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ROM

d'une extreme difproporlion entrI! les p!rtíes de l'un

&

de I'autre, ou des effOrls trop brufques. Mais

iI

ar–

rive. 3Um

~u'il

n'y a

p~ínt

de fang répandu, meme

apres eet a/le, ou que 1 effnijoll reparo!e

n\~O\e

apres

des approehes réítérées, intimes

&.

fréqnenres, s'il y

a

Curpenfinn daos le comrneree

&.

comil1\l1eé d'aceroif–

fement dans les parties fexnelles de la femrne. La preuve

prétendue de la vírgillité ne fe renouvcllc ecpeodanr

qu~

dal!s

I'inte~vlflle

de quatOr"Le

a

dix-fept, ou de

qUlOze

a

dlx-hUlt

80S,

Celles en qui

ta

virginieé fe re–

nouv~l\e

nc fom pas eo aum grand OOlnQre qne eclles

a

gUI la n.ntu,re

a

r~fu(é

cene favcllr ehimériqnc.

· Les Eehloplens,

d

"\ltres peuplss

de )'

Afriqne,

10<

ha–

bt!allS du Pégu, de l' Arabie, quelques oaeions de 1'1\1;.,

s:arst

're.nr

de la chaneeé de

]elm

filies p¡¡r une optra·

tlon qUI eonfi(le ell lme future qui rnpproehe les parties

qua

la

nature a f¿llarées

&

ne lai(fe d'efpaee que cclni

qui en néce(faíre

a

I'i(fue' des éooulemen< namrels , Les

~hair.~

s'uni(fen¡,

~dherent,

&

11

f.ut

les féparer par uoe

Illelho!', lor(que le tems dn marlage en arrive!, lIs

emplolellt ánm dans la

m~me

vue l'intibulo¡ion qui fe

fai.' avee un til

d'~miante;

ICi filies portent

le

til d'a–

rolante, ou un anneau qui ne

p~ue

s'/)ter; les femmes

un eadenat dont le mari a la cié.

.

Que! eot'\erafle dons ies

~outs

&

les nloenrs de

I'hom–

m_!

))'alltres peuple. mépriCent la

vir~lnité,

&

regar"

dent comme

IIn

rravail fervile la P9inC qu'il f.,ut pren–

dre pOUr la dé¡ruire. Les uns cedcm

Ic~

prémiees des

vierges

:1

le!"s prl'tres nu

a

leur. idple,;

d'antre~

:\

leurs chefs:

t

a

1eurs malues; id un

homm~

fe

erOn

deshonoré,

(j

la tille qu'il éponCe n'a pas été défloréc;

H,

il fe fair

prée~der

i

prix

d'aruen~ ,

· L'éta!

de

I'humm.

apres la pnberté e(l eellli du ma–

rlagc; un

hom'1'1e

De

doit

avoir qll'nne

felnme'l

une

(emme qu'un

homm.,

puifque le nOlnbre des femelks

en

a-p~u'pr~s

égal

a

eellli des males,

(T)

L'ol>j~\

du mariage en d'avoir des enfans ; mais il

n'en pas topjour. poffible: la aérilit'é vient plus (0\1-

ven! de 111 part dI! la fe[nme, que de la part de

I'h.m–

m•.

VQY':t.

lMPuIssANcE

&

STE' RILITIi'. Ce–

pendan!

iI

arrive quelquefois que la eoneeprion devanee

lti lignei d(! la

pub«!rt~;

des femmes fOl1t devenucs me–

res avant que d'avoir eu l'éeonkmel1t nature!

a

Icur

fe"e. D'aurr\!s, Cans élre jomais flUetres

a

eet éeoulc–

roem, ne lailfell! pas d'engendrer, On die meme qu'au

Bréfil des natio!]s entieres fe

perp~tuent,

fans qn'au–

cune femme ait d'évaeuation p¡!riodique; la ee(fatioo

des

re~les

qui arrive ordioairement

¡¡

quarante ou cin–

quanre ans, ne mee pas touees les femmes hors d'é¡ae

de eoneeVQir; jI

Y

en

a

qui om conr;:u

¡¡

foixaote,

¡¡

[oiUnte

~

dix ans,

&

méme p\\lS tard, Dans le eou,s

ordinairc, les femUles ne

(0\1\

en t!tat de concevpir

qu'apres la prell1iere éruprioll,

&

la ce(falion de eet

écoulemem

a

un certain age les rend aértles,

L'age

aQque\l'hom",e

pellt

en~endrer

n'a pas de ter–

mes

~ulli

mjuqués;

iI

eommence entre don 'Le

&

¡jix–

huit aos

I

1\

C¡;rre en'tre

(olxane~ '&

(oixante

&

dix; ¡I

Y

a

cependan\ des exemples de vieillards qt\i om eu des

enfaos i\1fqu'a quatre-viog\

&

qnatre-vingr ' dix

ao~,

&

des

e~emples

de

gar~ons

qUi

00!

produit leur C",nbla–

ble

i

oenf, dlX, & on1.e ans, & de petites tilles qui

0111

,,(ln~u

a

fepl, hnit

&

neuf.

On Pféleod .qu'imméd\al«tl\ent apres la coneeplion

l'orífice de

I~

tT\a\riee fe f"qne,

&

qu'elle s'annonee

par un fH(fQllllement qQi fe réplnd dao. tous les mem–

bres de

13

f~mme.

Voyu,

~,

articln

C O Ne EP T ION.

La femrne de Charles

To.wn

qu,i aeeoueh(\ ell

1714

de deulí jUlI\eaqx, I'un blal\e

&

I'amre noir; I'uo de

fOil mari ,

I'~utre

d'un

ne~re

qui la Cervoie, prc;lUve que

la

conc~ption

de den

x

enfans ne fe f,ir pas toüjOllrS

. dans le

m~\lle

tems,

Le corps finít de s'accro?ere dans les premieres ao–

nées qui {'Qivciu l'ige de puberté:

I'homm.

gr~f\dir

juf–

qu'a vinge-deux ou vingt-rrois an.s; la femme

a

vlngt

eil parfai¡emeur formée.

I!

t\'y

í\

que

I'homm.

&;

le finge qui ayent des e}15

aux deqx I'aupleres; les

~uqes animau~

n'en om pOlOe

a

la paupiere ioférieure;

&

daos

I'homme

m.eme ' y

en a beat\coup moins

¡¡

la paupkre inférieure qu, la

fupériC!l\r~.;,

les.

(our~ils de~ient!ent

qllelquefois fi longs

dans

l~

"Ielllelfequ on ea

obltg~

de les eouper,

r--<

(1)

L'~tat

de !'homme

apre.la

rubert~

.cA:

celui d",

~ari~se.

L'auteur

l'

de cee article p"Oe

¡d

en revae le, dlfR:rens

~{au ~

1 ho,nme

rhy~

fique.

On.

poarroit croire qu'il a

omi.

le

c~lib:llt~ mai~

ce n',é'toit

· •

p.aI

¡el fa plac:t. c!taat

011

état

de I'homme moral. ou. Ji

3.urOlt

ROM

113

La partie de la téte

I~

plus tlevée en eclle qui de–

vient clJauve la

premi~[e,

enCuite eell¡:

qlll

en ;lu-eler–

fus

d~s r!:mp~s;

il

ea

rare que les "heveux qui

\:0\1-

vrell! le bas des tempes tombent en

~I)tier,

non plQS

que <'eux

d~

la pareie

inféríeur~

du

derri~re

de 1:\ tete,

Au rene, il n'y

~

qu¡: les

homm,J

qlJi devienlJent

ehauves en

avao~am

en age; les femmes ¡:onCervent

toüJours leurs

e~eveux;

i1s blanchi(fent dans les deul(

fexcs; les

enf~n'

&

les eUl}uqUes I}e fom p:¡s plus fu–

jees

a

erre chauves que

l~s

femmes,

Les encv9ux font plu¡ grands

~

plus abondans

dan~

la jeuoe(fe

qu'~

tout autre age,

Les piés, les tTlains, les bras, les cuilfes, le fron!,

I:rei[, le oe1., les

01

eillcs, en ljn n¡ot, ¡oures les pu–

eles d.e

\'homme

.om eles propr;étés

p~rticulieres,

VOl'"

I~s dijfcr~nI

artlflu de

C~

DilliQntlqrre.

, I1

t~'y

en a ilt]eune "l ui OC eontribue

ª

la l>eliueé Oll

~

la

)~Ideur,

&

qui n'aie quelque mnuvement agréable Oll

difforme dal}s la

pa

mon ,

VoY"::'

H

o

}j

T

¡;; ..

C ()

L"

RE.

FUREUR,

A~loUR,

&c.

C~

rOn!

cell~s

du

vi(~ge

qui donoent ce que nous

ap~lIons

la--ph)</¡Qnomir.

Toutes . eOl1eourenr par

leur~

prnportlons

~

la plus

g~a~de

faql}ré des

fon~iol1S

du c"rps; msi>

iI

faue hlcn

dl(llnguer 1é¡ae de nature, de I'état ele fqciété. Dans

l'~~a-,

de natule,

I'honv>¡.

quj qécutefoil av,c le p)\ls

d

atl.ane~

tQutes les. fontriQns. ,\ljimales

I

fero ll

r.~n~

COI\:

tredlt le !

lV.ux

f~lt;

&

réelproqn~mcnt

le mlel:p;

f~lt

~x~eut~rnle

le plus ailémettt tnutes les foné\ions "I\i–

~al.s;

mais il n'el1 en pas ainl;

dal~s

1'¿I¡tt de Cociét6,

Chaqu.c ":e., chaque man<ruvre, c;haqttt: .aion,

exig~

des dilpohllqns partlculieres

de

mcrnbr~s,

ou que la oa–

IUle d"nne quelcjuef"is, on qui s'a\J'!ttierent p;tr

I'h"bi~

tude, mais

~ouJ : Hlrs

aux dépens des

Pfopor~ions.

I.es

plus

régult.~es

&

leS plus belles.

11

n'y

~

pas

~IlCt¡u'au

dan(eur, qUI forcé de Colltenir tont le póld$ dI'

rQ'1

cor~s

fur la p"lI1te de fop. p;é n'eut" la longttc eelte

pame

~éfigu'

ée aux

yeu~

du haruai. e, qui ne fe pro–

porerolt que de reprélenter un

hQm",.

b en faie,

~

non

un

danlettr,

VQya

P

¡t

ci

POR

T

ION.

, L" graee qUI

n'e~

que le ropport de certaioes por–

ttes eu corps, foit en repos, [oit en 11l0u,.ve

!ll"n! ,

eon–

fiderées rehtivement lIUX cireonflances d'une aaioo, ne

s'obtlem ftJUvent aum que par des habitudes, dont le

déraogemel\t des proponions en encare un e!fet oé-

eClraire.

f/oy.z

G

R A

e

E .I

'

D'ol1 il s'cnCuit que l'

hQmme

de la nature,

~e\ni

qu'

elle

fe

[eroit complu

~

former de la maníer\" la, plus

parfaue, n'exe({lIeroie peue·etre en rien;

&

que I'imi.

t~teur d~

la

natu.re

en doie allérer toures les propor–

tlons, Celol\ I'érat de la foci.été

da.ns

laquel il le tranf–

porte., S.'il en veue faire un, «rochete,!r, il

"-'! ...

!fai(fera

les eUl(fes fur les Jambes;

iI

fortifier.

eell~s-cl;

11 éten–

dra les épaules, il

eOllrb~ra

le dos;

&

ainfi des autre,

eondltiolls,

Par UI\ rravers aum

in<xp¡¡c~ble

que fingulier, les

hommn (e

d~tignrent

en eent manieres birarr"s; les uns.

s'applatiffetu le front, d'autres s'allongenr la téte ; id

on s'éerafe le ne1., la on

Ce

peree les orcilles. On vio–

lente la nature avee tan\ d'opin alreté, qu_'oo parvient

enfin

¡¡

la fubJuguer,

&

qu'elle fait paTrer la dlffor–

mité des peres

a.ul

( enJans, eomme

d'etle-m~\1,e,

\L'ha–

bilude de Ce rempli

r

les narines de

p'oumtr~

ett-

fi gé–

nérale parmi

no.us

, que je ne doUte guere

ql1~

{i

elle

{'ublille eocore penda.m quelques lieeles, Il,os defe<n–

daos ne n.i(fcm tous avec de gros nés difformes

~ ~va­

fés.

Ma'~

que ne doil-i1 Pas amver

~ I'~fp~ce

hl1malOe

parmi nOtt$, par le vice de l'habillemeO!,

&

P'"

les

maladies auxquelles nos meeurs

dr;pra'(~es

opus ex–

pofent?

La

t~te

de l'

homm.

en

'a

l'ext~rieur

&

a

I'intérieue

d'une forme différente de eelle de 1,\

léte~de '

tons les

;lUlres animaux; le linge a moins de cerveau,

L'hom",e

a

le cou moins gros

¡¡

proportion que les

quadrupedes, mais la poitrifle plus large ;

iI

n'y a que

le finge

&

lui qui. ayent des elavicules.

Les femmes

on~

plus de mamelles que les

hQ"Ime<;

mais l'organiCatlon de

c;~s

parries. ef\ la m¿me dans

l'un

&

I'aatre (exe; ceHes

cta...!'humm,

peuven~

aum for–

~er

du lair,

&

il

Y

en a des, eJ¡em¡>les,

Le

en. parler

f.

c'cd

l~ I'articl~

H.,."u m.".l

01\.

re.

t[ouve:r-\ cene o·

miAion . L'obCe:rvarion

P~fottt3 rent--~trc

rupe:rflÜ:c ...ai.

dan., aro,

ouvrage de cene nalurc:. une telle ontiaioli eft un défaut.

(Z)