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106

ROM

tables , tes meu'trlen furent appello!s

jic..r';,

du mot

Jica

qoi

ti~oifioit

une petile

o!p~"

r"courbo!e que I'on eachoil

(oos fa roh<!. C eu" "fpece de poign. rd .:'toi! déf"odue,

.&

l'on dtDonlioit aUI [riumvirs ceuI que l'on en trou·

yoit f.ifis,

a

m oiOl que eet inllroment ne fat néeelfaire

su mo!tier de celui qui 1" portoit, par "xemple li clo!toit

uo euilioi.r qui "Ot fur lui uo aOUleau. ·

StÚvaot eette loi

Cor,uli.. ,

ti 1" mmr!,ier ¡froir o!lept

ea digni,,!, on I/eliloit feulem"nt; ti e'o!toit une perl-;'n–

ne de moren élat, on la condamnoit .; perdre la lere ;

006n, fi e 4!toit uo

efclav~,

00 te crucifioi" ou bien on

¡'upofoit SUl!

b~tes

fauvages.

.

.

Dans la foil., il parut iajulle que le commun du

peup)e f/lr puni plus rigou,eufemenr que les pedb nn<s

ilevt!cs en dignil6; c'elr pourquoi il fut rá folu que la ·

peine de mOr! feroit go!nc!rale pour toures les perfonn..

qui fe reodroieor cooJ"lbles d" m"ortre;

/l(

quoique Cor–

nelios Sylla i¡'ait pomt ert! llaureur de tous les ehange

mens que

fia

loi éprollva, no!anmoios roures les nou–

veHes difpofitioo. ql1e Ion

V

aj.,ata

~n

divors tcms ru–

rent confondues

u 'ce

la loi

Curwelia, de

fi~arjl/.

'

01\

tenoit i>pur fujers aux rigucurs de la loi

C. rlt<–

Ji.,

d~

jiCl,ril.(,

non

Cculcment

reux qui

avoienr

cffe8i–

.emeot tué qudqu'un,

m.is

aum edui qui,

3

delfein

de luce,

sl~toit

promene! a-\'cc un dard

1

ou qui 3voit

prtparé du p,?ifoo, qui. en. avoi., eu

0 0

veodu . 11 en

4!to:t de 11}éme de .celul qUI a,VOIt portt faux

,émoi~n"ge eonrre

qu~lquluu,

.ou

(j

~o

magirhat .volt

re~d

de

)'argeor pour une aff.ure c,plI,le .

Les fco.tureanCultcs mirenr aum au oombre de; meur–

IrielS e'In qui

~uroicot

I!hiltr.é quelqu'un, foil par ef¡ril

de

déb.uche, OQ pour en fatre Ira fi

e ,

ou qui .urOlent

dreonds leurs enfalls,

~

moins que ce ne fu(Ieor des

Juifs, eolin ,ous ecu. qui auroie-ot fair des raeritices

f=ontraires

i

)'humanité .

.

. On exceproir feulemeot de la loi

e.m.!i"

ceUl qui

tuoient uo (ransfuJjc

t

ou quelqu'uo qui cornmtttoit \110-

¡ene~ ;

&

(jagul:erel71ent (Zdui qui attemoit

~

l'honneur

~'uoe

femme.

Les atlcienoes lois des Fr.nes ",iteol du meurtr<

qui <'roir vn erime frtquenr ehe-z. le. peuplcs ba,bues

~

Les capirulaires dt'cndcllt 10Ut

hOl1lic;tI_

commis por

vengeance , a

v3~ice,

ou

a

dellcin de voler.

JI

en

di, que

les allteurs f" rOll! punis par les juges du mandemeor du

roi,

&

que perfonue ne fer:¡ l:ondamné

ii

mOr! que fui,

vaot

13

loi.

'

Celui qui avoit lué un homme pour lIne cauCe lt!gere

OU

Cans caule, éloir e""oyé en exil pour auraol de rcms

qu'il

pl.iI

"ir au roi.

JI

ea di! dans un aUlre eodroit des

clpitulaires, que celui qui .voil fail mourir quelqu'uo

par le fer, tlOit aoupable

d'

h.mi"

d~,

&

mériIOi!l. morro

rnais le

c"~pable

avo;! la faeuhé de Cer racheler, "n pa:

¡yaDl aux parens du del unr une eompo(jt!on appell<!"

."Nir–

Xild'fl,

qui ét"i! propremeo' I'e!limalion du

domma~e

cauCé par la mort dll detilll'; 00 donnoit ordinairement

une e<rraine qU'OIilé de oélail, les biens du meunrier

n'étuieOl

p~'

eOlltifi¡ué•.

Pour cunu"itre fi ,'aceuCé é,oit eoupable de

l'ho...

i–

&;á~

qu'un lui imputtlit, un :\voit alors

reCOurs 3\11

dif–

féreme, épreuvt:S appellées

pllrgaú. ,.

vu/~

..;r.,

doot l'u–

fage conllnua enedre pendanr plllfi<urs fieeles.

Suivanr les établillem<ns de

S.

L ouis, qU3nd

lIO

hom–

pre, eo· 'fe"1¡3ltant , el1 tuoit un aUlre qlli Pavoit blefft

3úparavallt,

iI

n'éloit pas

condamné

a

tnort;

mais

fi

un

des parens de

l'hom,,;dé

,ffolroir que le dtfunl I'avoit

chargé de vcnlle<

la

mar!, on ordoonoir le duel eOlre

Its partid,

&

·Ie

v.incu éroir peodu .

On tron ve encqre , daos les anciennes ordonnances,

plutieurs diCpo(jtioos affe1. lingulie«s par rapport • I'ho-

1Hi~ide .

:

Par

ex~n)ple,

a

Abbeville, fuivanr la charle de com–

'mune donnée

a

celle ville par le ro; Jean en

'3fO,

ti

un bourgc:ois en

luoie UI1

autre

par

hnfard

Ol1

p'ar ¡ni–

mitié,

la

maifon

devoit

~tre

aba[[ue;

fi

ón pouvuir I'ar–

téter, les bo'ur)(eois lui faifuienr fon prnees; s'it s'écha–

POil,

&

qu'au bout d'un al1 il implorar la mirérieorde

<les o!cbevins, it davoir "d'abord reeollr;r

i1

eelle des

P'–

reos; s'H ne "les

ttouvoit

P,tS,

aprc~ s'~tre

livré

.3

la mi–

férieorde des léhevins, il pouvoil rev!!oir dans 13 ville,

'&

li

Ces

ennemis l'atlaquoienr, ils fe reodoien coupa-

bIes

d'h. micidi:.

·

'

, D . ns d<s lemes de Guy, comte de N evers, de l'an–

lIt!e

d .3',

conlirlllées én

13f6

par Chades,

ré~enr

du

ioyaumlo,' iI e!l dil que 1'00 p.)urr. arréter les

bour~

gt!Ois de N evers accur6s

d'ho"ú<id_ ,

10rCqu'¡¡ fe prtCen–

tera quelqu'un qui s'eh¡';3.Aera 3 prouver qu'i1s l'onr com·

In)s,

od

qu'ils aoront

4!tt

pris Cur le rait,

&

que }'o·o

,ourn les tirer hors de

Je~lr jurifdil}i~D.

ROM

Dan$ des leUres que le m¿m, p';nce dono

I

¡',nnée

Cuivame , en

fu\lcllr

d~s

h.lbiran ... dlt!

911c:fo::a.n.:he

en

p~ rigord, il

et~

di! que I<!s b·eo d'..n

ho...icitl,

COlld¡ mlu!

i

¡nor( daos eCHe viHe

l'

apparteuo;ent au roi, les dc.ues

du coodamoé pro!alablemem paytes .

Peronne, fOlVl m In

eh.ne

de commun" d

on~c

i

celte ville

~r

Philippe- AuguUe,

&

e .nnrmie p¡r C har–

les

¡¡.

en

1368 ,

eclui qui tuoir dlns le chdleQu

00

dans

la b.nlieue de Peronue un homm. de la COlnffiuoe de

ce licu ,

~toi(

puni

de:

mon, -3 moins

qu'iI

ne

ff!

rifu–

gi:ir dans une églile ·

(11

ma'f'n 4!lllil d4!truite,

&

lb

b;eos con6fquts. 5'i! s'o!ch.ppoit,

iI

no pouvoi, revenir

d

ns

le

tc:(rit

¡re

de la comrllune qu'aprcs s'l:trc;: accon\–

modt avee les pareos,

&

en payam

¡¡

la

commuoe une

.mende de dix livres.

L.

m~me

ehufe ,'oblervO'I,um

a

eet t!gard dans plu lieu' s autres Iicol _ QUllud

l'.ecu~

de mc.urtrc oc

pou,voit

l:trc convaincu, il dcvoit

r~

pur–

ger par fermenr devam les échcvin• .

L. chal

te

de commune de T uurnay, qlll

ea

de

l'on–

néc Q70, pone que

r.

Ull

bour.~eois

ou hahltant de Tour.

oay hlelfe

oU

lue un érrangl!r qui ·l'a 'lla'lUC!, il l1e fer.

pOlOt puni

&

que fe, b;ens oe feroO! poiOl eOlltifqul s ;

par e. que les bieos d'un tlran)l" qui, en fe d6'codaot,

auro·t tué un

bour~e,i,

00 un h.bitaOl de Tournay , oe

feroienl pas cOlllifqué.; que Ics bourgeoi.

&

habitao. de

Tournay qui, eo

f~

dtraodllm, auronr I:\lcClé ou lué un

étranger

qui les allra auaql1és , ponuont,

aprc\

,'~rre

:u:eommodts ave!! la partíe, oblcoir du r i de. let–

Ires de grace,

&

·2rre r¿labli. daos I'habilation de celle

vill•.

Suivaor I'ufage prifclIl, IOut homme qul eo tue nn

3utre,

m~ri(e

la

m:lr[;

le

crima

en

plus

ou moins

g r3-

VI! ,

f¡,lon les I!irconllaoees: I'••f lmnar préméditd

en

de

tous les

ho",ie;:lal

le plus eri.O!, aum

n

'aeeorde-t-oo

point de lettres

d~

grace • ceux qui en foot autcurs eo

compliees,

Védit d'Henri

11.

dll mols de Juill<l IH7 p,ononce

en

ce

C3$: la peine

de

I"Aort fur la rout:,

f.",:;

que: cene

peine pullfe étre commu.!e; ce qlli

ell

eonlirm~

p3r

1'0'–

doooanee de Blois,

"rt. <x <j v .

qui défend d'aC!eorder

pour ce

crime

aUCllnes

len

res

de

graCt' .

Lt4rtie/~

fuivaut

coneernnnt

c..euX qu

i

fe lquent poor

tuc:r

l'

b:utre

&

oUtrager,

VeUt

que la

reule

maohinatinn

&

atleota,

Colr

puni de mOr!, eoeore que I'effe, o'edt

pas fui"i .

Ce, Ictrrcs de remiffion s'accordent

p Ol1F

le,

homüi–

dU

involontaires

~

ou qui fom comm;s dolllS 1:\

néceffitt!

d' uoe légÍlimc défenfe de la vie.

V oyez.

I'ord."".." ••

de

1670 ,

tit o

xvi.

arl.

ji.

&

j7.

l •

L'bom;cif¡'

volontaire

de

COi-T)lt!me

éroit

3utrcfois: 3U–

lorift che.. quelques narions,

quoi~ue

d'.illeurs

.ffe1.

po–

Hcées; c't!roi, la eoOtume dans ,'de de Céu . que les

vieillards eadues Ce donn.ffem l. morr .

E, :\

M orCeiHe,

du rems de Valore-M3xime, on gardoi, publiquement

uo breuvage empoifoooé qlle l'on doonoit

~

cr ux qui

ayam expoCt

3U

ftn>! tes raiCons qu'i!. avnient de s'Óler

la vie, en avoieot ODtenu 13 permjffil)n.

Le

fén:u

eXd~

minait lenrs

raifcm~

avec

un

certaln

tempér:unenc, qui

n'tltoit ni favorable

:1

une pamon lémtraric de m:>urir,

ni contrarie :\ un defir

l~g1timc

de la more,

loit

qn'on

vouldt

Ce

délivrcr des perCécutioos

&

de la

lOan

v. ili:

formne, ou quloo ne vouldt po. oourir

I~

rifque d'erre

.baodonn!! de fon booheur; mais ces prmcipc;

eootr~i­

res

a

l. f.ioc raiCou

&

~

la religioo ne poovoieur con–

venir

a

la purer\! de oos mreurs: 3Um p3rtni no"s

I'ho–

micid,

de foi-mt!mc: en puní; on fait le proccs- au C.l–

davre de celui qui s'efl donné 13 m" " . Cclte procédurc

él il abfolumenr incnnuue BUI ROln1io.; ils o'ltmgi–

nOlenr pas que 1'00 ddl faire fubir une peine

1

quelq'un

qui o'ctilloit plus,

&

i

uo c.davre qui o'. point de

fendmcnt:

mals

parmi nons:, ces exécl1tions fe

fonl

pour

I'clelOple,

&

pour infpirer aux vivans de '·horreur de

ces fortes

d'hom;áán .

f/oy.z.

ASSASS'NAT,

COM–

BAT ." CHAMP-CLOS, DUEL, MliURTRE, PARRI '

CIDE.

(A)

HOMILE'TIQUES,

(Droit "ntur. )

On

di–

Ilingue de ce nom les vertuS rel>t; ves 3U eommerce

de la vie; Ariflore dit que ces fortes de verlu. Oot

Jicu, .,

"",,,;c

~f"),}./r

••

l .,..

""f-v.

Etb;~.

Nic:oDlach.

lib.

IV.

cap_

X II.

Je les détiois en général a'·ee

l'~ v~que

de Pererbo–

rOllgh, certaioes difpo(jtioo<

a

prariquer uoe forte de

jull;ce qlli fair du bien

:1

autrui, p" un uCage de ligne.

arbi"ai~es,

cooven1ble

a

ce

que demande le bien

cornmun,

L es fignes arbitraires que oous entendons ici, foot

non-foulelOenr la parole qui ea le princip3l,

m.is

eu–

epre les genes du l:orp' , la eomenaoce

/le

IQIIS

le~

¡nou-