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HIR

trcmemml Iiffes

¡

la coulrur en en

00

bn

he ,

00

J:lune,

OU grire,

00

bleultre

¡

on

I~

,roove os

le

f1ble ,

800

dans

I'dlomae des

hi,•• J, I1",

comme Pline

&

les 00-

cieo.

1'001

crú. Q ue!q

osrorslifies

~roienl q~e l~

1;'''''

.J'

hi,.

lId.lI

,

Conl une efp«e de plCl'rc leo col••-

IC:

d'a

tres :avec

plllS de

~Con

crO

tU

que ce COOl des

~Ies

coqoilles coonu'" Coos le oom

d'.pur.I". 1.

Hill peafe qo'elles fom de la meme 03tore que les

pierres qu'on nomme

~Ilfo,,;tu,

OU

"ap"lJláiIUI.,

&

que

ce

ne

fonl que des petiu fraKmens du p:úois d'un

'C–

foo oppellé

l. l. .., d"...

r.

Poor concilier ces

av'

dif–

fércns , il Ceroil pcut-i!tre plus limpie de dire que 1'00

" donné le oom de

pi."u .J'hi,."d.llu

i

des peOlCS

pierres de ditfércole .n.nue, m:lÍs qui fe reffembloieol

i

"ult rieur .

Oien

des geos prétcodenr que ces pierr",

iolinoécs dao I'a:il cOIre le globe

&

les p'lIpieres, I

dé bar.raffem des ordures qui

peu.em

y

~Ire

enuées,

&

les obllgem de Cortir .

On

nomme

~offi

pi",u d'bi,o"d./lu,

des perires

pierres de la groffeur d'une lcmille qlli fe rrouvem, dir

00,

d.os

1'<llom.e de quclqllcs Jetme

bi""

J.II"

¡

les

Ineieo, les nomm iem

laf iJu

,h.lrdo"ii ;

&

pum; piu–

jieurs verrus

cXlraordin!lueilo

on leur :nuiboe plreille·

mtnr la proprtété de faire lorrir des yeux les ordores

qui pe.lvenr y erre eotrée .

1.

Lémery croil que celte

pierre él.m alk>line ou c.lcaire, elle fe chorge des fé–

rpfités kre qui peuvtl1l erre daos les yellx

¡

que par-la

elle s'agite

&

s'amollit, en forte que le corps étranger

,'y

alt.che

&

tombe avec elle.

11

dir que pluflcurs au·

rres peti(es pierres agHfcnt de la

m~ll1e

tnan(cre

dans

I'a:il, relles que eelles qui fe rrOuvcllt eo Dauphiné fur

la

monra~ne

de

Saffena~e

prcs de Grenoble

¡

il

prérend

que les plus perits yeux d'écreviffes peuvem au

fIi

pru–

duire le meme eff"l.

V.yn

Lémery,

DiOi."nAiT<

da

,,'o/('us.

(-)

H I

R

P E S,

f.

m. pI.

(Littl,At. )

fumiUes particu–

Jieces d'l ralie, qui habitoicnt le territoire des Falifques.

Ces famil les en petit nombre, avoienr en lenr

f..

veur

on dccrct perpétUel du

féll~t

qui les exemproir d'allcr

a

la guerre,

&

de

rout<

autre, eharges , paree

qu'cI~

les foornÍlloiem des pr/'tr.s, ql1i dlns un facrifice qu'on

- faifoir r 'utes les aunée • A

1',)1100,

au moot Sornae,

marchok nr nuds piés en prélencc

d~

tour le pcuple fur

des ch.rbons ardens, fans fouffrir aucun mal; c'dl pour

cene rsifon qu' Arons, qui étoit du nombre des

pr~rres

de ces familles, parle ainli dans l'Enéide,

Ij'U. Xl . 'U. 781'.

¡"m",.

d"',,,

[AnOi 'UJlOl S.-aOi¡ Apoll.

º gnn primi ¿olimIlJ, Clti

f;liftllI

arbor

ac~r'V'

P aftitur,

&

m~dlt,m fr~tt p;~tat~

pir

;gn~m

C uleorcs, »?lIltQ

pr~m;mJlJ

vefligia prima.

V irgile en admirable

¡

iI favoir aufli-bien que Servius

foo cOn)l1!eOlareur, auffi· bien que Pline

&

Varron;

q ue ces

pr~tres

oe marchnient impunément fur des bra-

6« s, -qu'i¡>res s'érre fronés les piés avec' quelque

pré~

paratioo

¡

mais le prince' des poetes \atins re(pedo" l.

rel'g',on'

&

leS préJugés de fon pays,

&

oe s'en fervoit

que pour

'l!elnbcllilf~menr

de Ion 0llvrage.

.

Strabon a(Jure que le facritice dollt J'ai parlé, étoit

eo l'nonDeur de Féroriie,

'Uoy.%.

F'

t

R

o

N .

E.

Vous

V

Irouvere'l. I?explicntioo de tout cela,

&

meme I'inrer–

pn!tarion des vers de' Virgile, en f.veur de ceUl qui

De fom pas f.,miliarifés ayec la lahgue de ce pocte.

j':\j.JO.e ici qu'iI y .voit eneore plus ancienoement

d'autres lieuI on fe dumíoit le

m~mc f~edacle;

&

c'en

lodjours Straboll qui me l'apprend. D iane., lilrnnm–

mée

PI, 4á,

avoi.

UD

\émple • C,(Jah,l. daos

kl

Cap–

pad')ce od les

pr~trelres

de -ce te,nple marchoiem piés

Duds fur la braife

60S

fe brdler,

ubi Aiu"e ,

dót oOlre

géographe.

lib. X II. p.

370,

[Ar,ífiral .""I",ú ill:'/is

pcdiblU ,

p"

pr""as "mbulare.

Nous oe recherchons

poinr les árlifiees qu'on pouvoit pratiquer dans celle

ocea(jon pour tromper les fpeéhreurs

¡

c'e\l :tffez de di–

re que hos 'bateleurs fonr des chofes bien plus furpre–

o.otes que lour ce que les .ñcien, comem des

bJTpcs

&

des

pr~treffes

de Call.bala,

&

cepeildant ce ne

(001

que de (jmples rours d'cfcamotage. ·

(D.

'J.)

HIR P I N I E N S,

(LES)

elog. Alf(.

ancieopeu–

pIe d' Ir,lie, qué S.r.bun com?te emre Ics Samnites

¡

le

paJs des

H"pi,.ims

étoit on font prtf.meroem le

e

a–

Jo)'''" , Conz,a, Erla"o , M i,abell.. ,

&

dam la province

oltéricure,

AritJ1Io,

A&tl/;"o,

Fr'g~;"o, N~fo(J,

S(l1104-

AgAta d.

Goti. (D.

'J.) .

HIRSCHA· U,

(G.I~.)

petiteville d'AlIemagoe ,

dan,

I'c!t,éché

cj.,

Ratisb noe,

a

deoI licues de Saln–

"eh,

a

l'olleé\cUl de B'l-viere.

H 1 S

HIRSCHBERG,

( GI.( .)

\ i1k

d·.'\\I~

p:Men

Sil tic,

dlllS l.

prodpaUl

J~

J

a ,

o e n6uelll Jea

ri .

,es de

Boba

de

Z

e ._

11 Y •

uoe

~uue

ville de

m~me

00

ns la Tho-

ringe

~u

ointland,

&

une

trolliem e 8oh"me, dans

le

eercl~

de &nnlau .

HIR CHFELD,

(GI

. \plÍncl uu!d'''"ema–

soe,

tiru6c

enrre

b

H ¡re. la

ThulÍn~c , ~

I princi–

pauu! de Fold : la cap'ule porte le

m~lne

no.n . CHte

principauté éro't lutrd'oo, dépcnd.nre d'une

lb

e qur

"

ét~

fccularifée par

le

lTI't~

ck

\VeRphstie n

r'

eur

de l. mliron de Heffe-Catre! qui

1

/Ji

de

I

uell..–

menr.

L ••

g.

1.7.

1. •

111/-

p . .. .

H I R S C H

F'

E L D ... U , (

GI.g_)

pctÍre ville d'

1.1-

le~goe,

en haute

Lur.ce,

pres de

Z

I!>lU.

HIR CHHEID,

(GI.X')

p

tit ville d'hllema–

gne en Francooie, dans I'év<!eht de!hm rl:, COr la

rh'iere de Rcdnick.·

H IR

S C

li

H

O R N,

(GI.,r. )

petire ville du bu–

Palllinar, fur le N eckrc, ou-de.lus de Hciddber)l .

H I

S S E,

(.11", i"•. )

eommandemenr que

f

It

l'olli–

cicr pour /llever ou h.uffer qllc\que eh fe.

HifJ., hij[.·,

commlndemeur r.doublé, pour dice

hiJ!<r

promptemelll .

(Z)

H

I

S S E

R,

verbe ..d.

(Ma,i"•. )

e'en leycr ou

h.ullh un ndt, uoe voitc,

QU

tout" .utre chofe .

HiJ!e,

en tI. uu" r,

c'en

biffi'r

Itmemellt ou douce-

mem.

(e)

.

H IS

TI

E'E,

(GI•

.

aJl(.)

ville m.ritime de l' Eu–

bée, rous le mom T

éléthriu~,

pre de rembau hure

du fleuve Callas.

EH.

c!'toit lirllé" fur uo rueher,

&

fUI

en (bite nommé.

Oro,.",

c'en·l-d're,

'UII/.

d.

"'>"/ .~"' ;

les

IJlile"l,

dit Strabon,

0111

été ..ppellé

O~il

.••

&

Icur

ville 3U \iou dlj nom d'

lf1i/e,

n

pri, le nom

d'()rI.l .

Voyn

O

R E U M .

(D .

'J.)

H

1ST I A

O R

O

M

I

~,

fub. fém .

(M",in.

)

c'clt

I'art de naviger ou de coollru're uo vaiffClu

Ihr

mer,

V.J.::.

N

A

v

I G A T •

o

N.

(R)

H 1

S T

O

I RE, f.

f.

c'cn le récir des

f.i~

donn':

pl1ur vrais; au contraire de la fuble, qui en le rteil de

fairs donoé- potlr f..

al!.

1I

Y.

a

l'hijloiT<

des opillioo$, ql!i n'en

~ucre

que

le

recue.1 de crreurs humaines

¡

I'hijl.".

des Arrs, peal–

~tre

Ja plus urile de toutes, quand ejle Joint

i

la con–

lIoiffanee de I'iovemion

&

du

pr,,~rcs

de Arts la de

t'criptioo de leur méchaoiflOe; l'

HiJl.".

,,~eurt}¡.,

¡m–

proi>remen~

dite

hijloi",

&

qui

en

uoe partie clfcol;el–

le de la Phylique.

L 'bi/loi,.

des' événemens fe divife en fJcrée

&

pro–

falle. L '

hi/loir.

f.crée en une ruite des oP<'Ut¡"o di–

vines

&

miracul.ufes, par

I~quelles

il a pll1

:i

D :elJ de

conduire autrefois la nation IU;\'e,

&

d'eAcrccr

a

lourd'

hui ootre fol. Je oe toueheral point 3 cene moliere

rcfpedable .

Les premiers fJndemens de loute

HI/loi,.

ront

1",

récils des peres ..ux erifans ,

tr~'lfmi5

enfuite d'un,:

g6-

oérarion

a

une .utre; lIs ne ronl ' que

prob.bl~

s

dA'

leur origme,

&

perdent un degré de prob.billli!

i

cb:\

que généralion. Avec le tems, Is fable fe gronll,

6c

la

vérité fe perd: de

H

vl<nl que tQures les nrillinc.

d" pcuples fonr .bfordes. Ain(j les Egyplien avoleoc

érl! gouvernés par les dieux pendam be .uc up do

eles

¡

.Is

I',voiem

é.é

enfui,e par des

de01.-dieu~;

en

ti

ils avoient eu drs rois pcnd:tnt

on~e

Inillc

croí~

ecos

quarantt ¡lns:

&

le Co leil, dans cer .rpace de lems, a–

voit

chan~é

q"arre foi, d'oric",

&

de couchant.

Les Phénicic'ns prércodoienr

~tre

étlblis dam leur

pays depui, trente mille aos

¡

&

ces treme mille

'o,

éroient rcmplis d'.utanr de prodiges que

h

chronolog;(

é 'yptiennc. On f. ir quel merveilleul ridicnlc rC'(lIe

<fans I'oncienne

hi(1oi,.

d~

Grec, . L ...

Rom.in<

>, tOllt

Cérieul qu'ils éroienr, n'ont pI\> moin cnveloppé de

f.ble

I'hrfloi"

de leurs premiers (jeeles .

Ce

pcuple

tl

r~ceD!,

en comparolfon des oarions

a(jati~ue~,

3

été

cinq cens années fa'ns hinoriens. Ain(j

iI

n etl

pIS

Cur–

prenant que Romulu' ait é.é le ñls d Mars; qo'une

IOuve . it été Ca lIourrice

¡

qu'il alt marché' avee "Inll:t–

mille hommes de fon

vill.ge

de Rome, conlre

vin~r­

cinq mille combart3'l' du

Yill.~c

des S.biIlS, qO'enC,.¡–

te

.1

Coit devenu dieu: que Tar"uin ('aneien

a't

coupé

une pierre avec un rafoir

¡

&

qu'une veUale

ait

tir!!

¡

lerre uo vJlffeaD

ovec

fa ceinture,

&c.

Les

ptemieres anoale. de toureS

nos

narino!

moder–

nes ne fOD! pas moins f,buleu'es: les choCe.

proclf~eu­

res

&

.mprobables doi"c:ot eue rapportées, mais com–

me des preuves de

la

crédulil6 humaine

¡

elles

eIIlrcnt

daru

1'J¡iJl.ire

des opinion,.

Pour