HER
te. On eroit que Tertullíen écrivit contre leur chef fon
Ilvre intimlé
contre Hermogenu . (G)
• HERMOPAN,
r.
m.
(t1ntir)
(ymbole de divi–
Dité compofe! d'uo Mercnre
&
d uo Pao.
HERMOPAN,.
í.
m.
(M)':hol.)
figure compoféc d'un
Hermés
&
d'un pan.
Voyez.
HERME'S
&
P.9H.
HERMOSELLO,
(CI.g.)
ville d'Efpagne au ro–
yaume de LéoD, au cODllueot des rivieres de Duro
&
de Tormes.
HERMOSlRIS,
f.
m.
(Anti'l')
Ilatue de Meroure
&
d'Oiiris, repré[entant le, amibu4 de ces deu:.: diviDirés;
un
~aducée
11
la main déligne Mercure; une
t~re
d'é–
pe.'vier , avec uno ai 6 1e, di un [ymbole d'OIi,is.
Vo)'e...
MERCURE
&
OSIRrS .
(D .
J .)
• HERMULES,
f.
m.
(Myth.)
c'étoit
deu~
peti·
te' flatue¡- des Mercure,"placées aRome da
liS
le cirl.jue,
devam l'endroit d'on les chevau
x
partoíent, ou pllltÓt
on ils ét"ieDt retenus jufqu'a ce que le Ii¡;nal
d~ I~
cour–
fe fllt donné. Ces
hemwlu
ouvroient
&
fermOtenr la
barriere par une chainc qu'on faifoir t"mber aterre.
11
Y
avoit aum des
hermrtlcs
dans les flades
i
ils y I!toienr
m~me
plus communs que daos les cirques.
HERMUNUURES,
r.
m. pI.
(Glog.
,,11<.)
ancien peuple de la Germanie, Tacire les range fous 'les
Sueves,
&
les étend
jufqu'~u I?~r¡ube;
iI parle,
lib'.
X!lI.
up. Ivij.
des gllerres cjlJ'lIs curem contre les Calles,
pour des falines qui étoiem
a
la bienCéance de ces deux
peurles, ce qui prouve ' qu'i1s éroient voilins l'un de
I'aurre. Cluvier ofé marquer leur habítarión
&
leurs bor–
nes, par des conJeétures qui, quoique
tr~s-lava'!te~ ,
ne
f(lm pas certaines; [elon lui, leur pays comprenoit la
príncipauté d'Anhalt, la partie du dqch¿ de Saxe,.
Gtuée
entre la Saala
&
l'Elbe, preCque toute la Mlfl1lc, e<–
eepté la L ifierc qui efl au-deli de l'Elbe, tO'\I le Voi–
gtland, partie du duché de 'Cobourg, partie de la
F
ran–
conie [ur la gauche du Meyn, parue du haut Palatinat,
&
cntin une
petit~
PQrtion de la Suab•.
Celte partie de la Sueve qui, dit Tacite,
[~critioit
a
líis
pars S1It1'OrUm lfidi [acrifi<at,
étoit vraifi"mblable–
rne~t
les
f/rrmundurn;
car
eutre
qu'ils occupoienr un
!frand cantan Julqu'au Danube, ou l'on adoroir lllS, ils
í!toient aum entre leS Cept peuples de ¡'a'1elenne :'ueve,
eeux qui approchníem le plus ¡>res de la Vindélicie, du
pays des
~oP'lue~
&:
de la R t¡étÍe , ou le culre de cette
déeífe aVOI! 1ms raClne.
(D.
'}) .
,
)¡i
E R
M
U
S,
(Glog.
anc.)
riviere d' Afie dan
s
l'
JEa·
lie
telon Prolomée. Elle aVI,it
[;Í
Cource en
I'~rygie,
ree~voit
le Paétolc qni venoit de Sardis, pUlS arrolbit
les ' mues de tyIagnélie, du mont, Sipy le,
&.
le r,el140ir
fiqalement
a
la mer. L'
f(ermllI
S appelle aUJuurd hl1l le
-$~rabat;
M;,ile
Tour~efort, ~n
lui
cun[er~lnt
' Ion an–
oien nom
dI!
i "
la [lVlere d
fler"!'uJ,
qnl nous parut
" beaueoup ph.s grande que le 'Granique,
qua.ndnous
fumes pres de Pru[e , en d'un ornemellt
tr~s-agréa.. ble
a
tout le pays ". Cette riviere, .joute·t·i!, en
~~~oit
deux amres, dont I'une vielit dq nord..
&.
l'al\rre
de l'ell; elle palfe
a
dcmi-Iieu~
de
Ma¡;né~le
fO!!S un
pont -Co(uenu par des piles dI! p,erre;
&
apr~s avol~
tra–
vor[é la plaille du nord - ell vers le Cud, elle, t.,t
ItII
gi':!nd coude av
3m
que de venir au
pOI1~,
&
!lralH [ur
fe couchant va fe jctter entré Smyrne
&
Phocéc, com–
me l'a fort bien rel\,arqué Srra,pon. Tous 1\"S uéogra–
phe~
au
contraiee, la fo!!r (¡,,¡¡orger
d.nsle fond du
golf~
de SlTlyrne en
dt~a
de la pl.line de Mel]gmeQ.
Cettc ríviere forime
a
COIl I!mbouchure de grallds bans
de Cable
i
¡'oecanon defquels les vailfe,lux qui entront
dans la '6aye de Smyrne, loor
oblig~s
de
rang~r
la ,cÓ–
te
&
de yenir patTer
a
la vile du chateau de 11 MaClne.
'L'alltenr de la vie d'Homere attribué i Hérodote,
rapporté que les habiuus
qe
Cqmes b4tircnt
da~1S
le f(lnd
du golfe Herméen une ville '" laquelle The(ee donna
le nom de
Smyrne:
qúi étoit celui de
[~
femme,
dºn~
il vouloir perpétuer la mémoire; On VOlt par ce palla–
ge curieux, que le gqlfe'de Smyrne, qUI a pris le 110m
de la ville que l'on y 'b1tilfoit alors, pOrlon le 110m de
celle riviere qui s'y perd,
&
s'appelloit
Hum<llJ finrw,
le golfe
'd'
H.rmtlJ.
(D.
J.)
.
HE
R N A N
DIE,
f.
f.
h.rnandi,., (Hifl . nato bot.)
genre de plame doót le 1\om vicU! de celui de
FranfoiJ
Humando,,-,
E[p.~nol.
La fieur des plante, de ce genre
e!l monopéral, falte en forme de cloche évafée
&
dé–
eoupée,' ou en forme de rofe comporée de
pluf1eur~
pé–
tales diíp" fés en rO¡ld. L es
une~
'ront C!ériles
&.
les au–
tres fertile<. Le calÍe'e de ces Iletirs devient un ' fmit
pre[quc fphérique, enfié comme une veme,
&
percé
par le bou!.
11
renferme un noyau cannelé, dans lequel
il
y a une amande ronde. Plumier,
tlo'Va
pl""t,
Ame,..
gener. V.yez.
P
LA
N TE.
HER
HE R N A T H,
(Glog
)
rh'iere de la haute Hon–
grie !'Ians le COloté de Bar
'l.od.
HE
R
N DA
L ,
(GI,'%..)
petit pays de Scandinavie
en l'forvege,
d:U1S
le
gouvcrnerncl1t
dI.! Drontheim, cé–
dé
a
la 'iuede par lalaix de Bromsbreo en
164f·
(D,J. )
HE
R N I A
1
R
, adJ.
m.
&.
f.
(ter",. de Cbrrur–
gie )
ce qui apparrienr
a
la hernie . On app,lIe
[ae
he7-
"iaire ,
la
produélion du pér t"ine qui forme la poche
dans laquelle Cont renfermées les parries du bas-ventre
dOn! le déplacement
ca
appellé
b.rili.
ou
d.[",.t•.
On
donne aum le r¡om de
trtm.urh.rni4ire
a
I'élévation
COlltre 11amre formée par le déplacemem de q uelque
partíe.
Voyn
HE R
N
lE.
(T)
HERNrArRE,
r.
m .
(Chir1lrg.)
e(t aum le nom
qu'on donne
i
ceJlli qui en
re~u
expert po"r la con!lru–
étion
&
l'applic3tion des bandages ou brayers propres
i
.contenir les hernies. Les
h~rnjairef
fom rcc;us
3UX
éco–
les de Chirurgie, apres un examen anatomiqlle
&
pra–
tique. On les interroge Cur la ijruéture
&
l'uCage des
parr;es par on le; I¡ernies fe fOI1l; (ur les lignes qni di–
!linguent les différentes hernie, les unes des autres, fur
la fitl1ation on
il
faut mettre les malades pour la r¿du–
étion des parties,
&
Cur la contlruétion des band;lgcs,
&
la mét/Jode de les appliquer.
11
ell exprelfémenr dé–
fenou aux
berniairn
de prendre le titre de
ch;rur~ien:
lis font bnrnés
~
celui d'
expcrtJ porlr In hernin.
O" ne
leur donne que la cure palliative; car s'iI [urvenoir quel_
que acciejeot qui
e~;ge1lt
l'ufage eje différens
l~édiq!l)eus,
&
un
étr~nglement
qui empecherolt la réduéhon, des-Iors
la maladie ce(Je d'éue du relfort de l'experr,
&
il faut
avoir reconrs
i
un chlrurgien qui conduiCe le uaircmGnt
'[uivant les ,"qications . Par'ni les "lJlrres en 'Cl¡irurgie
de P.aris,
iI
Y
en
a
qui fe COIII dévol1':s vQlo!)raire"l<:nt
au {enl traitcment des
hernie~;
q\li ,occupem de la la–
briqne des bandages,
&
qui fo,!r véritablemem
chirur–
giem-b">1iaircJ.
~a
grande expérience que l'obJer un!–
que auquel ils s'artaehent, leur do!}ne dans cette partle
de I'art,
&
les hunieres qu'ils tire,1t du fond de l'art
meme dont
iI~
om été oqligés d'étudier les príncipes gé–
néraux
&
particuliers, les renejem
foil
úlpérieurs
~
cen"
qui n'auroiem que des
eonn"iJ.f.~nees
légeres, fuperficlel–
les
&
iColécs
[m
la pa-tie des hem ies.
(2")
HE R N 1E,
r.
f.
(terme de Chimrg. )
tumeur con–
tre nature produite par le déplaeemcnt de que!ques·unes
des p!Írti<:s nplies qlti [oor eoatenues dans la capacité
du bas-ventre.
"
, La ditférence del¡
h.rnie~
fe tire des partíes contenan–
tes par on el]'es Ce foot)
&
de la namre des parties con–
ren'les qui Cont déplacées.
Par rapport 'aux endroirs de la
circoRféreoc~
du bas–
vemre
par '
ler.qu~ls
les parties s'éc!tapp'ent, 10rCque la tu·
meur Ce manife!le
a
l'ombilic, [oir que les parties ayent
paífé par cette ouvermre, [oir qu'elles
Ce
foient fllit une
tlfue
a
cÓté )
011
la nomme
her11ie
ombilica/c
ou
exomphale .
Les
hernies
qui ¡ia,'qilfent dans le pli de l'.i\le, parce
que le< partÍes ont parré dans l'anneal! de l'oblique
01:–
terne;
s'~ppcl1ent b/~bono~ere.J ,
hernia
inguinalcJ,
ou
i.–
.~mpletlu.
Si les parties qui formel)t
l~
rumeur <jans le
pli ae I'aine deCcendcnr aux hommes juCque dans le fcro–
!Um,
&
alH fem'mes Jurque dans
l~s '
grandes levres,
l'h'''li. s'appelle
,umplett.
&
oJchéocele.
On donne le
nom
d'h~rniu
,rur"la
a
eelles qui parqilfent .u pli do la
euilfe le 10'1g des vairreaui
Crllrau~,
par le palTage des
parties fous le ligamenr de
f'
allope. Ces
herní<J
font
plus cQm'l'Tlunes
at\X fCl11mes qq'auI
homn~es; vo)'c~-CJ2
la raiCon al! mot B
tI
n
o No
e
E
LE.
Les mllleurs ''''"rniaires qui Cu manifellent au-derrblls
du puqis, proche les a!taches d<s ¡n"Cele, tríceps
fi,p~rieurs
&
petl:ineus ,
s'~ppellcnt iJtr~in d/~
tro" oV..llairc,
paree que les
p~rties
0111 palf¿ p
1C
cetle ouverture. M,
de' Garengeor donne des ob[ervations (ur ce!te
han;e
&
fur celle par le vagin, dan
s
le premier yolume des
M.m.
:te
l'
.f~aáerni~
royale de Chirur.gie
.
Enfin les
hlr"iu
qm fom lituées
i
la région anté–
riellre ou:\ la réJion poilérieure de I'abdomen dcpuis
les
fa~lfes
clltes
j~tfqu'i
l'ombilic,
&
depui. l'ombi!ic
JuCqu'aux os des iOes, s'appe!lent en général
heFnres
velltra/u.
.
Par'
rap~ort
aux partíes qui fOrll1ent les de,ccentes; 0n
leur dQnlle différe'1s nOmS. On appelle
herma d. I .flo–
mar
eelles on ce vi[cere parre par un écarlemcnt cqntrc
na(ure de la ligne blanche al! de(fous du cartílage .i–
pllo'ide. On trouve dans le premier vol\lme des
M ém,
dc'
/'
/1,c"d. Royal;' de Ch¡rrergie,
une qbCervation tres–
importante lur cette maladie, par M de Garengeot.
, Les exompl¡ales formées par I'¿piploon feul; fe nom–
rnent
Ipiplo'mphales;
celles qui
Cont
formées par P.¡nte–
fiío fe
nomment
e"tbomph,,¡.J;
ceBes qui fOD! formé.s
'par