GUI
en monopétale, rellemblame
a
un cone tronqué,
&
po–
fée fur un col ice découpé; il ;'é eve du nombril de ce
calice un piflil qui dev ient daos lo fuite un fruit ovo'ide
&
charnu; ce fruit s'ouvre d'un bout
a
l'autre en qua–
trc panies.
&
il en rempli de ftmences ordinairement
oblongues
&
attachées
a
un placema . Plumier,
nova
pla>tt. amtrican. gencr. Voyet
PLANTE.(/)
GUIENNE,
(LA)
llquitania, (Giog.)
panie
con fldérab:c du royaume de France; mais fau t bien di–
flingoer la
Guienne,
province, de la
Guienne
propre.
La
G•tien>t<,
province, efl bornée au nord par le Poi–
too , l' Angoumois,
&
lo Marche ;
a
l'efl par I'Auver–
gne
&
par le Languedoc; au fud par les Pyrénées,
&
á
l'oüefl par I'Océan . Elle forme le plus grand gou–
vernement de France, qui o quatre-vingt
l1eues de lar–
ge rur quotre-vingt-dix de long: les rivieres qui l'arro–
fe nt
(ont
1'
Adour, le Taro,
1'
Avéiron,
&
le Lot .
11
ne parolt pas que le nom de
Guienm
qui a (uc–
céJé
a
celoi d'Aquitaine cormu des Romains, ait été
en ufage avant le commencemcm du quatorzieme fie–
cle; cependant il
comrn,ll~l
di:s·lors
a
prendre faveur'
&
il prévolut fur la fin du
flecle fuivant. Le duché
de
Guinme
acquis par
1'
Aogleterre dans le douzieme
fiecle, rev in t
3
la France fous le regne de Charles V
11.
l'an 14)3;
&
ceue derniere puilfance en a tou¡oors ¡oüi
depuis .
La
Guienne
entiere efl divi(ée en haute
&
balfe:
13
balJc comprend le Bourdelois, le Périgord,
1'
Agé–
nois, le Condomois, le Bnadois, les Landes, la Ga–
fcogne proprement dite , le pays de Soule
&
de La–
bour.
La haute
Guienne
dont la principale ville en Mon–
tauban, cnmprend le Quercy, le Rnüergue,
1'
Arma–
gnac, le conHé de
omminges , le C<>u(erans,
&
la
Bigorre. Ces pays qui compofent
la haute
Guienne,
font tou< du
relfo~t
du parlement de Touloufe;
il
n'y
3
que la baffe
Guienne
qui reconnoilfe le parlement de
B ourdeaux .
] e
fupprime les autres détail; de géographie, pour a–
joOter une f<ule remarque qui intérclfe le b;en de l'é-
•
tat. Cert< partie de la
Guie/lne
qui porte le nom de
haut·pnys
,
ne connnlt que
1'
Agricultore
&
les am qoi
rn
dép<nden t , fans lefquels lorfque les
récoltes man–
quen!, les hab'tam font daos l'impo!libilité de payt¡ leurs
charges: c'cfl done au prince
3
les faire
j oü~r
de la li–
berté. de leur commerce,
&
a
leur accorder un droit
naturel dont la propriété ne peut prefcrire,
&
dont l'e–
xerci e ne peut Ctre interrompu, fans
fuppofcc
que . la
religion du
(ouverain a été lurpdfc .
11
ne faut pomt
perdre
a
la difc uffion
de
vains
titres d'abus, un . tcms
mieull' emplnyé
3
les abnlir.
(D.
'] . )
G U 1 E N N E
pRo p RE,
(In)
Glog.
la
Guienne
propre ,
ou proprt mcrH dire, eO une
C<>l~trée
de provin·
ce de France, ao
gouvernemcnt
dt:
Gra~nne,
done
elle
fa it parrie ,
&
auque l el
k
donne fo1n nom . Elle efl bor–
née
au
N . par la Slinro11ge ,
a
l'F. par I'Agénois
&
le
Périgord,
au
S.
par le B zadoi;
&
par la Gafcogne ,
a
1'0.
par I'O : éan . Ce pay< comprend le B•>urdelois,
le Médoc, le
capital~!
de Buch,
&
le pl ys entre deux
mers . La ville principale de la
Gt<imne propre
efl
Brlr–
deallX
(
D ']
)
G U 1G
N
E S,
f.
f. pi. (
'Jardin!Jge
&
Diete
)
e–
fpece de cer·f--.
-voyn
e .
R 1
•
ti
G
u
1 G N 1 fR.
G U
1
G N E A U
X,
(.
m
(
Cbarpe>tterie
)
pieces
ele bois qui s'alfemblent dans
13
charpente d'un toit ,
&
fur
les chevrons '
o
u
elles
lailfent un palfage
a
la
cheminée, comme le
chev~t re
do ns les plonchers .
G U
1
G N
1
E R, f m.
(Bota>~.
)
arbre qui porte les
guignes; c'ell une efpece de cerilier nommé des Bota–
nines
eerafru fruélt< aq11o[o, ].
D.
R .
626.
ccrafut
carne tenerá
&
aquofá ,
C . B. P.
4f0.
Cer arbre ne
differe pas du bigarreautier; fes fro its nommés en Bo–
tanique
etraf a m¡rua,
font plus mous que
les bigar–
reaux, plus fucculens,
&
d'un rouge plus fnncé; ils
chargent moin
l'cflomac, donnent par l'analy fe chimi–
que une moindre portian d'huile,
&
par
con f~qucnt
con–
tienoent un fel elJentiel tartareux, délayé dans beaucoup
de flegme ; ils fe corrompen! piu> aifément que les cé–
rifes ordinaire1; il y a des guignes blanches , des rou–
ge' ,
&
d'! naires .
( D . '}
)
G U 1G N O LE,
(.
f. (
Bal.mru )
c'dl un pié d'ou
part une bran che recourbée
&
termrnée en crochet; elle
fert
a
(ufpendre les trebuchet>
OU
ptlÍleS balances , afio
de pef<r piu< ¡u!le . Cet inOrument ell
:1
l'ufage de toos
ceu x qui débite" des m1rchandifes précieafes .
G U
1
L F O R D ,
Gui/lofordit<m ,
(
Glog.
)
ville
il.
~arch~
d' Aogletorre, capitale du comté de Surrey,
GUI
for le Wey. Elle envoye deux dépotés au parlemrnt,
&
efl a
2f
rnilles S. O. de Londres.
Long.
t
7·
6.
lat.
fl. 10
Roberr
&
Georges Abbot, freres, éroient tous les
s
deu x de
Guiljorá .
Robm Abbot y naquit en
1
s6o,
&
mourut en
1618.
Le roi JacqUt> fu1
li charmé de
Con
livro latín
de la fouveraine puif[anct,
qu'i l ót l'au–
reur évC:que de Salisbury,
&
1<
combl• de bienfaits;
en échange Georges Abbot ayant ea
le
malht ur de dé–
plaire au meme prince, fut IUfpendu dn fon8 ions de
Con archevEché de Cantorbery,
&
mourur de chagrin
au chilteau de Croyedom, le
4
AoOr
16
.
Tcl a été
le fort des deux freres: celui qui
(oütinr la mauvaife
thHe, fut magnifiquement récompenfé;
&
celui qui dé–
fend it la bonne caufe, fu t difgracié . (
D .
'J.
)
G U 1L LA 1N , ( S
A 1N T- )
GÍtlenopolit, Giog.
ville des Pays-Bas autrich1ens,
no
Hanmut, daos la pre–
vóté de Mons, qu' elle défend por
re,
éclufes . Elle
elt datJS un
lieu marécageux
rur lo riv iere de Haine,
a
deux lieues de Mons.
Longit,
21. 29.
l,uit.
fO. 2f.
(
D '}.)
G
U 1
L L AG
E,
C.
m. (
Bra!Jaie
)
e' en
la fer–
mentation
&
l'a8ion que fa it la bierre dans les pieces
pour poutfer dehors
1'
écume épaitfe que les Bralfeurs
appell ent
levure.
G U 1L L A U M E,
f.
m. (
ll1en11i[cric)
e'
en un
outil de
18
~
20
pouces de long , fur
4 3
s
de large,
&
un pouce plus ou
moin~ d'~pa;lfeur .
11
'y
a
au mi–
lieu une efpece
cie
mortoife, qui pt rce ¡u(qu'aux
trois
quarts de la largeur ou hauteur; c'l'll le palJage de la
queue du fer qui y efl ferré avec un coin; le furplus
el! ouvcrt en· travers; c'eO la place du rranchant du fer;
car le fer efl de toute l'épaiffeur do fun ¡ofqu'a la hau- .
teor d'un pouce
&
demi ou enviran; il en tranchant
fur les deux c61és, pas
tout·a ·fai t' Únt du cóté de def–
fous, qui en Con vrai tranchant .
11
y a plufieurs forres
deguillaumu. Voynlu Plancho de Menuifuie,
&
In articln
fui'llanl.
11
y
a le
guillaume
ceiorré,
&
plufieurs efpeces de
gdlaumu
ccintrés . L e
gurllaume
ceintré fur
le plat,
&
le
guilla11me
ceinrré (ur les cótés. Ceux-ci font d'u–
fage dans les ouv rages ceimrés.
Le
guillaume
debout , c'efl celui dom le fer n'cO
point incliné
&
n'a point de peore; on
s'en lert lorf–
que les bois (on t trop rufiiqocs,
&
que
les autres ne
peuvenr Jcs
coupcr
ner.
Le
gttillaume
~
ébaucher, qui fert
a
commencer les
raval lemens de feuillurrs.
Le
guillaumc
a
plate-bandc, avec
lequel on forme
les plates-bandes; il en fati comme le' autre<'
3
l'ei–
ception qu'il a une JOue qui dirige
!'out~
dans le travail
de la plate-bande; que l'angle extérieur en efl arrondi
&
que quelquefois il porte un quarré .
'
Le
guillaume
a
reca i<r, qui' fert
3
fiuir les feu illa–
res, les ra valemeos ,
&c.
11
y
a encore un
grtillaume
qui en commun aur
l\llenuifiers
&
aux Charpentters, avec lequel ils drelfeot
les tenons
&
moulures de fond des feu illures.
G
U 1
L LE
D
1
N, f. m. (
Manlge)
ter
me
qui dans
nntre langue fignitie propremenr un
rheval hongrt
an–
glois .
11
a
{¡¿
fair du mot
gelding,
utiré pour exprimer
daos la languc angloi(e,
l'aélio" de chátrer
ou de cou–
per,
&
par lequel on déligne encare un
rheval hongre,
un
rheval coupl, ruthor{e. (e)
G U
1
L LE L M
1
T E S,
f.
m. pi. (
Hift.
mil[.
)
congrégation de religieux, iofl itute par S. Guillaume
hermite de Malaval en Tofcane,
&
oon par Guillau: ·
me dernier duc de Guienne, comme le prétendent ces
religieut centre le feotiment des critiques. lis ne fui–
vent point non plus la regle de S. Augunin, puifqu'il'
s'oppo(erent
a
l'onion qo'on avoit faite de leur ordre
a
celui des hermites de S. Aagoflin, que le pape Afe–
xaodre IV. par une bulle de l'an
12f6,
Icor permir de
conferver leur habit porticulier,
&
de fu ivre la regle de
S. Benoit avec les i
nflro8ions de S. Guillaame leur
fond ateur . Cet ordre
fubr.ne encare en
A
llemagne
&
en Flaodres .
JI
avoit auffi autrefois des maifons en
France,
&
le roi Philippe le
Bcl
don
na
3
ces religíeox
celle
qu~
les 8 laocs-Manteaux avoknt
a
París, qu'ils
occuperent depois l'an
1299
¡o(qu'en r630 , que les Bé–
oédiél ins de S. Vanne prireot leur place;
&
ceu t· ci l'ont
eédée
a
la congrégation de S. Matrr.
V oy.
B r.
A N
e
-
M ...
NTP.AUX .
( G )
, G U 1 L L E M E T,
f.
m.
da nt
1'
u[age de
"
l'lmprrmtrie;
c'ell
1~
oom d'une efpece de caraaere
,
figuré ain li ,,
&
qo1 repréfenre des virgules alfem–
" btées, dout on fe fert pour anooncer au ledeur qoe
,
ce