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HER

guerners , mAis il n"en poin! d'état qui ne puitre prt–

[endre . u I1Ire fublime de gr:lnd,bomme; le

b¿ros

y a

meme plu5 de droi" ¡¡u'un autre,

Eo6n, l'humani[é, la doueeur, le patrio[iCme réuuis

au~

[aleos , foot les verlUS d'uo grand-homme; la bra–

vouTe, le cpurage, fouvent la témérité, la conuoitrao'

ce de I'art de la guerre ,

&

le génie m iliraire, caraaé–

-riCeut davaotage le

hlros;

mais le parfai,

hlros,

en celui

qui JOlOt

~

roure la cap.ciré,

&

a

[Oule la 'valeur d'uo

graud eapitaioe, un amonr

&

un defir fiucere de la fé–

lidré publique.

( D .

J . )

H ÉROS,

(My,h. l.

&

LiUlra,,)

autremen! di,

d.",i–

di,u.

Uu appefloir ainr. généralemeor les hommes illu–

(lres, que leurs grande. aaiOllS 6rent placer dans le del

apr.es

km mort, foit qu'ils recoonutrent quelqu.!'s dieux

parmi leurs ancttres, Coit qu'ils defcenditreo¡ d'un dieu

&.

d'une femme mortelle, comme Hercule, Thefée,

&

tant d'.ultes; ou d'unc décffe

&

d'un homme, tel qu'é–

(oÍ! fe IHs de

V

~nus

&

d' Anchife.

00 donoe plulieurs étymologies du oom de

hlros,

&

pas une feule qui foil recevable : la plus commune, qui

tire ce mOl

~',~,

,

amQt{y,

n'.en

p25 Jutle; car

Ji',."

hé–

ros,

eJl écrit par un

h ,

La protUotion des

hlros

3U

rang des dieux, étoit due

eux dogmes de la philofophie platonique, qui cofeignoit

que

les

ames des grauds llommes s'élcvQiellt jufque,aux

allres, féJour ordillaire des dieu"

&

par-I~

devenoien<

dignes des honneurs qu'on rendoit aux dieux mémes,

,"vec lefquels ils habitoie:u; majs les SlOi"ciens leur af–

{ignoient pour demeure, la vane étendue qui Ce trouve

entTe le ciel

&

la terre; ce qui fait dire

¡¡

Lucaio:

Qllod'lflt! patet terraJ ínter,

c~/ifl,!e

m,'a&Ta

Semi·dti

pza1uJ

habilflrrt.

PharCal ,

lib.

IX.

Le culte qu'on rendoit

'lIX

hlr."

étoit dífférent de

eelui des <lieux; celui des dieux confinoit dans des fa–

erifices

&

des Iibations , qui font des hommages dils

i\

Ja divinité, pcnd3nt que cclui des

hlroJ

n'étoit qu'une

eJpece d!: pompe funebre, dans laquelle on eélcbroit le

fouvenir de leurs explOlLS, apres quoi 00 leur faifoit des

fe iljs , C'en ce qu'Hérodote remarque , en parlant des

d i éren Herculps . " On Cacrilie , dit-il,

a

Hercule O '

."

lymplcl1, carnme ét3nt

d'une

natufe

irnJnortelle,

&

."

on

hit

~

liercllle

tils d' Alarnenc,

commc

a

un

~

"

ros,

des funéraillcs plillót qu'un C'crifice" . Mais il

en bon de favoir qu'on élev. peu-a-peu les

hér'lS'U

rang

d~s dieu~;

c'e(l par exemple, ce qu'on prat;qua pour

Hercuk ,

~uifqu'apres

lui avoir rendu des hOllllours eotn–

me

a

Ull

hITos,

00 viO!

a

lui offrir des facrifices par–

faits,

e'e(l-~-dire,

de eeux dans lefquels 011 brilloit

a

l'honpeuf de la diyiniré, Ulje

p~rtío

de la viéliolC,

&

oi,

rnangeoit l'autre .

D iodorG de Sieile confirma par Coo tél11Qignage , que

Ies

hlros,

ou les demi-dieux, parvinrem

3

la fin

3

lOUS

les honneurs des dic;ux fupremes; car en parlant d'unc

fét~

lol.mnelle , que I 011 eé lcbroit

~

Rome,

&.

dansi la–

quelle on porta les Clatue des dicux aneiens

&

moder–

Des , il aJoUle que la pomp.e éloit fermée par 'les (¡atues

<le eeu. dOllt les

ame~,

apres avoir abandollné leurs

corps lnonels,

étoient tTIontécs

dans

le

ciel,

ou

elles

partidpujen,

all~

mem.s p.rérog2livcs qup les dieux mi:–

mes: lels

é~oien¡

H ercllle,

Ereulap~,

Callor

&

Pollu•.

Con1me I'opinion eQmmune fai[oi¡ deCcendre tous les

morts dans les cnfers , les ombres des

hlros

lpeme y

étoient retenues , pendant que lellr

~me

pt¡rc

&

dégagé~

de ce qu'clle avoit

d~ péritrabl~ ,

joljilfQic dans le del

des plaifirs

&

des grandours de I'immortalité.

L es

Gre~s,

aprés

avoir faie

tneur~

une

colool1e,

&

autres mOIlUmel1S fur les tOll1bes ,des

hl r.s,

établircllt

un

culle

pour

le.

manes !les

lncmes

hlro,s,

&

méme

pOUt les héro'ú,cs; car on accaed. des hOlllleurs hóroi'–

ques

ii

des fcmm...

~oronis,

mere d'ECeulape; Alcme–

ne, mere d' Hercllle; Caffal,dre, filie de Priam; 4ndro–

maque , A ndromcde, l-'jelene,

L~tol1c ,

&;

quelques

~n~r~s,

joüirent de cette diflinélion.

Les IOmbeall x des

h¡ro~

&

h~ro'ines

óto;enl entourés

d'un petit bois Caeré

t

accompagné

d'alucls,

oll

les

pa–

r ens

&

les amis alloiem en des tems marqués,

les

ar–

ro(er de IibatiollS,

&

1'lO

,h~rger

d'off.nnde;

&

ceo

m~mes

tQmbeaux joüiffoient du <jroit d'.file; e'eCl-la ce

Gu'on appclloie

X1onum~nt

héroif(uB

t

Ji,,,

¡Alr,P.•.

Tel

étoit

le tombeall qu' Andromaque pri, foin d'élever

3

Con che,

Heétor;

liba¡'at

c;lleri Ándromtlche.

L es Romains érigercnt

ii

leur tour

Ile~

natueS :;

ceu~

qu!ils regarderent

comm~ d~s

/;'!ros

¡

ils

~o

avoient danS

Tome V l//.

HER

1{7

le Cirque,

rev~tues

de peau. de Iion;, de Cangliers.

d'ours, ou de rC113rds

[ JU

var,es . c"ue Iluniere de Ce

v~tir ordioairc

~ux

premicrs

hlrlH,

daos le

(ems

qu'o n o'a..

VOil point encore trouvé 1'." de féparer la laioe OU le

poil des beles , fu t coufacrée par la religion; de-la viem

qu'ils font reprtCentés ayee ces memes babillerneus dans

les temples

&

fur les médailles ,

L e.< Grees nommereDl

"~~,

les tomb:aux qu'ils éri–

gerent aux demi-dieux,

a

ceu

~ d~s

hITos

qui leur étoieot

ehers,

&

au. temples qu'ils bhi'eot aux empereurs apres

leurs dices , Athenée parlaul des honnems rcodus aUl(

maitrdI'es

de

D¿métrius,

ioint ter;

.,4Ii~ ,

3vec

les :lutels

qu:on leur élevoit,

&

les hymnes facrées que 1'00 cban–

">le

:l

leur gloire. Eolio, les particuliers appellereot du

memo oom, les monumeus qu'iI barirent a\lx perfou–

nes p01,lr lefqu.clles ils .voieot un refpea

&

uo d¿vo\le-

ment

particulier.

.

00 (,it allm que le mot " ';, , a uue (jgn'6eation fort

étendue dans

la

langue greque.

l°.

II figni6e un hom–

me quí par fa valeur, ou par

Ces

bienfaits, a été mis

au rang des dieux ou des demi-dieux apres fa morl.

2°.

1I r"pond au

divM

des Latíns , tiere dooné al1x empe–

reurs déi6 és,

& ./,;,,.

répond

a

diviI.

Dans les médailles

que les Grecs frapperent

a

I'honneur de I'infame Anti.

noüs, pour marquer fa eonCéaralion , i1s I'appellerenl ill–

différemment

';'~.,

&

.l7'''.

3<;"

L e nom de

hlro~

di fou–

vent donné par les peres

3

leurs enfans déeedés en bas–

age, comme cel. paro't par

diver[~s

infcriptiolls

recu.il

<

Iies daos Gru,er

&

Reinelius . 4

Q

Quelquefoi' ce nom

defigoe timplement un homme 'eon(jderé

par

f.

valeur,

ou par f. charge; Homero I'applique non-folllemenf au>:

chets des Grecs, mais aux Grecs en géoéral ,

rO.

En ,

6n, pour elire ql1elqlle

c~ofe

de phI; , le

m~llle

poe,c

crTlploye lo mo t

';,r.,

,

p'our un domeflique d'un

des

ri–

vaux de Péoélope,

&

qui leur verr."t , boire; e'en

dans

l'Odyf[lc, liv,

>;

vers

422.

(D ,

J.)

H ERPES, fub . fel11.

teron.

d.

M l decine,

ardeur, ou

inf\ammatiQn aecoIClpagnée d'uo apreté de cuir,

&

da

l'éruption d' un grand nombre de pelit. s puClu1cs qui le

rongent

&

le dévorent.

tloya.

E

R

E's

1 P

E

T,

LE.

Ce

nlot

di

d~rivé

dll

grec

¡,r" ,

partlatin grad;oy ,

parce que <;es bourans rampeqt

&

fe

tr~¡I,ent

d'un

Ii~u

un

autre.

11

Y en a

d~

plufieurs (ortes.

'

l,·/;erp. miliaire,

en UD atremblage d'"ne infini,é da

petites puf\Llles qui fe forment CQOS I'épiderme,

&

qui

ont la grolleur d'un grain de millet . 00 I'appelle com–

munément

ieu

v./ag• . Voye"

FEU VOLAGE,

J(erpes miliairt.

Cpiyant W i[emand, 'pproche beau–

coup de la 11ature de la gale,

&

qemancle leS

pllrgatif~

me~ouriols.

Voy,,,

GALE .

L 'herp. fimpl.,

u'en qu'une puClule ou deux qui Ce

forment fur le vi[age , de couleur

blanch~tre

ou jauna–

tre, poiotues

&

~nf\ammées

a

le\lr haCe. Ces pu(lules fe

dellecnent d'elles-lI1cmes, apres avoir rendll le pen do

pus qu'elles

contie>1oe~t.

II Y a une troifieme e[peee

,jlh.ope,

a

qui I'on doqoe le nom de.

dMere , Voye:;.

.oARTRi: .

L '

herpe corrofivc.

eCl aelle dorlt les boutpns f0'1t ruo

des, cauf. ot des demangeoiCons ,

&

\I1Cerel1l les

partie~

fur leCquellcs ils fe formem.

~¡;:R~ES

4-

plae.bord , ( Ma rin•. )

e'en la

~oupe

d'une

litre qui fe !rouve

a

I'avam

&

a

!,arriere du hall[ des

e6tés d'un l1avire , On y lIlet un ornement

d~

íeulpm.

re,

&

cel oroement fe nomme 3Um

herpe:

il

y

cn a

quatre qlli fon t ad plat'bord , 'deux

ii

nribord,

&

deux

:;

b~s~bQrd.

Qu

pOlll voir dans

1"

PI$nche

IV

n~.

' 9r,

ce qu'Oll l10mmc

berpe,

4

~o:

170 ) Ct;: qu'ol) nomme

plae-bord .

Herpes d'¡p<ron ,

ce fo

l1

t des plecos de bois

taillé~s

en balunrc, qoi forment

la

partie [upérieure de I'éperon ,

&

qui fe

r~po.ndent

I'une

il

I'~urre

par .des goucereaux :

H~rp~J

marines;

on dOlll1e ce no m a touces

produ~

aions que la mer tire de ron fdn.

<'\¡

qu'elle jeac natu–

rellell1ent Cur es bords, telles que I'ambre, le eorail,

&c.

Ce;

mOl vient de

harpír ,

q.nciell m ot qui

fi~ llifioi(

pre1J"

dr~;

uujomd'hui I'on dit plus cQmmunément

Ip,!'v,s

4~

m.~,

plilt6t que

herpet mari'J<s.

(Z)

I-{E RR NGRUND,

(Glag.)

petite ville de

la_ haut~H ongrie ,

prooh~

de N.ewfoll , remarq.uable

~ar

les mi–

ne< de cui vre

&:

de vltrlol, Ceux qUl travalllent dans

ces mines

y

O,lt formé une villc Collterraine affn. étco–

duc; ces

';'IIWS

don[ Brown a donné la defeription dans

fes voyages COO! fort

ric~es;

car on tire de cen" livres ,

vingt,

trel1t~

livres de cuivre,

&

quelquef<lis davamage ;

la plus grande partie de ce métal en auachée uu rocher,

d'o\¡ I'on a bien deJa peine

a

le Cépaeer;

&

meme

~ans

quelques endfoíts, le méla\

&

le

ro~her

oc foO! qu une

T

2

fenle