200
H 01
HOHENSTEI!'<,
(Glog.')
eomt.!
d'AlIema~ne
dans la Thuringc,
nux
fromieres de la priocipal1lé d'A–
nhalt.
(D .
J.)
H O H E NZOL LE RN,
( G/og .)
eomté de I'em–
pire d'AlIemagnc, lirué en Suabe entre le Danube
&
le
Neeker. pres du duché de Wineml)erg.
11
ell porfedé
par des rlJuverains
q~i
ont le.i rines de princes
d~
I'empire.
H O H
L
FE
L
D,
(G/og.)
petite ville d'
AllelJ1'~l1e
en Franeonie, dan
s
\'óveehé de B.mberg fur le Wi–
fend.
HOILDE
'SA/NTE,
VIIIg.
SAINTE-HOUD,
( Hi/l. ael.)
abbaye de filies, ordre de C iteaux, de la
filiarion de Clairvaux, au duché de Bar, dineeCe de
Toul, fondée au xiij. lieele. Elle en deux Iielles au N.
O.
de Bar-Ie-Due.
H 01 R
IN,
f.
m.
(Marin•. )
quelques-uns preonent
aum
hoiri"
pour
bu,,'-. Voyez
O
R
t
N.
(Z)
H
ü
I
R rE,
f. f.
(G'am.
f5
Ju,iJim,d.)
Cuceemon,
hérédité. C'en une
ho;ri. ,
ou Cueeemon Jaeeme, abao–
donnée D onner en 3,vnnL:ement
d'hoirie,
c'cfi avancer
a
un cllfant
a
condicion
ql1e
dans le
partage
apres
la
mort il tiendra comp,e de I'avanee
a
fes eohéritiers.
H 01 R S,
r.
m.
(J"ri(orud.)
du latín
oriri;
íi.mtceUK qui Com irfus de quelqu'un , tels que les enfans
&
petits-enfuns, c'en pourquoi
011
dit <juelquefois
1"
huirs
.i<
fa ,hair.
H .ir de 'fu'''Otúl/"
d.nsla eoutume de la Rue d'ln–
dre loeale de eelle de BlaiCois" lignifie la tille qui en
hI,itier..
(A)
H u IT LA LOT L ,
r.
m.
CHifl. nat.)
nom qu'on
dOtltle en Aménque
i
un oiCeau dee,it par N ierefn–
berg ,
&
qu'il nomrne
avis longa.
Jl
en fort long,
~
eourt avee une rap.dité lingulbe. Soo bec en aum
tres-long , il en noir par-de(!us
&
gris en-delI'ous; fa
qUl!ue
di
verte
~
&
el1 éclatao(e
COlnme
celle
dll paoo;
fon eorps el1 d'un jauoe e1air,
&
pros de
la
qucue
il
devi~nt
brun; le . hant des a,krotls eíl noir moueheté de
blauc; il oe s'éleve point
fon
hal1t en volant, mais
i1
com, d'"ne vlt<rfe ioeroyable.
Voyez
Ray,
Ornitbologie .
H O
K
C HU,
r.
m.
(Dilu.)
efpece de Iiqueur'fer–
mentée, Cemblable
¡¡
de la biere forte, que les S,hinois
font avec le froment: elle en d'un brun foneé
&
d'nn
g.out allez agréable . Les mémes pe"ples font eneore
uf~,e
d'une autre Iiqueur appellée
chamch,,;
on dir qu'el–
le s'obtiem par la di(lillatÍotl du ris fermenté, ce qui an–
nonee une liqueur fpiritUeuCe, qui en pent-étre la mt!me
que eelle qu'on eonn01t dans l'
1
ndon.n
&
eo Europe
f011s le nom de
rack
ou
d'",ack;
cependant quel'lues vo–
yageur< en parlent eomme d'une crpeee de vin,
&
di–
fcm qu'il
dI
d'llll
¡aune clair
Oil
légercmcnc
rougeatre.
On dit qne les Tarrares, établis a la Chine depuis la
eonq>Jéte, Cavent tirer une liqueur CpiritueuCe de la ehair
du
lllnu ton,
m:lis
00
oc nous apprend poi(1t la manie–
re dont on I'obtieot.
HOKEL-DAY, HOCK-DAY,
ou
HOCK–
lt
U E
S
D
A
Y,
f.
m.
(Hifi.
m.d.)
le Ceeond mardi
apres la
femaine de Paques,
jour OU I'on
célebroit
3U–
~rcfois
en i\ngletecre une féte en mémoire de l'expul–
fion des nanois' hors de ce royaume.
fI
O LA,
inurjetliun.
Cette voix appelle,
hola
quel–
qu'un. Elle fuCpend une aélion . Apre5 l' AgéGlas ,
hi–
las'
apres l' AHila .
hola!
HO LB E C
K,
(G/og.)
ville
&
port de Daoemarek,
dans )',Ie oe Séeland.
H O L DE
R
N E S
~,
(Glog.)
perit eanton d' An–
gleterre, daos la partie oriental. de I'Yorekshire, avee
titre d. eOI)1té; il a la figure d'un triangle irrégulier;
fa poiote la plus méridionale, emre I'entrée de I'Hurn–
!>cr
&
la 'ller du nord, s'appelle
Spu"hu.d, (D.
J.)
H O L E
e
A,
(Glog.)
royaume d'Afrique dans la
na,!te Ethiopíe, borné au eoueham par le Nil, au nord
par le royauzne d' .:\mhara
J
a
l'orient par la riviere de
Queea ,
&
au mid. yar Xaoa .
H
O
L E-G
A
S
S,
(G/og.)
c'en-a-dire le
ehemin
~reri",
Ii
e
u de Suilfe daqs le eanton de Sehwitz, pres
du bourg de Kufnaeht¡ e'efl dan$ cet endroit mémo–
rabie pour la nation
fuilr~,
que Guillaume 1'el1 tua d'un
eoup de tléche le gouverneur, que I'cmpereur Albert
d' Autriehe avoit dans le pays,
&
qui, par Ca tyrannie,
donna lieu
~
la nailI'anee de
la
republiquG; en mémoire
de cet événement, ot:J a bati dans
¡:~
lieu !lne ehapelle
o~
on lit eeue inreriF!IOn :
BrlltlJI
enJ!
nobis,
1lro
Guille/mus
in
ar11"
,
AffirtoT
patrid,
pindex,
IIlt~rtl'~e
tyrall,!Hm .
~D,· :n
.
ROL
*
H O LE R,
r.
m.
(Oo,",,,,r« .)
pelite monnoie
d' {\ lIemagne d'un prix fon b.s . c'en une erpece de de–
oier; eHe en
fi
minc~,
que pOllr ponvoir la
pr.:ndre
cornmod¿mem,
011
I'a faite nn peu
concave
;
ce qui la
faie
refrembler
3.
une
téLC
du
clOll .
HO LESCHAU, (
G/og. )
ville d' Allemagoe en Mo–
ravie , prcs de la Morave.
HOLLAND,
(Glog.)
perite ...jHe de ·PrulI'e
d.nsle
H oekerland, a
f
lieues S. E. d'Elbing; on la nom–
moi, anciennemem
Wefd~;
elle appartiem au roí de
PrulI'e .
{D.
'J.)
.
HOLL'\NDE (CO'ITÉ
DE),
G/ogr.
la
plus eon–
lidérable des fept Provinees-U nÍts.
Le nom de
Hol-Iand
veut dire
P"ys er",x;
Coit quo
par ·Ie mOl de
&reflX
on air entendu un
¡ays bos
&'
.,.–
fonc/ ,
foit qu'on alt voulu dire un
paVJ dOJrt
la
lerrt:
ftmbJe creu{lc
intlriueremcnt,
les deux feos convien–
nem égalemem: eependant le nom de
Hol/ rnd
ne fe
trOuve
point
ufité avant
le
miliel1
de l'on1.ieme
(jede.
. L'.ncienne
HuI/ande
propre étoit bornée au nord par
1< vieuJ( canal du Rhio,
&
c'en ce qu'on. peut appeller
la
vr"ie H./land.:
du tems des Romains , elle f.irbit
parrie de la Gaule Belgique; Ces peuple, étoiem les
e
a–
ninlíates,
peuples qlle res anciens plac;oiem
d.nsla flar–
tie m.\ritime
&
oeeidentale de 1'lIe des B.taves .
Cette 11e s'élendoit jufqu'aupres de Gortrnydenberg:
tant ce qui étoit au nord du vieux canal du Rhin ( ¡'ap–
pelle ain6 le canal qui parfe
a
Leyden)
&
qui avoit Con
embouehure a Catwyck) s'appelloit
la Frif.,
&
étoit
polI'édé par les MarCariens (peuple dont le Keunemer–
laud eonCerve en partie le pays
&
le nom) ,
&
par le.
FriCons qui oecupoiem portion du Rhiuland, l'Amflel–
laud, le Golyland, le Waterland,
&
tout ce qui efl
préCentemem de la Wellfrife. Totu ce P'Y' , auili-bien
que la véritable Frile d'aujourd'hui,
&
m~me
le pay'
d'UtrecOI ,s'appelloit eneore
F"ife
dans I'onzieme riecle.
Les R omains firent des tentatives inlltiles pour dom–
pter les Frifons qui demeueerem indépendans,
&
re~u
rent la foi ehrétienne fous le regne de Charlemagne_
Les D anois, eonnus alors Cous le oom de
Nurmands
,ou
Nordalb;'lgims,
Ce
rendirem maltres de la FriC.
,juCqu'a I'an
900 :
mais du rems de Charles le !>imple.
les FriCons Ceeouerem le joug de ceS barbares;
&
ce me–
me Charles donna le titre de
eomte de Frif.
a Thierry_
Vo¡¡a le feigneu'r que 1'0n tieut pour avoie été le pre–
mier comte de
H ol/ande.
II s'établit
a v
laeraing 011
Flarding. bourdage au-derfollS de Roterdam, qui ¿tait
autrefois UDe ville eapitale du pays. Ce fut la que eom–
mcn~a
le marquifat de Flarding ou Fladening, qui e!l:
l'ancien oo'n de la ',éJÍtab le
Hol/andc.
En effet, .Her–
manus C omraélus, moine bénédiélio, qui écrivoit I'an
1066,
la nomme
r1adireing
¡,
&
ne fe fert pas une feule
fois du
mOl
Holland•.
Ce que nous appellons aujourd'hui la
Nord-Hol/and.,
habitée alo" par les Frifons, demenra dans l'inMpen–
dance juCqu'en
13'3,
que Jean de Baviere, eomte de
H ol/ande,
pei, leur capitale
&
la ruina.
Ce
pays ayant
depuis fail partie du eomté de
Ho/l"nde,
on I'áppella
N ord-Hol/an:le,
qu 1ique dans les aaes publies le nom
de
WeJlfrife
fe roir. conCerv': juCqu'a ce jour.
Avant que ce P'ys fUt Coumis au. e"mtes de
Hol/"n–
de,
il
étoit
gOl1verné
p:lr
divers feigneurs particuliers,
qui
n'avoien! de fupériorité les uns fur les antres, que eelle
que lelus forces, leur génie, ou lenrs alliat¡ces pou–
voient leur donner. ' Ai1ui
le
eomté de
Hol/a"d.
méri–
dional
&
feptentrional s'ell formé peu :\ peu fur les rui–
nes dl plulieurs Ceigoeurs partieuliers, cOtUme tous les
'utres grand¡ érars de l'Europe.
La fueeeilion des eomtes de
Hol/and.
a fubfiné jufqu'i
Philippe pere de Charles
V.
qni lairfa ce comté :\ Phi–
lippe
Ir.
Foi d'eCpagne : on Cait de quelle maoiere ce
mongrque
le
perdit, de méme que les :lUtres
états
dont fe
forma la républiq ue des Provinees-U oies.
Les premiers eomtes de
Ho/lande
faiCoient leur eapi–
rale de Vlaerding) hquelle ayam été ruinée vers I'an
!lOO,
par le débordement de la MeuCe, les cOlntes s'é–
tablirent a 'Geavefande ,
&
finalemem a la Haie: ce dé-
tail fuffit !'our I'ancienne
'¡Iol/a"d.
.
.
L a
Hol/and.
moderne Ce diviCe, comme aurrefoí"
en
Hol/""d.
feptentrionale , ou Wellfrj[c,
&
en
Holla1td,
méridionale, on
Zuyde-Hol/a"dc;
mais les limites en
Com différemes. Aujourd'hlli I'on prend la
¡-lol/"nd.
Ce–
preotrionale :\ I'Ye: ce petit golfe, ql1i
ea
Ul1e exa in–
élion du ZuyderCée, Cépare la
Hollanl.
métidionale de la
W enfrife. Ce qui el1 au midi en la
H ol/"nd.
propre–
ment dite; ce qui en au nord
efl
la WeflfriCe, ou la
N
ord-Hol/allde:
&
les deux en[cmble
ne
font qu 'nn,;
provinee , dont les états 'prennem la qualité
d'
états
d'Hol/ande
&
de. W l'frife :
L'a[-