Roe
Le
ho.
mUllrio fe jou.
a
de¡¡, ou trois perlonnes;
d!lns le premier
C:lS
t
On
donne
quilll.e
cartes
a
chacun ;
&
dans le fecond, doo'L". L e jeu el! compofé de t')u–
tes les petites.
Le roi leve la dame,
&
~inti
des . utres, (uiv.m I'or-
dre oamrel
&
ordioaire des C,arles.
.
Ce je" el! uoe éfpcce d'ambigu, puifqu'il
dI:
m~lé
du piquet, du berbo,
~
de 1;' féql\ence .
00
I'appelle
ainli, parce (¡u'il y
a
ti x caHes qui' font
hoc.
Les privilegcs
d~s
cartes qui font
ho.,
elt qu'elles
Com alrOrées
ii
ceh,i qui les joue,
&
qu'jl pe"t s'en fer–
yir pour telles cartes que bon lui femble.
Le~
hu"
font les quatre rois , la dame de pique
&
le
valer de carreau ; chacune de ces qrtes vaut un jetton
a
celni qui la jette:
A pres avoir reglé le tems qu.e 1'00 yeut jouer, mis
trois jettons au jea I'un pour le point, le fecond ponr
la féquel1!=e,
&
I',utre pour le p-icon,. on 'Voit
ii
qoi
fera;
&
celui qni doit
f~ire,
.y,ot
m~lé
&
fait couper
a
ra ganche, dHlribnc 1e
nombre
de carees que
110\IS
2vons
<lit
ci-devant. Le Rren¡ier !'ommence par aecufer
le polot', ou
~
dire, ;,
p"rr.,
s'iI voit qu'il elt
pe.it, 00
a
renvier s'jl
c(\
haut ; s'il palre
&
que
les
autres rell–
vient, en
dil311t
Jcux, troi,s,
OU
'll!atre
ftll
point,
iI
Y
peur
rcv~el1ir.
On ne peot renvier fur celui qui rcovic
que vingt jettons
aU-den\lS,
&
ainl1 de
CCltX
qui fuivcnc
en
mOQt31lt tOnjollrs
de
vingt. L'on
pent
cepcndnnt con–
venir
de molOS;
&
.celni
qni ga¿,lle le
pointl,
le
leve
avee tóllS fes
r~n~ís,
fans que les
d~"x
foiellt obligés de
1ui ríen donner:
Cela fu;l, on secufe la féql1e" ce, ou bien 1'011 dit
Pa.UfPOli':
y
"~ve)1ir,
Ci
0 1'1
le
jl1~e
a
propos,
au
C3S
que
ies autre'S renVlent de
lellr
Céqut'tlcc,
&
pour·lors
le
pre–
mier qlli a p.lré pel1t en
~rre.
Quand il n'y a poinr de renvi,
&
que le jeu en fim–
pl,e, celui qui gagne de
hl
féqllenee, ti. e IIn ¡euon de
c'~
•.
que joueu, pour chaque léquenee limpie qn'¡¡ a on
m:lIn .
.
~a
premierc qui
vaut,
fa~r
valoir
a
celui
qni I'a tou–
tes
les
moindres
qlli reroit!tlt
encnrc
dane; fa main . Si
0 11
palfoi, du point de la f¿qncncc
&
du tricon,
&
qne par
oOllféquctlt 011
ne tirat
dcn,
on doublc l'enjcll
O\.1r
le
eoup fui<vant;
&
celui qUI gagne, gagne double, quoi–
qul' Con jeu fi)it limpie,
13<
tire outre cela un jeito" de
chaque jO'leur .
L orCqu·"n
a
Céquencc 00 tierce, quoique le jen fi,it
{,Illplc, on en paye denx
a
ce'ni qui gagoe,
&
.utom
iI
éelu.i qui.gagne une féQuellee limpie avec une Céqnence
tie
q1l3tTC
can-es,-c"el1-a-dire une
quattieme
de
quelque
i':arr~
qne ce ptlille etre jufqu'au valer. Si le jeu efl dou–
ble, on en paye chacntl
quatrc; 011 dOl1ne
rro:s
jeuol1s
p'0ur la qllatrieme de roi, qlloique le jeu 10it
fimpl~,
-&
tix Quand il ell dOllble .
•
L orrql1e le jeu efl r.mple , eehli qui gagn. le trieon
tire
deu'X
jetton~
de chaqnc jOllerrr;
&
quatre, lorfqll'iI
el!
dOl\~lc.
On en pJye quure pour trois rois lorlque
le ,eu e(\ limpIe,
&
aurant poor quatre dames, quatre
\ale.s ,
&c.
&
1'00 donole 10rCque le jeu el1 double ;
.qna"e ro;s au jeu limpie en valem huit,
&
fei'Le
~
jeu
double .
11
ell pertnis de renvie,
~u
tr:eon,
3
la féquence
&
au poin!. Ceci peut Cnffir.
11
I'égard des retributions
'dl1es au POillt, féquenee
&
trieon,
&
des avantages des
calles qni. font
ho( .
Palrons
maimen.ntiI
la maniere de
'joller les earres .
\
Ainti fuppoCé que le premier ait daos
Ca
main un,
deux,
trois,
quatre ,
&
de
meme
des autres canes ,
.'luoiqu'elle, ne roient poinr de la
m~ me
couleur,
<le
que les 3utres n'aycnt
pas
de
qlloi
lneure
au-deffils
de
]a
carte
uu
il
!)'arrete,
la
dt!rniere
C3rtC
qll'i1
~
jeuée lui
elt
h.c ,
&
Lui vaut un jetton de eh.que j nueur ;
&
il
recomenence elliu;te pa, fes plus balres, paree qu'iI y a
plus d'efpérances de reotrer par le; plus hames.
S i,
pár~exemple,
il
jone l'as.,
iI
dira
fin;
&
s'il
n'a
pas le deux, il di"
fans dmx;
&
celui qui le fuit
&
qui aura un deux, le jettera
&
dira
á~ux,
troÍl., t'flla–
tr~,
&
aína
des autres , ju[ql1'a ce
qll'il
manque
de
la
caree
(hivame qu'iI
dira, par
exemple,
Jcpt fá,n
ht4it ,
&
lprfque les .utres joueurs n'ollt pas la earte qui man–
que
a
celuí
qui
joue,
la derniere carte qu'il a
Jereée
lui
en
hQ',
&
lui vaut un jetton de chaque joueur .
11
en
,ell de;:
meme
de tollte:i
les aurrCs cartes ,
comme
de eel–
les dollt e n vicm de parler;
&
lor;que le joueur fui–
yant,
celui,
par
exelnple,
quarrc
fans
cinq, a \ln
hoc,
~I
peut l?employer pOllr ce cinq qui lu; manque,
&
alo"
11
reeol~m~nee
a jouer par telle carte qui elt plus avau–
'tageufe
~
fon
Jetl,
&'
iI
g3~ne
un j¡a:·tton
de
chaque
jouetlr
pour le
hoc
qu'il a jetté _
•
,
.
'.,
..
Boe
JI
faut autant qll'on le peut
í~
dé,"ir. de fes C<\rtes
iI
Cl'
jeu , puifqu'on paye deux je.tons pour chaque earte
qlli rdi:;: en ln..lin,
de)lIj~
dix ,u1qu'a
doul.e,
&
un pour
ehaque earte au-dc(fl\ls de dix .
Si ccpendant
iI
n'en relloit
qu'une,
on payeroit
(jI
jet.toos. pour cclte feole earte,
&.
quatre pour
~ellx.
Cc-
1111 qUl
;¡
carte~
blal}ches, c'ell·3·dlrc,
n"~
pOInr
de 6-
g,)rCS
d~ns
fon ieu, g'gne pour cela dix letrons de eha–
quc
jouenr;
m'lis
{j
den>: des jouellrs
aVQient canes
blan–
ches,
le troifieme ne
payeroi.t
rien ni
3.
I'un ni
a
I'nutre.
Celui qui par n¡égarde en jetrant UII quatre par exem–
pie,
djroit
quatre
¡""J
eillq,
quoiqu'il e'nr
le
cinq,
per–
dro~t
I'inq je[!ODS 'poqr chaque joueur s'ils le décou –
"rOlent.
Celui
ql1i
acclJ.remoins
de
p,oints
qu'il
n'en
a, ne
pellt plus reveQir;
&
~'iI
perd le poiot par-la, tant pis
pour lu;.
HO.éA011
HOCC .... , f.
m.
(J,U):.)
eomme
I'écrit
M. de
l;t
Mace , jeQ de h...ard fort még31,
&
tenu par
UD
banquicr
a
tons
venans
.
Ce jeu s'ex écurc au moyen d'uo grand tableau divifé
par
r~ies,
en 30 numeros qui fom gravés dans des
,!uar~
rts; fur )'no ou
plufi~t1rs
de ces
numc.rns, cclUl
q Ul
joue comre le banquier met la fomme qu'il veul ha–
zarde,; pou, déclder fon gain ou
r..
perte , on a un fae
conten~or
30 boules morquées lntériememem des mc!–
mes num¡:ros, que cenX qnl roO! gravés fm Jes quarrés
>In tablea\);
011
m<!le
&
o n fecoue ces boules dalls le
Cae aUlam qu'lI cfl poffi blc; cllfuite un de eeux des
Joneurs qui 001 ¡nis au jeu
(&
eent perConlles pour–
ro:enr y meltre en méme tems) tire une des bonlcs du
f.1C, l'otlvre, annonce
&
montre le numero; li ·ce\J.Ú
qui en pareil Cur le qllarré du tableau elt eouvert de
qllelque
Comme,
le banqllier efl obligé de payer vingt–
huir
fois ceUe
fOlnme,
de forte,
par
exemplc,
quc stH
y
a
un louis fur ce numero,
iI
en
paye
vingt-hllit; mais
I tour
ce qui efi
couché (hr les
alltres
numeros
l
eH pcrdu
pour
les
jouet1r~,
&
apparrient
:lU
banquicr ;
iI
a
d!ailleurs
pour
tui,
&
c'cn·H I'objet
imporlal1t, deux
de~
nume ...
ros
de prQfit
1
paree
qu'i1
a trente numerOS
fur lefquels
on mer indifféremmem,
&
iI
n'en paye que vingl-huil
a
ceux qlle le hazard fa vorife .
Ce jeu
(j
prodigiellfcmellt défavorable aux joueurs, qui
n'o nt
achaque
moment
que
vingr·hllit chanecs
conrre
trente, ca\lra tant de pentes
&
de defordre.,
a
R om< dan.
le deroier tiede, que le pape fut oblil\é de le prohiber
&
de charler 10llS les banqniers de fes
ér.at¡ . Les I<a–
lien;,
que
le
cardinal
Mazario
avoit
amenés
Qvec
tui en
Franee, obtinreot du R oi la permiffion de tcr¡:r
I~
jeu
de
hoca
3.
París,
&
en
conféqucnce
y
ruincrent q113U–
tiré de particu¡;.rs. Alors le Parlement févit contre les
banquiers ,
&
défendit ce jeu par des arretS tres-C¿ veres.
M . de la More ell parle daos foo
Traité
d.
police ,
011
il
produit dcnx de
ces arrt!ts; car
on nc viIU pas tout–
d'un~cotlp
a ..
bour d'extirper cene fripponnerie daos les
maiCons des partieulie,s; enfill elle
a
eedé Ca place
a
d'amres.
(D.
'J.)
HOCHBERG,
(Géog.)
pe,;t pays d'Allemagne au.
cerele
~e
Snabe dans le
Bri(~.w;
Emertingen eu en
le
tie\!
le
p,lu. eonlidérable, il appartiem au prinee dc.J3ade
D ourlaeh.
Lon~.
2f. 32.
lal,
48. 10.
(D. 'j.)
*
HOC HE." COC HE , f. f.
(Art. m¡f,ha>J. )
daos I'ut de b,ltir, ce Í<lnt de< entoilles qu
1 011
fait Cur
de petits momans de bois qll'OI1 fcelle dans les murs ,
pOllr
fcndre des liE{nes
ou
cordcaux,
a
rep3írer
&.
a
COIl–
aater Icor épailfeur .
Oo". fait des
rocher
ou
h.ch"
fur une tuille pou. eom–
pter les pains qu'oll prend
:i
créJit . .
e'el! par une
hoche
qui arre.. la corde druue arba–
lete, qu'on la bande: (m marque
dan~
les
anclicrs
la
befugne par des
h.cho.
En géntral
hoche
011
eoch.
d t
On eopeau en eoin qu'oll Cepare de la partk . ngulcu!e
d'un morceau de
bois,
pour
d6eermincr
ou dt::s longueurs,
ou des quamités, ou des épailreurs.
Vaya.
C o
e
H E __
H O CHE P) E' ,
r.
m.
(P.mconmri,. )
c'efl !'oifeau
qu'on jette feul apres le héron pOllr le faire monter.
H O CHE P OT,
f.
m .
(Clti/inc.)
moreeau de bCEUf
bach~ ,
&
c uit
dans
un por
cpuvert ,
avec
de,
JTlarrons,
des
navcts
&
autres:
ingrédiens .
'H
O CHE Q
U E U E,
r.
m.
'lJ0yez.
BE
R G E R
0-
NETTIL
H O
t:
H E
R,
Y.
aél.
(Grln".)
feeouer légcrement;
011
s'en fert dans la mefure des corps folides; on
¡'~(he
la mofure, añn que la chofe mefurée s'cmalre ,
&
que
la mefure en comienne davantagc. Ce mot
re
die
fllr–
tout pour
le
charbon .
011
dit aum,
hochcr
le' mords,
h.0cher
de la tetc .
'
1='l0CHE'l'!