Table of Contents Table of Contents
Previous Page  155 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 155 / 806 Next Page
Page Background

HER

féeutioll de Déee

&

de Valerien qlli donna lieu

¡¡

ec

genre de vie.

Quoique les

~nciens

Hermites,

comme faim Antoine,

"éculfent dans le deCerr, ils ne loilfoient

p~s

d'avoir

plulieurs religieux svec eux.

V o)'cz

SOLITAIRE.

00

les oommoil auffi

GInob.,es,

parce qll'ils ue poC–

redoien! rien en propre :

Glau!1raux ,

parce qu'i)s étOiem

renfermls daos une étroile

cl~ture,

&

féparés du reíte

du m onde:

/lfdies ,

parce qu'ils s'exers;oient dans la pra–

tique de

l~

piété :

Gleres,

parce qu'i1s étoient conlidé–

tés comrne I'hé rita);e du Seígneur;

&

Pl¡;¡.[ophes,

par–

ee qu'ils s'appliquoient

3

aequérir la vraie Cagelfe qui

eít la fcienee du falm. Les femmes, a I'imltation des

~ofilme~ ,

s'enfoncerent dans les deCem,

&

prirem, com–

me eux, la réColution de vivre en comrnun,

&

de s'en–

fermer dans des cloi!res ou dans lems maifons. On les

noroma

Mo,!ial",

a

cauCe de leur vie Colitaire;

&

S",,–

Oimo"iales,

ii

cauCe de la faimeté de leur vie, qui étoit

d'ailleurs extrememem aunere.

HermilIJ

.

de jainl Augujlin ,

nom d'uo ordre de re–

Iigicux, qU'Ol/ appe\le plQs eommunément

Augftflins.

VoZ''?

AUGUSTIS .

.

00

croi, cOIl)01unémem que faiot Auguftin,

év~que

il'Hyppone

4

d"oaeur de l'EgliCe , a été l'inllillllenr de

. cet ordre; mais ce femiment n'. alieune Colidité.

IJ

ell

veai 'qu' ir jena les fondemens d'uo ordre 1l)00).nique

vers l'an

3g8,

qu'll

Ce

tetira dans Ca Olai Con de ' campa–

gn~ p~cs

de Tagaíte avee quelques-\)ns de fes compa–

gnons, pou, y menor uqe vie religieuCe; mais il ne pa–

ro!t Ras que

c~t

ordre ail toujnurs fubfiné,

&

que leS

h'ff7Jites d.

j~int

AlIgt<fli"

eo deCceodem fans inter-

." fuprion .

Cet ordre ne

eor¡¡men~a propremen~

que fous Ale–

undre IV. <lans lc milieu du xiij. liecle,

&

f~t

formé

par la réuuíoo de plulieurs eOl)grégations

d~hermiles,

qu i n'Jvoiem pnim de régle ou qui n'avoieut poim cel–

le de

r.1in~

AlIgunij1. Ces congréga¡iQns ont

~elJe

de

Jean Boilifas; la plus ancienn.e de toutes, celle des

ber–

mites ' de

Tofcane, celle des Sachets Oll frere.s du Sae,

ceile de Valle,fufa, 4e Caint BlaiCe , de Caim Benoit de

Mome-Tabalo, de la Tour dés Calmes, de faime Ma–

rie 'ae Mureene, de Caint Jaeques de Molioio,

&

de

LoupC.vo

pre~

de

Ll1cque~ .

"Ce ' n'cít poini Innocent IV. qui fit ceue uníon, eom–

me la plilpart des hi'IQriens de CCI ordre le prétendcl11;

¡¡'avoie feulemelH uni enCemble quelques

h~r"1iles

en To–

(cane, auxquels il avojt do'nné la reg(e de ' faim Al1gu–

n 'n, qui faifoienr une eongrégation féparée de eelles

dont nous venons de parler. Ce fue Alexaudre IV. qui

tit 'celte ul}il)n, comme il paro!t par fa bune

rapport4~

dans le

M·".

in"g/1um

des Al1gu/!ius.

.,

Ce Roncife Iravailla

a

ewe uniDo des la premiere an–

llée de' Con p iníifieal

I

e'eít a-dire l'an

12f4.

Les Cupé–

riems de toutes les congré)lations nommées ci-dellus, ne

pureO! s'alrembler qu'en

12f6.

L'union fe fit dans ce

.chapitre ggnéral

Lanf~a~~

Syctala, 'pilano!s, fut élu

~é­

néql,

&

I'ordre fu! 'dlYllé eu

qu~tre

provmees; CavOlr,

de'

F~anee,"

d'AlIemagne; d'Efpagne

&

d'ltalie.

Daos la '

f\lit\!\

00'

a encore

llni

d'autres'

ordres

a

cel11i

de Caint Auguain, comme des pauvres c3lholiques,

&

maimenant cel 'ordre compreod quarante-deux provinces.

Apres ious ces réunions, cet ordre

s'ea

divifé en

plulieurs eQQgrégalións,

au~quelles

l!,s relachemem qui

s'y

introduifirent donnerenl !ieu . Telles Com eelle des

hm:"ieu

décl\aulfés de '[aim Augul1in, eclle de Centor,

bi ou

1;1

réforme de SieiJe, celle des Coloriítes dans

la Calabre .

.

.

. JI 'y a auffi plulieuT' eongrégations de religiellCes, fous

le nom

d'hef,,!it<J de faint 'AuguRi",

&

un tiers

ordr~

qui porte le nom.

Voyez

TIERs-ORDRE.

• Her",ites de Briltini,

en une congrégation formée

fous Gregoire IX. <¡ui lui donna la regle de r.1im Au-

guítm .

.

.

Ces religieux établirent leur premiere demeure dans

un lieu Colilaire appollé

BrÍftini,

dans la Marche d'An–

eOlle; d'ou

0"0

les appella

Br.ttwien¡ .

I1s menoienr une

v ie tres-atillere, ue mangcoient jamais de viande,

&

jeil~

Doient rou vent .

I

--

.

. Hermite

dé Camaldoli.

Vo)'cz

CAMALDULE.

Hermite

de Etim

J

érOme .

Voyez

J

E'

R

O NI

M I

T E _

H crm,tc

de faÍll! )eau· Baptirte de la' pénitence;

ordr~

re1i~iel)X

en ' Nilvarre, donl le principal eouvent ou her–

mÍlage étojt

a

[ept

)ieu~s

de PampeluLle .

.

.'

JuCqu'a Giégoirc XI! /. ils vécurenl Cous l'obéilfance

de l'é véque ' de

ce~1e

ville; roais

le

pape confirma cet

ordre, approuva leurs ' conaitutions,

&.

leur permit de

faire des

V(l!UX'

Colemnels . Leur maniere de vivre étoit

~.aunere;

i1s marehoient ouds piés fans fandales,

De

HER

portoien! point de linge, couehoieill CUt des planches.,

ayam pour chevet une piene,

&

portam Jour

&

nU\1

une grand" croix de bois Cur la poitdne .

lIs' abieoiem une eCpeee de laure plutÓl qu'un cou–

vent, detl;leuraDl Ceuls dans des eeHules léparées au mi-

lieu d'ull bois.

Voyez

LA

u

RE .

.

Herraites

de fainl Paul, premier

hermltt,

ell un or–

dre qui

Ce

fo,ma dans le xii). lieele de I'union de deu:,;

COepS

d'hermiles

¡

favoir .... de eeux de Caint

Jacqc.cs

de

Patache,

&

de ceux de )'Ílilic pr1:s de ;lame.

A pres cette ,éUl}ion, iJs choilitent pour pstron

&

pour proleaeor de leur ordre faiO! 'Paul premier

hermi–

fe,

&

en prirem le nom, Cet ordre Ce mnltiplia beau–

coup dans la fuite en

Hon~rie,

en .AJlemagnc, en Po–

logne,

&

en d'autres piqvinees; Cl<

ji

y

avoit aUlrefois

Coixame

&

dix monaíteres en H ongrie Ceulement, mais

ee nombre dil1linua beaucoup

it

l'oecalion des r<!volu–

tions

.&

des guerres dom ce royaume fut ailligé .

V'yez

le Dia. de Trlv.

(G)

HERl\4,üDACTE,

r.

m.

hermodalti/"" (Bot.)

gen–

)"e de plame a Ilenr ¡

iliac.ée,

monopétale,

re.ff!

!mblame

3 l. tleur de la 8ambe ; mai.s la raeJOe eít tube,euleuCe,

~

preCque difpofée en fnrme de doillt•. Tourneforl,

infl. rei

herb.

eorol/. Vojez

PLANTE.

(f)

L'

hermodalte

on la racine du colchique oriental, qlle

les Botanirles appellem

;olchicum, r..diu ji«a,á, alba,

eít une raeine dure,

[Ubér~I1Ce,

trialJgulaire, ou repré–

.remam la figure 'd'nn ereur eoupé par le milieu, applali

d'un c6té; relevé en bolfe d" I'alltre,

&

fe terr¡¡ipan!

eomme' par une poime, avee un lillon oreuré de la eaCe

¡¡

'la poil)lc Cur le dos . Elle en ' d'uri peu plus d'un pou–

ce

<le

IQng~eur,

jaunatre en dehQrs, blanchc en dedans;

étam pilée, elle Ce rédui, facilemem en une Cubnanee

farine~Ce,

d'un goüt vifqueui, doucd.lre, 2vee unc lé·

gere aerimonie .

Quand cetre racíne en

dépouíll~e

de fes envelopp;s,

on la diningl1e fculemem de celle du colohique r,com–

mIl.· ,

par le goOr, la cO.uleur

&

la durelé.

M.

Tour–

nefor~

:l

CO\Jvent trouvé

l'hermoda~.

dans l'AI;e miueu–

re, avee des fe.uilles

&

des f¡uirs Cemblables

¡¡

ceu. dll

colchique : On ne nous apporte d'qrien! que la partie

iméricure dépouillée de res tuniques.

Le

Arabes ont enrieh; la pharmaeie de ee remede,

qui étoit ineonllli des anciens Grees;

&

I'aul

~ginete

eít le premier des nouveaux (irees qui en a fai! men–

'Iion.

(P

J.)

HE RMonAcTEs,

ou

HERMODATTES,

(Mat . med.)

on clFme les

hermodaltcs

blanehcs, grolfes

r

compaaes,

&

n" ll cariées. . .

.

, On die que les

hermodat1es

récen!cs purgenl la pituite

&

la Cérolilé, ' pá, le vomilIement

&

par les Celles :

&

que lorfqú'elles Com féehées

&

rOties, elles Cervent de

nourriture aux E!Nptiens,

&

CurlOut aux femmes,

ce

qui les engrailfe

a

cc qne l'on crO'I.

, LorCqn'elles 'fom Céehées, telles qulon les trouve dalls

110S

bOl1liques, Icur

vert~

purgative eít

tre~-foi~le"l

plu•

lieurs les recornmandem comme uoe panaeée pour les

gounenx;

&

'dans le tems

m~.ne

de

la

tluxion, (elon

lEginette, il fauI les donner en fi\bítance ou en déeo–

aion. GeoÍfroy,

Mat: medo .

On ne fait point d'uC'ge des

hermodattes

dans

les

preCeríptious magillrales; elles entrene ,dans plulieurs

cllmoolitions pbaFmacemiques

pur~atives,

telles que la

bénédiae laxative; lléléaqaire carioeoxtill, I'éleétuaire

diearchami, les 'pillules fretides,

&t;.

'(b)

.

HERMODE,

r.

m,

(M)'lh.)

'divinité révérée par

les anciens! pe\lples dn Nord,

011

G orhs. Suivau! !ellr

my,hologie,

ifcrmode,

Curnommé l'

/lgile,

étoit fils

d'Odin, le premier de leurs dieux; il deCcendit sux

en–

fers pour en aller retirer

B"lder

fon frere, qlli avoit été

I

lué.

Voyez l'Edd.,

O"

la Mj.hologie «Ititllec.

.

HERrv¡OGENIENS,

r.

m. pI.

(Hifl. mle[)

reCte

d'anciens hérétic;¡uc> ain!Í nommés de leur chef Hermo–

gene,

~ui

vivoie vers la fin du Cecond lieele .

Vo]ez

[

HE'RESJE . "

I

Hcrmogcne

~tab1ilfoit

Ja

matiere pour premier princi–

pe,

&

difoil que l'idée éloit la meré

dos

élémens .

Vo]ez

I

IDE'". JI aJoutoit que le corps de Jefl1s:Chria devoie

retonrner 'dans le Coleil, d'ou

il

avoié éré eiré; que les

ames étoieot 1l)3lérielles,

&

que les démons remreroient

. dans

la

maliere :

Les '

Hcrmogéni,m

fe parrageren! en diverCes branches

fpus Icurs ohefs refpca,fs , fav(¡ir d'Mermiotites, d'Her–

micns , de Séleuciens, de M&tériaircs,

&c. Vo)'ez

HER-

MIENS, ·SÉU;UClfNS .

.

.

Quelques·uns

p.r61e~qent

que les

Hermogllliens

font

des [eJcttons des M;mchéens.

Voye",

MANleHÉENs _

Cependant

iI

paroit que e'étoit une Ceae fon différen–

te .