1.I6
ROM
f.lñon",
p'efl1e
pOIIIs,
'Vo)',~
;p
o U L S,
&
le rang !llar–
che blen plus vite dilns ces tuyaúx que dans les vemes :
10utes les arteres ne rom que des ramificátions de
deu~
trone, principaux, connl1S
rdus
les noms d'
aurte
&
d'
ar–
tere
pJtlmonaire,
'l)u)'ez
A
R TER E.
Les
mel~brallcs.
des
vdnes fom foibles
&
minces, "elles om peu d'aéholl :
m ais pour fuppll!er
ii
ce
défa,ü, la nature a placé dans
leurs cavités des replis membraneux qu'OD
~ppclle
'/Jal–
vllln ,
&
<'¡ui font difpGfés de maniere qu'ils cedent fans
p'eine
ii
I'impulficin
du
fang quí
retourn~
au cmur, mai,
rls fe levent pour Ilempecher de
~eventr
fur fes pas: les
arteres !t'ont point de valvules; on n'en découvre poim
non plus qaAs les
~roffes
veines placées dans le ven–
I~C
011
dans la poítrme': tcutes les veines vom fe
rct~
dre
a
cinq tuyau% commUHS, dont l'un, qui
di
le prin.
cipal
&
le"plus gros "de "tous, fe nomme
veine cave,
&"
va fe rendre a l'ore;lIette deoi[e du creur: trois au–
tres partellt "dll poulmon,
&
viennenl décharger le
f~ng
dans l' oreilktte gauche du ccenr, le einquieme amalle
Ie'i'a,ng de tóus les VirCf'Ies qui fervem
i
la digeClion
des' ahmens,
&
le charle
::m
faie,
00
le llomm.e
VC;JJt–
port,"
Outre ces tuyau", , il
Y
en a d'autres dans le corps
hUllíai.), dont les
UIIS
font pleins d'Qne liqueur e1aire,
¡"r,nfpa-rellte;
f.~M
gollt
&
fans odeur; on la nomme
Iymphe,
"&
les "tuyaux qui la contiennent, s'appellent
vaiffcilll_. -lympbntir"eJ
_
170y<1I:.
L
y"
P H E
&
V
A
t
S–
S
"E'A.u
x
L
y
MPHA T IQ u
ES _
Les autres conduits,
~tii
nc i:ontiénnent ni
!!lIlg,
no
lymphe, fom deClinés "
recevoir Pair, on les appelle
I,ron,¡'cr:
ils nailfent tous
d'un (!:1nal;
CB
'partie
c3rtilagineus
&
en partit! membr:t–
tleó" qui du fond de la bouche gagne juCques dans la
Pbirrine; bU lui donne le nom de
tr(l(hle-"rt~re,
7Joyn:.
T
R A
CH
É
E-A R
T E
II E
& B ...
ON
e
H
I!:
l'air amené
<..
fJ3r
ces tuyallK tonOe les pollmons
&
follleve la poitri–
ne; quand
Ir
el1 Cort, la poitrlne Ce rerrerre
&
les pD\l–
inOI1S s'"ffairrent: ce double mouvemcnt qlli fe fait
al–
fern-ativemem pcndam toUI le cours de
la
vie, conClillle
celte importame fonétion, connue de [out le monde Cous
le
nOln
de
rtJpiratioll:
quand l'air (entre,
e'en
Pin~
!pir1'ió"
;
_,:!uatld il [on,
c'eH
fe.><,qimeiQn"
Voye;"
R
E S-
'[RA110N_
_
" Totue pa
iie
qui remplít une fonétion d'une cerlaine
impo"rtance,
&
qui eCl renfermée daos l'une des gran–
des cavités de la machine, fe nomme
vi{cere, voyez
V
I,CE RE" On voit encore certaines parti.s arrondies,
-ifr••
"fcrmes, de dittcrentes couleurs,
&
qui pour la plll–
pari féparellt du fang une humeur particuliere, on les
appelle en général du nom de
glandes;
quand elles font
ifolées
&
détachées \es unes des autres, elles fe nom–
¡nent
glandes conglobées,
elles prenneot le nom
deglan–
da
c~nJrlomlréeJ,
quand elles fom ramarrées pluloeurs
enCemble
&
tenfermées fous une
m~me
enveloppe _
170-
yez
GLANDE " L'. aion par laquelle les glande<, ainG
que d'autres
parr.es, féparem de la malf. commune des
humeurs une liquour pa"iculiere, porte en
gén~ral
le
nom
-a';
fI<rltion, voyez
StCRÉTION;
&
les canaux par
lefquels celte humeur ell
re~lIe
pour
~tre
conduite en un
¡
ieu
différent,
ft:
nommellt
'Voiffetll'x
~x&rlteurJ"
quand
ls
r.
m tres-fills
&
tres-déliés , on les nomme
pores.
&
du no'nb.e de
CeS
der!)'ers
iI
eo eCl dom la fODétion
differe des autrts,
&
qul fom dellinés a pomper
quel~
que humeur,
a
s'eo ch3rger,
pour
la ramener
a
la malfe,
roit média,emcllt, foit 'l"unédia,emem; ils 001
re~ll
le
nom de
pores abforbans,
&'
il
paroit que ,la tilrface de
tous
1I0S
vifceres en cíl auffi criblée que eeUe de la
peau"
Vo)'.~
PORES ABSOl<DANS_ r:eue dern,i¿re parti.
couvre [om notre corps, ainfi que tom le monde le fait:
on l'appelle a c.u(e de cela le
tlgtlment
Imiverftl;
elle
eil compofée de ?Iutleut's lames, dOn! la plus
fuperfi~
cielle '
&
la pll\S mince fe numme
épiderme:
cclle-ci eCl
lnfenllble,
&
formée d'un grand nom!)re dé peliles écail–
les tres-fines;- elle
Ce
replie dans les grandes ouvertures
"de la peau,
&
s'y confond, bu sly pcrd dans la mem–
prane qui revét I'.xtérieur de I'reil, les narines, la bou–
"che. le
~ofier,
l'ceCophage,
&fe_ Voyez
Ep'DERME" On
appert;o.t • la fa'ce de l'épiderme 'lui lOuche la peau ,
un réleau plus ou !¡toins fin
d.nsles "différentes parties;
il femble érre"une appendice de l'ép:det'me,
0 0
le'nom–
me le
corps
~/ti¿H.I01re.
Voyez
CORPS
RÉTICULAIRE.
Quelque, anatomitld penfen! q"e ce qui fait la liaiColl
de l'éplderme
&
de
'\a
peau ell une certalne fuIlflance
¡-peli-pros muqucuCe,- qu'i1s ont appellée
le -c~rps
mu–
fj"<fIX,
~
qlt'jIs 'crqlem élfe lé liege de la couleúr blan–
che de Ja
re."
des Europééns,
&c_
&
"cclui de la cou–
lem
noore de
la
peau d¡,s Né"gres _
Voyez
CORPS MU–
QUEUX " La peau, proprcrnem dite, ell immédiatement
fous ce corps; elle
ccl
faite par l'alTemblage
&
I'entre–
¡!::~f~!: l~
plus lioguljer
d~
tibres
~qi
approcho.)t
~~r~
ROM
de la nature des fibres ligamenreuCes :
~
travers Cet en–
tt.lacemem pénetrem mille
&
mille 61ets nerveU%, qui
vieaaeD!
ii
Ca fuperficie s'épauouir en papilles
applatie,~
ou
Ce
gonRer de maniere
a
former -le< papiUcs pyrami.
dales: ces papilJes film l'organe jrnrnédiat du plus é[eu_
du, du p.lus important
&
peu,-etre du plus mile de reus
nos Cens; du
toucher, voy.z
To ueHER _ C'eJl dans la
peau que s'opere
l'excr~tion
la moins fenlible,
&
ce–
pendant la plus abondame de toutes .::elles qui fe to nl
dans notre machine; elle eCl connlle lO"s le nom
d'in–
fmfible tra>l(piration:
l"humeur qu'elle fournit ell chat;:–
féo par les -pores de la pe.u"
Vo)'ez
Il~SEN
lBLE
TRA~SP¡ RATlON _ La peal! ne fe réfléchit poiru comme I'e!–
piderme par la bouche, le nez, le tDndemem,
&c_
elle
eCl vraimeat trouée daos mus ces endroils-la:
iI
.'en
manque beaucoup ql!e la peau ait par-tout la
m~me
Cen–
fibilité, la méme confiflen«, la memc élallici[é:
10U–
tes ces choies variem fu.vam les lieux _
I/o,y'"
PEAU_
Ajollre~
a
tour cela que celte partie fQ(ltient les poils
&
les ongles _ Ces premiers Com des filets tres-déliés, de
diverfes couleurs, de différe:ttes longueurs " mujours in–
fenfibles dins I'é<at naturel, leCquels onitren! d'un petir
oi~oon
placé
ii
la face imern. de la peau,
&
qui pa–
rOlrrem dellinés
a
couvrir
&
défendre du froid,
&c.
la
furface
du
corps"
Vo¡n
POtLS _ Les ongles paroirrent
fai,s d'une fubllance alfez femblable
ii
celle de; poils:
chncun fait qu'ils garnirrelll le bout des doigts, des mains
&
des piés: leur racille joui[ d'lIoe grande l'enfibihré;
I'extrémilé fe coupe fans qu'on en fente rien _
ITo)'ez
ONGLE _ Dans la plupart des quadrupedes,
Q.Iltrouv"
fous la peau une lame mufculaire, qui s'appclle- le
pa,,–
niclIle ,hay»lt:
cette partic manque daos
Pbumme
l
'Vo)'ez
PANNICULE CHAllNU"
11
u'y a fous la peau du corpi
humain qu'un tilfu formé par un grand nombre de ceh
lules irrégulieres, lefquelles renfermem une humeur hui–
leuCe condenCée, douce
&
jaunatre, cannue fom le nom
de
grnijJe, vo)'",
GRAISSE:
ces
cellules
(om
.mam de
petits réfervoirs ou la nature met en dépllt l'humeur
<lont uous \'cnons de parlor,
&
qll'elle Caura bicn re–
prendre
en
cas de beCoin, par exemple, dans le lems
des maladies
¡
foÍl pour nourrir le corps, foit pour adoucir
l'acrimonie des humeurs morbifiques: les membres ga–
gnent
a
ce dépót une forme plus
ré~uliere,
des con–
tours plus gracieux
&
une Coupletre treS-marquée: la fa–
gelfe de la nalllre fait tirer plufieurs .vamages d'une ml!–
me chofe; elle les épuiCe; le ri/Til cellulaire joim
au~
propriétés que nous veoons d'llIdiquer, celia d. fervir
de liell
i
toutes les parties du corps; c'eCl lui qui ¡es
foutiellt, qui les tixe
a
leurs places,
&
qui fait que.
quoiqu'adhérentes les unes aux autres, elles peuvent
pour~
tan! f. mouvoir les unes iur les autres Cons la moill–
dre difficulté"
Voyez
TlSSU CELLULAIRE
011
GN.AtS-
SEUX _
_ '
Le corps de
l'homme
fe diviCe en plufieurs parties
principales, qui font la
t~[e,
le tronc
&
les oXlrémités:
ces deroieres font, les unes fupérieures, ce fOn! les bras;
les autres inférieures, <jui fOn! formées des cuim"s
&
de,
jambes _ Chacune de ces parties fe divife encore en plu–
licues autres régions_
On diClingue dans
la
t~[e
deux régions principales :
l'une couvcrce de poifs , on la nomme
parti~
,h(vdfte;
I-'au[re eo
ccl
dépouillée pour la plus grande partie, c'e1!
la face _
Voyez
Ti TE_
La
t~te
eCl unie
a
la poitrine par le moyen du
<011_
Voyez
Cou _ Le tronc (e divife en ,horax OU poirrine.
{j¡.
bas-veoire ou abdomen _ Le devallt de la poi[ri"e ,e–
tiem Je nom de
thornx;
le derriere s'appelle le
dos
_e'dl
du hlut
&
des c8tés de cOlle rc!gion, que forten! les
exrrémités fupérieures _
L~
bas-ventre a comme la poitrine une face en de–
vant
&
l'autre en árriere ; la prct'riiere re p'lrtage cp trois
régions: la premiere eCl au milieu , elle ell marquée par
le nombril,
&
de la elle a pris le 110m de
.-é{iun
ombi–
liral.;
celle qui eCl .u-derrlls ,
&
qui va jufqu'au bas de
la ?oiltine, fe nomme
rlgion épigajlri'l'if ;
la rroiliellle
q~li
s'étend au-delfous,
&
gagoe JuCqu'aux p arties gé–
mtales de l'un
&
de l'aUlre fexe, a reru le nom de
ré–
<~ion
hypogaflri'l'I<
_C hacune de ces rég.ons fe divife en–
core en trois mures; favoir, celle du mili"u
&
les deuI
latéralcs; le milieu de la région épi¡¡aflrique fe nomine
Ipigal/re;
les cét6s fom les "
hypoe~olldreJ"
Voyez
ERl-
GASTRE
&
!dYPOCHONDIlES _
"
L es có[és de
I~
régiol1 du nombril
s'appell~m
les
10m–
b,,;
le m.lieu a copfervé le nQm de
rlgiqn ombilic.l.. _
La derniere des r¿gions américures du vcntre fe par–
tage eo haute
&
barre; le milicu de la premicre en
I'by–
'pogajlre;
les parties I.térales Com les
íl<J
ou les
flanCJ:
la partie barre répond au
pe.itballn, fon qlilicQ
crl
le
f~,?ill f~s
clltés fou! les
aina "
L~