ultitude de petites entraillos pouvo:ent en

quelque forte aider I'orgallilatioo des entrgilles d'uo

breuf ou d'uo cl!ameaQ,

&

de I'uo plutÓt que de I'au–

tTe . M .is ce que j'appellerai une

impi~té

pll1tÓt qu'uoe

méprife, erl de penCer que Dieu, pour créer le mon–

de, n'eut

fai~

que rapprochcr

4

unir de< mati..es déja

faites, eOlorle qu'elles ne lui doi veot

ni

I~ur

etre, ni

leur excelleqce;

&

que ce qu'il y

3

de plus eClimable

dans Punivers, je V6UX due, cetlc diver/ité de natures

aauellement ioaltérables, a préeédé la fabrique

<\n

mon–

de). au lieu d'en et!'e Peffel. M ais I'impiété de

cctt~

phllofophie trQuve Cl! réfutation daos le ridicule

me

me

qu'elle porte avee elle .

Vous demandez

a

Anaxagnre quelle eCl Porigioe d'"n

brio d'herbe : il )'OUS répoilCf en phllofopije, qu'iI faut

remonter

a

I'hi¡mlo>nlrie ,

feloo laquelle pietl n'a fait

que

r~pprocher

de

p~tites

herbes élémelltaires qui étoiellt

~omrrie

lui de toU(t"

.éternilé.

7 0ft/U chofeJ

dit-il,

ttoicnt

'''f,mbl. pll.-mél.

(,,'ell ce qu'on peut appeller

ptznfPer –

mie,

ou

mUan.;t

di:

t'trttu

J~!

[uiuncu).;

&

J'cJprit

'lJenant

~"f:liü,

en

{I

compo!' le monde .

(Diog~n.

Lacrt.

lib,

Il

n.

6.)

Si qllelqu'un me demandoir de quclle

laioe

&

de quelie main eCl le drap que je porlO; au lie"

de dire,

c'~fl'1I/1:

lai'¡.

d,

Slgovi., ¡abrir"l, par P tz–

f[no". ,

O"

par V,a,,:Robis;

feroit-ce répondrc. julle que

de

dlre:

le drap étott,

&

U11

tOll/tltY en a

pru

del

mur–

ctarex t¡tt?iJ

a

co~iflu p~/tr

me ¡ aire IIn

hllbit?

M~is

iI

y a i'ci quelque choll: de plus ridícule encore. Nutre

p~ilofop1te

raiCoone

l)lI

I'origioe des eorps

mi~tes

&

des corps orgaoifés, comme celui ql)i voyant quelque

rapport entre la

6~ure

d'uo chat

&

d'ulI tigre , diroit

qu'uo tigre eCl

¿onJPllf~

de pln(ieurs petits chats , réu–

nís pour en fOfI11Cr un

ti

es-gros; ou comlne celui qui

voulao¡ nous aRPrcndre I'origine des montres , OUlIS di–

roir ql1'un

ou\'ri~r

ayant

trouvé

quantité

de montres

ti

petite~

qu'oo

il

les voy" it pas, les aVQir amaír"es dans

~!ne

boete,

&

eo avqit fait uoe momre qu'oo

pd!

voir .

H ifl. d" ciel, 7 um. l/.

p.

1!4.

lfQMER

011

C HO lV1E R, f. m.

( H ifl. anc.)

melore crenfe des

Hé~reux

qui comenQit dix baths ,

Oll deu< cens quatre-vingt-dix 'huit pintes, chopin"

&

de!"i:[eptier, uo pQiíron

&

un peq' plus.

Vo)'",

HAT

H' .

D ,lf,qn.

d. la

B ible .

. H O

l'v1

E'R 1S T E S, fub . pi. les Grecs donnoicnt

ce ogm

3

des chameurs, qui faifoient

!11¿ti~r

de chan–

ter dans les maifolls, dans les roes

&

daos les plac<s

publiques, les vers d'H omere .

I/oyez

CH"NTEUR .

(B)

HO

lV1 E'R

1

T E S

(L E

s),

Glogr. anc.

ancien peu–

pie de l'Arabie heureufe, qui faifoil partie des Sabéeos.

avec lefquels bieo des auteur5 les OOl eoafoll¡(us. Le

.

Pllys