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F ON

Clsr:ons annoelles , fom imprefcriplibles

qo~nt

au fond;

)a

pr<fcriplion ne peur avuir

li~u

que pour les arréra–

ge>

anr~ricurs

aux

29

dcrnier<s années .

( A)

F

o

N l>"

T ro

N

1!

e

eL e•s

1"

T

1

QuE,

ell celle qui

a pour obJ<l l'uriliré de qoelque eccléfianique: comme

b

.(onáat1011

d'un canonicar, oo aorre bénétiee.

(11)

F

o N

D"

T 1o

N L A ·,

e "

LE,

ell celle qui erl en fa–

veur de pedounes la\"qucs, comme des bourfes daos un

collége, lorfqu'dles font alteétées

a

des écoliers

la"i–

que\.

(A)

Jo"

o N

J)

A

T 1

o N o

lll T

u "

r R

e,

ell celle qui ell fa i–

te pour un <•bir, c'ell-a-dite qui a pour obJ<l des mef–

fe< ,

Cerv ices ,

&

prieres, qui doivenr erre dires pour le

repos de l'ame de qudqu'un qui ell décédé.

(n)

1'

oNDA

T

toN

r

t

1!

w

r

11!

u

S

1!, cll celle qui s'ap–

plique

ii

qoclquc> ceuvres de piéré, comme de faire di·

re des mdfes, !<rvices,

&

prieres; de faire des aumO–

ne

, de foulager les maJade>,

&e.

(A)

F

o

N

u

A

r

ro

N R

ovA r. l!,

ell

celle qui proviene de

b

Jibéraliré de nos rois. Les

év~chés

&

la plupnrt des

abbaycs fonr de

fondaeion royal<;

daus le doute

a

l'é–

gard des abbayes, ou préfume en faveur du Roí.

11

y

a

auffi des collégiales

&

nutres eglifes

oc

fondation ro–

j'lli<;

pour la

fmtlatioiJ

des chapelles

&

autrcs bl!néti–

ce•

limpies, le Roí

o'a

pos befom de rceourir

il

la JU–

rifdiéhon eccl(!fiafiiqoe pour les autorifer; il en feroit

autremcnt s'il s'agilloit d'établir des bénéficcs ayant char–

~e

d'ame ou ¡urifdiétion fpirítuclle: il faodroit en ce

cas

l'autor;té de l'églife

&

l'infiitution de

l'év~que.

Bib/iot.

can. to>n. l .

p.

~8o.

11

y

a auffi des colléges

&

nutres établiffemeos fé·

coliers qui font de

fundation

royal~.

( A)

F

o

N D 11

T 1o

N

S A

e

1!

R

DoTA r

1:.,

fe dit en ma–

tiere bénéficiale, de celle qui ell afteétée

~

des eeclé–

riar!iques ayanr l'ordrc de

pr~trife.

Un

bénétice peur

etre fncerdotal

'•g•'

comme un curé, ou

fa cerdo·

Jnl

fundationr,

lorfque le

fondateur a voulu que le

hénéfice

IIC

p0t erre polfédé que par des prétres, quoi–

quc la nature du bénétice

ne

le demanda

1

pas .

(A)

FoNDATroN

roCOLitRI!, cll celle quien af-

ftét~~

d

des féeuliers. On

~ntend

aoiTI quelqoefois par-

11

une

fundation

qui

n'dl

point applicable

il

aucune é–

~life

ni au !ávice divin, quoique d•• ecclélialliques puif–

ti:nt étre J"obJel de

lafondaeio",

anffi·bien que de

lúes;

par exemple, les bourles de coltégcs ne font point des

benéfices,

&

Iom

conlidérée

comme de.

fonátltims

ji!odicrts

,

Ion

tn~me

qu'elles font atfcétées

~

des cc–

clérinll 'qucs.

Le,

fondoiÍMJ flmlitrn

font oppofées aus

fondations

accl<'tialliques .

Le<

col\~ges,

les aeadfmies , les h6pitaux, font des

fu, ,{,uiunl

futt¡;<rts. (A)

o"

o

A

r

1o

N,

le .,.,

nuffi 6gnrément do eommen·

crme:nt d'unc vi He, d'un cmpire, &r.

Le

Romnios comptoieot leur> ann<es depuis la

fon–

J,Jtion

de Ro

me, ab

t~rb<

eo11dit1i,

que

les éclivnins

Cl\prirnenr quelquefois

ab

11.

e.

hronologues corn–

t~nt

779

nos depuis la fonie de l'Egypte

¡ufqu'~

lafon–

J,rri on

de

Rome.

1/o)<Z

E

Po QuE.

Cbamb•rs.

F

O

N

DE

M EN T,

f

m. (

Archiuél.)

c'ell la ma–

.;nnnerie enferrnée daos la terre ¡ufqu'au re'l.·de-ehauflée,

qui doit ctre,proportionnée

i1

In charge du bSt imcnt qu'

elle doit portcr.

Fo11d<r,

c'efl coullruire dt•

ma~onne­

rie les londations dan> les ou\•ertures

&

les

ttnochc!es

de>

terre<.

f/oyn:.

F

o

N

DA

T

r o

N •

(

P

)

F

o

N

D

1!

M

f

N T' (

lc)

nnatom.

&

Cbirttrg.

c'elll'o–

rifice de l'inte!lin refrum, par leqoel fe déchargenr

les

excrémens hors du corps. On l'appelle en termes d'nrt

•»NJ

mor rrt'férnble dans une Encyclopédie

il

celui du

difcour ordinaire, quoiqu'on nit

fait

le renvoi de ce

terme au mot

fot~dmullt

.

Le

fomfcmmt

done, c'en-d-dire l'extrémité inférieure

du reéturn , ell prineipalemem formé par uois mufcles

cuntid<!rnble , qui font le fphioéter

&

les releveurs . Le

fph·oaer cfl un anneau irregulier de 6bres chnrnues, qui

entbra!re l'esrrémité du boyau.

1/oy<%:.

S

P H

t

N

e

TER

J!

f;mtu .

Les releveurs , un de chaque cOté, naiffent des os

du

ballin, pour

fe

termioer en partie au !phinélcr

&

en

prtie

a

une

Ji~ne

tendineufe, qui s'étend depuis

la

poinre

u

coce)

x

rut'<¡u'l

In

partie pollérieure

&

tnférieure do

rcttum .

Voye%:.

R

1!

e

Tu

M

&

RELeVE U

R

S

á~

/'a-

•*'·

On voit des enfuos qui

viet~neot

au monde fans ou-

' 'crture

au

fundtme"t,

&

fan

aucun vellige de ccttc

oo•ertare

11 )

en a ao&quels on reconnoit feqlemcot

l'cndroit précis

<le

l'~nus

qui fe trouve clos.

11

y

en

a

Teme VJI.

FON

d'autrcs daos lefquels on pcut in:.odoire un Cl ilec plus

ou moins avant, comme

~

deox, rrois

&

quatre ligo._,

&

meme davanrogc;

&

dans ceux-ll' quoique

leur

3-

nus paroiiJe tres-bien formé, le vice de conformatcon fe

trouve plm ou moins ava

m

dans l'intérieur.

es

forte de JCUX de

h

na

tu

re font

fi

fréquens, qu'

on en

lit des exemplcs daos plulieurs livrcs de cbirur–

gie

&

d'obfervarions chirurgieales; daos Hilden, por e–

umple, R

oonhuy

fen, Saviard, Seultet,

&e.

&

for–

tout daos les

trnir.és

d'accouchemcns, comme dnns

Mau–

riceau , D ev

enrcr ,

la l'vlotte,

&

<.

On s'appw;oit aifément de ce défaut, lorfque les en–

fans ne reodem point Jeurs excrémens le Jendcmain du

JOUr qu'ils font nés. On peor eneore s'en appereevoir

p!Ctllt, lorfque les

fnges-femmes vilitcnt cette partíe,

commc elles le dcvroienL lOUJOUrs

faire, apres avoir

nettoyé chaque enfa

m

nouveau-né, pour voir

fi

fJ con–

formation ell telle qo'elle doir érre. La nature indique

fou\•ent par quelqu'éminence ou par quelque creox

le

lieo ou doir

~ue

l'ouvcrture du

fonJemmt.

Qoelquefois

néanmoins un n'

apper~~>it

aueune marque fi:rnblnble.

Qoelqucfoi<

la partte

ell

couverte par une chair folide

dont l'épaiiTeur l'nrte,

&

d'autrcs fois par une membranc

déliée.

Quelle que pui!fe

e

re la caufe de ce mal,

li

l'on n's

foin d'ouvrir promptrment l'anu<, il arriva que le trop

long féJOOr du méco

>ÍUOI

caufc

a

J'eufant des trnnchées

violentes, la Jauni!fe, des convulrions, l'épilepfic, un

vomiflemcnt d'

exct~!mens

,

&

parcils accidens qui fe

terminenr par la mort .

Lorfque le

veOi~c

du

fondnnmt

e(!

bien marqué,

&

qu'il o'efl bouché que par

U

!le membrane mince, on

découvre l'endroit

mi

doit

~tre

l'ooverture par une

e–

fpeee de cicatrice, ou par la faillie que les excrémens

font iaire

~

cette membraoe. Dan1 ce

en

la guérifon

n'ell pas diffieile; elle éwir connue d'iE¡;icoere auffi-bien

que des moderncs:

il

ne s'ngit que d'incitú la mem–

brnne avec un bi(loori,

&

de ronfolider la plaie .

On connoitrn que l'<>pérntion efl bien faite a la

f<>r–

tie du méconiurn. Si la premicre ouvercore

u'dl

pus

alfe-¿

grande, on l'augmentera par une oouvelle incilion

en lougueur, en haor, en bas o

u

en-uaver.. On intro–

duira dans la plaie une rente trempée dans quelqu'oo–

guent vulnéraire , pour empéeher que l'nnus ne fe

fer–

me de nouveau,

eo

obfervant d'attather certe <ente

a–

vcc un gros fil, afin que

6

elle venoir

a

gliffer daus le

reétom on puille la rerirer.

Qunod le paflnge des excrérnens ell fermé par un

morceau de

e

hair ou par une membrnne <'paiffe, on ta–

chern de découvrir le reétum, en le preffam avec le

doigt;

&

lorfqu'on l'aura rrouvé, on percera l'nnos en

dirigennr In pointe de l'inl!rumcnt do c6té de

l'os fa–

crum, pour ne pas courir le riCque de ble!fer la veffic

dans les gnr,ons , ou le vagin dans

les filies. Aprcs

avoir percé l'anus, on fe cooduirn commc daos le cas

précédenr.

Dans

In

pJOpart des autres cas,

&

méme dans ceder–

nier, l'op¿rarion ell rrcs-difficile,

&

fi>uvent malheu–

reufe : elle rcquieJt noo-feulemem de la

fagocité JOto

te

a

la main d'un artille qui ait fr.!quemment ditTéqué ces

porties affligées de mauvnifes conformations, paree que

lo pratique les luí monrre toutcs différcntes que dans un

fuJet bien conformt!: mais de plus elle exige, fuivanr

l'occalion, de la variéré dans la maniere d'opérer,

&

dans les innrumens

B

imnginer

00

a perfeétioooer pOU(

ceHe befogne.

Roonhu¡•fen rapporte qu'une filie de quatre mois a–

voir !'orífice du

{011d<mme

fi étroit, que

f.~

mere étoit

obligée de lui tirer les e¡crémeos de fes propres mains

nvec beaocoup de peine: l'anus étant en fin venu

il

s'en-

6er,

?t

caufe de

la f1équente comprcflion, le poffage

des ercremens fe ferma tour-a-fait , ce qui nbligea

le

ehirorgien

de

percer l'anus avec une lnocette, d'aggran–

dir J'incifion de tous c6tés avcc des cifeauK,

&

6nale–

ment de gu érir la plaie fuivanr

la méthode prefcrite.

Scult~t

rapporte un exemple femblable .

On voi1 d'autres JCux de la natnre encore plus rares

fur ce!te partí

e,

que ne font ce.'u dont nous venom .de

parler .

11

y

a

des enfans

ii

qur

le red•• m fe

termrne

daos la veffie . Roonhuyfen en cite un exemple.

M.

f'"erit nfs6re avoir

"Q

ce Jeu de conformatioo plus d'ont

fois.

A d'aurres enfaos l'anus s'oovre daos la vulve.

tvi.

de joffieu raconte dans le

ruuul á< raead. án Seimt.

a""·

1719. l'hcnoire d'une tille de fepr ans dont le¡..,–

¿,,,.,,

éroit

ferm~

de nailfance ,

&

qui rendoit fes

:x–

cr~mens

par le vagio

1

A

d'au-