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144

HER

ne;

&

que psr l'autre procédé, la mort ctl prefque oé–

~e{fairem.m

dét<rminéc par les circonl1ances deCavanta–

geuCes qui aecompagnem une cure brillante

&

trom–

peufe ,

L'art peut eepcndant venir utilement

3U

Ceaours de la

na ure dans ce cas.

1\

Y

a une méthode de réunir Cur

le champ les deux bOlltS de l'intenin libre, dont on a re–

tranché la partie gangrénéc,

&

Cans qu'il rene expofé

au danger de fe retrécir, comme dans la téunion qll'on

lI'obticnt qu'a la longne i>nr le re{fcrrcment de la cica–

trice extérieure. N ons devons celte méthode 8 l'iudn–

Ilrie de M. Rhamdor, chirnrgien dll due de Brnnfvlch.

Aptes avoir ampmé enviran la longuellr de denx piés

dn caoal imerlinal, avee une portion du mefenter., gan–

Ilréné'e dans une

l"rn;e:

i\

engage. la partíao fupétieu–

re de I'imel!in dans I'lIlféricure;

&

iI

les maintim aillfi

p'ar uo point d'4igllille aupres de I'anneau . Les exeré–

mens ee{fcrent des-lors de pa{fer par la playe,

&

prirent

Jeur Cours ordillaire par Panus. L a perfoone guérit eo

tres-pen de tcms : ce!!e méthode eteellente parolt fufce–

"tibie de quelque

perfe·~ion

: elle oc eonvient que dans

le eas 011 Piotenin en libre

&

fa ns aueune adhéreoce,

mais il ya des pr¿camiolls'

¡¡

preodre pOllr en alfilrer le

fucees,

&

quoique l'auteur ne les ait point prifes

&

qu'il

.it parfaitemem réum,

iI

parott raifonnable

&

néee{faire

de les propoler .

II en important que c¡; foit la p'Htion fupérieure de I'in–

lenin qui fi,it in(inu¿e dans l'infériellte: cette attentiQn doit

décider de la réuffitc de l'opération; or

il

n'el! pas tou–

jours faaile de dirlinguer d'abord,

&

dans tous les cas '.

queIle en précifémem la portian de 1'1Ilt"nin qui répond

a

)'cnomae,

&

qu'elle en eelle qui conduit

¡¡

l'anus Ceue

ditliculté o'en I'0im un motif pour rejetter uoe opératlon

dollt la premiern tentative a été li heureufe,

&

qui nous

promet d'allltes fneces. 11 erl

a

propos de reteoir d'abord

les denx boms de l'imetlin dans

la

playe,

&

de ne proce–

der

;i

lenr réunion qu'.pres avoir

lai{f~

pa{fer quelques

heures . Peodant ce tems, on fera ¡>rendre de l'huile

d'all13ndes douees au malade,

&

on fomentera l'inteOin

Qvec du vin chaud, afin de cOllferver fa chaleur

&

I'é–

)a!\icité narurelle . Ce délai parolt abfolument néee{fai–

re, oon-feulemem pour conooitre fans riCque de fe mé–

"reodre quelle en précifemeot la partie fupérieure de I'io–

lerl in, mais encare par la füreté de

la

réuoioo; paree

qu'il prouve le dégorgement des m,deres que l'étrao'

glemellt a reteoues daos le eaoal imeninal, depuis I'efio–

mae lllfqu'a l'''uverture de l'imeflin. 11en bien plus avan–

lageux que ce dégorgemem fe fa{fe par la playe, que

d'expoCer la partie

r~unie

par l'infertion des deux bonts

de l'intefiin a donner pa{fage

a

ces matieres,

&

leur

laitTer pareoúrir toU!e la route qui doit les eooduirc

a

l'anus. Quoiqlle M. Ramdhor ne pade pas de la Iiga–

lure des arteres méféra"iques, dom les ramiccatioos

fe

diflribuoiem

ii

la portian de l'imel!in qu'i1 a coupé, eom–

me I'hémorrhagie pourroit avoir lieu dalls d'autres cas)

au moios par les vai{feaux de la parrie Caine, dans laquelk

on fait la Ceaion qui doit retrancher le boyau pourri , il

en de la ptudenee de f,ire un double nceud fur la por–

tioo du méfentere, qui formera le pli par lequel les por–

lioll5 de l'intenin doivent étre rctenues

&

6xées dans la

1imatiOD

convenabl~.

11 nous rene

a

parler d'uo quatrieme eas

d'hlrn;e

avec

gangrene, 011 l',mellin forme une aofe qui en adhéreme

tombée en pourdture,

&

qui ell

a

la cireonféreoee interne

de I'anoeau. Ces adhérenees rendent impolfib1e rinlinua–

tion de la partie fupérieure de I'imenin dans I'inférieu–

re;

&

ce cas parolt d'abord oe prélenter d'amre ref–

íource que l'établi{femcnt d'un anus nnuveau dans le pli

de I'aine: des obfervations dfentielles unt montré les ref–

fourees de la namre

&

de I'art dans un cas aum criti–

que. La priocipale a été eommuniquée

l'aeadémie ro–

yale de ehirulgie par M. Pipelet l'alne. 11 tit I'opé–

ration de

¡'han;.

erutale eo t 740

a

uoe femme!

a

qlli

ji

tron"a I'imefiin

gan,r~né,

l'épiploofl, le fae l1erniai–

re dans uoe difpofitiau gran¡;réneufe,

&

tomes ces par–

ties tellemem confoodl1es par des adhé.coees iutcllmes,

qu'i1 n'auroit

ét~

ni pomble, ni prudem de le détruire.

On fe eontenra de débrid<r I'areade erurale, pour met–

Ire les parties

a

l'aire,

&

faire ee{fer l'étranglcment. On

fOOlint les fmees ohaneclantcs de la malade par des COr–

diaux: le on'/.ieme Jour, la portioD d' ir¡terlin fe fépata,

eIl~

avoit cinq pouces de longoeur. pepuis ce moment,

les matieres nereorales

1

qui avoient coulé en par¡:ie par

l'ouvermre de I'inrellin,

&

plus encare par le reaum,

ce{ferent tont-a-coup de parrer par eelte derniere voie,

&

prirent abrolument leur route par la playe . 11 falloit

]a

panfer cinq ou lix fois en vingt-quatre heures. La

))I~ye

fe détergea;

&

au bout de quatre mois, fes pa-

HER

rois ftlrent rapproehées au point de ne laierer

qu'tI~e

ou–

verturc large eomme l'extrémité du petit doige.

-M .

Pi–

pelet en\! qu'aprcs un

Ii

loog cCpace de tems, les ma–

t¡eres

fécal~

continueroicnt de Curdr par ce

nauvel

3nus:

ji

o'eC¡>éroit ni ne prtvoyoit rien de plus avant3geux pour

la malnde, lorfque les choCes chaogercnt fuhitemeO! de

face ,

&

d'une maniere ioopinée . Cene femme qu'ol\

avale

tenue

a

un

r~gimc.

a{fc1..

fevere,

mange3 indifcré–

temem des alimens qui lui dnooerent 1. eoliquc

&

la

tievre; M . Pípclct ayam jngé l propos de la

pur~er

avec

un verre d'eau de ca{fe

&

den. onees de maone , fU! le

témoin d'un évenemcm anm fiollulier qu'avamagenx_

Les matieres fécales reprírent des ce jour lcur rOute verS

le rcélum,

&

ne fortoient plus que par les voies na–

turell.s , en Corte que la playe fU! parf' Ílemem cicatri–

f~e

en dom.e Oll quio7.e jonr : certe femm e' vit en::ore,

&

i(,uit depnís dix ans d'nn. bOllne Camé; elle a foi–

xante

&

qulnze uns .

Le fueees inefporé que M. Pipelet a eu dao, ce!te cu–

re, 'í! l'a du

a

la diCp" lition favorable des adhérenees

que les parties

r.~incs

de l'imeClin avoient contraaées en–

tre elles dans l'imérieur dl1 ventre vis-a-vis de I'areade.

Cette difpolition étoit

m~me

anooneée par uoe cireon–

nauee parrk nliere, c'en que les mat'eres

f~eales

n'oot

pa{f¿ entierclnem par la playe qu'apres la féparation de

la portian d'imerlin gangréné;

&

elle o'cn faite que le

onzieme jour de l'opératioo. Avaot ce tems, la plus

grande partie des matieres avoir pris fa route vcrs

te

re·

anm. 11 en faeile de coneevoir eomment un cas auffi

grave que l'erl eommunémem la gangren. d'une a!le'/.

grande portion d'lmenin étranglée dans une

hern;e,

peut

de venir aum fimple que l'intellin n'avoit été que pilleé

dans une petite portion de fon diametre. Si les deux

portions faines de l'imenin contraélem dons leur ado[:'

fement au-deíIus de l'anneau une adhéreoee mutuelle ;

iI

en e1air qu'apres la féparation de I'aofe pelldallte all–

dehors, ces portions réunies formeront un caual conti·

ou, qn e fera ouvert que dans la partie antérieur.:

&

fi

les bords de eelte ouverture fom :adhérens de chaque

e6té

¡¡

la cireonférenee do 1 'aoneaa, eclui-ci, en fe ref–

ferr.m, en fera néee{fairement la réuoion parfaite . Ces

cas fe préfement quelquefois pour le bonheur des mlla–

des .(

T)

HERNIOLE,

C.

f.

(Botan.)

VeCpece principalc,

oommée par les Botallifies

hcrn;ar;a,

her"ia

glabr4,

en

une planre ba{fe, ay3m

i\

peioe

la

longueur d'uo cm–

pan; elle rép. nd fur la terre de foibles branehes,

&

porte

a

~chaque

nceud

deu~

feuill.. plus petites que celles du

ferpolet; les Commcts de Ces tiges font chargés d'ull

graod nombre de petites tleurs herbaeées, auxquelles fue–

cedem de petits vai{feRl1X féminaux picios de graioes

trt'!s-menuel;; Ca racine s'enfooce profJudemellt en ({jrre.

&

I'0u{fe bClllleoup de tibres.

L'hen';ol.

crolt daos des

Iienx fablonnel1 ,& tlaurit en été; elle el1 toute d'u f.–

ge,

&

porre pour demcat;ve

&

re!ferrame , elle rougit

un peu le papier bleu ,el!

~cre

&

tam foit peu Calé.; fon

fel en uni

a

beaueoup de foufre

&

de terre.

(D.

J. )

HERNtOLE,

(Mat. mld.) Voyez.

TURQUETl'E .

HERNIQUF.S, f. m. pI.

(G /og.

an,. )

peuple d'/–

talie daos le Latium . Ce peuple n'en eonnl1 que par les

guerr.s qu'i1 eut eontre les Romains, qui le foumirent de

bonne hel)re : encole l'hirloire ne p>rle. -

t -

elle que de

quatre villes de ce peuple plus rematquables que les au–

tres , d'Aoagny, d'Alatri, de Terentium

&

de Yéruli:

les habitans de ces deroieres villes ne voulurcnt po'nt

avoir part aceite guerre,

&

ecpendant ceux d'Anagny

fe tronverent a{fez forts avee le re(le du pavs, pour oCer

jaire tete aux Romains . Fel1ns penfe que les

H"";'llteJ

tiroiant leur nom des raches, que les MarCes appelloicnt

H~r".a

dans leu. langue ,

&

les S.abins

Ha"",;

en e/fet

Ylrglle,

.iE'uld.

l .

7.

v.

684, dlt :

Heroica

(axa

" ,Iunt,

'f""¡

divu Anagnia

pafc;t. (D .

J .)

HERNOS'\ND,

(Glol/' )

ville maritimc de Suede

~u

golfe de B'lthnie dans I Angcrmanie.

Long.

35'.

Ir:

lat.

61. 45.

(D.

J .)

H E'R O DIE N

~,

(HijJ. "ellf.)

nom d' nne feae

de Jllifs au tems de Jefus-Chrifi.

Comlne it n'en erl parlé que dans raint Matthieu,

ch.

xx;;. v.

t6.

&

dans foim Marc .

,h.

i;/.

v.

6.

&

ch.

x;j.

".

'3.

!Jous allons rechercher que!!e <'toit crlte fe–

éle que les évangelilles appellent

Hlrodim¡ ;

car lei

eo.mmentateurs de l'Ecritl!re fOn! fort partagés fur ce

fUJet.

T ertulien, faim

J~rÓme,

faiO[ Epiphaoe, faint Chty–

fo(lÓme, Théophilaae,

&

plulieurs autres peres de l'é–

glife, eonlidérant que ce nom vieor d'Hérode, oot cru

qu' il avoit ét.! donoé par les évangclifiei

~

ceux q'el1tre

les

J

ui&, qui rceonnoi{foiem Hüode le grond pour le

meme;