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GUE

de crainte de farprife; mais depuis que les guerres prl:

vées oot été abolies

ce droit de

guel

a été converu

en ooe redevance en 'argent, pour tenir lieu du fervice

du

guet.

Ce qoe l'on appelle

gzut de pre'IJot

daos la cofimme

de

Ch~lons,

art. iij.

dt

la comparition que les fujets

font obligés de faire tous les ans devant le prevót du

feigneur, en mémoire du fervice de

guet

aoque! ils é–

toiem autrefois obligés.

f/oy~z

le

gi~J[aire

de

~.

Delau–

t iere au mot

guet,

les cout. de

1

ours,

artttle

ceve:

Lodunois

<.

xxviij. are.

Bourboonois,

<hap. xxxv¡.

Bretagne,

are. e<xcij.

Auvergne,

ch. xxv. art.

17.

&

ci-devam au mol

G A ll DE

.

(Jf)

G u

e

T·A'·P E N

s, (

Juri.fP.

)

efi l'embufcade qu'une

perfonne a faite pour en a!Taffiner une autre de deiTein

prémédité .

Ce crime

di

beaucoup plus grave que le fimple meur–

tre · il efi coodamné daos le

Deuteronome, chap. xxvij.

'/Je;f.

26.

&

par nos ordoooances qui oc veulent pas

que l'on accordc de rémiffion de ce crime; elles pro–

noncent meme peine de mort contre ceux qui ont con–

feillé le

guet-a-pmJ,

ou qui y

001

participé.

Le

gzut-a-pcnJ

efl un cas préfidial qui fe juge en der–

nier relforl,

&

fans appel.

f/oyez l'ordonnan<e de

t6¡o.

tit.

j.

art. xij.

la déclaration du

r

Février

1731

lur.

les cas prevótau

x

ou préfidiaux .

f/oyez

M

E

u

R T ll E.

(

¡f)

o

'11

G

u ·E'T

A

R

1A ,

Menofca

• (

Glog.)

petlle

VI

e

d'Efpngee, daos la province de Guiputcoa, avec un

cM–

teao

&

un port fur la mer de llifcaye.

Long.

If.

11..

latit.

43·

26.

C'ell la patrie de Cano ( Seballien) ce fameui nn–

vigateur, qui tit le premier le t<>ur du monde fous Ma–

gellan,

&

rentra daos Séville le

8

Septembre

Ifl2,

a–

pres trois ans un mois de' navigation.

( D.

J.)

G

U

E

TE, (

Géog.)

aocicnnc ville d'Eipagne daos

la nouvelk Caflille, dans la Sierra. Alphonle

V

l.

roi

de Callille la conquit fur

les Maures en

1080.

Elle

efl

a

6

lieues N.

0'.

de

Cuen~a,

26

S.

E.

de Madrid.

L ong.

IJ.

36.

l,t,

40

~o.

(D. J .)

G

U E

T

R E

S,

L

f. pi. efpece de chauiTure faite de

gro!l'e

toile ou de coutis' qui s' auache

a

boutonniere

ou

a

curdoos fur le córé

de

la jambe qu'elle couvre

toute emiere, ainfi que le genou

&

le coup-de-pié fur

lequel elle

e(!

de tenue par une cuurroie de euir, faite

en érrier. On en prend pour la cha!Te, pour le voya-

ge' foil

a

pié, foil

a

che val.

o

G U E T

TE,

C.

f. (

Charpenterie)

e' e/l

une de–

rui-croiX de S. André, pofée en comrefiches. daos les

pans de bois.

Voyez. les jiguru d11 Charpentzer.

G

U ET

TE

S,

r.

m. pi. hammos employés daos

les

fa lino;

leur fon8ion efl de gar<kr

a

tour de

r~le

les pones de la faline,

&

de remp\lr tous les devo1rs

des portiers.

G

U

E T TON , f. m. (

Charpenterie

)

petite guet–

te qui

fe

mer

fou s les .appuis de; cr.11léos

&

exhaulfe–

mens, fous les fabl ieres de l'entablemenr, fur

les lin–

teaux des pones,

&c. f/oyez leJ figure; du Charpen–

.tier.

G U

E

U

LE, f. f. (

Gramm.)

c'eil aioft qu'on ap–

pelle dans la p10pan dal 3Lllmaux , l'iotérieur de la par–

tic qui efl arlflée de deots, oií font la la11gue

&

le pa–

lais ,

&

qu' on appelle daos

1'

homme

&

le cheval

la

bouche.

G u

1!

u

L

1!

droite

&

renverfle,

(

.tfrchiteélure

)

ce

font les deox pawes de la c1rnaife

~ui

furmem un mem–

bre, doot le cootoor efl en

S.

La plus avancée

&

con–

cave s'appelle

gueulc droite

ou

doucine;

'UO)'<Z

Do

u–

e

1

N 8;

&

l'autre qui tll convexe s'appelle

gueule rm–

OJerfle

ou

fa/on; voyez

C

1

M A 1S 8 •

G

u

1!

u

L

1!

B

~·e

terme de

'l'onnelier;

e'

efl ainfi

qu'on appelle une f01aille ouvene qu'oo a défoncée par

uo

bout.

f/oyez

Fu

T A 1 L LE.

G

u

E

u

L 1! D E

L o

u

P, (

BaJ att mltier

)

panie

du métier

a

baso

f/oyez cct ar&icle

o

G u

E

u

LEs ,

en terma de Blafon,

c'ell la couleur

rouge;

voye;;

Ro u

G

l!.

Le pere Monet drt que le mol de

gueuleJ

dérive de

I'hébreu

gttlud,

ou

gulidit,

petite peau 1ougdtre qui

pa1 olt fur une plaie quaod elle commeoce

a

fe guérir:

Je P. Ménétrier dit que ces mots ne fe trouvem poin t

dans la langue hébra'ique: mais cela n'efl pas exaéle–

ment vrai; car daos les langues orientales, comme l'hé·

breo, le chaldéen; le fyriaque,

&

l'arabe, on dit

gheld,

pour

cutiJ, pellú,

peau, d' oií efl venu le mot arabe

.¡¡•hui:

&

en

¡:éoéral le mot de

zum/eJ

r.¡:oitie la

cou-

GUE

lmr ro¡1ge

che'/. la piOpart des orientaux. Les Acabes

&

les Pcrfans donnem ce nom

a

la rofe .

D'sutres avec N icod dérivent le mot de

gzuula

de

gzda,

la

gt<et<le

des animaux , qui l'om ordmairemeot

rooge ; oo du

latin

<11fculmm,

qui ell le

coccoJ

des

Grecs, ou

la graine d'écarlate.

Daos

la Grovure, la couleur de

gttmla

s' eiprime

par des hachures perpendicolaires, tirées du chef de

l'é–

cuiToo

a

la pointe. On la marque suffi par la lettre

G.

Ceue coulcur pa(fe pour u11 fymbole de charhé,

de

bravoure, de hardi<tfe,

&

de géoérofité; elle repr<'íen–

te la coulcur du fang, le cinnabre,

&

la vraie écar\a–

te: c'efi la premiere de; couleurs qu'on employe daos

les armoiries;

&

elle marque une fi grande di{\ n8ion,

que les anciennes lois défendoient toot le monde de

la poner daos les armoiries, il·moins qu'on ne fOt prin–

ce, ou qu'on o'en eOt la permitlion du fooverain.

Spelman daos fon

a.fPilogia,

dit que ceue couleur é–

toit daos une ellime particu liere che'l. les Rumains, coro–

me elle avoit été aoparavam chc2 les Troyeo;: qu' ils

peignoient en vermillon los corps de leurs dieux, auffi–

bien que de

leurs généraux le ¡our de leur triomphe .

Sous le gouvcrnement des confuls, les íoldats étnient

habillés de rouge, d'oií étoit venu le nom de

rn{fati

,

Jean de Bado Aureo aJoftte que la

teinture rouge ap–

pellée par les Grecs

pMnicienne,

&

par nous

lcarlate,

fut adoptée d'abord par

les Romains , pour empccher

que l'on ne s'etfraynt du fang qui décooloit des plaies

des ble!fés daos la bataille.

En e'ffet le rougc a 100jours paiTé pour une couleur

impériale,

&

les empcreurs étoieot toujours

v~tus,

chauf–

fés

,&

meoblés de rouge. Leurs édiiS,

dép~ch<S,

figna–

tures ,

&

íceau x, étoicnt d'encre

&

de cire rooges;

&

c'efl de-U qu'et1 venu le nom de

rubrique. Diélionn.

étymol. de 'Írlv.

&

CbambtrJ.

G

U

E

U S E,

f. f. (

.tfrt d'ourdi.f!age)

dentelle tres–

legere qui fe fait de

61

blanc,

&

doot te fond en de

réfeau,

&

les tleurs de couronnes trc;-déliées; elle íe

fabrique [or t'oreillier

a

l'ordinaire o

Voy. l'artide

DE

N–

TE L L

1!.

G u

E

u

S

1!, (

Mam¡faál. en laine)

petite étotfe qui

fe fabrique en Flandres,

&

qu'on nomme plus commu–

oément. P

L

¡e

o t. ¡¡.

G u

E

u

S E ,

(

Forgn

)

dont le diminutif ell

guru–

fil/on.

Ces

dtUI

lermes

re

diftol daos les grolli:s for–

ge•

des malfes prifmatiques de fer qu'oo

a

coolées daos

le Cable au fonir du fourneau de fuGan.

f/oyez l'ar–

tide

F

o

R G E.

G

U

E

U X,

(LE S)

Hi(!;

mnd.

fobriq uer qui fot

donné aux confédérés des

1

ays-Bas en

1

r66;

la du–

chciTe de Parme ayant re\0 l'ordre de Philippe

11

roi

d'E(pagne d'imroduire daos les Pays'-BJs de nouvelles

taxes; le concile de Treote

&

1'

inquilition, les érats

de Brabant s'y oppoferent vivement,

&

plulieors fei–

gneurs du pays fe ligueren t enfemble pour la conferva·

tion de leurs droits

&

de leors fraoch iles; alors le com–

te de Barlemonr, qui ha'ifloit ccux qui étoient emrés

daos cwe confédération, <l,it

a

la duchc!fe de Par me,

gouvernantc, qu'il

ne

falloit pas s'en meme en peine,

&

que ce n'éroir que des

gueux .

Le prince d'orange,

Guillaome de Na!Tao, furoommé

le tacit11nu,

&

Bré–

derode, chefs de ces prétendus

guet•X,

forem efte8ive–

ment chalfés d'Anvers l'année fúivante; mais ils équipe–

rent des vailfeaux, firent des courfes fur la cóte, fe ren–

dirent moitres d'Enckhuyfen, puis de la Brille,

&

s'y é–

tablirent en

1f72

malgré tous les etfom du duc d'

A 1-

be. Tel fot le commencement de la républiq ue de Hol–

lande , qui d'un pays

lié

rile

&

méprifé , devint une puif–

íance refpe8able.

(D.

J .)

G

U

E

Z

E, f.

f. (

Commere<)

mefu re des

longucors

en uioge chez les Perfans, pour mefurer les étofles, les

toiles ,

&

autres femblables marchandifes.

11

y a deux fortes de

g11ez.e

en Perfe: la

g11eze

ro–

yale, qu'on oomme amrement

gueze monkel(tr:

&

la

gueze

racourcie, qu'on appelle Ílmplemenr

g11eZe .

Ccl–

te-ci n'efl que les deux

tiers de l'autre.

La

gtuze

royale contient

2

piés ro pouces r

1

lignes,

ce qui revient

~ ~

d'auoe de París; enforte que les cinq

guneJ

foot quatre aunes, ou les quatre aunes font

cioq

gurzeJ.

On fe fert daos les lodes d'uoe fone de mefure de.

loogueurs, qu'on appelle aulli

gueze;

elle efl plus cour–

te qo e cellc de Perfc d'eoviroo

6

ligoes, ce qui peut

aller

a

'fx

d'aune moin'.

D iOionn.

ile

Comm.

&

de

Trhoux . (G)

GU-

,