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HER

les plm dlic&ce

&

i

gnnde dofe; les engourdilúns,

les logarores des oerfs, des gros ".ailf<:Ull,

~cs

m=–

bres

&e.

les nCICiccs ioleo, a

,& •

pallih,

ére..

Tels foOl les

djlf~rcos

remedes princ;paox, qoi peo–

V<OI rerrr

ao

I.rsilerneOl

':Ir"!?,",

qui foppofe

IOUJOU,~'

des maUI

proporlionn~s

, l'unpomoc des e/felS qu

il

rend ;; prodllire,

&

qai e.tige p:u eOllféqaeol ,beaucoup

de prodenee , poor décider de 13 n<'eelftlé d employer

les moyens

'101

pel1vem les opérer: ce qui doil

~'re

dé–

rerminc!

par

les lndicuions ri,ées da ear3acre de

h

lé-

1I0n donl

iI

S'3gÍl,

compué avee ce 'loe 1, n.mre

&

les forces peuyeOl fuppon er, lans

préJo~é

formés d',–

pres le lemférameot do médeein, qoi e plus ou moins

diCpofc!

:1

1.aion dans l. pr3oque,

i

proponion qu'il

dl

plus ou moios

vir,

violenl, emponé ou ooodin,

tranquille

&

dOUI; ou d'.prcs I'imp:uienee ou 13 erain–

re,

&

la

fenfibilit~

plus ou moins gr30des du malade .

"'''teto

MEOECIS .

M ais il ell

eert.in

'loe dao< tous les eas, on 13

lI.tu–

re • befoi"

d'~tre

puilf.mment Cecomoe pour C"rmont..

les obll.cles qUI I'empeehent d',gir, ou pour f.ire eef–

fer des mouyemens excelftfs, qui Cont oecolioonés

&

produÍls mc!chaniquement ou phyfiq\lemenl par de e,u–

Ce&

qui lui font

étr.o~eres,

&

"o'i!

n'ell p.s en

Con

pouvoir de rt"primer, de

corri~er,

d'emporter, ou ponr

diminuer le volume des humeurs qui I'occablent,

& e.

I'.rt

de !:..uérir Ceroit eh défaut,

&

manqueroit

'UY

oe–

e.lions ou

iI

pe", et,e le plus éyidemment mile , en fup–

plé.nt

:; I'impuilfanee de la nOlure, qui peut li Couvent

Ce

palfer de feeours, pom la guériron d'on grand nom–

bre de maladies,

1'OVt,t.

E x

P E

e

T A T

J

o

N ,

s'il ne pou–

voir 00 De C.yoir pils f31<. Ilfage des ,emede.

hlr'''fHo,

:n 'ec leCquels la Medecine paro?t opérer

&

opere foo–

vent rédlemcm des prodiges; en d<!troif:lOt les dilféren–

t~

e.ur

, s d'un graod nombre de maladies, taDl aigoc,

que ehroniqu<s. Cur toot de ce< der",ieres qui devien–

droient

mort~lIes

ou reneroient incurables, fi on ne les

combatt" i, pas d' une m.niere vigoureufe

&

par les mo–

y"m les plus propre :; produire de graod .ffets , ou •

faire eelfe< de grlnds

défordr~s .

Voyn

MEDE¡:¡SE .

11

n'ell p.s

~o"

de propos de remarquer ieí 'loe e'ell

principalemenr aux

médieam~ns

hlrol"H"

'lile Paracelle

dut

C.

plus gunde

rép~ration

en

A

lIemagfle, on il fut

le premler

a

faire

uC.ge

de I'amimolne, dll mereure,

de I'opium, t.ndls qu'on ne eonnoilfoit encore dan. ce

pay'-U que la p"lique dOl/ee, anqdine des Arape• .

Vo–

yn

M EUIC-\MENT, REM EOr;:.

H E' R

O

(S

M

E,

C.

m

(Moral_.)

la grandeur d'a–

me el! eomprife dans l'

hlro,{."e;

on n'ell point un htros

~vee

un cccur bas

&

ramp'D!: mai.

I'blroifm,

dlffcle

de l. lim?l. I\"ndeur d'.me, !;n ce qu'i1 fuppofe des

~ertus

d'éclal, qui

exe;leo~

l'élc>Dnemenr

&

I'admira-

1100 . Quoiquc pour vainere fes penehans yíciel/I, il f.i1-

le faire

de

genéreux elfo t<; qm eoutent :; l. n.lOre; les

faire 3Vec

fnc.:c

en,

ti

I'on

vcut gran4cur

d'arnc,

mais

ce n'eft pas tot'lJours ce qu'on .ppelle

hlrIJlf",e.

L e hé–

ros, dans le fens .uquel ce rerme di déterminé par I'u–

fage,

~II

uo homme

fcrme

cOOóre les ditlieultés,

i",rl–

p,de

dans les pé,ils,

&

voi/la"t

d.m les eoml¡ats .

Jamai l. Greee ne compra unt de héros, que

d.ns

le tems de fon enfance, on elle n'c!toit encore peuolée

que de brig.nds

&

d'.craff¡ns. Dans un fiecle plus éclai–

ré, i1s ne rOnt pas en li grand n••mbre; les connoilreurs

y

re¡¡ardent

a

deu

I

folS .vam que d'oeeorder ce titre;

on en dépollille AlcIandre; on le refuCe au eonquéraoll

du nord,

&

nnl prinee n'y peut prétcnd.. , s',l n'offre

pour I'obtenir que des yiél ires

&

des troph<!e . Henri

le g,and en eat

~té

lui meme indigne,

(i

eontenr d'ayoi,

eonquis fes

él3ls , -

iI

n'eo eút pas été le MfenCeur

&

le

pere.

La pi apart dc:s hc!ros , dit

la

Roehefooe.ut,

Cont

eom–

me de eertains tJbleaux ; pour les enimer

iI

ne fuut pas

les

re~arder

de trOP pres.

Maos le peuple eol touJou" peupl<;

&

eomme il n'a

point d'idée de

!a

véoi,abl~

grandeur. fouvem tel h,i pa–

roir un Mros, qui réduit •

C.

June valeur , ell la honre

&

le tleao do genre humaiD .

HE R O

N G

R I

s,

Cub. maCe.

"rd,,, ,illerea major,

(HifI·

no#. )

oiCean aquatique qui a le col

&

les jambes fon

lon!:s,

&

qui Ce nourrit de poilfc n .

Willu~hbi

a déerir

un

~/,""

femelle qui pefoil pres de quatre hvres ,

&

qui

avolt qualre pic!s huit pqllees d'eovep¡ure, trois pié hoir

pouees de

lon~ueur

depuis I'extrémlté du bee Ju(qu'ao

!>out des ongles,

&

reulement trnis piés cinq pOllees

Jufqu'au beut de

11

queue .

La

~rtie

amérieure du fom–

met

d~

la Itle tlait blaoehe ;

&

' i1

Y

'ovoit Cur la pártie

ponüoeure une

'CI

o!..

¡ormée par des plumes noires lon–

lIues de quatre pouces; le menton étoit blanc, le eou

HER

avoit des reinres de lane, de ccndr<' • de

fOllfIlrrc,

le d , tlo't cou"ert de dO"et, Cur lequel • reod" ent

les plumes des é ul

qui

n

'COI une e ukur cendrée

&

de pelit'" bsodes bllnch ; le mil

u

de la

po

triue

6t

le

d.crou

.do

croupion éto:enl

Jsuo51~

; il

~'"oit

\'iog–

fepl gnnd plomes cbns eh3que 3ile; 1 dern'eres ét iem

ccndro!es,

&

tOotes les Utres !l\"oieflt

u~e

coaleur o i–

rilre, elec;>t<' les bords " lériettrs de la

on~ieme

&.

de

la d utieme plome , qui no:cnt une I 'OlIe de eculcur

cendrée; loure l. faee inféneure de

I'\lil~o

&.

la quene

étoieo, eendrées; le bee avo tune coulcur verte Jluni–

tre;

iI

t loil iort

&

gund, droil.

un peu

p

;OIU; .les

palies

&

les piés avoien! one" ukur verre; les dtllg{$

éloieol

lon~

, le eÓré intérieur du dO'!;1 du mIli u étoit

deOlclé. \Villu ' hbi ,

Or"i•. V ,

,~

01

EAU.

PET/T HEROS

GRIS,

-y!l"orLr,

(l/,/I.••

t.)

O;l~1I

qui el! bdoeoup plus pelil que le préctJent; il le eOIl

:1

proporrion moins

lon~.

Le fommel de la ItlC

&:

le

dos COnt noirs; le labot

&

le venlre 001 une eouleur b. u–

ne; il ya uoe b;1nde blanche qui <'élCn3 dCl>uis les yeuI

Juliju'au

bcc,

&

une f"'te de

cr~(C

eompoll!o de troi$

plumes 100l;ue, d'enviroll e:nq p\luees

'1'"

liennelll

i

l'oe<Íput; les 11es

&:

l. q"e"le >or uoe eouleur cendrée;

le b.. en no;, &: les p;é, nnl u e

e ">l1I~ur

Jaune verdl–

tre .

\Vlllu~hbi ,

Or"it .

1"0)'::'

OIEAU .

H EM OS BLASe,

a,d••

1".

m"Jor, (UI/I. ".,.)

oi–

fon qui differe du

hero"

gri"

en ce qu'iI

el1

en elllier

d'une belle eoule", blanehe, '10',1 ell plu. pctit, qu'iI

a

la qucue • proponion moiu lOllglle,

&

qu'il manque

de

er~le.

PETlT H ER ON DLASC, JAR ETTE,

arJt"

al". mi–

nor,

fe"

gar:uerll.

Gefn. Ald. O'leJII qui dilfcre du pré–

eédenl en ce

qu'jI

en beaueoup pi..

l'

lil,

&

qu'i1 a un.

er~te .

W illugnbi,

Or"it.

Voy,::.

01

J:.AU.

HERONIERE, fub . féon .

(E'M.

r"JI'~,)

e'ell dans

un pare un lieu féparé :wpTes de quelque érang ou vi–

yier nu I'on éleve des hérons.

HEROPHILE, PRES 0.1<

p'

(JI".t . )

U,rophtl.

de

Chalcédoine vivoir du tem de Ptolomée Soter, roi

d'Egypte . JI p.lfe pour avoir dirTequé vivan le erimi–

neIs qui étoient e ndamnéi :;

mor~;

enrre aUlles d<!eou–

Vertes,

iI

~(I

le premier qui nnus ait dém.JOtré I'ufage

&

la

Ilruaore d"" nerfs qui viennem dll . cerve.u

&.

~e

la moclle épiniere;

&

ce qui prouve qU'11

a.

cu connolr–

fanee des autres pa"'es qU) eo mpofent le ccrveau, e'

Il

qulil a donné le nom de

pufo;" tore"I," Huopbili ,

¡¡

I'endroir on vieonent .boutir les trois linu fupéricurs

de l. dure-mere; e'el! lui qui a nomoné

d...

ti.",,",

le

premier des ¡mellins

gr~les;

il

n

.lIm

donné

a

deuI tu–

niquc< de I'ccil le nom de

rlti

J<

&

d'arntbllotJe,

&e.

H

E'R

O

S,

r.

m .

(Gram11l.)

le lerme de

hl rOl,

dlns

Con

origine, étoir eonra.:ré

a

eelui 'lO' réunilfoit 1e5 ver–

IUS ¡¡uerrieres auI vertus

ro

rales

&

poliliquc.;; qui fou–

lenoil les revers ayee e 'nllJOee,

&

qui .lfrontoil le,

p~rils avee fermeu! . L'héroiTmc

fUpDOfoi~

le grand hom–

me, dÍ):ne de

p'trt1~er

aVe" le dicul le eulte des onor –

tels. Tels fureor Herenl., Tl¡eC<'e, JaCon,

&

quelques

,ulres .

D~n;

la

li~ni6cation

qu' on donne a ce mot 3U–

jonrd'hui, il Cemble

n'~rre

uni uement eonf.eré qu'.ur

¡(uerriers, qui portent au plus hOllt degré

1<.

takns

&

les

verlus militair.s; vertos qoi C,uvent aUl yeux de la fa–

gelfe, ne Com que des erimes heorcux qU) ont u(urpé le

nom de

1Jertlll,

au Jieu de eeluí de

'{1tl11it,f¡,

qu'clles doi–

vellt aYQir .

On dé6nit un

hl,Ol,

un hnmme ferme eontre les dif–

ñcultés , il}rrépide dans le péri) ,

&

Irc,-v.illal1l dans les

eombats;

~ualílé

qui riennenr plus du Icmpéramem ,

&:

d'une cert.,"e eonformation de5 org, nes, que de la no–

blecre de I'.me . Le grand homme ell pien 3Utre chofe;

iI

Joint

~ux

talens

&

au

g~níe

l.

phlp.rt

des vertus mo–

..les;

iI

n'. dans

C.

conduite que de beatlx

&

de nobles,

morifs;

iI

n'<'cotlle que le bien pubJic , la gloire de fon

prince, la proCpériré de I'c!tat,

&

1.

bonheu, des peuples.

Le nom d. Ctfar, donne l' id<'e d'un

blrol;

celui de

Traj.n, de More-Amele ou d'

Alfr~d,

nous pr<'Ceme un

grand tlOmme . T ilUs rc!unirToit les qualílc!s du

blro,

,

&

relles du grand-homme; eependant, poorquoi TilO,

ell-il plus loué par Ces bienfaits, que par Ces viéloires?

C'ell que les qoalités du efEur Pemportent toOJours Cuc

les préfens de la fortune

&

de l. naturc ; c'ell que la

gloire qolon aequien par les a,m<s ell,

Ii

J'ofe m'expri–

mer ainli, une gloire .ttachée au haCard;

3U

Jieu que eelle

qui .ell fQodée rur la vertu, el! une gloire qui oous

.p–

p.rueor .

Le tirre de

hlrDJ

dépend do Cocces, eelui de grand–

homme o'en dépend pas 100Joun . Son principe en la

vertu, qui ell inébranlable dan.

h

proCpc!rité ,eomme dans

les malheurs; le titre de

hlrol,

ne peut convenir qu'aur

gQ¡:r-