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GUI

piés d'e1u;

il

ditfere en ceci du boutteur ou bout de

quievre, en ce que ces deroiers inflrurneos font pouf–

lé!s eo-avanc; au lieu que celu i-ci el! tiré derriere le pe·

cheur.

f/oya:. noJ Planchn d< Phhe. (D)

G U

1

DE,

f.

m. (

Gramm .)

oo doone ce nom en

¡¡énéral a tnut ce qut

f<rt

a

oous conduirc daos une

rnute qui uous eft IIICllDOue; il le preod au fimple

&

au figuré.

G

u

J

D E S' (

Are milit.

)

ce foor

a

la guerre' des

gens du pap choitis pour conduire l'armée

&

les dé–

ta

chemens dans In marche.

On form

daos les armées des compagnies de

gt~i­

det;

elles root commandées par uo offici<r auqud on

doooe le nom de

capitain< dti

gt~idn.

,

Les

guidti,

,, dit Momecuccoli, fum daos une armée comme les

, yeuK dans le cdrps '; on doit les bien garder, fe les at·

,

tacher par la récompcnfe, par l'cfpérance,

&

par la

, cr:tinte du chatiment , . 11 obferve qu' on leur fait

quelquefois donner des ótagcs pour gages de leur tidé·

lité . L'emploi de

~apitaine

des

guidn

demande beau–

coup d'habileré

&

de pénérrarion : cet officier doit nb–

folumeot fnvoir la laogue du pnys ou l'oo fait la guer–

re,

&

oe rieo négliger pour fe

pro~urer

des

guidCJ

surs

&

intelligens. (

Q)

G

u

r

DE,

en Mufi'l"',

el! la premiere partie qui en–

tre daos une fugue

&

qui aonooce le fujet.

Voyez:.

Fu–

e u

E.

Ce mot commun en

lta\ie o'ell guere

en

ufage en

France en ce feos; mais il feroit

3

deli~er

qu'il le de–

"int, auffi-bien que tous ceux qui fnnt propres daos quel–

que art que ce foit,

&

doot la privation oblige de re·

courir

'3

des périphrafes.

(S)

G

u

1

DE,

e

f.

terme de Bourrtlitr;

e'

el! aiofi qu'on

appclle des bnndes de cuir étruires que l'on anache au

bas des branches du •mors des chevaux d'équipage ,

&

qui

f~rvent

a

les gouvermr. On dillingue deux Cortes

de

guidu,

les grandes

les petites; les petites

guida

font de> bnndes ¡le cuir garoies de boucles , que

t'

on

auache aux branches du mor qui font en-dedans

&

du

cóté du timan,

&

qui par l'autre bout voot, aprts

s·~tre croifés, aboutir aux grandes

guidu

oú elles font

auffi attnchées par des boucles; les grandes

guidu

font

des baudes de cuir qui

'auachent aux braocbe; du mors

en-dehors

a

u

m

oyen de deux boucles,

&

que le cocher

tient dau< fes mains a6n de pouvoir par

lear mayeo

gouverner 'les chevaux

&

leur faire faire

tous les mou–

vrmens qu'il convtent.

G

u

1

DE, c'efl daos le fommier de l'orgue une re–

gle ou barre de bois,

m

(

fig.

s,

7

&

9· )

collée

&

cloüée lur la partie intérieure du detfous de

la Jaic .

Ceue barre

e!l

traverfée par des traits de fcie

m m m

(

fig.

¡ . )

paralleles

&

direétement placés vis-a-vis ceux

de> Cc•uoapes qu'ils doivent regarder . Ces traits de fcie

do

gt~ide

&

ceo\ de< foupapes, ferveot

;\ loger les ref–

fom

fg•

(

fig.

6

&

9,

PI. d'Or¡r,ut)

qui renvoyent

le<

foupapcs contre

le

fommier.

Voy«.

R

f!

S S

o

R T S

&SoMMtPR.

Cuide,

c'eil auffi daos le fomm ier la fui te des poin–

tes

e e e e

(fig.

4·)

entre lefquellcs les foupapes fc meu–

vent .

Guidt,

c'ell pour les pilotes la planche

D D

(fig.

2c>

&

22. )

percée de trou<, au-travers defquals les pilo–

tes paffent; la partie

D E

de

la pilote qui entre

1

daos

le trou du

guidt

doit etre plus menue que l'autrc por–

tie

De

(

fig.

H.)

qui doit ne point pouvoir y paffer .

Guide de clavier,

c'ell la fu ite de pointes

E F,

(fi¡r,.

If.)

eotre-qeux defquelles les touches fe meuvent,

&

les pointcs

bbh

(fig.

18.) qui guident le

touch< du

clavier de

p~dak.

Voyez

CLAVIER

&

CLAVIER

l>

1! P 6'1;) A L

1! •

Gt~ide,

c'ell pour les bafeo les brifées

&

·tes

bafcul~s

du pnfitif, de

uogées de pointes en tout femblablcs

:l

celles

A

u

g~tide

des claviers,

mai~

d.'

une grandeur

&

gro(feur propartioonées

a

l'étendue des mou,remens qu'

elle1 doivent c;onduire .

Voy. la articlu

B

A

e u Le

S

ll R

t

S

s'e

,

'b'

8

A

el)

L ¡¡S

p

U pOS l T 1 F .

G

u

t

D

du

faueer.aux, dqt ipi,ett<I,

&

dei cla·

vuint;

c'<ll une reg le de bois mioce

&

qui eft dou·

hlée de peau, cette regle

eCl

p~rt;ée

d' autnnt de trous

que los regiflres au-deii<Jus defquels ils repondeot

pe~p: ndiculairemcnt . Le

guide

ell placé

~

enviran trots

pt>uccs au-dellous des regillres daos l'intérieur du cla·

vecin'

&

au-dellit< des queues de

touches; enrone qu_e

lorfq ue les íautereaui om traverfé les regi(\res

&

le

¡r,r11·

de,

ils tomben t direétement fur les qucue1 des lO?ches.

(/.

C

L A

V

E C 1 N,

&

la figurt áu pro{iJ de at w(lru·

mtne, PI. XV. Je Luthtrit

,

fig.

1..

GUI

869

G

u

1DE, (

lv!ent~iferla)

ces ou,•riets nommcut ainli

le marceno de bois qui ;'applique au ci'>té d'un

r abo~

ou autre inllrurnenr de cette oature,

&

qui d ri)(e le

mouvemcnt lorfqu'il s'ngit de pourfer une fcuill ure.

G

U 1

DE·

A

N E,

<n

tumr de Corneeier,

s' entend

d'uoe efpece de couteau

3

deux lame

dont l'u ne eft

placée plus bas que l'autre, de fas:on que quand cel–

le-ci coupe, l'autre ne fair que mnrquer la place ou la

trancha.ntc coupeta aq trait fuivant. Cet outil fert

a

faire

le~

dents d'un pei¡¡ne.

G

u

r DK-C H

A

1

N

1!,

011

G

A R

DE-Co R

n

E, (

Hor–

lo¡r,. )

nom que les Horlogers donoent

3

une piece qui

fert

il

empccher la fufée de touruer, lorfqu'une fois

la

monrre efl montée tout au haot.

f/oytz la fig.

44·

PI.

d'I/orlogtrit,

ou l'on voit en plan ce

guide-cbaine

&

ron pié;

i

g

repréfeote l' e.xtrémité de celle p'ece qui

fert

a

arreter la fufée lorfqu'unc fois la mon tre ell rnon–

tée jufqu'nu haut;

&

i

une petite lame fort mince peh

cée d'uo trou daos fon milieu: c'ell ao moyeo de cet–

te lame que cette piece $'aJulle dans fon pié, comme

il el! marqué

a

l'art.

P rE' DE

G

U

t

D

E-CHA¡ E.

Par cet a1ullement, le

gt~ide-c!Jaine,

fans pouvoir for·

tir de fon pié, cft mobile,

&

la

partie

g

peut s'appro–

cher ou s'éloigner de la platine . Le petlt relfort ,.

(fig.

44·)

qu'on appelle le

rejfort du gttide- ehaínc,

fert

:1

ten ir

tOÜJours cette partie

ii

une certaine dillance de la plati–

tlc, afin que

le

crochet de

la

iufée parte facilemcnt

detTous fans

y

toucher. Son p1é efl placé de fas:oo que

la chaioe parfe au-detfus de fa panic

g;

&

que ton cx–

trémité

g

pofnnt fur la platine, rcncontrc le crochet de

.la fufée, qunnd on la tourne dans un fens cootraire

a,

celqi oil elle tourne, lorfque la montre marche ; cetrc

di('pofitioo bien erHendue, voici comment cctte piec:e

empéche de

tourne~

IR

fufée, lorfqu'une fois la mon–

tr~

el!

mont~e

¡ulqu'au hattl

Quand on montQ une m<lf\tre, la chaine s'approche

de plus en plus de la platine de delfus ou du bnlancier,

comme il el! fncile de le voir en eu remomant une hors

de fa bolte ; or lorfque la mootre eft m'>ntée prefqu'au

haut , la chaine el!

fort

pr~s

de ccue platine; mais ,

comme oous l'avons dit, elle parTe au-deOu<du

guide–

thaítu

qui efl continuellement élevé par le pctit

reJior~

r;

par cooléqucot en approchant de la platine de def–

fus' elle le force

:l

s'nbailfer

&

a

s'en approcher auffi;

ce qu'il cootinue de fnire jufqu'o ce que fon cxtrémité

g

pofant fur la platine, elle ne puirfe plus bairfer davan,

tage ; alors le crochet de la fu fée la rencootraot,

il

el!.

impoffible

de

faire muroer la fufée davanrage ea ce feos;

&

par ce rnoyen on ne court point le

rifqu~

de catTer

lq cbaine; ce qui arriveroit prefque

immanquablemeo~

fi l'on montoit la mootre au-del3 d'uo certaio o¡¡mbre

de

tour~. 1/oyt~

FusE·s,

Cao<;JXET

DE

Fu&E'E,

CHAiNE, PrE'

DE

Guto~-C~c~AiNE,

f!/e .

(T)

G U 1DO N,

f.

m.

(Are miltt.

&

Hi(l.

t~:~od.)

fe

prcnd daos l'ar1 militairc pour une fone

d'étend~d

par–

ticulier

a

la

¡¡eod~rmerie fran~oife'

&

pour l'officier qui

le porte.

11 n'y a

q.ue

les gendarmes de la garde

&

les gen–

darmes des

com

pagnics d'ordonnaoce qui ayeot cette e'

fpece d'étendard

&

d'officier; les cbcvau -legers d' or–

donnance ne l'ont point .

Cet étendard ell plus long que large

&

feodu par le

bout, les deux pointes arrundies.

ll

y

a 11ois officiers daos les gendarmes de la gar–

dc avec le titre de

(,IIidon;

ils foot apres les enfeignes;

il n'y a qu 'uo officter nvec ce titre daos chnque com–

pngoie de gendarmes; c'ellle dernier des grands officiers,

(~

ti

u

1

Do

N,

e

m. (

Mufi'{ut)

en italíeo

moflra,

eq

latin

indtx

ou

cuflot,

cfl un petit tigne de Mulique qu1

fe met

:l

l'extré-mité de chaque

port~e

fur le degré oU,

fera

lituée la note qui doit commeocer la portée foi–

vamo;, afio de l'indiquer d'avance

&

d'empécl\er qu'oq

ne prenne une portée pnur 1' autre. Si cetre premiece

noto el!

nccompago~e

d'uo Jiefe, d'un bémol ou d'uq

béquarre, il etl bon d' accompagner nulli

le

gt~4don

(S)

G u t \)o N,

terme d'Arqrub,ifitr-,

c'ell un petit mor–

ceau d'argent ou de cuivrc taillé en grain d'orge un

peu plus gro• , qui etl foudé au-delfus du canon,

a

un

pouce du bou t d'en-haut, qui fcrt pour vifer

&

fiier

le poin1 de vite.

G U 1O O N E,

e

f.

guidonia ,

(

!Ji(l. na&. bot.

)

geore qe

pl~nte

dont le nom n été dérivé de l'un

de~

nams de bnpteme de M . de Gui Crefceot Fagon, pre–

mier mcdecio du roi Louis XI

V.

&

intendaot du jar–

din royal

d~s

plantes. L¡¡. fleur qes plantes

d~

ce

~tenr'l

e!t