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-
1.,p,
HE1\.
par l'imellln
&.
1'¿piploOD, fe nommem
m llro - '¿p;–
¡Iamphales ,
Les
hernia
inguinllles formées par l'¡ntenin feul,
s'appellem
",elro«lu;
ceHes qui font formécs par l'é–
piplooo, s'appeHcnt
Ipiploula;
enfin ceUes qni [om for'
mées par la
~em.e,
fe nomment ;
lJl*ynies de
vejJi~.
M .
Verdier a donné deux mémoires fort iméretT'lns Cur les
h<Y1ú&J
de veffie,
11
les a réunis en une diifert:uion fon
iDt~reifall,le
qu'on trouve dans le feeond tome des
MI–
Inojr,u de
J'
I1cdJlmie
ro)':sle de
CbiYIl.r,gie.
On ditlingue les
hern;u
en cenes qui
C~
fom par rn–
pture,
&
en
e.elles qui fe fom par I'e;«enfion
&
1'.lon–
gement du péritoine , Dan, ce Cecond eas, qui ea Cans
centredit le plus ordinaire,
&
que quelques-uDs eroient
le [eul po ffi ble , le péritoine envelopp. les .parties eon–
. eDues dans
\¡¡
tumeur,
&.
on appelle eeue ponion mem–
braoeufe,
[ :u hernt;,ire.
Les
h~,.nieJ
de veffie n'ont point
ce
fae, paree que la vetrie elt hors du péritoine,
.on diCIingue enCOre les
h
"r.inen
jimplu,
'en
eo,.¡pu–
f/u
&
en
eompliqlllu,
L a
her,';.
fimple eil formée d'l1-
ne (eule partie, elle rentre aifément
&
totalement;
h
h&r" i.
compoCé" ne differe de la fimple, que parce qu'el-
1e
eJl
fonn&e .de pll1fieurs parties, O" appelle
h",,;,
,ompli9,,1,
celle qui e(l aceompagnée de quelque aecident
particul ier, ou de quelque maladie des p"ties voiflnes,
L'adhérCllee des parties forries , lellr étranglemelu par
l'anneau ou par ]"enrré'e dn fi\e herniaire, lenr inflam–
mation
4<
lenr pourritufe, COAt les aeeidens qui pellvcnt
accompagner les
hcyuiu .
Les lIbfees, le varicocele, le pnenmatocelc, le
C~reo.cele, I1hydroccle aux
h,mitf
ingninales; I'hydromphale,
le pneumaromphale, le
C~reomphale,
le varicomphalc
:ll1X
hern;e¡
ombilicales, Com <IUtOnt d. maladics qni
peuvenr les eompliquer,
Les cauCes des
h, yn;' J
viennenr du ' rellchement
&.
de
¡'affoü>lifrcm~nt
des parties qui comp" Cent le bas-ventre,
&
de tOnt ce qni efl e.pable de retrécir ta eapaei:e,
La fhuél: nre des partie, contenantes,
&
k
mOll vemellt
méeanique des muCcles, pellvem étre reg;ardés eomme
¡:les dírpolitio1l6 nattlrelles
a
la formatinn des
herr.;u,
L e rel:u:bement
&
1'.f1bibliifement des parties, font
oceafionnés par l'uCage habituel d',limen, gras
&.
huilel1x ,
par uoe (érolité abondantc. por I'hydropitle, par la groC–
,feiTe, par la rétemion d'urine, par les vems,
(de,
L e? forres preffions faites Cur
le
ventre par des corp6
¿¡rangers,
&
mlme por un habit trop érroit,
I~s ehüte~,
les coups violen', les efforts
&
les C"'couifes confidéra–
bIes,
les toux
&
les eris eontinue!s; les exerciees du
cheval
&
des inOrumens
a
vellt, les reCpirations violen–
tes
&
forcées, en rttrécitram la capacité du bas.vemre
&
en eomprimant les parties qui y
[001
eontenues
peu~
v.en,t les, obliger
~
s'éeh.pper,: foit
tout-~-"oup,
C¿it
pe–
tn-a-pet¡t, par quelque cndrolt de la c!reonférenee du
bas-venue,
011
elles trouvent moins de
r~li!lanee,
,()~
doit ajollter
i\
ces cauCes les plaies du bas-ventre,
prlOclpakmem les
pél ,é~rames :
ear le p6riloine d¡viCé ne
[e
~él1l1it
qne par, récollement,
&
par eonCequem les
partles peuvent facllement s'écllapper par l'endroit qui a
¿té pereé,
&
gui re(le plus foible,
L es tignes des
her»i«
fom diagnoltics
&
prognollics ,
Les diagnollics font eonnoite. quelle elt l'eCpece de
hern;e ,
Les yeux CuRiCem pour en couno'tre la ljtuation:
ji
n'y 'a de dj¡lieulté qu' a ju,er ti elles fom fimples,
ou compoCées, ou complIquées,
L'hern;c
timple forme une tumenr molle, fans inflam–
mation ni changement de eouleur • la peau,
&
qui di–
[paro't lorCque le malade ell eouché de maniere que les
mltCcles de I'abdomen Com dans le rcl
áehemr.nt, ou lorf–
RU' on la comprime fégérement, apres avoir mis le ma–
lade dans une timarion c0l1vell3ble, Si I'on applique le
poigt fur Ilouveltme qui donll. p. ifage aux p'arties, on
fent lems impultious quand le mahde touiTe, Toutes aes
circoollances détigncnt en général une
herllie
limpIe,
La tumeuf formóe par I' illtcllin c(l ronde, molle,
égale,
&
rentre aifcz promptemellt, en f.iCam ut) petit
brUlt ,
La tumeur forméc par Fépiploon 11'e(l pas
ti
ronde,
ni fi égale, ni ti molle,
&
ne rentre que peu-a -peu fans
faire de bruit,
'
La tumeur formée, par une por¡;r,n de la vetrie dé–
pIacéc, diCparq't tomes les fois q\¡e le malade a uriné,
ou qu'on l. comprirne
en
1'¿levant légéremenr, paree que
l'urine COntenue dans la portion d6plaeée 10mb. alors
dans I'autre ,
On
con~oit
facilcmem que les tumenr$ hernisires eom–
poCée" e'ell·a-dire , formées de denx ou trois Cortes de
pardo:s en méme tems, doivcnt préCemer les fignes des
~ifterentes crpec~s
d'
hcr¡;J.
ti
m
pie ,
HER
LorCque les
hernia
Cont
compliqu~es d':ldh'~enee
feu\cmem, ce qui les forme ne [entre pos du 10ut,
0\1
ne rentrc- qll'en partie.
Lorrqu'elles fon{
eompliqu~es
d>étnnglement, les p3r–
f~CS
forties ne rentrent poiot ordiDailement: l'mfl::¡mmation
y
furv: m par l' augmentstioD de leur "olnme, qui ne Ce
trouve plus en proporrion 3\'ec le di3metre des parties
'lui donnent le paifagc,
&
qui
p~r-Ii
lont cenCécs retr¿–
eies, quoiqu'elles ne le [oiem que relativemem , Ce re–
uécilfement
occal1ouce 13.
comoreffion des
panies
con–
tenues dans la fURleUr,
&
emp~che
la circ.tlation des
Ii·
queurs. Dc!a
vicnncltr
fucccffi vement
la
tcnfion, l'in–
flammation
&
la douleur de la tumeur
&
de tont
le
ven–
tre; le hoquet, le vomitremem d'abord de ce qu;
e[l
eontenu dans
l'et1oma~,
&.
puis de m3tieres chyleuCes
&
d'exer~mens;
la nevre, les agitation. eonvnl!¡ves, eu
<:orps, la concentration du pouls, le frnid des extrémi–
tés,
&
entin la mort
r.
l'on n'y remédie ,
rai dit que les parties étr:mglées ne rentrem poiot
ordinairement:
la
rertriaion
de cetce propofition
en
ton–
dée lur plu!ieurs
obCervat;on~
d'
hernia,
dont on a faie
1,
réduél:ion Cans avoir détruit
l'étran ~lement ,
11
vient
aloes de la portion du l'éritoine 'lui étoit entre les piliers
de I',mneau, laquelle par ron inftammatio11 forme un
Dourrelet qui étC3ngle I'intellin , le"
m~ ,ne
qu'i1 a
ét~
replaeé dans la caoacité du bas-vemre, Dans ce cas, les
aecidens fnbfiOent,
11
faut faire touifer le malade,
0\1
I'agitcr de
fac;oll
que
I'hernie
puilTe repacoltre , afio d'en
f.ire I'opération , Si l'on ne pout réuffir :\ faire redeCeen·
dre les plirtie.s,
00
doit faire une
illeiflon
fur
l'anne:lU)
le dilater ouvrlr le
r.~e hern¡~ire,
&
débrider l'étran-
' glement
de
l'imeOin , On la
fJ!~
avee Cuoees ;
c
l
ell uue
opération hardie, mais elle n'ell point témérnire , On
trouvera des obCerv.eions de ces cas dans la Cuite des
vnlumes de l'
aead/m;, royal, de
e
hirurg;'
,
11 Y
en
a
une dans le premier
tome.,
eo m.nttniquée pae
M,
de
Ja
Peyronie, Cur I'étronglemenr intériellr de I'intelltn par
nne bri e de I'épiploon ,
Lor¡qlje les
h,rniu
font compliquées de la pourritu–
re des parties Corries, tous les fYl'!'pcome$
d'étr.n~lement,
dont on vient de pdrler, diminuent \ le malade paro't daus
u'ne cCpece de calme,
&
I'imprellion du doigt faite [ur
la tnmenr y ..(le eomme dans de la pate,
On reconno1t que les
her,,;u
Com compliquées de dif–
féremes maladies dom
00
a parlé, aux fit:nes de ces
ma·
ladie~
j.1ints
¡¡
ceUK de
I'h,m;,
timple ou eompoCée,
Les fignes progno[l¡cs des
ber»;"
fe tilent de leur
vo–
lume, de l'ige du malade, du tems que
I'h.m;,
a été
it
Ce former, des cauCe< qui l'ont prodllite, dn \ieu qu'clle
occupe , de Ca fimplicité, de [a compolition
&
de Ca eom–
plication,
La eme des
hcrniu
contille dans la réduélion des par–
ties [orries,
&
a
empéehcr
qu!elI~s
ne
Corteu~
de nou –
ve.u ,
11
ell afIh racile de rédnlre les
h<rnuJ
¡¡mples
&
eompoCées ,
Voyez.
R
E'D U
e
T ION.,
•
'
D.nsles
he"»;"
compliquées, on dOlt a"lr dlfférem–
ment CUi"3tH la différenee des eomplications , J.,orCque
I'h""i.
clt
aompliQuée de I'adhérenee des parties, en cer–
taios poims;
fi
ce -qu'on n'a
pu
faire rentrcr
3
caufe de
l'adhérenee
,,'eI1
poiO[ confidérable, on falt porter al! ma–
lade un brayer qui ait un enfoncement eapable de eonte–
oir Ceulemem les parties adhérentes,
&
donr les rcbord s
puiifem empécher les autres parties de s'échapper;
~)'n
BRAYER,
Mais quand ce qui reile au-dehors
eH
lo rt
confidérable, on
Ce
contente de mettre un
band.gcCu–
CpenCoire qui foutient les parties.
Voy_,,-
SUSPI!SSOIRE
Quam aux
h,rniu
eompliquées d't!tranglement
&
des
aeciden> qui les Cuivent; les Caignées, les eatnplalines
&
los
lavem.nsanodyns
&
émolUcns, les potions hui–
leuCes
&
la bonne fituati"n diffipent qllelquefois l'inRam–
mation,
&
permettellt la rtldnc!ion des parties, M ais fi
ces remedes Cont inutiles; fi les aceidens Cubli (lent tou–
JOues , on fait uríe opératiol1 qui eonClrle
il
pincer la peou
qui recOUvre
la
[umeur;
le chirurgien
f:lit
prendre
par
un aide la portion qu'il pin,oit avee les doigts de la mai"
droite; il prend_un biOQuci droit avee IcqueI il iuciCe ce
pli de penu,
11
continue I'iocifion juCqu'ií. la partie infé–
rieure de la tumeur, en eoulant le dos du billonri
d.nsla eannelurc d'une fonde qu'il a glitrée aup3ravam Cous
la pea
u
dans les cellules graiifeuCes , L a peau ainfi ioeh
Cée' dans toute l'étendue de la rumeur, il s'agit d'ot\vrir
le Cae herniair.
(f/o)'ez.
jig,
6,
PI,
VI,);
ce qui Ce fait
aiCémem avoe le biltouri, dont on porte le eranchant
ho~
riCpntalemem, de arainte de bleifcr les parti.s contcnucs
dallS le fae, Pour faire certe [cél:ion, 011 pince le lae
lat'::calemem
a
la paftie inférieure de la tolmellr, ou 011 le
Cpuleve
~vce
une hérigne :
qu.ndle [ae efl ouvert
ii
Ca
panie inféricure, Qll paif. la brallcpe bQutpl1n(Íc ou
1l10qf ..
Ce