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68

FON

&

comme pour l'ordinaire eeue vente ne fe faít

qu'~vcc perte de

la part du veodeur , eette expreffion fe

prend piOtót en mauvaife qu'en bcnne pan.

Diélionn.

de Comm<rct, Trlv. Chamb.

(

G )

FoNo R E,

c'elt l'aélion de liquétier la cire par le

moyen du feu . Le point elfentiei de celte opérarion

er1

de donoer le degré de chaleur convenable, de connrH·

tre,

&

de faifir l'inflant ou la fonte etl parfaite.

Ce~

ioflant n'elt pas d'une minute,

&

d'uoe mmure dépend

la

perte de plufieurs milliers de cire : de la chaudiere

o

u elle

a

été

fondue ,

elle rombc par un robioet dans

une cuve, ou elle refroidit pendaot rrois heures, apres

Jefquelles on la mer en rubans.

Voyez

RunA

N S

&

l'ar·

tic/e

B

LA

N

e

u

1

R , ou roures ces opérations foot dé–

taillées.

F

o

N

o

R E ,

en Fauconnerit

,

fe dit du faucon, lorf–

que foOtenu fur fes alles

a

une grande élévarion,

il

vo–

Je eo defceodant avcc impétuolité pour fe faifir d'un

o ifeau.

FoNo

RE, (

'Jardinagt)

fe dit d'une plante qui pé–

rit, ou qui paurrir en pié ; ce qui arrive fauvent quand

oo luí donne trap d'eau au trop de foleil; fi éranr en–

fermée dans la ferre • elle n'a pas eu aaez d'air. ou

qu'elle n'ait pas joüi d'un air nouveau, il n'en faut pas

davanrage pour la fuftoq uer. On peur s'il

Y'•

une au–

tre chambre

a

la ferre. l'auvrir de rems en tem; ; ce

lieu fe remplit d'air extérieur ,

&

refermant enfuite la

porte,

&

auvrant celle qui fe communique avec la fer–

re,

l'air extérieur y entrera fans rifquer que les arbres

en fou tfrent .

En fait de légumes,

fondre,

efl périr faute d'eau ;

pour les melons, c'efl devenir

a

rico.

(K)

*

FoNo

RE ,

(

la M unnoie

)

c'elt jetter le métal

en fufion daos les moules formés par les planches gra–

vées.

Voytz In Planchn gravln de Monnoyage.

Com–

m e la maniere de

fondre

a

la Monooie ne ditfere en

rien de celle que l'on fi1it dans les atteliers des Foo–

deurs; on renvoye

a

l'artidc

M o

N N

o

1

E .

F

o"'

D RE ,

m

Peinture.

c'efl bien meler les cou–

Jeurs . D es couleurs bien

fondun; f•ndrc

les bruos a·

vec les clairs, de

fa~on

que le paffage des uns aux au–

tres foit infenfible.

On dit:

il

y a une belle

fonte

de couleur dans ce ta–

blean : il

faut

fondrt

fes

cou leurs avant de donner les

dernieres touches. (

R )

F

o

N D R

1!,

en ttrme dt Fondmr de pttit plomb,

e'elt liquéóer le plomb par le moyen du feo fu Jeque)

on l'expofc dans un vafe pour le coülcr ,

&

lui faire

prendre la forme qu'oo veur dans le maule.

• FoNDRI!

L'E'rArN

I!T

r.l! JETTI!R

I!N

M

o

u

LE. Lorfqu'un potier d'étain vcur mettre l'étain

en reuvre, il le fait d'abord

fondr.;

il

faut avoir une

chaudiere de fer qui tienoe a proporrion de ce qu'on a

a

fondrt.

Ceux q

fondent

des faumons ont des fof

fes; c'efl une forre de rrou plus long oue large , bl ti

en brique fous une cheminée ; an mer le feu dcdans la

folfe

&

les lin¡¡ors fur la Hamme du bois qu'on y al–

lome,

&

il

l'a!de d'un fouffiet a main, pareil

a

celui

dont fe fervent les Orfévres, ils

fondcnt

plus aifément

&

plus prompremeot.

A

mefure que

l'étaio

fond,

la

braife

&

la cendre nageot fur l'étain ,

&

oo les déron–

ge avec la cuilliere de fer avec laquelle oo Jet<e en mou·

le, pour prendre I'C:raio net.

De tems en tems, on retire les cendres qui s'amaf–

feor fur l'éraio, c'elt ce qu'oo appdle

déchet

:

on les

réferve

a

part;

&

quand

00

en a une qoantité,

Oll

)es

lave d'une m•nicre qui fépare la cendre

&

le charbon

qui fe trouveot melés d'étsin,

&

cet étain fe

fond

dans

une chaudiere

le

feo delfous ;

&

par le moyeo de

la

graHfe

&

du fuif qu'on

y

mer dedaos, on réduit l'étain.

11

y en a qui pour

fondre,

oot une chaudierc qui elt

malfonoée rour-au tour,

&

le feo elt fu r l'étain comme

daos la fo!Tc. Enfio d'aurres (

&

c'elt alfez l'ufage en

province. ou oo oc

fond

pas fouvent des faumoos)

mettent la chaudiere fur un rrépié le feu delfous.

JI

faut préparer fes maules avant de jeuer dedaos ;

on fait que les rnnules fonr ordinairemeot de cuivre ou

patio; les maules de vai!Telle foot de deul< pieces, la

chape qui forme le deiTous de la piece, foit piar, af–

liette, écuelle ou baffio,

&

le noyau qui forme le de–

daos · (

1/oye'G la defcription

tJIIX

figurn.)

Cette pré–

paration

~fl

de le< écurer, puis d'y répaodre

~ans

rous

les endrons ou l'étain doit cooler

avec un pmceau de

crin , de la ponce en poodre déiayée daos do blaoc

d 'reuf , ce qui s'appelle

pottytr la moHitt

:

aprcs qooi

oo met chnotfer le maule eo-dehors fur le feu, afio qu'

il

foit a!Tez chaud poor recevoir l'étaio; oo met quel-

FON

ques morceaux de fer eo·travers fur la fo!Te poor fup–

porrer les maules .

11

faut obferver que la fcieoce pour bien jetter, con–

fifle

a

eooferver le degré de chaleur

(801

de l'étain fon–

do que do moule; li

l'érain chautfe trop,

il

s'aigrit,

il

faut y mettre quelque piece qu'on réferve pour le ra–

fralchir ou dimiouer le

fen . Si le maule s' C:chaulfe

trop, ce qui arrive ordioairement aux endroits ou l'é–

tain rombe en jettant ,

&

ou

il revient; on le rafrai–

chit avec de l'eau qu'on y applique par-dehors avec un

baron enwrrillé de linge mouillé par un bout qu'oo nom–

me

patroütllc.

On connoit que le mau le ou l'étain fom

trop chaods quaod les pieces vieonenr grumeleufes.

Les

grumelures font des petits

trous fans nombre, qui ne

percent pas la piece, mais la gStent fort , paree qu'ils

paroillenr apres le tour

&

la forge; aiofi on aime mieux

jerrer

un peu plus froid que trop chaud; car s'il vieot

quelques trous aux pieces on les reverche.

V

oye<.

RE–

V

ERe

HE R .

11

elt vrai que la vailfelle d'érain fin doit

~tre

JCI!ée plus chaude que le commuo, paree qu'oo la

paillonoe pour remplir les grumeaux,

&

qu'elle en fon–

ne m ieus .

V oye<.

P

A

t L Lo

N N

E

R .

Voici la

fa~oo

de ¡etter la vailfelle. Quaod le mau–

le ell chaud comme

il

faur, on le prend avec des mor–

ceaux de chapeau, qu'on appelle

du feutreJ;

oo porte

le noyau fur la felle

a

jetter ,

&

on le pofe fur la re–

n~ille

(fellt &-'tenaillt

J

jttttr,

voyez

aux figllreJ).

EnCuite on le ferme avec la chape;

&

pofant un mor–

ccau de bois de rravers fJuS la renaille, oo la ferre a–

vec un aooeau de fer qui pre(fe

les dents de la queue

de la reoaille. On drelfe le moole le

jet en-haut;

&

puifant de l'étaio d'une maio dans la folfe ou chaudie–

re, on jette fa piece rout d'un Jet,

&

des qu'elle ell

prife, on abailfe le maule , on frappe fur le cóté de la

chape avec un maillet de bois de la maio droire en eo–

levaot

la

chape par la poignée de la gauche, le ma u–

le s'ouvre,

&

oo dépouille la piece avec un coureau de

de(J'us le noyau ou elle ticnt ordinairemeot;

&

de la

forre on Jette fucceffivemcnt autant de pieces qu'on

a

befoin.

L es m0ules de poterie foot de quatre pieces pour un

bas

&

auranr pour un haut, favoir deux

chapes qui

formeor le dehors de la piece,

&

deux noyaux pour le

dedans; ces ooyaux ont un eran qu'on nom me

portlt,

qui tieonent les chapes en place

&

le ¡et tient aux chapes.

On les prépare comme ceux de vailfelle; il y en a qui

les poteyent d'ocre ou de fu ye, chacun

a

fa maniere;

mais on 1ette entre fes geooux, for lefquels on a la pré–

caurion de mettre de vieux chapeaux forrs; les noyao[

oor des queues ou oo met des manches de 0ois qui

fervent

~

les maoier,

&

pour les chapes on les met

&

oo les óte avec des feo tres; quand on a embairé fes

quatre pieces, on couche le moole de córé le ¡ct en–

haut entre fes geooux,

&

oo dépouillc en frappant a–

vec un maillet de bois fur 12 porrée des noyaux chaque

piece de moule l'uoe apri:s l'autre, les noyaux les pre–

m iccs,

&

enfuite les chapes.

Qoand la chaudiere ou fo!Te ne peuvenr tenir tout

l'é10in qu'on a

a

fondrt

&

jetter en un JOUr,

il

y en

a qui iorerrompenr de jctter lorfqu'un moule efl

tini

poor

fondrt

d'ao rre érain ,

&

d'aurres qui

[o11dent

&

jetteot en meme tems, paree qu'iJs y proportionncnt

leor feo .

• F

O

N D

R

1

E

R,

f.

m. (

Fontaina falanteJ.)

c'elt

ainfi qu'on appelle le mor qui termine le foyer du four–

neau de ces ulines .

Voy<<.

~

S

EL.

F

o

N D

R r E R, f. m.

ttrmt de Rivitrt,

fe dit d'oo

traio qu; a ftol!é rrop long·rems ,

&

qui ayanr amalfé

de la moulfe

&

de la terre, devieot

fi

lourd qu'il

oc

peut plus Hotter.

• F

O

N D

R

1

ERE, f.

f. (

Phy./it¡

)

on doooe ce

nom en général

3

roures les profondeurs répandoes fur

)3

furface de la terre qui fe fonr faires par des aftailfe–

mens ou éboulcmens de terreins que le feu, l'eau, ou

d'autres caufes narurelles ont minés.

• F

O

N D U,

ad¡. pris fubfl.

m termt de Rafinwr

de fuere,

&

daos d'aurres atteliers de la meme efpoce.

C'eCI ainli qu'on appelle le fuere proveoant des vergeoi–

fes que l'oo

fond

jufqu'a un cerrain degré de chlleur

avec de l'eau de chaux daos une quanrité que la bonré

ou la foible!fe des

JWu/HJ

ex ige; quand ils foor aioli

fonduJ,

ou les

tril'líe

comme les batardes,

&

on les ra–

fioe avec les fueres fios.

F

O

N G 1B

LE, (

'Juri[prud )

fe dit d'une chofe qtli

oe forme pas uo corps cerrain, mais qoi peor

~trc

fup–

pléé par une aotre de meme nature

&

de

m~me

qoa–

lité, qui coofifle en qoaotité,

&

fe regle par poids

&

me-