1000000039

ROM

mOUVnTlm1

\it3ge ,

qni fom

índiees de qoelqoe

dilpolilíOD

I'ame dép"odant de

OOll"C

volonlf.

Les vertaS

b.mlllti'lIUJ

fool la gravité

la douctUt,

e.ml/JI,

qoi ¡¡ordem en 10Ules leuIS dérnonfiratiolls

une

Julle mefure; poor ce qoi eO de la parole

panico–

líer,

I'ufage

les

born~

conven.bles

fOOl regl6es

par le

f.ge

IiJence,

,,,ei'",ni,al,

lorfque: le bien com–

mun le demande; par la vt!mclu! qui s'apP"lIe

fi"{li,1

el1

mariere de promeffes,

par I'urronhé. On con–

~Oil

MJo qucls fOOl les vices ou Mfau" oppofés aux

verrUI

bomill,i'1"u,

nous les notnmcrons en parlanl

de chacune de ces verrus fous leors arlÍcJe refpeaif, .

( D .

J . )

H OM

N I C O L ES ,

m. plur.

(rblo/.g.)

norn

qoe les Apo11inariOes donnoient auueioís 'ux ort/lodo–

xcs, pour marquer qu'ils adoroleOl un /lommc.

I/I)y....

ApO L LI N A R I ~ T I:.S.

Comme les C2Iholiqucs Couten"lent que Jefus-ChriO

éloit Homme.D icu, les ApoJlinorifles le, accuC,ient

d'adorer un homme,

le sppelloknt

fi.mi

>t¡..

/u .

D i_'l. de 'írlv'/lX . ( G)

HOMM AG E ,

(G,amm.

JII,ifpr .) j m

fidu ,

dans la baITe I••inilé

h.mmati"",

b"";"i"",,

une rceonnoiffilllce fuite par le vaITal en préCenee dc

fon fcig neor qu'll en fon homllle,

c'~n-il -Qire

Con fu–

J~t,

fon vaITal .

H.mmage

vicnl de

h.mme ;

faire

hOl

",ngc

ou rcodre

bommaxe ,

c'en fe reeonnoYue homme sl u fcígueur:

on voil l1uffi dans

les

3nciennes chartes que

bar."i,

ho",mag<

<lloient Cynonymes.

O n dillinguoit aneicOIiement la foi

le fermell! de

fidélitt! de

I'h.mmag<:

la foi é!oir dde pa, le roturlers ,

voyt:t:.

ou mal F o l. Le rermem de 6déli.t fe

pr~toit

deboul

apr~s

hommag.,

il Ce faifuil entre le< mains du

bai:1i ou

fén~chal

du f.ignenr, quand le va({al ne pou–

voit p3' ve'lir devers

(0 0

feigneur; 3U líeu que I

hu",–

mage

n'~toit

dd qu'au (.igncur m!mc par Ces vanaux .

On Irouve des exelTlples

d'bommage

des le temS que

les ñcfs commeneerent

fe furmer; c'ell 3iqfi qu'e'.1

734.

Eudes , duc d'Aqui",ine , él3nt mort,

C~qrles

M artcl accordo

(on ñls éiérald la jouilrance du do–

m inc qu'avoi! eu COIl pere ,

condilion de lui eo ren–

hommnxe

6¡

fes enfa ns.

D .

memo en

778,

C h.rlemagae t tam a1l\! en Efpa–

gne pour rél3blir ¡binalarabi dans

Sarr~goITc,

re, ut dans

(o n paITage les

hommagu

de touS 1<:$ pri"eo, qui com–

m andoienl entre les pyrent!es

l. riyicre d'Ebre.

M ais il fuut obf.r ver qne dans ces temS r,clllés

pldpart des

hommages

n'éroiellt (ouvenl que des

ligues

a1liance~ ~ntre

aes Cquyeraills ou autrCS

fei~neurs,

3vce un autre fouyerain QU íeir,nour plus puiITam qu'

CUI;

c'en ainn quc le eomte de liaio""II, quoiqlle fou–

verain dans la pI í\part

fes

terr~'S,

lit

hommage

Plli–

lippe-Aug\lne en

1190,

Quelques-uns

CeS

hom11/agrl

éloiem aequis

prix

d'argon.; c'efl PQu¡quoi lis Ce perdqiem avec le te

comme les

a\lrre~

elroilS.

La fbrme de<

hommagr

étoir que le yaITal fut nue

te.e ,

~eno"x,

les mams

join.es

eime celles de Con

feignellr, (ans eeinture, (ipée ni éperons ; ce qui s'ob–

ferve Clloore préfenternellt;

I<;s termes de l'

b.mmage

élolent :

d,-vieNI v.z,. hqm",e,

V01l1 prometl ¡Iautl

Jor~r"qV"HI ~(Jmnu

~u" fo;.gll~f4r trlV.'~'S

t OIlJ

hommu

( '1u;

plull~1(e

f,li'moe

,,¡

mourir)

tn t({/c

reár'Uo"ct

CDm–

fic! /a porte ,

&e. cela fail, le va(fal baifoit fon

feigneur en la joue.

le fcigneur le baifoil enfuite en

la DoUe"e : ee bai('er, appell¿

.jm/um fid<i,

ne fe tlnn–

noit point al1X

roru~iers

qui fain,ient la foi,

m.is

feu–

lemcn\ aux no1;>les. En ECpagne

le v.íli l baife la main

de Con fei¡¡neur.

QU9nd c'étoir \lne femme qqi faifQit

I'bomn¡ag<

•

(on

fdg'leur, el1e ne

lu;

diCoit

pas

je átv;ellJ fJutre ¡"mme ,

cd~

edt élé cOntre 13 bienféanec; llUis elle lui di(oil,

je VOHI ¡aÍJ

f'hommage

pour tel fio¡.

Andcnll~menl

quand le roi fai(oit quelque .cquin–

tíoo daos la mQuvanee d'ur¡ f_¡gneuf particul ler, fes of–

n eiers faiCol<nr

I'h.mmage

pour 11Ii. Cela fUI alnr. pra–

(iqué , lorfqu' Atpin eul vel\dl1

~ico.m\é

de 13 villc

de BOllrges au roi Ph.lippe

I~'\'tel

en 61 re'1dre

hom–

""'ge

en rOl! nom 3U COlllle de Santerrc pour la por–

tian eles terres qui relevQient de ce eomte : mnis eel

ufage

fl\!

f3~cment

aboli en

1301,

par Philippe le bel ,

lequel déelora

qu~

I'h.mmage

C~roil

eoovertÍ CIl inde–

moitt! .

L es regles que I'oll obrerve eaur la forme de

I'hom–

maxe

COOl expliqu<!es

tlU

mo/

t'"

J _

Nous ajoilterc;ms feulemen! iCI quelques réfll}xions ,

'lui aous ODt élé communiquécs

¡lar

ele la Feuillie

ROM

prev t du chapirre de S. P;erre de

Dou~

eoofeil–

ler-elerc

parlemem de la méme \ ille _

Ce [3"3n1 eccléliafriqlle

m3gitlru obrer"e eo par–

IllOt de

l'h. mlll4"

lig<,

qu'un pareil

hom",age

P.·11-

VOi1 fe rmdre d'cccléliatliques

ecclt!r.afllqucs; il aJóll–

n<!anmo'l)J qu'll eOlend par-Ji qu'un eccl<!liollique

ne pouvoÍl douoer fans

fim~o¡e

des bieus d' Egli(e

:l.

UII

autre eccltnallfque

ehuge

d'homm,,~e,

ou de fcrFi–

rude proflln., mois qu'iI ne prélend p.s fJíre un crime

des

hommaJ(u

qui fe rendoicnt ancieanemeot dans I'or–

d,e hiérarehique ,

bo",,,,,,Xes

eepend:ml coatre lefqucls

les frunlS papes fe fom reeri!s.

PerConne , dit-il , u'ignore que I'bo",,,,,,

n'cn poine

da pour loue ce qui f:¡it partie de bé'nénee .eelér.otli–

que,

plus forte

r.fr.

", pour cernan de diunes .

S.aiot Anfcl me, archeveque de Cantorbcry en

1093,

avoll totlJours devanr les yeux le défen(es f. ices par

Gregoire VII . plus de dix ons .uparavant , de rendre

des vils

h'm11/ages

aucuns morrel ,

'/OY''''

M .

M 3rca,

de co"

c.rd.

1///1.

xxj.

,,0.

Le a int

arehevéque a été au ffi en grande relotion avee Orbain

qui oec1\pa le faint

né~e

deur ons .prcs G rt!;:oire VII:

qui, eomme lui , s'.n beaueo\lp recrié contre les

h011/m.ges

que I'on exigeoil des eeclélianiques pour les

biens qll'ils polTedoient ; les onvrages de I;¡i"e Anfelme

ne font rrmplis que des horrellrs q\l'il avoit de ces fOrle$

dthommages:

Ho& autem

ftifDt~ ,

s'écrfoit-il ,

'luía 'Uo·

/'lnl41

m~"

eft lit

adjuT,,~nu D~o

",NI/,NJ morJa/;I

ha"".

fia""

1I~~,p~r

!4rramtntHm olhll;

fi:irl1l.

promittam.

prend D ieu

lémoln de fa difpo/ition,

.1 cOIICeille

de CO\llfrir ¡oute\ (orres de tourmens plutÓI que de ren–

d,e

homrnage:

"'111••

mi. ... ,

"111/4

promi/lio, ",./la ajltt–

tia

rclig lQnt vtflrá

CXlorl Htl1t alt:

¿(J'~UlJ!it,m,

IIlll j/JI–

jllralld",n , allt fid,·; all'gati.".m.

Anfelm. /,

fI[.

xx xv}. Ix . Ix'lJ,

JX~'1Ji;. lx-rxv;iJ.

x,.

x(Íj.

Le pape

rbain

11.

dit le P. T hornaffin , condamn.

en moios

mots ,

c5(.

enC'urc plus claircln..!n{ , le

Icr–

mem de lidélité

l'hom11/"&( dan

le e 'lIcile de Cler–

mOlle de I'.n

100f,

n< epifeopul

.",/

("'rrd'l regí veI

ali"l i fattq in

ma~i/J111

h'l.;am

fiáe/itatem {acial.

P arro

IV .

11,

eb, /jij.

k2o,

Lamb<rt , éveqUé d' Arras ,

~mn.

ce concile,

Pllbli~

les canons dil1>

1111

fyuode qu'jJ tin{ en

1097.

1114,

le~

!loubles qui avoicnt agit.! l'

An~I~[<rre

élam calmés ,

(int un cuncile a"quel pr<!liderent

les légats de P:úchal

d~11S

IC'.luol tOUS les

hom–

maga

fl\rem

prohlb~s

fans dillfnclion, les barons

~utres

(eiglleurs anglois furem aITujcltis

I'hqn¡mage;

mais les é véques

les

abb~s

fide

jaert¡m."to pr.–

e.Di

junt;

ils Ce QornQrem, eomme

Ce pratique en

Franee,

Ceul (erment de ódélilé .

Quelque tem 3l1Par<\vant , le Inéme

pap~

fnt dans la

néeemté d'éorife ou

cler~~

do Pari!; 13 lenr. la plus

violent.; contre

I'u(o_~e

qui s'étQit h\lrodllit

d'exi~er

de5

b. m>nagu

de eeux qui étoiellt dan, un rang inféricur :

¡I/I(d

'(ItOfI'U

"plld '1'lafdam clef\icor/on fieri

ttt.divil7tll1,

111 1I,t/e/teee majorn

prtrbnrdm-¡i

mh,O,.ibHI

hominie

fiifeipiallt.

touros

ces polTeffions, dil le

T ho–

" maffin

t011/< /Il. p.

2 1

f .

ce n'étoit

qu'un~

prOlena–

" 1Í01l

de bouehe ou Par écrit d'un devQIr , qne tour

" le monde reconno/lToil etre ind:fper¡fablc de garder

u..

le canoos

d'Qb~ir ~

fes fupérieurs ceclrjli.niql\e " •

v e-la meme P. T\1ol1\affin eo.\clud que ce pape n'a–

voit dOllc garde .. d'exiller des

archev~qlles

I'hommage

.. d'un vaO"al

(0 11

(eigneur, ou

\11\

(e~ment

qui re(-

" feDllt

I'hqmm.q:e,

11 37,

~OIlIS

Gro~

dotlnq UI1 édil générol , por

lequel il <\eeorde au:!; évéq\les

ab"c!~

de l'Aq u!rainc ,

qui r\evoil app'nrter¡ir :\

Loui~

le jennc fon

til~ ,

du ch.

de fa femme Eléonore , tille du dllC de celle PrQvin–

ee; jJ accorde, dis-je, J'élcéliol\ cl\l1on.iquc f3nS ehar¡:e

d'hommage

Con..

!ga.rd

,n1ltJnitnm om."i1l0 coJtculiml.$

¡;be,.eate~{

abf!¡lte ,hominii, j ura,ment;,

[(JI.

fid~i

ptr

mh–

l/11m

datte

QbltgaEton~,

tt6$',

Xdri~n

(V .

reprochoil 3. I'empercur Frt!–

déric,

'1u;d

dicam de/ de/itate beatt p"ro

" .bis

pro"lilTa

j7lrf(t

'1/lOmodo eam .bforv<I

(um

iil '1"i ¡ ij.r,mt,

.fiNi exc</fi. om1l<1 , epiJeopis videli–

homagrum

re9'ltrU

Enno eel

~mpe~eur

en. coovenu que les

~v2ques

d'l–

\alie

fo/llm (aeramtlllllm fid<litnlÍl

jill'

h.nmioio

jaceT~

d,ber( do,,!in. imp<

rat.ri

Ottoo, qui élOit évéque de

Y erceil avant I'an.

1000 ,

fait

.nleodr~

pa.r Ces lelltés ,

que de fon lems les évéques d'It.lie ne prétoient qut!

le fermem de 6délité aux empereun pour tes ñefs aUa–

I;hés

leurs bént!ñ.ces.

En 11 64, H en{i 11. roi d' Anglelerte avoit fait le re–

¡;temeDl (uivanl :

E/ca/u

homagium

fidelit",tfm '1ui

ji",#