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HER

meBie; mais il n'y a poiot d'applreoce que, plus de

treme .ns

apr~s

la mar! d'Hl!rude,

iI

Y

eút des luif.

quí rcgardalfent ce prince comme le meffie,

&

toute la

natíoo fe

r~unilfoil

a

eo avoir une ídée bieo di(férenle

reodaot qu'íl vo!CUI.

,

Cafaubon, Scaliger,

&

nutres critiques rempli. d'éru–

dirion

d.os

l'antiquill! pronne, onl imagioé que les

HI–

rodi"u

pouvoíenl elre quelque cOAfraiLÍe érigée en l'hon–

neur d'Hérode, comme

00

vil

a

Rome des AuguClaux,

drs Hadrianaux, des Antooiniens en "honneur

d'

Augu–

/le, d'Hadrien, des Amonio, érablis apres leur mort,

cependanl une pareille confrairie eut fait trop de hruil

eour que la c"nnoilfance en edl l!eh.ppé :\ l'hiCloricn

J ofephe. Celle d' Augu/le, qu'on nomma

flda/u

Aup'–

ftdlu,

eCl la premiere dont l'hiCloire parle; elle ne fut

poim empruntée des nations érr.n'leres,

&

116

fervit pas

ft1rement de modele

3

une coofrairie femblable en

fu–

vem d'Hérode, qui ótoil mort depui, long-Iems.

le

me

Mte donc de p.lfer

a

des opinians mieu x fondée• .

Ce qui eCl dit des

HI,odi.",

daos I'Evangile, !1:mble

alfez marquer, que c'éroit une feae pumi les j uifs,

laquelle dllféro't des autees fe.!tes daos qllelques poinrs

de la loi

&

de la roligion juda"iquo; car ils foO! 0001-

més aveo les Phariftens,

&

ell

meme~lems

ils eo follt

diClingués;

jI cll

dit des

HlroJi.n,

qu'i1s avoien! uo

1.-

1Jain

particulicr, c'

dt-;i-dire,

quelque dogme contrairc

:i

la pureté du chriClianirme,

&

propre:\ en

g~ter

la

pJ–

tt ;

la

m~me

chofe

dI

auffi dite des phariftens . Jefu<–

ChriCl avenIr fes difciple, de fe g"der des t1llS

&

dos

.utres. Puifque notre Sauveur appella le fyllcme des

IN,·od;.m,

le levaln d'Hérode,

iI

faul qu'Hérode foil

l'auleur des opioions dangereufi:S 'lui caraéterifem fes

partifans; les

Hlr.Ji<

IJJ

étoíeDt donc des fedaleu,s d'Hé–

rode,

<I{,

fel on les appareoces, c'éloienr pour la ph'lpart

des gens de

fl1

cour, des gens qui lui éroienr atlachés,

&

qui deftroient la confervatinn du commlndement

d.R$ fa

f~mille .

Aum la verfton fyriaque, par-tout on

11

fe trauve le

nom d'

Hlrodimr,

le reod par celui de

dom<.fli9"eJ d'H J–

roJ.,

&

oette remarque eCl tres-importante. La verfion

fyriaque a été f¿ite de bonoe heure pour I'ufage de

1'.:–

glife d' Antioche. Ceux qui y onl trav.illé, touehoient

au tems oa cene feae avoit prís Olilf,nce,

&

avoíeO!

par. lii

1':1vaO!ag~

de conoolrre '!'ieux '1ue perfol1ne

í0!l

origine.

. .

Mais que!s dogme, avolt cette Ceae? N ous parvien–

dro",

a

les déeouvrir , en examinant en quoi fon chef

différoit du reCle de la nalioll; car fans doute ce fera–

I:l

pareíllemelll la différeuce de fes feátateurs d'aveo les

autres J uifs .

' .

'

II Y a deux articles fur lefquefs H érode

&

les Juirs

nr- s'aecordoiol1t pas; le

prelnier",

en ce qu'il

aCfujeuit

b.

ollion • I'empire des Romains

¡

le f'econd, cn ce que

par complaifance pour ce

m~mos

Romains

&

pOllr oh·

tenir leur proteaioll, il introdnifir rans ('crupule daos fes

états plurieurs de lems ufages

&

de leurs rites rcligieux.

Du commandemC'11 r"pporté au

chqp.

xvij.

J"

Der"

tlro1fom~,

11. 1

f. "

Tu

éubliras

fur coi un d'entre tes

l'

freres pour roi,

&

non pas un étranger , " La nalion

Juive en

g~néral

&

fm-tour les Pharifiens en concluoien<

qu'i1 lI'étoit

p~s p~rmis

<le fe foumerlre

~

l'empereur ro·

main,

~

de luí payer trib\lt;

m~is H~rode

&

fes fea.–

reurs interprétalll le teXle dn Deuté"ronome d'tln

choi~

libre,

&

non

p~s

d'ul1e fO.tlloiffion forcée , fouten oicllI

qu'ils !l'étoicnt poinr

dan~

le

ca~

défendu pJlr l. loi: voil:l

pourquoi les

Phadlie\l~

<!t

tes

H!rqdienr

lI!ndtrelll le pié.-,

se

a

jefus"Chrifi, de lui demande( s'il étoil permls 011

1\on de payer le trib,ut

a

Céíar;, nntre Sanvcllr , qlli C0l1-

OUt leurs

ml\lv~ifes

i\ltentiops., coofondit les U!IS

&

les

autres

p.ar

la

f~ge

ré!,onfe, qu'iI leqr 6t .

Cependalll eette réponíh étaot uno approbatioo de

la

conduite des

Hlrodi<ns

fur cel article, ce ne pell! pa

~tre

la le

l..va;n d'Hlr"".,

dont J"fus-ChriCl Fecomman–

doit

a

fe~

difeíples

de

fe donner

de

gardc.

11

faut done

que ce foil lour feconde opinioo; ravoir, que quand une

force majcule I'ordonne, bn peut faos fcrupulc faire

l~

aacs d'idol2lrie qu'elle poolhit,

&

10 Iivrer nu torrent ;

il eCl certain qu'Hérode fuivoit ccrle maxime;

Ii!,

(clan

les apparenees , pour juCli6er fa eonduite, il illculqua les

mtmes principes

ii

10US eeux qui lui étoieOl anacRés ,

&

forma l. fcél. des

HlrodÚ:n~ .

Jofephe no,us apprelfd quc

ee prlnce rom dévoué

a

AURullc,

ji!

bien des chofes

défcndues par laloi

&

par la religion des juifs;qu'emr'au·

tres fautes,

iI

barit des lemples ponr le culle dtl

pag.ni

·

fme ,

&

qu'il s'eIcufa vis·a-vis de fa nation. par la né–

eeffité des tem'; exeufe qui né.nmoins

n'emp~ch.

pas

qu'oo oe le traitat quelquefois de demi-jui

f.

'rOIn.

I/ll/.

HER

1.e<

H/~oJi.,,,,

fes

fe~.teurs,. ~!oie~t

de.

dem'-Juifs

aomme

101,

des gens qUI profeCloleOl

a

la

vél ilé le JU–

d,i"fme, mais qui étoiem égdlement tres' ditpofés

:l

fe

pr~!er

a

d'aurres cultes dans le betolO . L es Sadlleé"ens

qui ne coonoilfoient que le bieo-cue de la vie préfeme,

adoPlerem auffi l'hérodianifme,

&

c'eCl pour cda que

l'Ecrimre le confand .nfemble ; ear

le

mémes pcrfon–

neo qui fool appellés

Hlrodi,nJ

dans faiO! Matthieu

,h.

'fvj.

wn! nommés

SaJllcI<nr

daos taiO! Marc

ch. viij.

.... 15".

Au reCle, la

fcéle

des

H I,odi<IIJ

s'évanoui! .prcs la

mort de notre Seigneur, ou, ce qui et! plus vrailfem–

bl.ble, olle perdil ron nom .vec le parrage des étars

d'Hé",de .

( D .

J. )

H E'R

O I

N E,

f.

f. (

Grmn.

)

fi lie Oll femme qui a les

verlUs des héros, qui a fait quc\qllc :taion héro"ique .

I/oyu-

H ÉRO .

H

E'R O

I

Q

U E,

adj.

( Littérat . )

qui apparlient :tu

héros on • l'héro"ine .

I/oy'~

HFRO .

.

On dit aBion

hl roi11U ,

vertu

hln¡Jl/~ ,

Oylc

hlroif{tu,

vers

h¿ro,'!".,

poéft.,

hlro ,,!",,

lems

"Iro'r''', &c.

Les tems

hlroir'«'

foO! ceux dons lcfquels on fllppof"

qu'oO! véeu les héros , ou coux que los poele, otl! op–

pellé les

m[ml( des d;<ux. Voy-z

ACE .

Les lems

h¿,o'r,teJ

foO! les

m~mes

que \es fabuleux.

I/oy<~

FADULIi:UX.

Poema

hlro"f"e

eCl

celtli dans lequal on décril quelque

aétion

0\\

entreprife extraordil1:lirc .

f/oye~

POEME.

Homere , Vlrgile , Sl1Ice, LlIcain, le Talfe , le Ca–

mouens, IVI ilton,

&

de

Voltaire On! foit des pnellles

hl–

ro .ques.

VO)/tZ

ILIADE,

ENÉIDE ,

l-b:S R1ADJ:::.

Le p"Hme

hl"'11«

eCl dans ce feos

le

méme q\le

t~

pocme épique .

I/oy-z

EPIQIJE .

Poéfte

h",o,'!u• .

l/oX<~

POÉSIE EPtQUE.

Les vers

béro''{II<f

rOn! coux dan! les poemes

hlroi–

'{'I<'

íbtlt

compofé•.

I/o)'u-

VER S .

Les vors héxamelres grecs

&

latins (on! allffi appellés

hérolt/uu,

paree que Ho mcre

&

Virgite n'en

onl

pq:nt!

employé d'allt,es .

Voy.:t

H~XAMET.

E .

Horaee a dít de cette efpece de vers

¡

R <J

g.jl

,e r<gmw9'te Jllcum9H.,

&

tr;f1ia

bello/,

!?lID

fcribi

pofftnt

numero

mOí1flra'Vit

HomcrltJ.

Art poct .

On

Appelloit antrerois les verS alex2odrln< de dou1.e

fyllabes vers

hl,o''fI(<J,

parce qu'on croyoit qu'ils étoieO! .

feuls propres pour la poéfie

heroi{tle.

Les écrivains mo–

dernes emploienl dos vors de dix

fyll.be

;.

Voy.~

ALE-

XANnnlN .

.

Nou& n'avons poiot eo fran,ois d'exemples de poc.–

mes

hl ,oi9'I<J

écrils

ell

vers de dix fyll abes. Le

S. L o""

du P. le Maine, la

Jlllt<lI.

de Chapelain, le

Cloo¡;i¡

de

S . Didier, la

H."r;a".

de

M.

de Voltoirc , fOI1l en

vors alexandrins. N Olls n'avons que le

{/<rt

-1/.,1

de

M.

Grelfet qui foit en verS de dix fyllabes , !nais on

ne le regarde pas comme tui

pocme

héY(Ju/,u;

€'cfl: un

badin'-ge íngénieux

&

délic31. auquel la merure de verS

que le poete a choifte convenoít mieux que celle dI!

vers alexandrin. T ous eeux qui

C9nn(litr~11I

notre poé–

fte, ravem que eeluí-ei

1\

plus de pompe, l'autre plus

d'aifance

&

de na"l'veté,

&

que M. Grelfet \le pOUVOIt

prendre une verClfieation plus afTortie

iI

f\ln rujet.

(G)

HE RO\" Q u E, adj.

<

MId. )

ce teqne eCl emplo)'¿

pour détigller l' erpece de

tr~itcm~OI

ou celle de. re–

mede~ ,

efonl

I~s

effets produir. lI! des challgemens con–

fidérables

&

prompts dans l'économie animale ; foit

en excitant

d'

une maniere violente,

de,

effo rts, des

mouvcmens, des irritations

e:nraordinaires

daos les

parties qui en foO! furceplibles, des ébranlemens fu–

bits, des. fecoulfes fortes 'dans 10Ule la machil\e;

foi~

en

prod\Iifam un fpafme, un refT"errel1leOI ou un. rel.ehe–

mem, une alonie Outremllfurée dans les folides; foit

en procurant des

fantes,

des

é O(!lc\lations

d'

humeUf9

exceffi ves, oe remble, mais '

nécelfa;r~s

¡

dlns tous ks

cas on 19

n~ture

demande. etre fecoume d'une manie–

re preiran!

&

décift ve par des moyens propres

i

changer

l. dífpoftlion viciée des parties arfeaées ,

&

a

les faire

parrer

a

un état oppofé d'uoe eXlrémité

!i

une autre .

Les moyens propres ;\ opérer ces d¡fférells effels , ("ont

les, faignées abondantes

&

répetées da", un court .fpa–

c"" de tems, les m¿dicamens purgatifs , les vomitifs , le

fudo.riti ques

&

tous les évacuans les plus fOrlS ;'

l~s

Cli–

mulans, les cordiaux, les

ap~rilif's,

les fondans les plus

aaifs; les acres, les épirparliques, les aClringenls de tou–

te efpece, employés tam illlérieure01ent qu'ext<'rieu.r.e–

menl; les fcarificalion¡, les cauCliques,

Ie¡

narcotiques

T

/

~