Table of Contents Table of Contents
Previous Page  88 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 88 / 922 Next Page
Page Background

60

FON

F O N

.El

AN T.

en Mitallttrgie,

on donne en gl–

p6al le oom de

f•ndam

dan> les rravaui de la Doci–

matie

&

de la Métallurgie,

a

des

tubft~nccs

que t'oo

joim

a

d' aotres corps pour les faire entrer en fufion'

~fin

que par ce moyen la partie m éralligue puille s'eo

dégager. Tous les fels alkalis, les fds neutres, rels que

le niu e , le rame, le borax, le fel ammoniac, le ftul

b lanc

&

le flux noir, doivent

tire

regardés comme de

tr~s-bo?s

fonda¡zr,

voy~:t

F

¡.u

x;

mais on ne

~cut

eo

fs~re

ulage que daos les effH's ou

d~11s

)es

opérauon~

de

la Docimafie, qui fe fom

en

pelit,

&

daos Jefquertes

o n opere fur une

m~liere

d'un petit volume; il feroit

trop coíl¡eux de fe fervir de ces fels lorfqu'il <'agit des

Jravau:¡: en grand de la Mérallurgie, dans lefquels

OQ

veut trairer de grandes m afies de fubflanccs m inérales,

pour eu Mgager la parrie métallique qui eft quclquefuis

tres-pctire, e u égard aox fubflances rerreufes, pierreufes,

&c.

qui l'accompagneot .

ll

tau1 done pour lors avoir

rccours

a

d'aurres fubftances que J'on purl)e fe procurer

ii

peu de frais'

&

qui foiem propres

a

produire les ef–

fers que l'on fe propofe. On prend pour cela tamOr des

pyrires , !Blllllt des pilloux; du quarrz, du fpath, ce

qu'on appellc

jttJors,

des

len

es argilleufes, rantlll des

pierrcs ou terre> calcaires,

~· ·

/!i

fur-rou¡ des !"caries

qu'on

a

obrenu par les opétationl précédenres;

&.

l'on

joim íuivanr l'exigence dts cas une uu plutieurs de ces

m~uieres

avrc la m;ne

que

1'on veut

trailer

dans le

fourneau de fution,

&

elles facilitent

la

féparation du

¡néral.

La

ca fline em ployée daos la fnnte dq fer ou íaos four–

neau de grofle< torge ' en un vrai

fondant. f/oyez

e

A S T 1 N E'

F

o

R

¡¡

1!'

FE

R.

L e ptomt¡ employé

dans l'opératiun de la coupelle ,

h~te

la fution des fub–

fl ances m t'ralliqucs

au~quel les

il tfl appl iq ué

a

la f:u;o n

des

fonqam. f/oyez

E

S S A 1.

L es Ch'm tlles employent

des fels,

&

fur·rput l"alkali fixe o rdi naire, pour procu·

rer de la futíbitilé

a

des corps rtbelles; au ranre virriolé

1

par exemple' dans la prépararion du foufre '

a

divers

réiidus rerreux daos Jefq uels on veut rechercher l'acide

virriol'que par J'épreuve de la produéHon

e

u loufre ,

'¡loye:t

S

o uF R E.

L es íels fufibles, rels que J'alkali

fÍ> c,

le p<>ra x,

&

m éme le

fe)

m arin , favorifem bten

la fulion ejes fub!lances pierreufes

&

terreufcs, avec leí"

quelles on le< !raÍle

&

les ditj)()íe

a

la virriti cation'

'¡IOJ<Z

V

1

T R

1

F 1

e

A T

1

o

N.

11

y a cepeudant

a

cet

égard de> rarttés doot l'ob•ervarion eil dile

á

M.

Pnu .

f/oyez

T

~

R ll E ,

t'

1 E R R

E

,

L

1 T H

o

G

~

o

G N

o

S 1

E

1

&c.

Mais qua

m

aux fubflances métalliques, ríen n'efl plu•

peurcux que quand une mine pone Ion

fondant

avec

elle, c'etl-a-dire quand elle fe lrouve JOÍn re dan le ti–

Ion avec des fubflances

propre~

a

fac iliter ía tillion.

JI efl impoffible de donner des regles générales fur

les

fondans

qu'il fau t emp loyer dan> les 1ravaux de la

M érallurgie; on f ·n r aifcment que cela doi1 nécefTaire–

ment vatier cu qiíon de la na1u1e des fubflan ces qui

ftrvent de miniett:' d't- nvel loppc' ou de matrice

a

la

parlie

mér~llique ;

&

l'on vo jt claircmen l qu"une fub–

fl ance quj lera un

1rc~-bon

fondant

pour le lraitemcn¡

d'one mine, deviendra nuifible pour

h:

traite meor d'une

auere ,

Il

ell done

trcs~imponant

de connviue d'abord

la oarure de ces fub(lances, eo IUire de quo1 il f1ur que

J'espérience air oppris les effets que produifc11t dans le

feu ovec ces me mes íubtlances, d'au¡re> mar·eres que

l'on peor y ¡oindre. En

etli:r

le;

fondanJ

n'agil!ent point

de

1~

me me maniere ,

&

il ell ue>-et leoricl de ne

poio~

prend1e le ch•nge fur la

fu~on

don! ih operenr.

JI

y a de1 corps qui factl; rcm la fufion, foi t paree

que par

~ux-memes

ils fonr propres

á

y

enrrer par l'a–

élioo du feo, foi¡ paree qu érant uní> avec d'au1res

corp• infnlibles , ils les ren dent futibl<>; cela Ce fait ou

paree que ces corp abf<.>tbeor le> acides

c5¡

les fnufres

cin~

tout chaud daos l'eau, étoi¡

canon~

en Allemagnc .

]"y

ar auffi vn une chofe queje croyois avoir penféc le

premier , c"eft le Javage de

1

antimoine di•phorétique pour

le féparer des p.mies régulmes qu"il peut encare contcntr.

Voic1 ce que dit M . Cartheufer

a

ce íujet . ,, On cal-

,,

cine l'antimoine

di~phorétique

de

la

mamere convenable,

., pour dilfiper les pa.rties arfenicales ( Srahl penfoit comme

, luí a ce fujet) qu'i\ peut conteoir; enfuire on ¡erre daos

, !"eau la chaux froide: mais 1l vaut encore

mr~ux

l'y jet–

"

ter chaude: on remuc

c~tte

e.1u :wec un petit

biton

ou

, avec une cuillere. Quand la chaux eft bien diffome, on

, la Jaiffe repofer: on !"agite de nouveau, elle devient Jai–

" reufe; on en met quelques cuillerées lur le filrre,

&

on

11

latfre dans ],\ terrine ce qtú nc flotte pas bien, foit blanc,

FON

qni s'opporent

A la

fu tibilité; ou ils agilfent comme

phlogiflique, en fourn rtlant )orfqu'il en efl beloin

le

prmcipe iotlammable au métal qui J'avoit perdu,

&

qui

éroi¡ daos uo _é1a1 de chaux; ou ils fi! cumbmenl avec

le>

fubflances nuilibles doot

il

faut dégager le mé1al,

qui par- la

eil

m is en liberté .

11

y a des tilbftances qui

prifes féparément, oe

p~uvent

poinl en rrer en fulion:

mais qui melees avec d"autres fubflances aulli peu pro–

pres qu'e)les

a

íe fondre., devitllllfll[ par ce mé.aoge

propres a devenir des

fondans.

C'etl ainli que la craie

feote ne fe fond poÍilt: tnaÍ> fi

\'00

y JOÍIIt de J'argilJe,

le mélange fe food

&

fait du verre. En

g~n~ral

.la

¡neme choíe

~trive

par

)e

mélange des !erres arg1lleufes

&

gypíeufes, argilleufes

&

calcatt~s,

de l'argille

&

des

¡:ailloux, du gyptc

&

des cailloux,

f.:;'

c.

Un pllénomene non m oins digne de remarque, c'efl

qu'il

y

a de> tubflances qui n'ayant poin1 la propriété

d'erre fuliples, oí par elles·memes ni me1ées avec d'au–

lres fubflances, deviennenr cependant fu tibies par

1'

ad–

dirion d'uoe troifieme (i:tbflaoce auffi peu fufible qu'el–

)es, qu'on Jeur a¡oilrera. C'efl ainti que les pierres

calcaires

&

le• pierres gypíeufes m¿lées enfemble font

infulibles; mais elles enrreroot en fuli on

fi

oo leur joint

de l'argille, qoi cependaor par elie-meme n'efl pas plus

propre qu'elles

a

enrrer en fufion.

On voit par-la que la connoiílance de s

fondans

e(l

une des chofes les plus imponan res dons les rravau x de

la Méral Jurgie,

&

q ui demande le plus de foin

&

d'at–

renrion; d'atlleurs elle fuppoíe une connoiffance é ten–

due de la Chim ie, allendu que pour operer avec fue–

ces' il faul favoir les ditférens effeiS qui réfulreot de

la combiuaiíon des corps quand on les espo(e

a

J'aélioo

do feu . c ·en a J'érude

&

a

l"expérience

a

inflruire rur

ces chafes. O u pourra íur· tour mer beaucoup de lu–

m iere de J'ouvrqge de M . Po11, de l'acadómie de Ber–

lín, qai a pour titre

litogeognofie

ou

exame

chimiq11e

do terres

&

du pie.reJ;

de la

mitallurgie

de Srahl,

&

de

¡'introdHtlion

la Mivlralo.gie

de

M.

H <11kel ,

f/oye:t

Fu

S 1

o

N,

M l:.'r

1\

L L

u

R G 1 E

f.:;'

F

L

u

l(.

C-)

f _o

N DAr< T,

(Mita/l. )

c'efl la pan ie d'un fourneau

a

manche. ou le feu

d~

le plus violen! . On COilyuit

que ce do11 é1re celie on le vent des foufflet> agit avec

le pi u> d'impéruo tité; mais

~lle

oe íc rrouve pas im–

médiatemeiH dans l'endroir du fouroeau le plus voifin

de la tuycre . Ce n'efl qu "un pea plus avam

&

daos une

¡:erlaine érendue de la marre du charbon

&

de la m ine:

car le fouffle reiroidil la matiere qu'il frappe la pre•

m iere ; ce qui oblige de faire le

ne:r •

.

Vovez

ce

mol .

Schluler .

·

FoNDA N T,

adj. (

Thirapeutiqru. )

terme fort u"firé

da11s le laogage

de

la rq¿orie moderne, pour esprimer

une propriété de certains remedes aílez mal dererminée,

comme

IOUICS

les venus al¡érames. Celle-ci reffemble

aílez

a

la quali1é auénusn¡e, incilive, apéritive.

Vuyez

lNC!SI F,

AP~·RITIF,

ATTE'NUANT.

Les remedes défignés fpécialeme01 par le nom de

fnn–

dant ,

fon t tous des

pr~ lens

de la Cnimie; ce íonr t ".

J'un

&

l'au¡re alkali fiye;

2°.

pluticurs fels ocurres te[s

que

le

fel végéral; le fel de Seig nene,

1~

íel tixe 'am–

mooiac, les fei> d'Epfom

&

d< Seidli11. , le fel de G lau–

ber, mais principaiemenl le rame vitriolé

&

fes diverfes

eípcces : íavoir le !el polichrelle de G iqfer, le fe)

de

dt<obru,

&

k

nitre antimonié.

3°.

Les

teinl~res

anu–

m <>niales drées

a

vee les efjHits ardens o u a

ve

e les acides

végéraux

1/nyez.

A

N T

1M o 1

NE.

Le fameux

fondnnt

de J{ouou efl

de

J'antimoine diaphorérique non la>

é,

&

qui a été préparé avec l'antimoine crud ou enri<r.

4o.

Plulieurs préparalions mercurielles : favoir le mercure

fubl imé

dou~,

la panacée, le précipiló blanc, le préctpité

pune' l'aahiops minéral'

&

m eme le mercure coulam.

f

0

Eutjo le íavon ordinaire.

On

, fo!t jaune. On édulcore plufieurs fois la eha ux qui refle

, fur le filtre,

&

on la feche lentement. Au lieu de J"an–

" timome crud, on peur employer fon régule; la cérufe qui

, en réfulte el[ en tout femblable

~

l"anumoine diaphore–

,

uque

, .

On a dit,

dans

le

mime

article,

en p1rlant de Bafile–

Valentin , que e· étoit un maine qu1 vivoit au douz 1eme

fiecle

(voy

e<.

ce qui en a été dit

au mot

eH I M

rE );

Boer–

baave le place un fiecle avant Par:rcelfe:

ma~s

M. Aftruc

penfe avcc r:rifon. qu·.n éroir tout-au-plus fon

contempo~

ram;

&

en effer 1l na pil nommer la vérole,

mal

fran–

f'IS,

que du rems de Paracelfe, que cene maladie a eu

ce nom.

Voyez.

le

tome 1l.

des maladier

11éníricnnes

pa-

ge,

884-

'