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FON
&
comme pour l'ordinaire eeue vente ne fe faít
qu'~vcc perte de
la part du veodeur , eette expreffion fe
prend piOtót en mauvaife qu'en bcnne pan.
Diélionn.
de Comm<rct, Trlv. Chamb.
(
G )
FoNo R E,
c'elt l'aélion de liquétier la cire par le
moyen du feu . Le point elfentiei de celte opérarion
er1
de donoer le degré de chaleur convenable, de connrH·
tre,
&
de faifir l'inflant ou la fonte etl parfaite.
Ce~
ioflant n'elt pas d'une minute,
&
d'uoe mmure dépend
la
perte de plufieurs milliers de cire : de la chaudiere
o
u elle
a
été
fondue ,
elle rombc par un robioet dans
une cuve, ou elle refroidit pendaot rrois heures, apres
Jefquelles on la mer en rubans.
Voyez
RunA
N S
&
l'ar·
tic/e
B
LA
N
e
u
1
R , ou roures ces opérations foot dé–
taillées.
F
o
N
o
R E ,
en Fauconnerit
,
fe dit du faucon, lorf–
que foOtenu fur fes alles
a
une grande élévarion,
il
vo–
Je eo defceodant avcc impétuolité pour fe faifir d'un
o ifeau.
FoNo
RE, (
'Jardinagt)
fe dit d'une plante qui pé–
rit, ou qui paurrir en pié ; ce qui arrive fauvent quand
oo luí donne trap d'eau au trop de foleil; fi éranr en–
fermée dans la ferre • elle n'a pas eu aaez d'air. ou
qu'elle n'ait pas joüi d'un air nouveau, il n'en faut pas
davanrage pour la fuftoq uer. On peur s'il
Y'•
une au–
tre chambre
a
la ferre. l'auvrir de rems en tem; ; ce
lieu fe remplit d'air extérieur ,
&
refermant enfuite la
porte,
&
auvrant celle qui fe communique avec la fer–
re,
l'air extérieur y entrera fans rifquer que les arbres
en fou tfrent .
En fait de légumes,
fondre,
efl périr faute d'eau ;
pour les melons, c'efl devenir
a
rico.
(K)
*
FoNo
RE ,
(
,¡
la M unnoie
)
c'elt jetter le métal
en fufion daos les moules formés par les planches gra–
vées.
Voytz In Planchn gravln de Monnoyage.
Com–
m e la maniere de
fondre
a
la Monooie ne ditfere en
rien de celle que l'on fi1it dans les atteliers des Foo–
deurs; on renvoye
a
l'artidc
M o
N N
o
1
E .
F
o"'
D RE ,
m
Peinture.
c'efl bien meler les cou–
Jeurs . D es couleurs bien
fondun; f•ndrc
les bruos a·
vec les clairs, de
fa~on
que le paffage des uns aux au–
tres foit infenfible.
On dit:
il
y a une belle
fonte
de couleur dans ce ta–
blean : il
faut
fondrt
fes
cou leurs avant de donner les
dernieres touches. (
R )
F
o
N D R
1!,
en ttrme dt Fondmr de pttit plomb,
e'elt liquéóer le plomb par le moyen du feo fu Jeque)
on l'expofc dans un vafe pour le coülcr ,
&
lui faire
prendre la forme qu'oo veur dans le maule.
• FoNDRI!
L'E'rArN
I!T
r.l! JETTI!R
I!N
M
o
u
LE. Lorfqu'un potier d'étain vcur mettre l'étain
en reuvre, il le fait d'abord
fondr.;
il
faut avoir une
chaudiere de fer qui tienoe a proporrion de ce qu'on a
a
fondrt.
Ceux q
~¡
fondent
des faumons ont des fof
fes; c'efl une forre de rrou plus long oue large , bl ti
en brique fous une cheminée ; an mer le feu dcdans la
folfe
&
les lin¡¡ors fur la Hamme du bois qu'on y al–
lome,
&
il
l'a!de d'un fouffiet a main, pareil
a
celui
dont fe fervent les Orfévres, ils
fondcnt
plus aifément
&
plus prompremeot.
A
mefure que
l'étaio
fond,
la
braife
&
la cendre nageot fur l'étain ,
&
oo les déron–
ge avec la cuilliere de fer avec laquelle oo Jet<e en mou·
le, pour prendre I'C:raio net.
De tems en tems, on retire les cendres qui s'amaf–
feor fur l'éraio, c'elt ce qu'oo appdle
déchet
:
on les
réferve
a
part;
&
quand
00
en a une qoantité,
Oll
)es
lave d'une m•nicre qui fépare la cendre
&
le charbon
qui fe trouveot melés d'étsin,
&
cet étain fe
fond
dans
une chaudiere
le
feo delfous ;
&
par le moyeo de
la
graHfe
&
du fuif qu'on
y
mer dedaos, on réduit l'étain.
11
y en a qui pour
fondre,
oot une chaudierc qui elt
malfonoée rour-au tour,
&
le feo elt fu r l'étain comme
daos la fo!Tc. Enfio d'aurres (
&
c'elt alfez l'ufage en
province. ou oo oc
fond
pas fouvent des faumoos)
mettent la chaudiere fur un rrépié le feu delfous.
JI
faut préparer fes maules avant de jeuer dedaos ;
on fait que les rnnules fonr ordinairemeot de cuivre ou
patio; les maules de vai!Telle foot de deul< pieces, la
chape qui forme le deiTous de la piece, foit piar, af–
liette, écuelle ou baffio,
&
le noyau qui forme le de–
daos · (
1/oye'G la defcription
tJIIX
figurn.)
Cette pré–
paration
~fl
de le< écurer, puis d'y répaodre
~ans
rous
les endrons ou l'étain doit cooler
avec un pmceau de
crin , de la ponce en poodre déiayée daos do blaoc
d 'reuf , ce qui s'appelle
pottytr la moHitt
:
aprcs qooi
oo met chnotfer le maule eo-dehors fur le feu, afio qu'
il
foit a!Tez chaud poor recevoir l'étaio; oo met quel-
FON
ques morceaux de fer eo·travers fur la fo!Te poor fup–
porrer les maules .
11
faut obferver que la fcieoce pour bien jetter, con–
fifle
a
eooferver le degré de chaleur
(801
de l'étain fon–
do que do moule; li
l'érain chautfe trop,
il
s'aigrit,
il
faut y mettre quelque piece qu'on réferve pour le ra–
fralchir ou dimiouer le
fen . Si le maule s' C:chaulfe
trop, ce qui arrive ordioairement aux endroits ou l'é–
tain rombe en jettant ,
&
ou
il revient; on le rafrai–
chit avec de l'eau qu'on y applique par-dehors avec un
baron enwrrillé de linge mouillé par un bout qu'oo nom–
me
patroütllc.
On connoit que le mau le ou l'étain fom
trop chaods quaod les pieces vieonenr grumeleufes.
Les
grumelures font des petits
trous fans nombre, qui ne
percent pas la piece, mais la gStent fort , paree qu'ils
paroillenr apres le tour
&
la forge; aiofi on aime mieux
jerrer
un peu plus froid que trop chaud; car s'il vieot
quelques trous aux pieces on les reverche.
V
oye<.
RE–
V
ERe
HE R .
11
elt vrai que la vailfelle d'érain fin doit
~tre
JCI!ée plus chaude que le commuo, paree qu'oo la
paillonoe pour remplir les grumeaux,
&
qu'elle en fon–
ne m ieus .
V oye<.
P
A
t L Lo
N N
E
R .
Voici la
fa~oo
de ¡etter la vailfelle. Quaod le mau–
le ell chaud comme
il
faur, on le prend avec des mor–
ceaux de chapeau, qu'on appelle
du feutreJ;
oo porte
le noyau fur la felle
a
jetter ,
&
on le pofe fur la re–
n~ille
(fellt &-'tenaillt
J
jttttr,
voyez
aux figllreJ).
EnCuite on le ferme avec la chape;
&
pofant un mor–
ccau de bois de rravers fJuS la renaille, oo la ferre a–
vec un aooeau de fer qui pre(fe
les dents de la queue
de la reoaille. On drelfe le moole le
jet en-haut;
&
puifant de l'étaio d'une maio dans la folfe ou chaudie–
re, on jette fa piece rout d'un Jet,
&
des qu'elle ell
prife, on abailfe le maule , on frappe fur le cóté de la
chape avec un maillet de bois de la maio droire en eo–
levaot
la
chape par la poignée de la gauche, le ma u–
le s'ouvre,
&
oo dépouille la piece avec un coureau de
de(J'us le noyau ou elle ticnt ordinairemeot;
&
de la
forre on Jette fucceffivemcnt autant de pieces qu'on
a
befoin.
L es m0ules de poterie foot de quatre pieces pour un
bas
&
auranr pour un haut, favoir deux
chapes qui
formeor le dehors de la piece,
&
deux noyaux pour le
dedans; ces ooyaux ont un eran qu'on nom me
portlt,
qui tieonent les chapes en place
&
le ¡et tient aux chapes.
On les prépare comme ceux de vailfelle; il y en a qui
les poteyent d'ocre ou de fu ye, chacun
a
fa maniere;
mais on 1ette entre fes geooux, for lefquels on a la pré–
caurion de mettre de vieux chapeaux forrs; les noyao[
oor des queues ou oo met des manches de 0ois qui
fervent
~
les maoier,
&
pour les chapes on les met
&
oo les óte avec des feo tres; quand on a embairé fes
quatre pieces, on couche le moole de córé le ¡ct en–
haut entre fes geooux,
&
oo dépouillc en frappant a–
vec un maillet de bois fur 12 porrée des noyaux chaque
piece de moule l'uoe apri:s l'autre, les noyaux les pre–
m iccs,
&
enfuite les chapes.
Qoand la chaudiere ou fo!Te ne peuvenr tenir tout
l'é10in qu'on a
a
fondrt
&
jetter en un JOUr,
il
y en
a qui iorerrompenr de jctter lorfqu'un moule efl
tini
poor
fondrt
d'ao rre érain ,
&
d'aurres qui
[o11dent
&
jetteot en meme tems, paree qu'iJs y proportionncnt
leor feo .
• F
O
N D
R
1
E
R,
f.
m. (
Fontaina falanteJ.)
c'elt
ainfi qu'on appelle le mor qui termine le foyer du four–
neau de ces ulines .
Voy<<.
~
S
EL.
F
o
N D
R r E R, f. m.
ttrmt de Rivitrt,
fe dit d'oo
traio qu; a ftol!é rrop long·rems ,
&
qui ayanr amalfé
de la moulfe
&
de la terre, devieot
fi
lourd qu'il
oc
peut plus Hotter.
• F
O
N D
R
1
ERE, f.
f. (
Phy./it¡
)
on doooe ce
nom en général
3
roures les profondeurs répandoes fur
)3
furface de la terre qui fe fonr faires par des aftailfe–
mens ou éboulcmens de terreins que le feu, l'eau, ou
d'autres caufes narurelles ont minés.
• F
O
N D U,
ad¡. pris fubfl.
m termt de Rafinwr
de fuere,
&
daos d'aurres atteliers de la meme efpoce.
C'eCI ainli qu'on appelle le fuere proveoant des vergeoi–
fes que l'oo
fond
jufqu'a un cerrain degré de chlleur
avec de l'eau de chaux daos une quanrité que la bonré
ou la foible!fe des
JWu/HJ
ex ige; quand ils foor aioli
fonduJ,
ou les
tril'líe
comme les batardes,
&
on les ra–
fioe avec les fueres fios.
F
O
N G 1B
LE, (
'Juri[prud )
fe dit d'une chofe qtli
oe forme pas uo corps cerrain, mais qoi peor
~trc
fup–
pléé par une aotre de meme nature
&
de
m~me
qoa–
lité, qui coofifle en qoaotité,
&
fe regle par poids
&
me-